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Mario Vargas Llosa, du sionisme au boycott? (Patience, pas encore)

21 mai 2018

Le texte que je vous propose ici est d’un intérêt certain, moins par son contenu que par son auteur.

En effet, l’auteur de cet article d’opinion est un illustre écrivain hispano-péruvien qui appartient à la même génération que Gabriel Garcia Marquez et Julio Cortazar. Comme Garcia Marquez, Vargas Llosa est lauréat du prix Nobel de la paix.

Engagé dans sa jeunesse à gauche, soutenant notamment la révolution cubaine, Mario Vargas Llosa a évolué politiquement pour se situer nettement à droite.

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Mario Vargas Llosa

Pour le sujet qui nous intéresse, il faut surtout savoir que Mario Vargas Llosa a regardé et continue à regarder l’aventure coloniale sioniste d’un œil très favorable. J’ignore depuis quand l’auteur péruvien est dans ces dispositions mais j’ai l’impression que c’est ancien et que c’est probablement d’abord lié à des amitiés personnelles entretenues avec des hommes de lettres de l’entité sioniste. Mais aussi à un vieux fond colonialiste chez cet homme originaire d’une ancienne colonie espagnole mais dont je doute qu’il appartienne à la communauté indigène de son pays. Ce fond colonialiste, je le repère dans sa reprise du mythe qui, après avoir servi en Algérie, a servi et continue à servir pour l’entité sioniste, à savoir que les colons juifs ont « construit des villes modernes et des fermes modèles là où il n’y avait que des déserts ».

On se demande comment quelqu’un d’intelligent et cultivé peut, en 2018, écrire ce genre de choses et en plus en faire un argument justifiant une entreprise de dépossession.

Une autre origine de son soutien au projet sioniste est évidemment le drame de la seconde guerre mondiale. Mais là aussi, l’écrivain parle des « Juifs expulsés d’Europe après les atroces massacres des nazis ».

J’ignore d’où Mario Vargas Llosa tient cette information mais les Juifs n’ont pas été expulsés d’Europe après la fin de la deuxième guerre mondiale. Les agents sionistes allaient par contre à la rencontre des réfugiés pour de leur vendre l’idée d’un départ vers la Palestine.

On voit comment, quand la réalité des faits ne permet pas de justifier une prise de position politique, on travestit ou déforme les faits pour qu’ils puissent assurer ce rôle justificateur.

Il n’empêche que Mario Vargas Llosa se pose des questions et qu’il se demande sérieusement si le pays qu’il a soutenu, et continue de soutenir, correspond encore au projet qu’il reconnaît chez ses quelques amis à présentables qu’il lui reste dans l’entité sioniste.

Encore un petit effort, et l’écrivain appellera au boycott de l’entité sioniste.

PS: je sais que la traduction n’est pas très bonne, mais Llosa est un écrivain (de renom), pas moi.

La boîte de Pandore

Ce ne sont pas les Palestiniens qui représentent le plus grand danger pour l’avenir d’Israël, mais Netanyahou, ses sbires et le sang qu’ils ont versé

Par Mario Vargas Llosa, El Pais (Espagne) 20 mai 2018 traduit de l’espagnol par Djazaïri

Au moment même où Ivanka Trump, enveloppée dans une robe diaphane qui devait parler à ceux qui étaient présents, découvrait la plaque inaugurant la toute nouvelle ambassade américaine à Jérusalem, l’armée israélienne tuait par balles soixante Palestiniens et en blessait mille sept cents, qui jetaient des pierres, en essayant d’approcher les barbelés qui séparent Gaza du territoire d’Israël. Les deux événements n’ont pas coïncidé par hasard, le dernier était une conséquence du premier.

La décision du président Trump de reconnaître Jérusalem comme capitale d’Israël, annoncée lors de sa campagne électorale, brise soixante-dix ans de neutralité [sur ce point, NdT] des États-Unis. Ces derniers, comme ses alliés en Occident, soutenaient jusqu’à présent que le statut  de Jérusalem, revendiquée comme capitale par les Palestiniens et les Israéliens, devrait être décidé dans l’accord entre les deux parties en vue de la La boîte de tonnerrecréation de deux Etats existant côte à côte dans la région. Bien que la théorie des deux Etats soit encore parfois évoquée par les dirigeants des deux pays, personne ne croit que cette formule est encore possible, compte tenu de la politique expansionniste d’Israël dont les colonies de Cisjordanie dévorent les territoires et isolent un peu plus chaque jour  les villes et villages qui devraient former l’État palestinien. Si cet Etat existait, il serait à l’époque actuelle à peine moins qu’une caricature des bantoustans sud-africains du temps de l’apartheid.

