Ce genre de théorie ne se limite cependant pas à la tragédie qui a endeuillé New York et il en existe aussi à propos des attentats commis dans le métro londonien le 7 juillet (7/7) 2005. Elles ont d’ailleurs fait florès immédiatement après les attentats avant d’apparemment sombrer dans l’oubli.
Apparemment seulement car, au Royaume Uni, cette théorie a continué à faire son chemin au point que de plus en plus de personnes, dont des victimes ou des proches des victimes des attentats, multiplient les pressions pour l’ouverture d’une enquête publique sur les explosions qui avaient tué 56 personnes et en avaient blessé 700.
L’article du Daily Mail que je vous propose fait le point sur la question. Il est d’ailleurs intéressant d’observer l’ambiguïté de la posture de ce journal qui ne peut s’empêcher de critiquer fortement le travail d’Anthony John Hill dont la vidéo Ripple Effect est un acte d’accusation contre les autorités britanniques, tout en égrenant les éléments objectifs soulevés par ce document qui justifient la nécessité d’une enquête publique.
C’est que, comme pour les attentats du 11 septembre 2001, il ne fait pas bon remettre en cause le récit officiel de ce qui s’est passé à Londres en 2005. Fièvre de la conspiration : avec la rumeur qui enfle d’une mise en scène gouvernementale des attentats du 7/7, des proches des victimes appellent à une enquête adéquate
Par Sue Reid, Daily Mail (UK), 3 juillet 2009 traduit de l’anglais par Djazaïri
Dans l’après-midi, Tony Blair – qui accueillait le sommet du G8 sur la pauvreté dans le monde à Gleneagles en Ecosse – rentrait à Downing Street et déclarait que l’attentat était un acte ‘au nom de l’Islam’.
Et ainsi, la version des attentats du 7/7 que nous en sommes venus à accepter s’est constituée : quatre musulmans britanniques – Mohammad Sidique Khan, 30 ans, Shehzad Tanweer, 22 ans, Jermaine Lindsay, 19 ans, et Hasib Hussain, 18 ans – se sont faits exploser au moyen d’explosifs artisanaux, tuant 56 personnes et en blessant 700 dans trois rames de métro et un autobus à impériale.
Ils étaient arrivés de Luton à King’s Cross Station par une grande ligne ferroviaire, chacun portant un lourd sac à dos bourré d’explosifs.
Cette version des événements a été avalisée par les travaux d’une commission d’enquête parlementaire de haut niveau et rapport du gouvernement, rendus tous deux publics en mai 2006, dix mois après les événements et basés sur 12 500 dépositions, l’examen par la police de 142 ordinateurs et de 6000 heures de bandes vidéo de caméras de surveillance.
Le rapport concluait que les quatre poseurs de bombes musulmans n’étaient pas sous le contrôle d’un chef terroriste mais inspirés par l’idéologie d’al Qaïda apprise sur des sites internet extrémistes.
Et elles exigent une enquête publique complète pour répondre à des questions essentielles sur ce que les services de renseignements et la police savaient et ne savaient pas avant les attentats.
Entretemps, le refus déterminé du gouvernement à satisfaire cette exigence a de très dangereux effets secondaires – alimentant une myriade de théories de la conspiration sur le 7/7. Des livres, des blogs et plusieurs documentaires vidéo pointent les bizarreries de la version officielle.
Car les plus farfelues et les plus déplaisantes d’entre elles suggèrent que les attentats n’étaient pas du tout l’œuvre de terroristes musulmans mais ont été réalisés par le gouvernement pour renforcer le soutien à la guerre en Irak.
Les survivants sont si résolus à obtenir une enquête indépendante qu’ils sont en train de mener une action en justice auprès de la Haute Cour pour essayer de contraindre Alan Johnson, le ministre de l’intérieur, à l’autoriser.
Cependant, le train de 7h40 n’a jamais circulé ce matin. Son départ avait été annulé.
Ce qui génère pourtant plus de questions que de réponses. Car ce train est parti avec 23 minutes de retard à cause de problèmes de caténaires qui ont perturbé la plus grande partie du trafic entre Luton et King’s Cross ce matin là. Le train est arrivé à Londres à 8h23 indiquent les responsables de la gare.
Une image fixe des quatre poseurs de bombes arrivant en gare de Luton prise par une caméra de surveillance est la seule des quatre hommes ensemble ce 7 juillet. Fait sujet à controverse, aucune image de vidéosurveillance, fixe ou animée, des quatre hommes à Londres n’a jamais été rendue publique.
