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Selon un Seymour Hersh déchaîné, le programme pour l’Irak est de "transformer les mosquées en cathédrales".

19 janvier 2011
Voilà que Seymour Hersh donne dans la théorie du complot, une formulation qui prête habituellement à sourire et vise souvent à discréditer les tenants de certaines thèses sur la genèse de conflits ou l’identité d’auteurs d’attentats. Un simple exemple: comment Saddam Hssein, tenant lui-même de ce genre de théories farfelues, a-t-il pu penser une seconde que Tony Blair et George W. Bush avaient comploté pour agresser son pays et mettre un terme à son pouvoir?
Reste que Seymour Hersh n’est pas exactement le premier venu quand on parle de journalisme et on voit mal qui pourrait lui donner des leçons de professionnalisme et de déontologie . Et pourtant, comme le note le titre de l’article, Hersh est vraiment déchaîné et en lisant cette synthèse d’une conférence qu’il a prononcée au Qatar, on comprendra aisément pourquoi: l’inquiétude de quelqu’un qui aime la liberté et la paix et qui estime qu’elles sont menacées par son propre pays et dans son propre pays.
Seymour Hersh prépare un livre dans lequel il reviendra en détail sur les points qu’il a abordés oralement. Un livre qui fera sans doute l’événement.
Pour conclure, ce n’est pas pour rien que la hasbara sioniste s’est occupée avec soin de l’article de wikipedia consacré à Hersh 

Seymour Hersh déchaîné
par Blake Hounshell, Foreign Policy (USA) 18 janvier 2010 traduit de l’anglais par Djazaïri

Dans un discours présenté comme une discussion sur les époques Bush et Obama, le journaliste du New Yorker, Seymour Hersh s’est livré ici ce lundi à une diatribe décousue matinée de théorie du complot dans laquelle il exprimait sa déception par rapport au président Obama et son insatisfaction quant aux orientations de la politique étrangère des Etats Unis.

« Juste au moment où nous avions besoin d’un noir en colère, » a-t-il commencé, le bras levé crânement au dessus du podium, « nous ne l’avons pas eu. »

Il a bien vite disparu sur le chemin de la Maison Blanche.

Hersh, dont les articles sur les graves abus commis par l’armée des Etats Unis au Vietnam et en Irak lui ont valu une notoriété mondiale et de hautes distinctions journalistiques, a déclaré être en train d’écrire un livre sur ce qu’il appelle les « années Cheney-Bush » et qu’il ne voyait guère de différence entre cette période et l’administration Obama.

Il a expliqué qu’il tenait à jour une « checklist » des politiques agressives US qui persistaient, dont la torture et la politique de « rendition » [transfert] de suspects de terrorisme dans des pays alliés qui reste en vigueur selon lui.
Il a aussi accusé la politique étrangère des Etats Unis d’avoir été détournée par une cabale de « croisés » néoconservateurs du bureau de l’ancien vice président et maintenant dans le monde des services chargés des opérations spéciales.

« Ce dont je parle en réalité c’est de la manière dont huit ou neuf néoconservateurs, des extrémistes si vous voulez, ont renversé le gouvernement américain, en ont pris le contrôle, » a-t-i précisé au sujet de son prochain livre. « ce n’est pas seulement que les néocons ont pris le contrôle, mais la facilité avec laquelle ils l’ont fait – comment le Congrès a disparu, comment la presse est devenue une partie de ce contrôle, comment l’opinion a acquiescé. »

Hersh a évoqué ensuite les nombreux pillages qui eurent lieu à Bagdad après la chute de Saddam Hussein en 2003. « Dans la clique Cheney, l’attitude consistait à dire, « De quoi? De quoi ils s’inquiètent, les politiciens et les journalistes, ils se préoccupent de quelques pillages?… Ils ne saisissent donc pas? Nous allons transformer les moquées en cathédrales. Et quand nous aurons tout le pétrole, tout le monde s’en foutra. »

« C’est cette attitude, » a-t-il poursuivi. « Nous allons transformer les mosquées en cathédrales. C’est l’attitude qui prévaut, je suis ici pour l’affirmer, dans une grande partie du Joint Special Operations Command. (JSOC) »

Il a ensuite soutenu que le général Stanley McChrystal qui a dirigé le JSOC avant de devenir brièvement le commandant en chef de l’armée US en Afghanistan, et son successeur, le contre amiral William Mc Raven ainsi que de nombreux membres du JSOC sont membres, ou au moins sympathisants, des Chevaliers de Malte ».

Hersh faisait sans doute référence à l’Ordre Souverain de Malte, une organisation catholique romaine vouée à la défense de la foi et l’assistance aux pauvres et aux malheureux, » selon son site internet.

“Beaucoup d’entre eux sont membres de l’Opus Dei,” a poursuivi Hersh. « Ils savent bien ce qu’ils font – et ce n’est pas une attitude atypique de quelques militaires – c’est, au pied de la lettre, une croisade. Ils se voient eux-mêmes comme les protecteurs des Chrétiens. Ils les protègent contre les Musulmans comme au 13ème siècle. Et c’est leur fonction. »

“Ils ont des signes discrets d’appartenance, ces pièces de monnaie qui circulent de l’un à l’autre, qui sont de pièces de croisés » a-t-il poursuivi. « Ils ont des insignes qui reflètent bien l’idée que c’est une guerre culturelle… En ce moment, il y a un énorme, un immense sentiment anti musulman dans la communauté militaire. »
Hersh a rapporté avoir récemment discuté avec “un homme du milieu des renseignements… quelqu’un en rapport avec les activités du JSOC”  de la chute de Zine el-Abidine Ben Ali en Tunisie. « Il disait, ‘Oh mon Dieu, c’était un si bon allié. »

« La Tunisie va changer la donne, » a ajouté ensuite Hersh. « Ca va flanquer la frousse à plein de gens. »

Evoquant le Pakistan, Hersh, après avoir rappelé ses liens amicaux avec benazir Bhutto, a parlé d’une rencontre lors d’un dîner avec Asif Ali Zardari, l’époux de la premier ministre disparue, au cours de laquelle Hersh a affirmé que le président du Pakistan avait manifesté brutalement son dédain pour son propre peuple.

Hersh a décrit un voyage qu’il avait fait dans le Swat où l’armée pakistanaise venait juste de déloger des insurgés Talibans qui s’étaient emparé de cette vallée pittoresque, un lieu de villégiature traditionnel pour la classe moyenne citadine. Hersh a expliqué avoir interrogé Zaradari sur les villages de tentes qu’il avait vus le long de la route et où des gens vivaient dans des conditions difficiles et insalubres.

« Eh bien, ces gens ici au Swat, c’est ce qu’ils méritent, » avait répliqué le président Pakistanais, selon Hersh. A la question du pourquoi, Zardari avait répondu, selon Hersh, « Parce qu’ils ont soutenu les Talibans. » (Note: cette conversation de Hersh n’est pas rapportée dans son article de 2009 du New Yorker sur les armes nucléaires pakistanaises, probablement parce qu’elle n’était pas vérifiable).

Le journaliste chevronné a également soutenu que le chef de poste de la CIA à Islamabad, qui a été récemment rappelé après l’apparition de son nom dans des documents judiciaires pakistanais et dans la percutante presse pakistanaise, avait été en fait limogé pour avoir contesté les plans du général David Petraeus qui a pris en mains l’été dernier la guerre en Afghanistan après la mise à l’écart expéditive du général McChrystal.