 Le président Trump a affirmé que sa décision de reconnaître Jérusalem comme la capitale d’Israël était «réaliste» et que, au lieu d’entraver l’accord [entre les parties au conflit, NdT], elle le faciliterait. Il est possible qu’il ne l’ait pas seulement dit mais, dans sa formidable ignorance des affaires internationales auxquelles il pense quotidiennement d’une manière si irresponsable, qu’il le croie. Mais je doute que r beaucoup d’autres, à part lui et la poignée de fanatiques qui ont applaudi comme des enragés quand Ivanka a dévoilé la plaque dont Bibi Netanyahou qui, les larmes aux yeux, a hurlé : « Quel jour glorieux. » En effet, Trump a ouvert la boîte de pandore avec cette décision et, outre la confusion et la perplexité dans lesquels il a plongé ses alliés, il a provoqué en bonne partie la tuerie cruelle et stupide qui est venue s’ajouter au supplice qu’est, depuis longtemps déjà, la vie pour les malheureux habitants de Gaza.

La création des deux États coexisteraient en paix était la formule la plus sensée pour mettre fin à cette guerre larvée qui dure depuis soixante-dix ans au Moyen-Orient, et de nombreux Israéliens y ont cru pendant longtemps. Malheureusement, à l’époque d’Arafat, les Palestiniens rejetèrent un projet de paix dans lequel Israël fit des concessions notables, comme la restitution d’une grande partie des territoires occupés et l’acceptation de Jérusalem comme capitale d’Israël et de la Palestine.

Depuis lors, cet immense mouvement de l’opinion publique israélienne qui voulait la paix est allé déclinant tandis que croissait le nombre de ceux qui, comme Sharon, pensaient que la négociation était impossible et que la seule solution viendrait d’Israël seulement et serait imposée aux Palestiniens par la force. Et il y a beaucoup de gens dans le monde, comme Trump, qui le croient aussi et qui sont prêts à soutenir cette politique insensée qui ne résoudra jamais le problème et continuera à remplir le Moyen-Orient de tension, de sang et de cadavres.

Ce processus a été rendu possible un gouvernement tel que celui  présidé par Netanyahu, le plus réactionnaire et arrogante qu’ait jamais eu Israël, et sûrement le moins démocratique donc convaincu de sa supériorité militaire absolue dans la région, qui harcèle sans relâche ses adversaires, vole chaque jour un peu plus de territoire et, les accusant d’être des terroristes qui mettent en péril l’existence du petit Israël, leur tire dessus et les blesse et les assassine à sa guise au moindre prétexte.

Je voudrais citer ici un article de Michelle Goldberg paru dans The New York Times du15 mai, à propos de ce qui s’est passé au Moyen-Orient et qui porte le titre de: « Un spectacle grotesque à Jérusalem ». L’article décrit en détail la concentration fantastique d’extrémistes israéliens et de fanatiques évangéliques américains venus célébrer l’ouverture de la nouvelle ambassade et la gifle que fut pour le peuple palestinien ce nouvel affront infligé par la Maison Blanche. L’auteur n’oublie pas l’intransigeance du Hamas, ni le terrorisme palestinien, mais rappelle également les conditions indescriptibles dans lesquelles les habitants de Gaza sont condamnés à vivre. Je les ai vues de mes propres yeux et je connais le degré d’abjection dans lequel survit à grand peine cette population, sans travail, sans nourriture, sans médicaments, avec des hôpitaux et des écoles en ruines, avec des bâtiments effondrés, sans eau, sans espoir, soumise à des bombardements aveugles chaque fois qu’il y a un attentat.

Mme Goldberg explique que l’image du sionisme a souffert dans l’opinion publique mondiale avec la droitisation extrême des gouvernements israéliens et qu’une partie importante de la communauté juive aux Etats-Unis ne soutient plus la politique actuelle de Netanyahu et des petits partis religieux qui lui donnent une majorité parlementaire. Je crois que cela s’applique également au reste du monde, à des millions d’hommes et de femmes qui, comme moi, ressentaient une identification à un peuple qui avait construit des villes modernes et des fermes modèles là où il n’y avait que des déserts et au sein duquel un nombre très important voulait vraiment une paix négociée avec les Palestiniens. Cet Israël n’existe malheureusement plus. Maintenant, c’est une puissance militaire, sans aucun doute, et d’une certaine manière coloniale, qui ne croit qu’en la force, surtout ces derniers temps,

Toute cette puissance ne sert pas à grand-chose si une société reste en permanence sur le qui-vive, dans l’attente de passer à l’attaque ou d’être attaquée, à s’armer chaque jour davantage parce qu’elle se sait haïe par ses voisins et même par ses propres citoyens, à exiger de sa jeunesse qu’elle passe trois ans dans l’armée pour assurer la survie du pays et continuer à gagner les guerres, et punir avec férocité et sans relâche, à ma moindre agitation ou protestation, ceux dont la seule faute est d’avoir été là, pendant des siècles  quand commencèrent à arriver les Juifs expulsés d’Europe après les atroces massacres des nazis. Ce n’est pas une vie civilisée ou désirable, vivre entre deux guerres et tueries, aussi puissant et fort que soit un Etat.