L’image prise à Luton est également litigieuse : sa qualité est médiocre et les visages de trois des poseurs de bombes sont impossibles à identifier. Les théoriciens de la conspiration affirment qu’il pourrait s’agir d’un faux.
L’heure incrustée dans la photo la situe quelques secondes avant 7h22. Mais si tel était le cas, les hommes n’auraient eu que trois minutes pour monter les escaliers de la gare de Luton, acheter leurs tickets aller-retour et se rendre sur le quai qui grouillait de banlieusards à cause de précédentes perturbations du trafic.
Le Truth Campaign Group est également sceptique sur l’heure d’arrivée supposée des poseurs de bombes à King’s Cross.
Ils affirment qu’il faut sept minutes pour aller à pied de Thameslink à la gare principale de King’s Cross où se trouve une bouche de métro.
La police affirme que les quatre hommes ont été vus dans le hall de la gare principale de King’s Cross à 8h26, bien qu’aucune séquence de caméra de surveillance ait jamais été rendue publique.
Mais est-ce possible ? Comment ces hommes ont-ils pu se trouver là seulement trois minutes après avoir débarqué du train de Luton à 8h23 ?
Et ce sont de telles incohérences qui nourrissent des préoccupations de plus en plus profondes0 Cette semaine, un documentaire télévisé sur BBC2, intitulé Conspiracy Files 7/7 a révélé l’existence d’une vidéo de 56 minutes appelée Ripple Effect [effet ricochet] et réalisée par un théoricien du complot.
Elle accuse Tony Blair, le gouvernement, la police et les services secrets britanniques et israéliens d’avoir assassiné les gens innocents qui ont péri ce jour là pour attiser les passions anti-islamiques et créer un soutien populaire à la ‘guerre contre la terreur.’
Elle prétend que les quatre musulmans britanniques ont été bernés par les autorités pour prendre part à ce qui leur avait été annoncé comme une simulation dans le cadre d’un exercice d’entrainement anti-terroriste. Ce qu’on ne leur avait pas dit, prétend la vidéo, c’était que le gouvernement allait les faire sauter avec les autres passagers avant de faire passer les quatre hommes pour des auteurs d’attentats suicide.
Sans aucune preuve, la vidéo Ripple Effect accuse des agents du gouvernement d’avoir pré positionné des explosifs sous les trois rames de métro et dans l’autobus.
Elle suggère que les quatre musulmans ne se trouvaient, en fait, dans aucune des rames de métro, affirmant qu’ils les avaient complètement ratés à cause des retards sur la ligne ferroviaire Luton – Londres.
Elle ajoute, étonnamment, que parce que les quatre hommes ne sont pas arrivés à temps dans le métro, trois d’entre eux ont été assassinés par la police à Canary Wharf plus tard dans la matinée et que le quatrième – celui de l’autobus – s’est enfui.
Aussi scandaleuses que soient ces affirmations, la vidéo est devenue un hit sur internet. Plus préoccupant, elle joue sur les peurs de la communauté musulmane britannique.
Pendant de récentes prières du vendredi, le Dr Nassim a demandé aux fidèles de lever la main s’ils n’acceptaient pas la version gouvernementale des événements. C’est une assemblée presque complète de 150 hommes et garçons qui ont levé la main. Il a alors invité son auditoire à récupérer des copies de Ripple Effect au fond de la mosquée.
Il d’agit d’une autre suggestion de Ripple Effect. Alors qui est derrière cette vidéo dangereuse ?
C’est un sexagénaire originaire du Yorkshire, Anthony John Hill, et qui réside à Kells dans le comté de Meath en Irlande. Il est actuellement en état d’arrestation là bas et lutte contre son extradition en Grande Bretagne. La police ici veut l’interroger sous l’accusation d’entrave au cours de la justice pour avoir envoyé une copie de sa vidéo à un membre du jury dans une affaire terroriste.
M. Hill a réalisé Ripple Effect dans son propre domicile et en est le narrateur.
A de nombreux titres, c’est un travail d’amateur : les propos sont confus et difficiles à comprendre. Mais cela soulève cette question : pourquoi Ripple Effect a-t-il un tel impact ?
Pourquoi les quatre poseurs de bombes avaient-ils pris des billets de retour s’ils partaient pour une mission suicide ? Pourquoi n’ya-t-il-pas d’images de vidéosurveillance des quatre ensemble à Londres alors que la ville fourmille de caméras de ce genre dans les lieux publics ?
Et les vidéos menaçantes que Khan et Tanweer avaient faites avant les attentats suicide et qui ont été diffusées après les attaques ? La vidéo Ripple Effect a également une réponse sur ce point.