Selon Hersh, « Au moment où Petraeus faisait un rapport très optimiste qu’il remettait au président en décembre, le chef de poste venait tout juste de déclarer à l’interne que ce rapport faisait fausse route. Il avait simplement dit: ‘C’est du total aveuglement. Cette politique fait fausse route.’ Il est sorti des clous. On l’a sorti. »

« J’ai cessé de me faire des illusions sur la CIA, a déclaré Hersh. « Ils sont entraînés à mentir, un point c’est tout. Ils mentiront à leur président, ils mentiront certainement au Congrès, et ils mentiront au peuple américain. C’est tout simple. »

Hersh s’exprimait à l’invitation de la Georgetown University’s School of Foreign Service qui possède un campus annexe au Qatar.

Massacre à la photocopieuse?

31 octobre 2010
Je ne connaissais pas Desert Peace, un blog animé par Steve Amsel, un ressortissant de l’entité sioniste qui vit à Jérusalem. Steve Amsel dit militer pour la paix et c’est bien ce que semble démontrer son blog.
Il nous propose une analyse de la toute récente alerte terroriste aux colis piégés qui met le monde, et surtout les Etats Unis en émoi. Je crois qu’une partie de ces éléments d’informations viennent d’un site appelé What Really happened mais je n’ai pas pu le vérifier car la page consacrée à la « menace » yémenite est indisponible.
Peu importe car les faits sont suffisamment parlants et confirment les points de vues que je vous ai exposés tantôt. Steve Amsel insiste sur l’écho particulier qu’ont eu ces « tentatives d’attentats » sur la communauté juive aux Etats Unis et il pointe les incitations de la Jewish Defence League qui invite les Juifs à s’armer…
Les images des objets supposés explosifs sont très instructives et confirment mon analogie avec le conditionnement: on n’est même plus obligé de présenter un objet qui ressemble vraiment à une bombe pour susciter la réaction de frayeur; il suffit de présenter un objet qui possède un composant qui s’apparente vaguement à un de ceux qu’on pourrait trouver sur un véritable engin explosif. La nature banale de l’objet (un consommable pour imprimante) a cet effet particulier de favoriser une généralisation du conditionnement face à des objets du quotidien.

Faux pavillon de nuit
par Steve Amsel, Desert Peace (Sionistan) 31 octobre 2010

A l’âge de trois ans, mon fils avait un ami imaginaire. Ce n’était pas une cause d’inquiétude car cela semblait être la norme chez les enfants de son âge. En fait, nous avons souvent joué avec son imaginaire, laissant une place à table pour ‘Ghostie’.
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On voit parfois des adultes ‘jouer’ à ce même jeu, sauf que ce n’est pas dans la norme… Je parle particulièrement du gouvernement des Etats Unis et d’organisations comme l’Anti Defamation League (ADL, équivalent de la LICRA aux Etats Unis). Le premier voudrait nous faire croire qu’il y a vraiment une organisation baptisée al Qaïda et qu’elle fait partie d’un réseau terroriste. Cette information est typique du genre hystérique diffusée par la presse occidentale.
Des organisations juives extrémistes voudrait que nous croyions qu’il y a un antisémite caché sous le lit de chaque Juif aux Etats Unis. De ce constats, ils aboutissent à cette solution…

La ligue de Défense Juive demande à chaque Juif d’acheter des armes
Pour dire les choses sans ambages, le président Obama n’a pas été le président des Etats Unis le plus aimé dans certains secteurs de la communauté juive à l’étranger Vous souvenez-vous de la vidéo « Ressentir la haine à Jérusalem »? Elle a été interdite par YouTube parce qu’elle montrait une image trop vraie du sionisme… mais vous pouvez encore la visionner ICI.
En combinant les imaginations débridées présentée ci-dessus, je reviens au titre de ce post, ‘Faux pavillon de nuit’…
POURQUOI MAINTENANT?
POURQUOI  fabriquer une « attaque terroriste » quelques jours avant des élections aux Etats Unis?
POURQUOI TENTER de créer une hystérie dans la communauté juive ELLE-MEME???

What Really Happened s’est intéressé à cette affaire et a présenté des éléments qui donnent à réfléchir…
L’AVION PIEGE UPS VENU DU YEMEN N’A JAMAIS EXISTE!
Le plan d’Obama consistant à « apeurer les Américains pour qu’ils votent Démocrate » est déjà en difficulté. Le récit officiel vendredi 29 octobre était qu’un pays allié non identifié avait averti les autorités britanniques d’être à l’affût d’un colis suspect en provenance du Yémen sur un vol UPS. Une fouille d’un appareil UPS sur la piste d’un aéroport britannique a permis de trouver un paquet contenant une cartouche de toner pour imprimante avec une substance blanche qui a l’apparence de la neige pour sapins de Noël en plastique. 

Pour rendre la « cartouche de toner de la mort » encore plus effrayante, un circuit imprimé a été relié par des fils à sa partie externe. Une observation attentive du circuit imprimé lui-même permet de supposer qu’il s’agit du circuit imprimé d’un téléviseur, probablement d’un tuner des années 1980. 
Notez bien qu’il n’y a pas de piles pour alimenter cet objet et qu’on n’a pas trouvé de détonateur non plus.
Les premières informations sur la cartouche de toner indiquaient qu’on n’y avait pas trouvé d’explosif à l’intérieur.
Bien sûr, Obama a prétendu exactement le contraire; ce qui a obligé la BBC à se démener pour coller à la version du président tout en faisant comme si elle n’avait pas eu à modiiier l’information initiale à cette fin!
Mais l’histoire devient encore meilleure! Les déclarations initiales voulaient que le colis suspect provienne du Yémen et arrive par avion en Grande Bretagne sur un appareil de la société UPS, et les media nous ont tous montré la vidéo d’un avion UPS à l’arrêt et soumis à une fouille en Grande Bretagne.
Mais il y a un problème. Il n’y a pas de vols d’avions UPS à destination ou en provenance du Yémen!
Le propre site web d’UPS (avant le soit disant incident terroriste) ne mentionne pas le Yémen comme étant une de ses zones de desserte.
Un document PDF (qui comprend l’historique de ce document depuis plusieurs semaines) qui énumère tous les aéroports desservis par UPS à l’étranger ne mentionne pas le Yémen parmi ses destinations!
En bref, il n’y a pas eu, et il ne pouvait pas y avoir d’avion UPS en provenance du Yémen.
UPS recourt à un sous-traitant, Sun Tours, pour traiter le fret à destination et en provenance du Yémen. Sun Tours expédie ses cargaisons via Yemenia Air, et le directeur du service cargos de Yemenia Air indique qu’aucune cargaison n’est partie du Yémen pour Chicago dans les 48 heures qui ont précédé la « découverte » de la cartouche de toner en Grande Bretagne.
Une seconde déclaration selon laquelle un vol parti de Dubaï avait transporté des colis depuis le Yémen a été démentie par les responsables de l’aviation civile des Emirats Arabes Unis.

Bref, une cartouche de toner qui ne peut pas exploser apparaît dans un avion d’UPS qui ne pouvait pas venir du Yémen, et Obama s’en empare parce qu’il faut bien essayer de sauver les Démocrates mardi prochain. Franchement, je pense que les Américains devraient être scandalisés, non qu’Obama ait tenté ce truc, mais qu’après toutes les fois où Bush a été pris à se servir de la peur du terrorisme pour en profiter politiquement. Mais qu’Obama puisse penser que vous êtes assez stupides pour tomber encore dans le panneau! Si ce soir les sondages sont exacts, vous n’étiez pas tombé et vous n’êtes pas tombé dans le panneau et Obama n’a peut être fait qu’enfoncer son propre parti à un point tel qu’ils sont en train de prier pour que les machines à voter les sauvent!

Pour conclure, le site web d’UPS confirme que cette société n’a pas d’activités au Yémen!
Les ‘véritables terroristes’ impliqué dans cet ‘attentat’ bidon croient-ils réellement que le monde entier aurait pu gober leur bidonnnage sans examiner les faits? Je ne suis pas dans les théories de la conspiration, mais ça n’a pas du tout l’apparence d’une théorie pour moi!! Ce n’est que de la pure connerie!

