Bob Dylan vient de recevoir le prix Nobel de littérature. Il a dû en être le premier surpris parce que même s’il a un répertoire dans l’ensemble intéressant, j’ai personnellement du mal à le considérer comme à l’origine d’une œuvre littéraire dont la qualité justifierait une telle reconnaissance.
On peut par exemple trouver dans son œuvre une chanson dont le but est de plaider la cause de l’entité sioniste si injustement critiquée par certains suite à l’invasion du Liban en 1982. Je vous laisse apprécier le texte de cette chanson qui n’est qu’une resucée pompeuse de l’argumentaire sioniste de base.
Exhumation d’une chanson pro-israélienne oubliée de Bob Dylan
Ecrite après la guerre du Liban en 1982, la chanson de Dylan Neighborhood Bully » (la terreur du quartier) assimile Israël a un ‘homme en exil’ qui est injustement qualifié de terreur parce qu’il repousse les attaques incessantes dont il est l’objet.
Par Gabe Friedman, Haaretz (entité sioniste) 24.05.2016 traduit de l’anglais par Djazaïri
JTA (Jewish Telegraphic Agency).” « J’étais tellement plus vieux alors, je suis plus jeune maintenant, » chantait Bob Dylan en 1964 dans « My back pages. »
Vieillissement à l’envers ou pas, le légendaire chanteur folk juif aura 75 ans ce mardi.
Si la juidéité de Dylan a été examinée et réexaminée des années durant, on a accordé assez peu d’attention à sa chanson de 1983 « Neighborhood Bully » – une rare déclaration franche et massive de soutien à Israël par un rocker américain connu.
Les paroles (reproduites intégralement ci-dessous) assimilent Israël à un « homme en exil » qui est injustement qualifié de brute parce qu’il repousse les attaques incessantes de ses voisins.
Dylan avait enregistré la chanson dans son second album studio « Infidels » après sa brève expérience de Chrétien born-again [un Juif revenu au christianisme! NdT] à la fin des années 1970 et au début des années 1980.

Pochette de l’album « Infidels » produit par Mark Knopfler (Dire Straits)
Certaines des paroles auraient pu être reprises de discours du premier ministre israélien Benjamin Netanyahou qui présente souvent Israël comme assiégé.
Rarement interprétée par Dylan sur scène, cette chanson fait intégralement partie du répertoire de la propagande sioniste qui ne l’a pas du tout oubliée.
Vous trouverez ci-après le texte original de Dylan et une traduction en vis-à-vis. J’ai repris la traduction du site Debriefing.org après y avoir apporté quelques modifications. La traduction n’est pas parfaire, tant s’en faut, mais le texte original n’est pas bon non plus.
Étiquettes : Benjamin Netanyahou, Bob Dylan, Liban, Neighbourhood bully, Palestine, Prix Nobel, sionisme
23 octobre 2016 à 13 h 12 min |
[…] Bob Dylan vient de recevoir le prix Nobel de littérature. Il a dû en être le premier surpris parce que même s'il a un répertoire dans l'ensemble intéressant, j'ai personnellement du mal à le considérer comme à l'origine d'une œuvre littéraire dont la qualité justifierait une telle reconnaissance. On peut par exemple trouver dans son… […]
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23 octobre 2016 à 13 h 13 min |
A reblogué ceci sur salimsellami's Bloget a ajouté:
Vieillissement à l’envers ou pas, le légendaire chanteur folk juif aura 75 ans ce mardi.
Si la juidéité de Dylan a été examinée et réexaminée des années durant, on a accordé assez peu d’attention à sa chanson de 1983 « Neighborhood Bully » – une rare déclaration franche et massive de soutien à Israël par un rocker américain connu.
Les paroles (reproduites intégralement ci-dessous) assimilent Israël à un « homme en exil » qui est injustement qualifié de brute parce qu’il repousse les attaques incessantes de ses voisins.
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23 octobre 2016 à 13 h 32 min |
A reblogué ceci sur Boycottet a ajouté:
#zayuma
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