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Craig Monteilh alias Farouk al-Aziz |
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Craig Monteilh alias Farouk al-Aziz |
La Californie est en train de couler mais la campagne sénatoriale des Républicains porte sur Israël
par Rob Hotakainen | McClatchy Newspapers (USA) 4 mars 2010 traduit de l’anglais par Djazaïri
Washington – La Californie est ruinée, sont taux de chômage de 12,1 % est un des plus élevés du pays, les prix de l’immobilier ont plongé, les saisies immobilières ont grimpé en flèche et une sècheresse menace l’approvisionnement en eu déjà en baisse de l’Etat. De nombreux autres sujets s’offrent au débat pour les candidats à l’élection sénatoriale comme une économie mal en point ou l’immense effort pour réformer le système national de santé.
Au lieu de quoi, la primaire républicaine pour le Sénat s’est enflammée au sujet d’Israël
Alors que le candidat Républicain et ancien membre du Congrès Tom Campbell mène dans les sondages, ses concurrents pour l’investiture républicaine – l’entrepreneure Carly Fiorina et le membre de l’assemblée de Californie Chuck DeVore – lancent des piques incessantes à celui qui est en tête, affirmant que son action a toujours été anti-Israël.
En conséquence, Campbell sera sur la défensive vendredi quand les candidats Républicains au Sénat se rencontreront pour leur premier débat.
Lundi, Fiorina, ancienne directrice générale chez Hewlett-Packard, a demandé à Campbell d’expliquer pourquoi il avait voté contre une aide à Israël quand il était au Congrès, pourquoi il s’était opposé à la reconnaissance de Jérusalem comme capitale d’Israël et pourquoi il avait accepté des contributions d’organisations qui ont été reliées à des extrémistes islamiques.
Dans le camp de Campbell, on a répondu que le bilan de l’ancien membre du Congrès était pro-Israël et qu’il attendrait le débat, qui se tiendra dans une station radio de Sacramento, pour répondre à ces accusations spécifiques de Fiona. Campbell s’est efforcé de faire en sorte que le débat de vendredi soit une manière d’étaler au grand jour les accusations qu’on lui porte.
Cependant, Fiorina fera elle aussi face à des questions difficiles. DeVore envisage de l’interroger sur ses années à la tête d’Hewlett-Packard quand, accuse-t-il, la compagnie gagnait des millions en vendant des imprimantes et d’autres produits à l’Iran par l’intermédiaire d’un distributeur au Moyen Orient.
« C’est la bombe à retardement prête à exploser pendant la campagne de Fiorina, » explique Josh Trevino, porte parole de DeVore.
Julie Soderlund, une porte parole de Fiorina, a qualifié ces accusations « d’attaques infondées. »
« Ces allégations motivées politiquement sont fausse, basées uniquement sur des spéculations des média et ne sont étayées par aucun faits vérifiés, » dit-elle. « Pendant la gestion d’HP par Carla, l’entreprise s’est conformée à la loi et n’a pas enfreint les sanctions US relatives au commerce avec l’Iran. »
DeVore, qui est dernier dans les sondages, est très désireux d’orienter le débat sur Israël et l’Iran pour que Campbell et Fiorina consacrent du temps à défendre leurs bilans.
« C’est une excellente occasion de se confronter avec ces personnes et d’expliquer pourquoi il est le seul conservateur cohérent qui n’a rien d’étrange à expliquer sur son passé, » explique Trevino. « Je pense que le contraste sera très net. »
Tout compte fait, la compétition risque d’être très disputée et elle sera tranchée dans un scrutin primaire le 8 juin. Le vainqueur tentera en novembre de détrôner la sénatrice Démocrate Barbara Boxer.
Anticipant le débat, la rhétorique s’est beaucoup échauffée: la semaine dernière, un des plus importants soutiens de Campbell a déclaré que le directeur de campagne de Fiorina avait qualifié Campbell d’antisémite, une accusation très vite démentie.
James Fisfis, porte parole de Campbell, considère que les attaques contre Campbell « sont d’une bassesse inattendue, allant du bizarre au grotesque maintenant. »
Campbell, qui a été élu cinq fois à la Chambre des représentants après s’être mis en congé de l’université de Stanford où il enseignait le droit, veut que le débat de vendredi se concentre sur la sécurité nationale et la politique étrangère.
En réponse à la controverse sur Israël, Campbell a dit avoir coté contre une augmentation de 30 milliards de dollars de l’aide à Israël parce que cet argent aurait été pris sur une enveloppe d’aide pour l’Afrique. Il a observé que la mesure pour Jérusalem en 1990 avait été introduite par un démocrate comme moyen d’embarrasser l’administration de George H.W. Bush.
Concernant ses liens allégués avec des extrémistes, campbell affirme avoir fait une erreur en s’associant avec Sami Al-Arian, un sympathisant de mouvements islamiques radicaux. Campbell avait écrit une lettre de recommandation en faveur d’Al-Arian, mais il affirme que même George W. Bush avait posé pour une photo avec Al-Arian au printemps 2000, alors que Bush était en campagne présidentielle.