Tentatives d’attentats d’al Qaïda: mais que fait Brice Hortefeux?

30 octobre 2010
Si Oussama Ben Laden s’est adressé directement à Brice Hortefeux pour menacer la France, il est par contre passé à l’action contre les Etats Unis sans crier gare. On apprend en effet que:

Deux colis suspects ravivent la crainte du terrorisme aux USA

Si le risque induit par ces explosifs était sans doute relativement faible, il faut admettre que tout a été fait pour en maximiser le potentiel médiatique.
En effet, cette action survient juste après le dernier message « authentifié » d’Oussama Ben Laden et en pleine campagne de mi-mandat aux Etats Unis.
On nous dit par ailleurs que

L’explosif, dissimulé à chaque fois dans des cartouches d’encre pour imprimantes, était le même que celui utilisé dans une précédente attaque venue du Yémen et revendiquée par Aqpa [al Qaïda Péninsule Arabique], a dit une élue démocrate au fait des questions de sécurité.

En passant, je note une anomalie dans la désignation d’al Qaïda dans la région car jamais au grand jamais un mouvement islamiste fondamentaliste n’aurait envisagé de se désigner selon un terme référant à une nationalité ou une ethnie (arabique)
Cette précédente attaque venue du Yémen est celle de la tentative effectuée , rappelez-vous, par Umar Farouk Abdulmutallab l’homme au slip piégé. Cette tentative avait eu lieu, on s’en souvient, le jour de Noël, une date de nature à en maximiser également l’impact médiatique. Ce rappel de la tentative précédente n’est certes pas innocent et s’inscrit dans une démarche qui vise à optimiser le retentissement de la tentative d’attentat et de celle des mesures policières pour la déjouer.
Et si j’osais, il n’y a pas loin entre des testicules piégées et des cartouches d’encre piégées!
Mais non, non, j’ose quand même pas.
Tous les éléments de propagande sont en fait méticuleusement énumérés dans cet article que vous pouvez lire sur Le Point et qui commence par ce qui est peut être l’élément majeur:

La saisie vendredi de deux colis contenant des explosifs à destination de la communauté juive de Chicago accrédite la thèse d’une « menace terroriste crédible » contre le territoire américain.

Oui, parce que au cas où vous feriez partie des sceptiques, on vous dit tout de suite que les colis piégés étaient destinés à la communauté juive de Chicago. Pour mettre l’esprit critique sous l’éteignoir, et en même temps mobiliser les souvenirs les plus sombres de l’histoire, il n’y a pas mieux en magasin que d’affirmer que la communauté juive est menacée. Et à Chicago, où Emmanuel Rahm, ex chef de cabinet du président Obama est candidat aux élections municipales!
Le Yediot, un journal de l’entité sioniste fait même son titre sur:

Obama: des synagogues visées dans un possible complot terroriste

Le titre du Yediot n’est pas franchement affirmatif cependant. C’est que le Yediot, comme la plupart des journaux sionistes n’aime pas (plus) Obama et n’a pas trop envie de lui servir la soupe sur ce coup là.
En effet, alors qu’on dit un peu partout que les objets suspects étaient en provenance duYémen, le Yediot note bien ce qui suit:

Le gouvernement yémenite a fait part de son étonnement devant les informations qui lient son pays aux deux colis explosifs découverts sur des avions cargo à destination des Etats Unis. Dans une déclaration distribuée aux journalistes et publiée sur son site web officiel, le gouvernement affirme qu’aucun avion cargo UPS n’a décollé du Yémen à destination directe ou indirecte d’aéroports britanniques ou américains.

Et ne se gêne pas pour mettre Obama devant son petit mensonge car si

Obama a déclaré qu’un examen initial a déterminé que « ils [les colis] contenaient apparemment du matériel explosif »

Avant qu’Obama ne s’exprime, une source du FBI avait déclaré à Reuters que les tests initiaux pratiqués en Grande Bretagne n’avait pas révélé de présence d’explosifs.

Aucun des avions concernés ne venait donc du Yémen. D’où venaient-ils alors?

La réponse est connue pour au moins deux des avions:

L’un des appareils était en provenance de l’aéroport international Roissy-Charles de Gaulle de Paris (France, le deuxième était en provenance de l’aéroport international de Cologne (Allemagne) et devait repartir pour Louisville (Kentucky). La provenance de l’appareil posé à Newark n’a pas été indiqué mais certaines sources parlent du Yémen, sans qu’il soit à l’heure actuelle possible de le confirmer

Comme on l’a vu, nous pouvons confirmer en définitive qu’aucun avion ne venait du Yémen. Par contre l’un d’entre eux s’avère être parti d’un aéroport parisien.
Mais qu’est-ce que fabrique Brice Hortefeux?
Rien. Et pour cause puisqu’il n’y a eu ni explosifs, ni tentatives d’attentats. La propagande, ça fonctionne exactement comme le conditionnement pavlovien. Au début, le chien de Pavlov ne salive au son de la sonnette que quand celui ci se produit dans un certain intervalle temporel avec l’apparition de nourriture. Au bout d’un certain temps, on constate qu’il réagit au son de la sonnette seul.

Ce qu’on appelle débat électoral aux Etats Unis

17 octobre 2010
Ce post vient dans le droit fil du précédent. Il nous rappelle aussi un autre « débat » électoral aux Etats Unis où, comme ici, la discussion ne portait pas sur la crise financière ou les problèmes de logement mais sur le soutien suffisant ou pas apporté à au squat juif installé en Palestine. On pense irrésistiblement à ce député-maire Français qui expliquait avec passion à son auditoire que l’entité sioniste était plus importante que le débat sur la réforme du système  de retraite.
Yitzhak Benhorin, le journaliste du Yediot qui nous relate ce débat surréaliste ne le dit certes pas, mais la toute première phrase de son papier donne  l’impression qu’il est sincèrement sidéré par l’étendue de la bêtise des Américains.

Israël occupe une place centrale dans la campagne électorale en Illinois

Dans la compétition en Illinois pour le siège au Congrès – un affrontement entre deux candidats Juifs – Israël s’est frayé un chemin au sommet de l’agenda politique. Le thème du concours: Qui en fait plus pour la protection des intérêts juifs?
par Yitzhak Benhorin, Yediot Aharonot (Sionistan) 17 octobre 2010 traduit de l’anglais par Djazaïri

Oubliez la crise financière; dans le 9ème district électoral en Illinois, c’est Israël qui a pris la place centrale dans la campagne électorale. Un candidat Juif a tenté de convaincre son électorat majoritairement juif que son concurrent Juif n’en avait pas fait assez pour protéger l’intérêt juif.

Le 9è district électoral pour le Congrès, qui recouvre les banlieues nord de Chicago, sont une zone comportant une importante population juive. De manière prévisible, les deux candidats sont Juifs. La candidate démocrate est l’élue au Congrès sortante Jan Schakowsky, une modérée dont la réélection semble assurée. En course contre elle, le républicain Joel Pollak, 33 ans, un Juif orthodoxe avec des conceptions conservatrices qui l’ont amené à s’en prendre à sa concurrente en mettant la question d’Israël au centre de la campagne.

‘Ma préoccupation: Israël’

Pollak a l’habitude de transporter avec lui une carte du Proche Orient dans ses déplacements électoraux, et de la montrer aux électeurs. La semaine dernière, il avisitéla synagogue réformée de B’nai Jehoshua Beth Elohim à Deerfield en Illinois, qui accueillait un débat entre les deux candidats. Il a déployé la carte Google en sa possession et annoncé au public: « Ce soir, je vais surtout m’intéresser à Israël ».