Réalité ou fiction, peu importe. La vidéo a un fort impact sur les sentiments des musulmans. Le documentaire de la BBC2 montre des fidèles de la mosquée de Birmingham faisant leurs commentaires sur le 7/7 après avoir visionné Ripple Effect. Un homme âgé déclare : ‘Il n’y a guère de doutes que c’est le gouvernement qui l’a fait à ces quatre jeunes hommes.’
Peu sont aussi inquiets à propos de Ripple Effect et du mécontentement qu’il agite que Rachel North, survivante de l’explosion du métro à King’s Cross : ‘Si les gens dans les mosquées croient que le gouvernement est si hostile à leur égard, qu’il veut réellement leur faire poster la responsabilité d’un crime monstrueux qu’ils n’ont pas commis, qu’en est-il du niveau de confiance ? C’est un problème pour tout le monde dans ce pays.’
Elle affirme que la thèse centrale de la vidéo – que les attentats du 7/7 ont été fabriqués pour diaboliser les musulmans et faire basculer l’opinion en faveur de la ‘guerre contre la terreur’ – revient à mettre de l’huile sur le feu.
Comme elle, de nombreuses personnes responsables – dont l’ancien sous-chef de Scotland Yard Brian Paddick, l’ancien chef de l’anti-terrorisme de la police londonienne, Andy Hayman (qui avait supervisé l’action de la police le 7/7) et Davis Davis, encore récemment ministre de l’intérieur du cabinet fantôme conservateur – soutiennent désormais l’appel à une enquête indépendante sur les attentats.
Paddick lui-même a déclaré cette semaine que le flot de rumeurs sur le 7/7 nuisait aux relations entre les musulmans et le reste des britanniques : ‘J’espère qu’il y aura des gens dans les services de police, dans les services de sécurité et au gouvernement qui réaliseront l’importance de toutes les actions entreprises pour contrer les théories du complot.’
A l’approche du quatrième anniversaire des attentats de Londres mardi prochain, il y a des paroles dont le gouvernement serait bien avisé de tenir compte.
6 juillet 2009 à 16 h 21 min |
Pour reussir un bon attentat.
Un grand classique… juillet 2005, aout 2006, juillet 2007…
1) Faites au préalable appel aux services d’une Société de Sécurité (voir Pages Jaunes) et commandez un exercice "de simulation" pour le jour choisi. (Au cas ou vos arabes étaient pris vivants, vous direz à la police qu’ils participaient a l’exercice en question)
2) Louez quatre arabes en leur disant qu’ils ont été choisis pour participer à un épisode de "Guerre au Mechant Terrorisme" Flanquez-leur un sac plein d’explosifs militaires dans le dos ("super-bien imités, t’as vu ?") et recommandez-leur de ne surtout rien dire à leurs proches (sinon la surprise serait fichue !)
3) Dites leur de se rendre dans le metro puis de se disperser. (Attention ! assurez-vous qu’ils se rencontrent en un lieu d’où vous pourrez avoir un bon cliché d’ensemble de la petite troupe, indispensable pour les journalistes : de nos jours, les gens veulent tout voir…pfff)
4) Pendant que les chenapans sont sortis, planquez-donc quelques explosifs dans leurs appartements ; surprise garantie ! (attention toutefois au pitbull…)
5) Avant de mettre au feu, n’oubliez pas de prévenir vos amis qui pourraient se trouver malencontreusement "sur zone"…
6) La tuile ! un des gars est sorti faire la fete la veille et du coup se lève à la bourre ? Pas d’inquiétude ! Il prendra le bus… (Si toutefois, par peur de manquer, vous aviez prévu des remplaçants, n’oubliez pas de les équiper d’un GPS pour que les snipers de la police puissent les descendre plus posémment…)
7) Juste après l’explosion, prenez une bonne heure pour expliquer qu’il s’agit en fait d’un gros bug (cela vous laisse tout juste le temps de vous assurer que "bambochard" a bien sauté avec les autres garnements…)
8) Quelques heures après, revendiquez le coup au nom d’"Al Kayman" ! (Ne vous embarquez pas dans de fumeuses explications sur tel ou tel verset du Coran : les clients s’en tapent…)
9) Une fois que la mayonnaise a bien pris, attendez quelques jours pour retrouver les "preuves". (Délai nécessaire pour que "l’enquête progresse"… et vendre du papier) Expliquer ensuite que les gars étaient des militants clandestins mais hyper-discrets et bons voisins avec ça… (voir avec les collegues au Pakistan ou en Egypte…)
10) Asseyez-vous (enfin) confortablement devant la télé et attendez le début du show !