Le crime organisé israélien était responsable d’un nombre croissant d’escroqueries immobilières, de vente de drogues et d’autres crimes.
Downing n’a pas quantifié cette augmentation, disant seulement qu’elle était « un peu plus qu’une petite hausse. »
C’est un de ces journaux « free » qui me donne l’occasion de vous offrir une véritable leçon de sionisme appliqué, où comment tuer un journal parce qu’il ne se contente pas, au choix, de verser dans l’éloge de l’entité sioniste ou de se contenter de parler des chiens écrasés ou de proposer des recettes de cuisine.
La méthode est exposée dans le détail ; elle ne s’embarrasse pas de considérations juridiques sur la liberté d’expression, elle essaye seulement de ne pas rater et de tuer coup sûr.
Elle exige du praticien du culot et un entregent non négligeable car, comme on le comprend en lisant attentivement, ce n’est pas seulement le média condamné par les sionistes qui est visé mais également ceux qui ont des relations avec lui, annonceurs ou points de distribution.
La goutte d’eau qui a fait déborder le vase sioniste a été la publication d’un article d’Israël Shamir, l’ex militaire sioniste devenu un antisioniste virulent. Certes Shamir tend à verser dans l’imagerie antisémite mais il le fait justement parce qu’il est d’origine juive (je crois qu’il a abandonné le judaïsme pour aller vers le christianisme orthodoxe).
La façon qu’a Shamir de parler des juifs m’a rappelé un souvenir de lycée. En terminale, j’avais lu plusieurs ouvrages de Karl Marx et j’avais été frappé par le mépris fréquent que manifestait Karl Marx envers l’esprit allemand. J’avais donc entrepris d’interroger mon professeur de philosophie à ce sujet et voici quelle fut sa réponse (bénie soit votre sagesse Patrick V., je vous dois beaucoup) : «Sûrement parce que c’est le peuple qu’il connaît le mieux.»
Je pense que c’est ainsi que s’explique en partie (il y aussi des causes purement politiques) la hargne de Shamir envers les Juifs, simplement parce que c’est le groupe religieux ou national (les Ashkénazes) qu’il connaît le mieux pour en faire ou en avoir fait partie.
Vous me direz : on a la même chose en France avec ce qui vient de se passer avec le site La banlieue s’exprime animé par Ahmed Moualek.
J’en conviens tout à fait, sauf que dans l’affaire La banlieue s’exprime qui est un site qui ne dépend pas de recettes publicitaires, la pression sioniste a tapé d’une manière qui serait impossible aux Etats Unis sauf à être frappé par le Patriot Act.
Un traitement pro-palestinien de l’information met le Post au fond du trou
Par Lander Burr, Point Reyes Light (USA) 30 juillet 2009 traduit de l’anglais par Djazaïri
« Quelques individus d’East Bay menacent de ruiner le Berkeley Daily Planet à moins qu’il cesse de publier des critiques de la politiques israélienne et des campagnes d’opinion et des idées qu’ils taxent d’antisémites, » écrivait en juin le journaliste Richard Brenneman dans un article.
Les annonceurs du Daily Planet avaient reçu plusieurs lettres d’un homme nommé John Sinkinson, un dirigeant de FLAME. Joffe affirme que les lettres n’étaient en aucune manière coordonnées.
«La capacité des boycotts organisés à détruire des journaux n’a jamais été aussi forte dans l’histoire, » explique Brenneman. «On se demande combien de journaux rejettent automatiquement tout ce qui peut être considéré comme critique.»Le Daily Planet avait effectué sa propre étude du courrier des lecteurs, des chroniques et des commentaires pour jauger l’importance et la tendance da sa couverture du conflit israélo-palestinien.
Sur 36 numéros parus entre le 2 juin 2006 et le 7 mai 2009, l’étude a constaté que sur un total de 869 lettres, 49 portaient sur Israël. Parmi ces dernières, 34 étaient critiques envers Israël tandis que 15 étaient favorables au gouvernement israélien.
Deane a récemment contacté le professeur Peter Phillips de l’université d’Etat de Sonoma et directeur de Project Censored. Ce projet promeut la liberté d’expression dans les médiats et a conduit plusieurs études de partialité. Deane voudrait que Phillips étudie s’il existe une plus largement tendance à s’attaquer aux journaux parce qu’ils critiquent Israël.
«Il est possible que nous nous penchions là dessus,» déclare Phillips. Mon point de vue est que toute interférence avec la libre circulation de l’information dans la société est une censure. »
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C’est un de ces journaux « free » qui me donne l’occasion de vous offrir une véritable leçon de sionisme appliqué, où comment tuer un journal parce qu’il ne se contente pas, au choix, de verser dans l’éloge de l’entité sioniste ou de se contenter de parler des chiens écrasés ou de proposer des recettes de cuisine.