Ce fut un débat significatif qui a été répercuté par la presse nationale, même par de grands organes de presse comme le New York Times. Pollak a demandé aux personnes présentes de dire s’ils remarquaient la frontière entre Israël et les territoires de l’Autorité Palestinienne. Il a affirmé que les électeurs devaient comprendre le problème et envoyer un élu au Capitole capable de protéger l’Etat juif. Selon lui, l’élue sortante n’en fait pas assez pour Israël.

Le principal obstacle pour Pollak est que Schakowsky a été qualifiée de « casher » par la communauté pro-israélienne, et l’American Israel Public Affairs Committee (AIPAC), un important groupe de pression, a fait l’éloge se son travail.
 

Le fait qu’on la connaisse pour son soutien à la politique moyen orientale du président US Barack Obama n’a pas encore affaibli sa popularité au sein de l’électorat juif.

La compétition Pollak-Schakowsky n’est pas le seul affrontement où Israël se trouve au centre de l’attention; dans le 10ème district vosin de Chicago nord, Israël est une question importante dans la course entre le candidat républicain au Congrès Robert Dold et son opposant démocrate Dan Seals.

Israël est un sujet qui intervient également souvent dans la lutte pour le siège au Sénat qu’occupait Obama avant son élection à la présidence. Le républicain Mark Kirk, qui a un impressionnant état de services en faveur d’Israël; attaque constamment son concurrent démocrate Alexi Giannoulias en essayant de le présenter comme anti-Israël. De son côté, Giannoulias, peu à l’aise, réfute cette accusation.

Un homme de conviction, c’est-à-dire fidèle au sionisme

17 octobre 2010
Je vous avais déjà parlé de Dov Hikind, cet élu local de New York qui est une figure importante de la communauté juive orthodoxe. Oui, rappelez-vous, Hikind s’était insurgé contre un projet municipal à New York qui voulait commémorer les victimes de l’holocauste sans exclusive, c’est-à-dire en incluant les Tziganes et les handicapés par exemple.
Et Hikind avait sorti son argument massue: 

«C’étaient des victimes des nazis – et non une partie de l’holocauste. Ce n’est pas juste. Ce n’est pas correct, ».

Peut-on en conclure que les Juifs n’étaient pas eux victimes du nazisme? Et si oui, de quoi étaient-ils les victimes alors?
Bon, Hikind s’était aussi illustré d’une autre manière en mettant au jour l’ampleur des actes de pédophilie dans la communauté juive orthodoxe, tout en refusant de donner des informations à ce sujet à  la police. Pourquoi, selon vous?

Hikind est un élu du parti Démocrate et, comme nous le prouve le petit article ci-dessous, c’est vraiment un homme de convictions, mais pour Sion.

Hikind pour Grimm?
par David Freedlander, The New York Observer (USA) 15 octobre 2010 traduit de l’anglais par Djazaïri

Selon une source proche de Dov Hikind, l’élu Démocrate deBoro Park est sur le point d’apporter son soutien au Républicain Mike Grimm candidat au Congrès en compétition avec Mike McMahon.

Hikind reste un intermédiaire électoral important auprès des cercles juifs orthodoxes, et son soutien est un des plus recherchés de la ville. Brad Lander comme Bill de Blasio, les deux derniers conseillers municipaux qui représentent la portion de district qui s’étend dans Park Slope, ont demandé et reçu l’aval de Hikind. Même si Hikind soutient habituellement des Démocrates et a été connu pour avoir soutenu même des Démocrates libéraux [de « gauche » selon les critères US, NdT] comme de Blasio et Lander dans des élections locales, il reste sceptique devant l’administration Barack Obama, particulièrement en ce qui concerne sa politique pour le Moyen Orient.

Dans une élection l’an dernier pour pourvoir l’autre siège au conseil à Boro park, McMahon avait soutenu David Greenfield contre Joseph lazar, le candidat choisi par Hikind. Greenfield l’avait finalement emporté.

Hikind n’a pas répondu à notre demande de commentaires. L’équipe de campagne de Grimm a dit ne pas pouvoir confirmer ou infirmer cette information.

 

L’Etat qui a boycotté le discours du président Obama à l’ONU

25 septembre 2010
Le discours de M. Ahmadinejad, le chef de l’Etat iranien, à l’ONU a suscité des réactions irritées et scandalisées en Europe et aux Etats Unis. Le discours de M. Ahmadinejad a d’ailleurs été marqué par la sortie ostensible des délégués des USA, du Canada et de l’ensemble des pays membres de l’Union Européenne, dont la France. (ceci dit, cette sortie, comme d’autres auparavant, était nécessairement prévue avant le discours du président Iranien).
Il est assez amusant de constater, en allant sur les sites des journaux qui ont laissé s’exprimer des commentaires qu’un nombre non négligeable de lecteurs, parfois très sévères à l’égard du leader Iranien, admettent cependant partager ses soupçons sur la version officielle des attentats du 11 septembre.
Certains s’insurgent des propos du président Iranien, au nom des personnes tuées à New York (et au Pentagone, ne l’oublions pas) dont la mémoire exigerait un silence respectueux.
C’est cependant oublier un peu vite, comme l’a rappelé M. Ahmadinejad, que les attentats du 11 septembre ont servi à justifier deux guerres (Irak et Afghanistan) qui ont causé la perte de centaines de milliers de vies humaines, causé le déplacement de millions de personnes et entraîné d’immenses destructions. Autant de raisons pour souhaiter que toute la lumière soit faite sur ces fameux attentats du 11 septembre dont la version officielle est pourtant devenue aujourd’hui une vérité théologique au même titre que le discours sur « l’holocauste ».
A l’occasion du discours de Nick Clegg, le N°2 du gouvernement britannique, modifié à la va-vite pour fustiger les assertions du président Iranien, le Daily Mail de Londres présente une abondante couverture photo de l’Assemblé Générale. On y voit sans surprise des délégations quitter la salle au moment de la prise de parole de M. Ahmadinejad mais aussi des délégués s’agglutinant nombreux sur l’aile de la salle de l’Assemblée Générale pour être au plus près du président Obama lors de son discours..
Pourtant, quelques places avaient été laissées vides au moment où M. Obama s’exprimait pour parler de démocratie et de droits de l’homme. Ces places étaient celles de la délégation de l’Etat sioniste qui a boycotté, sans faire d’éclats contrairement à ses domestiques d’Europe et d’Amérique du Nord, le discours du président des Etats Unis.
La délégation suédoise quitte l’assemblée pendant le discours de M. Ahmadinejad
Des exemplaires du Coran et de la Bible en main, M. Ahmadinejad affirme que « On ne peut pas brûler la vérité »
Délégués massés pour écouter le discours de M. Obama
Les délégués de l’Etat sioniste n’étaient pas dans la salle au moment du discours de M. Obama

Bons d’alimentation pour un Américain sur huit!