Les vrais amis d’Israël ne devraient pas soutenir la politique à long terme suicidaire de Netanyahou et de sa clique. C’est une politique qui fait de ce pays, qui était aimé et respecté, un pays cruel et sans pitié pour un peuple qu’il maltraite et subjugue tout en se présentant en même temps comme une victime de l’incompréhension et du terrorisme. Ce n’est plus vrai, si ce fut jamais le cas.

J’ai beaucoup d’amis en Israël, en particulier parmi ses écrivains, et j’ai défendu à plusieurs reprises son droit à l’existence, avec des frontières sûres, et, surtout, à ce qu’il trouve un moyen pacifique de coexister avec le peuple palestinien. Je suis honoré d’avoir reçu le Prix de Jérusalem et je suis heureux de savoir qu’aucun de mes amis israéliens n’a participé au « spectacle grotesque » qui mettait en vedette l’emblématique Ivanka Trump dévoilant la plaque inaugurale, et je suis sûr qu’ils ont ressenti tout autant de tristesse et d’indignation que moi pour la tuerie sur les barbelés de Gaza. Ils représentent un Israël qui semble avoir disparu ces jours-ci. Mais espérons qu’il revienne. En leur nom et en celui de la justice, nous devons proclamer haut et fort que ce ne sont pas les Palestiniens qui représentent le plus grand danger pour l’avenir d’Israël, mais Netanyahou et ses acolytes et le sang qu’ils font couler.

 

« GAZA 1956 » de Joe SACCO primé au festival international de la BD d’Angoulême

20 janvier 2011
Joe SACCO
L’auteur de bandes dessinées Américain d’origine maltaise Joe SACCO vient de se voir attribuer le Prix de la BD d’actualité et de reportage 2011 au festival international d’Angoulême pour son livre GAZA 1956, en marge de l’histoire.
Ce prix, décerné par la radio publique France Info montre que, malgré les pressions et la censure, les journalistes intègres existent et savent se saisir des occasions qui permettent de la contourner et de sortir du prétendu « équilibre des points de vue, un principe déontologique inventé tout exprès pour ceux qui traitent du conflit du Proche Orient..

Et le vainqueur de l’holocauste est…

24 décembre 2010
… Elie Wiesel, bien sûr.
Un « grand monsieur » selon la revue Télé-Loisirs, qui a écrit des livres notamment en « hébraïque » (sic).
Attention, ce n’est pas la revue Télé-Loisirs qui décerne ce titre à l’écrivain polyglotte, mais la chaîne de télévision US Fox News par la faute d’un technicien qui a incrusté sur l’écran « holocaust winner » au lieu de « Nobel Prize winner » car Elie Wiesel
est, même si ça peut sembler invraisemblable, lauréat du prix Nobel de la paix. 

Grosse bourde de Fox News sur Elie Wiesel

« Vainqueur de l’Holocauste » : c’est le bandeau qu’ont pu voir les téléspectateurs de Fox News pendant l’interview d’Elie Wiesel. Humour douteux quand tu nous tiens.

La télévision est coutumière des incidents de direct. Mais celui-ci est pour le moins gênant. Il y a quelques jours, Fox News recevait l’écrivain américain francophone Elie Wiesel. Pour les plus jeunes, Elie Wiesel est lauréat du prix Nobel de la paix, reçu en 1986. Il a survécu aux camps de concentration. Déporté à Auschwitz, c’est l’un des rescapés de la Shoah, sujet auquel il a consacré une partie de son œuvre.

Ainsi, en cinquante ans, Elie Wiesel a écrit près d’une soixantaine d’ouvrages, en anglais, en français, en hébraïque ou en yiddish. Un grand monsieur en somme.

Sauf qu’il semblerait qu’un technicien de Fox News ait voulu faire une blague à ses copains, une blague qui on l’espère n’était pas censée passer à l’antenne. Au lieu d’incruster Elie Wiesel comme « Prix Nobel de la Paix », c’est la mention « Holocaust Winner », c’est-à-dire « vainqueur de l’Holocauste » que les téléspectateurs ont pu voir pendant quelques minutes sur leur écran. Impossible de revoir l’interview sur le site de Fox News qui a retiré la vidéo, mais certains sites comme Mediaite permettent de revoir la séquence, dont voici une capture.