La méthode est exposée dans le détail ; elle ne s’embarrasse pas de considérations juridiques sur la liberté d’expression, elle essaye seulement de ne pas rater et de tuer coup sûr.
Elle exige du praticien du culot et un entregent non négligeable car, comme on le comprend en lisant attentivement, ce n’est pas seulement le média condamné par les sionistes qui est visé mais également ceux qui ont des relations avec lui, annonceurs ou points de distribution.
La goutte d’eau qui a fait déborder le vase sioniste a été la publication d’un article d’Israël Shamir, l’ex militaire sioniste devenu un antisioniste virulent. Certes Shamir tend à verser dans l’imagerie antisémite mais il le fait justement parce qu’il est d’origine juive (je crois qu’il a abandonné le judaïsme pour aller vers le christianisme orthodoxe).
La façon qu’a Shamir de parler des juifs m’a rappelé un souvenir de lycée. En terminale, j’avais lu plusieurs ouvrages de Karl Marx et j’avais été frappé par le mépris fréquent que manifestait Karl Marx envers l’esprit allemand. J’avais donc entrepris d’interroger mon professeur de philosophie à ce sujet et voici quelle fut sa réponse (bénie soit votre sagesse Patrick V., je vous dois beaucoup) : «Sûrement parce que c’est le peuple qu’il connaît le mieux.»
Je pense que c’est ainsi que s’explique en partie (il y aussi des causes purement politiques) la hargne de Shamir envers les Juifs, simplement parce que c’est le groupe religieux ou national (les Ashkénazes) qu’il connaît le mieux pour en faire ou en avoir fait partie.
Vous me direz : on a la même chose en France avec ce qui vient de se passer avec le site La banlieue s’exprime animé par Ahmed Moualek.
J’en conviens tout à fait, sauf que dans l’affaire La banlieue s’exprime qui est un site qui ne dépend pas de recettes publicitaires, la pression sioniste a tapé d’une manière qui serait impossible aux Etats Unis sauf à être frappé par le Patriot Act.
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Par Lander Burr, Point Reyes Light (USA) 30 juillet 2009 traduit de l’anglais par Djazaïri
« Quelques individus d’East Bay menacent de ruiner le Berkeley Daily Planet à moins qu’il cesse de publier des critiques de la politiques israélienne et des campagnes d’opinion et des idées qu’ils taxent d’antisémites, » écrivait en juin le journaliste Richard Brenneman dans un article.
Les annonceurs du Daily Planet avaient reçu plusieurs lettres d’un homme nommé John Sinkinson, un dirigeant de FLAME. Joffe affirme que les lettres n’étaient en aucune manière coordonnées.
«La capacité des boycotts organisés à détruire des journaux n’a jamais été aussi forte dans l’histoire, » explique Brenneman. «On se demande combien de journaux rejettent automatiquement tout ce qui peut être considéré comme critique.»Le Daily Planet avait effectué sa propre étude du courrier des lecteurs, des chroniques et des commentaires pour jauger l’importance et la tendance da sa couverture du conflit israélo-palestinien.
Sur 36 numéros parus entre le 2 juin 2006 et le 7 mai 2009, l’étude a constaté que sur un total de 869 lettres, 49 portaient sur Israël. Parmi ces dernières, 34 étaient critiques envers Israël tandis que 15 étaient favorables au gouvernement israélien.
Deane a récemment contacté le professeur Peter Phillips de l’université d’Etat de Sonoma et directeur de Project Censored. Ce projet promeut la liberté d’expression dans les médiats et a conduit plusieurs études de partialité. Deane voudrait que Phillips étudie s’il existe une plus largement tendance à s’attaquer aux journaux parce qu’ils critiquent Israël.
«Il est possible que nous nous penchions là dessus,» déclare Phillips. Mon point de vue est que toute interférence avec la libre circulation de l’information dans la société est une censure. »
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Pour les parieurs gagnants qui sont en veine au hall de bingo caritatif d’Hawaiian Gardens au cœur d’une des villes les plus pauvres de Californie, le gros lot est de 500$. Les perdants s’en vont sans guère plus que l’assurance que leurs dollars iront à une bonne cause.
Mais les véritables gagnants et perdants vivent à des milliers de kilomètres de là, là où les bénéfices de ce tirage de nombres rituel du soir financent ce que des critiques qualifient de forme de nettoyage ethnique par des organisations extrémistes.
Pour les parieurs gagnants qui sont en veine au hall de bingo caritatif d’Hawaiian Gardens au cœur d’une des villes les plus pauvres de Californie, le gros lot est de 500$. Les perdants s’en vont sans guère plus que l’assurance que leurs dollars iront à une bonne cause.
Mais les véritables gagnants et perdants vivent à des milliers de kilomètres de là, là où les bénéfices de ce tirage de nombres rituel du soir financent ce que des critiques qualifient de forme de nettoyage ethnique par des organisations extrémistes.
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