18 mai 2010
Les riches font la guerre, les pauvres la payent, de leur sang mais pas seulement.
Ainsi les Etats Unis, engagés en Irak et en Afghanistan et dont une partie des élites trépigne à l’idée d’ouvrir un front iranien ne dérogent pas à cette règle.
On sait que les Etats Unis connaissent une crise économique de grande ampleur, causée par les abus de la spéculation et les frais inhérents à leurs actions militaires, mais l’article que je vous propose en donne une mesure concrète en abordant la question du nombre de personnes qui bénéficient d’un programme fédéral d’aide alimentaire. Les chiffres donnent le tournis : près de 40 millions d’habitants des Etats Unis bénéficient de ce programme, un Américain sur huit. Et encore, nous dit l’article, ces chiffres ne tiennent pas compte de nombreuses personnes éligibles qui ne reçoivent pas cette prestation.
Ces données sont d’autant plus intéressantes qu’on apprend par ailleurs que le président Obama vient de demander au Congrès un financement de 250 millions de dollars pour le système antimissile Iron Dome que développe l’entité sioniste (comprenez que l’entité sioniste a demandé à Obama de demander aux contribuables de son pays). Cette somme s’ajoute aux milliards déjà alloués à l’Etat voyou.
Pourtant, Alan Dershowitz, ce juriste qu’on nous présente comme Juif Américain, l’entité sioniste est une réussite sur tous les plans à la différence de ces pays comme l’Espagne ou la Grèce, hostiles un premier temps à l’admission de l’entité à l’OCDE, et qui sont en grave crise économique.
Ce qui n’empêche pas les gens comme M. Dershowitz de soutenir ces demandes de financement auprès de la vache à lait qu’est Washington.
Oui, parce qu’à Washington, à la différence de Madrid ou Athènes, tout va très bien. On y trouve toujours beaucoup d’argent pour Tel Aviv ; il suffit de demander poliment. C’est comme les bons alimentaires.


La distribution de bons alimentaires s’approche des 40 millions de personnes, un record

Reuters, 7 mai 2010 traduit de l’anglais par Djazaïri
Près de 40 millions d’Américains ont reçu des bons d’alimentation –  un dernier record qui bat tous ceux atteints depuis décembre 2008 et lé récession aux Etats Unis, selon des données mises à jour par le gouvernement.

Les bons d’alimentation sont le principal programme fédéral de lutte contre la faim en aidant les pauvres à acheter de la nourriture. Les inscriptions sont plus nombreuses en période de difficultés économiques. Le gouvernement a indiqué vendredi que le taux de chômage était de 9,9 %.

Le ministère de l’agriculture a déclaré que 39, 68 millions de personnes, soit un Américain sur huit, étaient inscrits au programme de bons alimentaires en février, 260 000 de plus par rapport à février. Les chiffres ont été mis à jour mercredi.
« C’est la plus important par de la population américaine inscrite au programme SNAP/Bons alimentaires, » a déclaré l’organisation contre la faim Food Research and Action Center, qui désigne les bons alimentaires par leur nouveau nom, Supplemental Nutrition Assistance Program (SNAP). « Les enquêtes suggèrent qu’une personne éligible sur trois ne bénéficie pas de la prestation. »
Les inscriptions ont atteint des records au fil des mois, jusqu’à atteindre 31,78 millions de personnes en décembre 2008. Le ministère de l’agriculture estime que les inscriptions atteindront  en moyenne 40.5 millions de personnes au terme de cette année fiscale qui s’achève le 30 septembre, pour un coût avoisinant 59 milliards de dollars. Pour l’année fiscale, on prévoit un nombre moyen d’inscription de 43,3 millions de personnes.

Vol 253 – Umar Farouk Abdulmutallab, Barck Obama, FBI, CIA… Tous des nuls?

7 janvier 2010
Les journaux français ne veulent pas vous informer. Il faut pourtant bien que quelqu’un le fasse, alors je me dévoue.
L’attentat raté contre le vol 253 a fait couler beaucoup d’encre et été à la source d’un pseudo-débat sur la sécurité dans les transports aériens. Vous connaissez tous ces éléments et vous avez pu lire ici ou quelques éléments de nature à jeter plus que l’ombre d’un doute sur les tenants et aboutissants de cette affaire.
Le fiasco des services de renseignements occidentaux, US en particulier, a été pointé du doigt avec insistance: que savait-on au juste d’Umar Farouk Abdulmutallab et de ses plans. Apparemment beaucoup et certainement plus qu’il n’en savait lui-même.
Alors qu’au début de cette affaire on s’accordait à parler de difficultés dans les échanges d’informations entre les différents services de sécurité, et qu’on affirmait ignorer absolument l’existence d’un plan précis et à fortiori l’existence d’un danger imminent, voilà maintenant qu’on nous serine une autre chanson.
On peut ainsi lire dans le Los Angeles Times:

Une nouvelle information montre que des agents de la police de l’air et des frontières avaient découvert des liens suspects avec l’extrémisme du Nigérian Umar Farouk Abdulmutallab dans une base de données en dépit des défaillances des services de renseignements qui ont été critiquées par le président Obama.
« A Détroit, on était prêt à le soumettre à une seconde inspection, » a déclaré un haut fonctionnaire des forces de l’ordre. « La décision avait été prise. Elle [la base de données] renseignait sur la préoccupation du Département d’Etat vis-à-vis de ce type – que ce type pouvait avoir été en relation avec des éléments extrémistes au Yémen. » Si cette information avait été décelée plus tôt, elle aurait pu déboucher sur la fouille et l’interrogatoire d’Abdulmutallab à l’aéroport d’Amsterdam, selon de hauts fonctionnaires des services de sécurité qui ont tous requis l’anonymat à cause du caractère sensible de l’affaire.

On notera simplement que pour qu’il y ait un deuxième contrôle du suspect, encore  eût-il fallu qu’il y en ait eu un premier. Or, nous savons que tel ne fut pas le cas.
On attend que les mêmes services américains passent enfin aux aveux et admettent qu’ils connaissaient la nature du dessein du terroriste présumé avant même l’embarquement à l’aéroport d’Amsterdam. On peut rêver.
Car si les services de sécurité, désormais sur la défensive, se cherchent des excuses auprès d’un président qui les a fustigés, ils ne vont quand même pas avouer avoir laissé délibérément un terroriste embarquer sur un avion à destination des Etats Unis.
Certes non, car si on en croit la Maison Blanche, la police de l’air et des frontières de Détroit n’avait pas de motif particulier de s’inquiéter car:

La Maison Blanche rejette le contenu d’un article du Los Angeles Times de mercredi selon lequel la police de l’air et des frontières avait pris connaissance des liens allégués du suspect avec l’extrémisme alors qu’il était en route. « Comme nous l’avons indiqué auparavant, il y avait des éléments d’informations disponibles sur Abdulmutallab à divers niveaux du système avant le 25 décembre. Aucune nouvelle information n’est apparue alors que l’avion était en vol, » a déclaré un officiel de l’administration.

La Maison Blanche oppose ici un double démenti. Le premier concerne le caracère préoccupant des informations recensées dans la base de données des services de sécurité (pas d’éléments nouveaux susceptibles d’élever le niveau d’alerte). Le deuxième concerne la réalité même des préparatifs d’interpellation envisagés par la police de l’aéroport de Détroit.

Qui ment? Qui dit vrai?
J’ai mon idée comme vous l’aurez compris, mais à vous de juger.

Que ferait Jésus à Gaza?

30 décembre 2009
Mon post sur « Jésus le musulman » a déchaîné les passions les plus stupides qu’on puisse imaginer. Or, ce post faisait simplement référence à la place de Jésus dans le Coran, place que tous ceux qui ont quelque notion d’histoire religieuse connaissent.

Le plus drôle, c’est de voir qu’apparemment certaines personnes comprennent le mot musulman comme ayant une signification ethnique ou ésotérique. Or, ce n’est pas le cas et musulman signifie simplement « soumis à Dieu. » Et le Coran ne se veut rien d’autre qu’un rappel au monothéisme absolu, celui qui, toujours d’après le Coran, est la foi prêchée par tous les prophètes qu’ils se nomment Abraham (Ibrahim), Jacob (Ya’coub), Moïse (Moussa), David (Daoud), Salomon (Soulimane) ou encore Jésus (Aïssa). C’est dans cette tradition prophétique que s’inscrit précisément Muhammad, le messager de l’Islam.

Il y aurait beaucoup à dire, que ce soit d’un point de vue religieux ou profane, sur la place de l’islam et de l’Arabie dans cette histoire prophétique mais ceci n’est pas un blog dédié à la théologie, ni à l’histoire religieuse.