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6 juillet 2009 à 16 h 21 min |
Pour reussir un bon attentat.
Un grand classique… juillet 2005, aout 2006, juillet 2007…
1) Faites au préalable appel aux services d’une Société de Sécurité (voir Pages Jaunes) et commandez un exercice "de simulation" pour le jour choisi. (Au cas ou vos arabes étaient pris vivants, vous direz à la police qu’ils participaient a l’exercice en question)
2) Louez quatre arabes en leur disant qu’ils ont été choisis pour participer à un épisode de "Guerre au Mechant Terrorisme" Flanquez-leur un sac plein d’explosifs militaires dans le dos ("super-bien imités, t’as vu ?") et recommandez-leur de ne surtout rien dire à leurs proches (sinon la surprise serait fichue !)
3) Dites leur de se rendre dans le metro puis de se disperser. (Attention ! assurez-vous qu’ils se rencontrent en un lieu d’où vous pourrez avoir un bon cliché d’ensemble de la petite troupe, indispensable pour les journalistes : de nos jours, les gens veulent tout voir…pfff)
4) Pendant que les chenapans sont sortis, planquez-donc quelques explosifs dans leurs appartements ; surprise garantie ! (attention toutefois au pitbull…)
5) Avant de mettre au feu, n’oubliez pas de prévenir vos amis qui pourraient se trouver malencontreusement "sur zone"…
6) La tuile ! un des gars est sorti faire la fete la veille et du coup se lève à la bourre ? Pas d’inquiétude ! Il prendra le bus… (Si toutefois, par peur de manquer, vous aviez prévu des remplaçants, n’oubliez pas de les équiper d’un GPS pour que les snipers de la police puissent les descendre plus posémment…)
7) Juste après l’explosion, prenez une bonne heure pour expliquer qu’il s’agit en fait d’un gros bug (cela vous laisse tout juste le temps de vous assurer que "bambochard" a bien sauté avec les autres garnements…)
8) Quelques heures après, revendiquez le coup au nom d’"Al Kayman" ! (Ne vous embarquez pas dans de fumeuses explications sur tel ou tel verset du Coran : les clients s’en tapent…)
9) Une fois que la mayonnaise a bien pris, attendez quelques jours pour retrouver les "preuves". (Délai nécessaire pour que "l’enquête progresse"… et vendre du papier) Expliquer ensuite que les gars étaient des militants clandestins mais hyper-discrets et bons voisins avec ça… (voir avec les collegues au Pakistan ou en Egypte…)
10) Asseyez-vous (enfin) confortablement devant la télé et attendez le début du show !
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8 juillet 2009 à 20 h 10 min |
Une recette déjà appliquée pour Madrid et le 119. Et les médias planplan sont allés à la gamelle comme un bon Rantanplanplan…
Comment faire porter le chapeau d'attentats sanglants à des musulmans ?
Guide destiné à ceux qui ne veulent pas se faire piéger. Sacha Sher
La prise de contact Par le biais de relations sportives, commerciales, religieuses ou autres, entrez en contact avec des musulmans qui habitent dans des coins ensoleillés (Floride, Madrid) et ne sont pas les derniers à vouloir faire la fête (comme les suspects des attentats de Madrid et de New Tork) y compris à Las Vegas (cas de “Mohammed Atta”,).
Tentez de vous livrer avec eux à un petit trafic. Ils ne refuseront pas quelques profits s'ils souhaitent faire la nouba, se payer un voyage dans un pays chaud ou montagneux (s'ils habitent le Nord de Londres et aiment le rafting), ou pour les plus religieux et radicaux, un voyage à la Mecque ou en Afghanistan. Dirigez-les à un moment donné dans une même direction.
Faites monter des groupes de musulmans dans plusieurs avions à destination de Los Angeles ou San Francisco où ils doivent assister à une réunion d'affaires ou sont invités à un séjour paradisiaque et détournez ces avions électroniquement vers des cibles (cas du 11 septembre 2001).
Faites porter par des musulmans originaires d'un pays entourant l'Iran des sacs contenant des mini-frigos où sera dissimulé au choix, de la drogue ou du matériel électroménager à livrer chez plusieurs fournisseurs, sacs qui contiennent en fait des bombes et des puces de repérage (cas des attentats de Londres).