Bon, j’en profite pour vous faire connaître un autre article qui nous parle de Jésus, de manière beaucoup plus prosaïque car il s’agit d’un Jésus en quelque sorte impuissant, du fait de son absence ici-bas (à part dans le cœur de ceux qui croient en lui ou en sa mission) et que l’auteur appelle le président Obama à suppléer au nom tout à la fois de ses valeurs chrétiennes affichées et de son statut de dirigeant de la première puissance mondiale.

Publié dans Newsweek, donc un magazine très lu par les élites aux Etats Unis, cet article manifeste sans ambages l’agacement d’une frange sans doute substantielle de ces élites devant les atermoiements puis la quasi soumission du président Obama devant le régime sioniste et, mais ça notre journaliste ne peut pas le dire, devant le lobby sioniste aux Etats Unis.

Ce journaliste observe que le président, après des débuts en fanfare au Caire, semble se détourner de tout ce qui pourrait aller dans le sens d’une solution pacifique au conflit. Et notre journaliste met Obama devant sa propre contradiction; après avoir encouragé la résistance pacifique ou non violente à la place de l’action armée, voilà que la marche pacifique pour Gaza du 31 janvier offre une belle occasion à M. Obama de mettre en accord ses principes et son action. Et que le président ne la saisit pas, en encourageant comme il aurait pu le faire les autorités égyptiennes à faciliter les choses aux organisateurs de cette marche. Ceci dit, M. Obama peut-il ignorer que nombre de militants Palestiniens adeptes de la non violence croupissent dans les geôles sionistes s’ils ne sont pas parfois purement et simplement tués?

Personnellement, je vois dans cet article le pessimisme absolu d’une partie des élites des Etats Unis qui voient la puissance de leur pays s’affaiblir, au point d’être tenue en respect par un petit état voyou flanqué entre mer Méditerranée et mer Rouge; sans parler des guerres ruineuses dé^à en cours en Irak et en Afghanistan et celle peut-être à venir contre l’Iran.

A défaut de bonne année, je souhaite bon courage à nos amis Américains.
Que ferait Jésus à Gaza?
Obama parle d’amour du prochain tout en justifiant des guerres, mais au Moyen Orient, ni l’un ni l’autre ne fonctionnent
par Christopher Dickey, Newsweek (USA) 24 décembre 2009 traduit de l’anglais par Djazaïri
Il peut sembler hors de propos, même en cette veille de Noël, de nous demander ce que Jésus ferait en Terre Sainte aujourd’hui. Le réduit de Gaza, Jérusalem, la Judée et la Samarie sont des lieux où l’amour de Dieu a été supplanté depuis longtemps par la guerre pour la terre et la mauvaise volonté des hommes.Il y a maintenant un an,commençait la tentative sanglante et vaine d’Israël pour écraser le Hamas dans ce qui s’apparente à une prison géante pour un million de personnes. Les faiseurs de paix sont rarement heureux et souvent vilipendés, demandez seulement à l’envoyé spécial George Mitchell. Et la vérité rend rarement qui que ce soit libre comme l’a prouvé le rapport onusien basé sur les faits et rédigé par le juge Sudafricain Richard Goldstone qui a été dénigré à Washington et rejeté par Israël.
Mais étant donné que c’est Barack Obama qui est le président des Etats Unis, la question de Jésus a une pertinence aujourd’hui qu’elle n’aurait pas eu il y a un an. Non, Obama n’est pas le messie, ce n’est pas ce que je dis. Mais Obama a réellement employé le mot amour d’une manière que Jésus aurait comprise. Donc si la question de ce que jésus pourrait faire dans la Terre sainte d’aujourd’hui est toute théorique, la question de ce qu’Obama fera ne l’est pas. Et certaines de ses idées les plus chères sur la paix, l’amour et la compréhension mutuelle pourraient être mises à l’épreuve le 31 décembre, date à laquelle des militants espèrent mettre en branle une énorme marche de la liberté pour Gaza.
C’est précisément le genre de protestation qu’Obama appelait lui-même de ses vœux dans son adresse au monde musulman en juin dernier au Caire quand il avait dit que les Palestiniens devaient abandonner la violence et prendre exemple sur le mouvement des droits civiques aux Etats Unis, et sur d’autres luttes similaires par les peuples de l’Afrique du Sud à l’Asie du sud, de l’Europe orientale à l’Indonésie.
Un choix clair devrait s’opérer entre les politiques de terreur, d’occupation, le combat destructeur et le cynisme politique auxquels nous assistons depuis si longtemps de la part des dirigeants Palestiniens comme Israéliens, ou des politiques de désobéissance civile et de bon sens que souhaite Obama. Mais ne vous attendez-pas à entendre beaucoup parler de cette marche quand elle aura lieu, si même elle a lieu. L’Egypte et Israël pourraient rendre impossible la jonction entre les militants pour la paix et les marcheurs de Gaza. Il y a souvent des manifestations dans les territoires palestiniens, mais habituellement seul le sang attire l’attention des média et encore pas toujours.
La seule chance qu’une grande marche non violente ait un impact est qu’Obama lui-même en tienne compte. Mais depuis le Caire, il a été tenu en respect par les tenants de la ligne dure en Israël. Ainsi en juin, Obama a déclaré catégoriquement que les Etats Unis ne reconnaissaient pas la légitimité de la poursuite de la colonisation israélienne, ce qui semblait un acte de fermeté.Mais il a tôt fait de découvrir que le premier ministre Israélien Bibi Netanyahou ne se souciait pas vraiment de ce qu’Obama acceptait. Au terme d’un long bras de fer, Washington a finalement amadoué Netanyahou qui a annoncé un gel partiel temporaire de quelques quartiers d’habitations et maisons en Cisjordanie, mais la poursuite des projets publics et des constructions déjà engagés.
Oslo était une chance pour Obama de mettre les choses au point: soit il croit au pouvoir de la protestation non violente pour influer sur un avenir de paix au Moyen orient, soit il n’y croit pas.Mais alors qu’il lançait son appel aux Européens pour qu’ils dépêchent plus de troupes de l’OTAN pour la « guerre juste » en Afghanistan, il s’est complètement éloigné de son vieux thème sur le Moyen Orient. La conviction que la paix est désirable est rarement suffisante pour l’obtenir, a déclaré Obama. Un mouvement non violent n’aurait pas pu arrêter les armées d’Hitler. Des négociations ne peuvent pas convaincre les dirigeants d’al Qaïda de déposer les armes. Dire que le force peut être parfois nécessaire n’est pas un appel au cynisme – c’est une reconnaissance de l’histoire, des imperfections de l’homme et des limites de la raison.
C’est assez juste. Mais peu de conflits sont aussi évidents que la lutte contre les SS ou contre Oussama ben Laden.
Je me suis demandé quand Obama, cet admirateur de Gandhi et de Martin Luther King rendrait un hommage autre que verbal à leur grandeur en allant au fond de la question centrale pour la paix entre les Arabes et les Juifs. Dans les guerres contemporaines, beaucoup plus de civils que de soldats sont tués; les germes d’un futur conflit sont semés, les économies sont brisées, des sociétés civiles en lambeaux, des réfugiés entassés, des enfants effrayés, a-t-il dit à Oslo. Et ce n’est nulle part plus vrai qu’à Gaza. Mais Obama n’a pas mentionné Gaza.
Le président des Etats Unis a appelé toutes les nations, puissantes ou non, à se conformer aux normes internationales qui régissent l’usage de la force, mais sans aucune référence aux allégations très détaillées du rapport Goldstone ou autres qui accusent Israël et le Hamas d’avoir commis des crimes de guerre.
Je sais que discuter avec des régimes répressifs n’a pas la pureté satisfaisante de l’indignation, a déclaré Obama. Mais il parlait de l’Iran et de la Corée du Nord, de la Birmanie et du Zimbabwé. Il n’a pas dit que les Etats Unis devaient discuter avec le Hamas et il n’a pas encouragé les Israéliens à le faire.
Dans un passage retentissant, Obama a déclaré qu’aucune guerre sainte ne pouvait être une guerre juste. Car si vous croyez sincèrement que vous êtes porteur de la volonté divine, alors vous n’avez aucune raison de vous retenir, aucune raison d’épargner la femme enceinte, ou le médecin ou l’employé de la Croix Rouge, ni même une personne de votre propre religion. Une telle vision faussée de la religion n’est pas seulement incompatible avec l’idée de paix, mais je pense qu’elle est incompatible avec les buts mêmes de la foi – car la règle fondamentale de toutes les grandes religions est de se comporter avec autrui comme on voudrait qu’il se comporte avec nous. Mais Obama parlait-il des colons Israéliens extrémistes de Cisjordanie ou des forces israéliennes détruisant des usines, des fermes et des maisons à Gaza il y a un an? Ou du Hamas? Il n’a mentionné ni les uns ni l’autre.
Adhérer au principe de l’amour a toujours été le combat essentiel de la nature humaine, a déclaré Obama vers la fin de son discours, utilisant sans réserves ce mot qui est au cœur des Évangiles. Et Obama nous a appelés à tendre vers cette étincelle divine qui brille toujours dans l’âme de chacun. Mais sa seule référence spécifique au conflit en terre sainte qu’il a faite a été une remarque en passant que le conflit entre Arabes et Juifs semblait en train de se durcir.
Non, je ne sais pas ce que ferait Jésus, mais je sais ce qu’Obama devrait faire. Il peut faire sienne la plus importante conclusion du rapport Goldstone, qui est essentiellement un appel à Israël et au Hamas à s’engager dans un processus de vérité et de réconciliation similaire à celui qui a contribué à panser les blessures de l’apartheid. (Jusqu’à présent, le Département d’Etat a affirmé que le rapport était en réalité un obstacle à la paix). Et Obama devrait user de son autorité morale, tant qu’il en reste un peu, pour ouvrir la voie à la protestation pacifique à gaza au lieu de permettre à Israël et à l’Egypte de l’étouffer. Quand le président Obama a visité un Boys and Girls Club dans un Washington enneigé l’autre jour, il a dit aux enfants que ce que la naissance de l’enfant Jésus « symbolise pour des gens un peu partout dans le monde, c’est la possibilité de la paix et que des peuples se traitent les uns les autres avec respect. » Il est temps qu’Obama travaille avec plus de force pour appliquer ce principe dans la partie du monde où l’enfant Jésus est né