Laissez des traces montrant qu'ils voulaient se livrer à un acte terroriste Laissez dans des voitures que vous avec louées ensemble et que vous aurez garées bien en évidence, des traces d'explosifs (Londres), des manuels de pilotage (New York), un sac avec une carte de téléphone portable (Madrid), des papiers d'identité (dans les rues de New York et les sous-sols de Londres), des lettres d'instruction terroristes rédigées à la hâte laissées en plusieurs exemplaires (Shanksville, Washington). Si les suspects idéaux ou les bouches qui pourraient s'ouvrir ne sont pas morts lors des attentats, chargez des commandos de les tuer dans leur appartement (Madrid), ou dans des lieux publics sous prétexte qu'ils pourraient constituer un danger (Londres et ses environs), et enfermez les autres suspects plusieurs années ou plusieurs mois avant jusqu'à ce que objectifs guerriers que les attentats sont censés couvrir soient remplis.
Ne laissez filtrer que peu d'informations et le plus tardivement possible Ne diffusez qu'un minimum d'images des suspects sur les lieux supposés du crime, si possible sous forme figée pour les rendre moins humains et insouciants alors qu'ils partaient en vacances ou ramasser de l'argent (11/09/2001 et Londres). Refusez d'abord d'établir une commission chargée d'enquêter sur les manquements des services de renseignements (Bush et Blair).
Puis, lorsque l'opinion boue, laissez filtrer l'idée que des avertissements avaient eu lieu. Si vous êtes sans scrupules, vous pouvez aussi garder avec vous les rapports des renseignements alors même que vous n'êtes plus en poste (cas de Joe Maria Aznar).
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8 juillet 2009 à 20 h 10 min |
Une recette déjà appliquée pour Madrid et le 119. Et les médias planplan sont allés à la gamelle comme un bon Rantanplanplan…
Comment faire porter le chapeau d'attentats sanglants à des musulmans ?
Guide destiné à ceux qui ne veulent pas se faire piéger. Sacha Sher
La prise de contact Par le biais de relations sportives, commerciales, religieuses ou autres, entrez en contact avec des musulmans qui habitent dans des coins ensoleillés (Floride, Madrid) et ne sont pas les derniers à vouloir faire la fête (comme les suspects des attentats de Madrid et de New Tork) y compris à Las Vegas (cas de “Mohammed Atta”,).
Tentez de vous livrer avec eux à un petit trafic. Ils ne refuseront pas quelques profits s'ils souhaitent faire la nouba, se payer un voyage dans un pays chaud ou montagneux (s'ils habitent le Nord de Londres et aiment le rafting), ou pour les plus religieux et radicaux, un voyage à la Mecque ou en Afghanistan. Dirigez-les à un moment donné dans une même direction.
Faites monter des groupes de musulmans dans plusieurs avions à destination de Los Angeles ou San Francisco où ils doivent assister à une réunion d'affaires ou sont invités à un séjour paradisiaque et détournez ces avions électroniquement vers des cibles (cas du 11 septembre 2001).
Faites porter par des musulmans originaires d'un pays entourant l'Iran des sacs contenant des mini-frigos où sera dissimulé au choix, de la drogue ou du matériel électroménager à livrer chez plusieurs fournisseurs, sacs qui contiennent en fait des bombes et des puces de repérage (cas des attentats de Londres).
Laissez des traces montrant qu'ils voulaient se livrer à un acte terroriste Laissez dans des voitures que vous avec louées ensemble et que vous aurez garées bien en évidence, des traces d'explosifs (Londres), des manuels de pilotage (New York), un sac avec une carte de téléphone portable (Madrid), des papiers d'identité (dans les rues de New York et les sous-sols de Londres), des lettres d'instruction terroristes rédigées à la hâte laissées en plusieurs exemplaires (Shanksville, Washington). Si les suspects idéaux ou les bouches qui pourraient s'ouvrir ne sont pas morts lors des attentats, chargez des commandos de les tuer dans leur appartement (Madrid), ou dans des lieux publics sous prétexte qu'ils pourraient constituer un danger (Londres et ses environs), et enfermez les autres suspects plusieurs années ou plusieurs mois avant jusqu'à ce que objectifs guerriers que les attentats sont censés couvrir soient remplis.
Ne laissez filtrer que peu d'informations et le plus tardivement possible Ne diffusez qu'un minimum d'images des suspects sur les lieux supposés du crime, si possible sous forme figée pour les rendre moins humains et insouciants alors qu'ils partaient en vacances ou ramasser de l'argent (11/09/2001 et Londres). Refusez d'abord d'établir une commission chargée d'enquêter sur les manquements des services de renseignements (Bush et Blair).
Puis, lorsque l'opinion boue, laissez filtrer l'idée que des avertissements avaient eu lieu. Si vous êtes sans scrupules, vous pouvez aussi garder avec vous les rapports des renseignements alors même que vous n'êtes plus en poste (cas de Joe Maria Aznar).
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