La légitimité d’Ahmadinejad, l’holocauste et la propagande occidentale

23 septembre 2009
La propagande anti Ahmadinejad bat actuellement à nouveau son plein dans la presse occidentale.
On avait reproché, sans preuves d’aucune sorte, au président Iranien d’avoir truqué les résultats du dernier scrutin présidentiel au préjudice, au choix, du peuple iranien ou de Moussavi, son rival malheureux.
Si en bruit de fond, nous avons toujours droit à la menace nucléaire iranienne, merveilleusement personnifiée par cet ingénieur-président, n’oublions pas cet autre bruit qui court au sujet de l’antisémitisme présumé ou avéré de M. Ahmadinejad.
Certes, aucun de ceux qui accusent le dirigeant Iranien d’antisémitisme n’est capable d’expliquer pourquoi ce monstre ne commence pas par s’en prendre brutalement à ses propres concitoyens de confession juive.

Mais allez comprendre les antisémites et leur esprit tordu !
Maintenant, dit-on, le président Iranien en remet une couche sur l’holocauste dont il nierait la réalité. A croire que nos journalistes en sont restés à un niveau de lecture ne dépassant guère celui du CM2 car il suffit de lire les déclarations d’Ahmadinejad pour s’apercevoir qu’il ne nie en rien, jusqu’à plus ample informé, un holocauste qu’il demande simplement à établir de manière aussi précise que possible par les méthodes scientifiques classiques. Est-ce vraiment trop demander ?
Quand Ahmadinejad demande où s’est produit cet holocauste s’il a eu lieu, ce n’est pas pour en nier l’existence mais pour que l’auditeur réponde de lui-même à la question : pas en Iran, pas en Palestine, pas au Liban mais en Europe.
Et que si c’est l’holocauste qui justifie le droit du peuple élu à obtenir réparation de la part d’un peuple qui n’est pour rien dans ce qui s’est passé en Europe pendant la deuxième guerre mondiale, alors il convient de laisser les historiens faire leur boulot sans à-priori (ce qui est normalement de règle dans la démarche scientifique). Ahmadinejad parle de ce sujet d’autant plus tranquillement que ce sont les Européens antisémites qui ont procédé à la persécution des Juifs et non les Iraniens et que, selon lui et en accord avec toutes les sources historiques, «L ‘occupation de la Palestine n’a rien à voir avec l’histoire de l’holocauste.» et le prétendre, est comme le dit M. Ahmadinejad, «une affirmation infondée et sans fondement ».
Au reste, l’holocauste (Oh, j’oubliais le H majuscule !) a-t-il existé ?
L’évidence historique atteste qu’il n’y a rien eu de tel qu’un sacrifice religieux pendant la deuxième guerre mondiale et que les nazis n’ont pas agi selon des motivations religieuses. Ceux qui emploient le terme holocauste pour désigner les persécutions nazies nous emmènent délibérément non sur le terrain historique mais sur celui de la religion et du mythe (bien vu président Ahmadinejad).
En matière religieuse, il est question plus de croire que de savoir.

La question légitime à propos de l’holocauste n’est donc pas combien de morts, ni de savoir si une tentative d’extermination complète a bien eu lieu, mais plutôt de savoir pourquoi on nous emmène sur le terrain religieux. Les aborigènes d’Australie ont bien été exterminés, mais parle-t-on d’holocauste dans ce cas ? Les Indiens d’Amérique du Nord ont aussi été exterminés, mais quand a-t-on parlé d’holocauste à leur sujet ? Et qui essaye d’interdire qu’on tente d’évaluer le nombre de morts parmi eux ? Les Indiens des Antilles, où sont-ils ?

Pour sortir un peu de cette polémique, j’en viens à l’article que je vous propose et qui donne les détails d’un sondage post-électoral sur le sentiment des Iraniens par rapport à la dernière élection présidentielle, sur le président réélu et sur les relations entre l’Iran et les Etats Unis.
Un sondage qui confirme entre autres la légitimité du président Ahmadinejad, la confiance du peuple en ses institutions. Et qui confirme également l’ampleur du score du président sortant dans le droit fil des résultats d’un sondage préélectoral du même genre.
Le sondage rappelons-le a été réalisé sous la supervision d’une ensemble d’universités pilotées par celle du Maryland aux Etats Unis. Le page web originale donne toutes indications sur la méthodologie suivie ainsi qu’un accès au rapport complet, ce que ne font pas toujours les sondeurs, faut-il le rappeler.
Ce genre de sondages, ainsi que le résultat de la dernière présidentielle iranienne, explique à mon avis au moins en partie les raisons de la relative modération des USA devant la perspective d’entrer en guerre contre l’Iran. En effet, autant il est assez facile d’attaquer un pays dont le régime ne dispose pas de réel soutien dans la majorité de la population (par exemple l’Irak de Saddam Hussein), autant il est problématique de s’en prendre à un Etat où la population adhère à ses institutions.
Ce qui va donc au-delà de la personnalité d’Ahmadinejad ; car de dernier, sa popularité devrait-elle s’effondrer, n’en resterait pas moins le président légitime de l’Iran.
Après tout, s’avise-t-on de contester la légitimité de M. Sarkozy quand il est au plus bas dans les sondages ? De même, a-t-on contesté la légitimité de M. Blair au Royaume Uni alors qu’il a quitté son poste quand il l’a voulu en dépit d’une popularité en berne ?

Les Iraniens sont favorables à des relations diplomatiques avec les Etats Unis mais font peu confiance à Obama
World Public Opinion (USA) 18 septembre 2009 traduit de l’anglais par Djazaïri
Selon un nouveau sondage d’opinion des Iraniens par WorlPublicOpinion.org, six Iraniens sur dix sont favorables à une restauration des relations diplomatiques entre leur pays et les Etats Unis, une position qui est contradiction directe avec celle que le gouvernement iranien a adoptée pendant une trentaine d’années. Ils sont aussi nombreux à être favorables à des discussions directes.
Cependant, les Iraniens ne semblent pas partager l’engouement international pour Barack Obama. Ils ne sont que 16 % à dire avoir confiance en lui pour agir de manière juste dans les affaires du monde. C’est le score le plus bas observé parmi les vingt pays sondés par WPO sur cette question au printemps.
Malgré son récent discours du Caire, où Obama avait insisté sur son respect pour l’Islam, un quart seulement des Iraniens sont convaincus de sa sincérité. Et trois sur quatre (77 %) continuent à avoir une perception défavorable du gouvernement des Etats Unis.“Si les Iraniens sont en majorité prêts à traiter avec Obama, ils ne lui font guère confiance,” explique Steven Kull, directeur de WPO.
Dans le même temps, existent des signes d’assouplissement. La confiance en Obama est trois fois plus fréquente que celle envers George W. Bush obtenait la confiance de seulement 6 % des Iraniens dans un sondage WPO de 2008. Le pourcentage d’opinions défavorables sur le gouvernement des USA est huit points plus bas que les 85 % d’opinions défavorables de 2008 (WPO).
Concernant Mahmoud Ahmadinejad, l’enquête montre que huit Iraniens sur dix le considèrent comme le président légitime du pays. Ahmadinejad qui se rendra aux Etats Unis ce mardi et s’exprimera devant l’Assemblée générale de l’ONU, a été au centre de grandes manifestations à Téhéran après la contestation par les partisans de l’opposition de la validité de sa réélection en juin.
WorldPublicOpinion.org (WPO) a interrogé 1300 Iraniens entre le 27 août et le 10 septembre 2009. Les entretiens ont été réalisés par téléphone (huit foyers iraniens sur dix disposent du téléphone) par un institut professionnel de sondage situé hors d’Iran et qui a employé des locuteurs de langue maternelle farsi. La marge d’erreur est de 3,1 %. WPO, un projet coopératif qui implique des centres de recherche à travers le monde, est managé par le Program on International Policy Attitudes à l’université du Maryland.
Depuis 1979, le gouvernement iranien est resté opposé au rétablissement complet des relations diplomatiques avec les Etats Unis rompues après le renversement du régime du chah soutenu par les USA et la prise de contrôle par l’Iran de l’ambassade US à Téhéran. Cependant, WPO constate que 63 % des Iraniens interrogés disent être favorables au rétablissement des relations diplomatiques. 27 % seulement sont contre. A la question de savoir s’ils sont pour ou contre des négociations directes et inconditionnelles entre les gouvernements des deux pays, 60 % disent être pour. 30 % sont contre.
Le sondage montre qu’Obama n’est pas perçu avec sympathie par la majorité des Iraniens. Quelque 71 % n’ont pas ou peu confiance dans l’action d’Obama eu égard aux affaires internationales. Ils sont nombreux également à douter de son attitude envers l’Islam, avec 59 % qui disent penser qu’il ne respecte pas cette religion et à peine 25 % qui pensent qu’il la respecte.
Les Iraniens montrent un niveau élevé de défiance envers les Etats Unis. Huit sur dix considèrent que les Etats Unis cherchent à affaiblir et diviser le monde musulman (proportion stable par rapport à l’enquête 2008).
Trois sur quatre considèrent que les Etats Unis ont pour objectif d’imposer la culture américaine aux sociétés musulmanes.
Mais il y aussi des signes positifs. Si les Iraniens pensent majoritairement que les Etats Unis n’ont pas vraiment l’intention d’aboutir à la création d’un Etat palestinien indépendant, la proportion qui pense que c’est leur intention a doublé, passant de 12 à 25 % – ce qui suggère que les efforts d’Obama pour stopper la colonisation israélienne ont eu un certain impact. De même, les opinions envers le peuple américain sont très largement positives, avec 51 % des personnes interrogées qui expriment des sentiments favorables envers les Américains (13 % très favorables).
A une question sur la perspective de voir «l’Iran coopérer avec les USA pour combattre les Talibans qui opèrent en Afghanistan près de la frontière avec l’Iran, “un pourcentage substantiel de 43 % y est favorable contre 41 % qui y sont opposés.”Alors qu’un quart (26 %) des Iraniens dit soutenir les attaques contre les troupes US dans l’Afghanistan voisin, 49 % y sont opposés (41 % fortement opposés) – peut-être en partie en raison des frictions antérieures entre l’Iran et les Talibans.
La plupart des Iraniens expriment leur acceptation du résultat de l’élection présidentielle. 81 % disent considérer Ahmadinejad comme le président légitime de l’Iran, et 62 % disent avoir très confiance dans les résultats électoraux proclamés, tandis que 21 M disent avoir une certaine confiance. 13 % seulement disent avoir peu ou pas confiance dans les résultats.
Plus généralement, huit sur dix (81 %) disent être satisfaits du processus par lequel les autorités sont élues, mais seulement la moitié d’entre eux (40 %) disent en être très satisfaits.
Parmi les 87 % des répondants qui ont indiqué avoir voté à l’élection présidentielle de juin, 55 % disent avoir voté pour Ahmadinejad. Seulement 14 % ont répondu avoir voté pour Moussavi, le principal candidat d’opposition, et 26 % ont refusé de répondre.
Interrogés sur leur vote si in nouveau scrutin devait se tenir, 49 % des sondés disent qu’ils voteraient pour Ahmadinejad, 8 % pour Moussavi, 13 % disent qu’ils n’iraient pas voter, et 26 % refusent de répondre. “La proportion très élevée de personnes qui refusent de répondre sur leur préférence de vote – ce que nous n’avons constaté pour aucune autre question – suggère que les gens sont un peu mal à l’aise avec ce sujet,” explique Kull de WPO. « De sorte que ces observations sur les préférences de vote ne sont pas une base solide pour estimer le vote réel.»

Huit sondés sur 10 déclarent qu’Ahmadinejad est honnête, mais un peu moins de la moitié – 48 % – disent qu’il est très honnête. Interrogés à propos des institutions gouvernementales de la république islamique, de grandes majorités se dégagent pour exprimer au moins une certaine confiance dans les institutions les plus importantes. Le président est perçu de manière plus positive, avec 84 % des répondants qui s’estiment très (64 %) ou assez (20 %) confiants.
Dans l’ensemble, la plupart des Iraniens soutiennent leur système actuel de gouvernement. Neuf sur dix disent être satisfaits su système de gouvernement iranien, même si seulement 41 % disent en être très satisfaits. Six sur dix approuvent le système par lequel un corps d’érudits en matière religieuse a la capacité de censurer des lois qu’ils jugent contraires au Coran, tandis qu’un sur quatre exprime son opposition. Une courte majorité (55 %) considère que la manière dont le Guide Suprême est élu est cohérente avec les principes démocratiques, même si les 3/5èmes des répondants disent ne pas être gênés par l’étendue de ses pouvoirs.

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