Ci-dessous la vidéo qui nous montre (vers la 50ème seconde) le vainqueur de l’holocauste. Il s’exprime d’abord sur le prisonnier sioniste Gilad Shalit, qu’il ne présente d’ailleurs pas du tout comme Français. Comment M. Wiesel a-t-il pu oublier ce détail, lui qui détient aussi la nationalité française? Par ailleurs, si M. Wiesel mentionne bien la présence de miliers de prisonniers Palestiniens dans les geôles sionistes, il ne semble pas le moins du monde s’intéresser à leur sort alors qu’il précise que c’est leur libération qui est espérée en échange de celle du soldat sioniste.
Et,selon M. Wiesel, le soldat Gilad Shalit est prisonnier du Hamas palestinien et du Hezbollah libanais. Un grand fabuliste décidément cet Elie Wiesel.

Les dessins des enfants de Gaza

23 décembre 2010
Une initiative intéressante aux Etats Unis, répercutée sur le site web de Philip Weiss. On sait que l’approche des enfants en psychothérapie fait la part belle à diverses techniques d’expression, dont le dessin est une des formes privilégiées. Susan Johnson a eu l’idée de collecter auprès d’institutions de soutien psychologique des dessins réalisés par des enfants de Gaza et qui renvoient à leur vécu de l’opération militaire « Plomb Durci » menée par les terroristes sionistes fin 2008, début 2009. Ces dessins forment la matière d’une exposition appelée à tourner aux Etats Unis. 

Peut-être, les Américains sont-ils prêts à voir les dessins d’enfants représentant l’agression dévastatrice contre Gaza.
par Susan Johnson, Mondoweiss (USA) 22 décembre 2010 traduit de l’anglais par Djazaïri


 

Une image vaut des milliers de mots, et cette vidéo bien plus. Elle contient des dessins d’une grande puissance expressive, créés par des enfants à Gaza et qui relatent les horreurs qu’ils ont vécues pendant l’opération Plomb Durci, il y a près de deux ans. Ces enfants partagent la dévastation émotionnelle et physique causée par les actions israéliennes.
Beaucoup de ces jeunes artistes n’échapperont jamais à l’enfer qu’ils ont traversé.
Cette vidéo s’insère dans un projet plus vaste, l’exposition itinérante « Un regard d’enfant de Gaza, » développée par Joyce Ravitz et moi-même après notre visite à Gaza en juin 2009. Ayant vu les dessins dans un cours de thérapie par l’art, nous avons senti qu’une exposition de dessins de ce genre devrait être mise en place et présentée aux Etats Unis. « Un regard d’enfant de Gaza » était né!
Je me suis servi d’internet pour trouver des participants et j’ai commencé à rassembler des dessins venant de six institutions de Gaza pour enfants. Les dessins ont été créés par des enfants âgés entre 7 et 12 ans. Rajie Cook, un graphiste bien connu pour son art contestataire, a créé la vidéo comme outil de communication pour faire venir du public à l’exposition. Rajie a attiré dans le projet son vieil ami, le photographe Thomas Francisco. Francisco s’est servi de ses talents musicaux pour sélectionner et mixer la musique. Leur projet achevé est fantastique!
Nous espérons que certains d’entre vous, en voyant ses dessins, voudront présenter le message communiqué par les enfants et leur art dans leurs propres villes.

Pour toues suggestions de lieux, informations complémentaires et questions, email: achildsview1@gmail.com

"Luces errantes" une chanson d’ismael Serrano pour Gaza

29 novembre 2010
C’est quoi la différence entre la presse française et la presse d’un pays comparable comme l’Espagne?
La différence est énorme et ne tient pas seulement  à ce que que vérité en deçà des Pyrénées serait erreur au delà. Voyez par exemple comment la presse espagnole rend compte de la journée mondiale de solidarité avec le peuple palestinien, et comparez avec le sort que lui a réservé la presse française.
Vous avez raison, il est impossible de comparer puisque la presse française ne souffle mot de cette journée décidée par l’ONU en 1977.
Ci-dessous, je vous propose une dépêche de l’agence espagnole EFE, reprise par le quotidien Publico comme par d’autres journaux espagnols tout à fait ordinaires, c’est-à-dire non militants.
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Avec « Lumières errantes », Ismael Serrano soutient les réfugiés de Gaza
Début de la campagne « Chaîne d’aide humanitaire » pour recueillir des fonds destinés au peuple palestinien
EFE – PUBLICO (Espagne) 29/11/2010 traduit de l’espagnol par Djazaïri 

C’est avec la chanson Lumières Errantes (Luces Errantes) que l’auteur compositeur interprète Ismael Serrano a apporté son soutien à la campagne pour aider les enfants réfugiés dans la bande de Gaza que vient de lancer le Comité Espagnol de l’Agence de l’ONU pour les Réfugiés de Palestine (UNRWA).

Pour marquer la journée mondiale de solidarité avec le peuple palestinien, cet organisme de l’ONU a lancé la campagne Chaîne d’Aide Humanitaire avec laquelle elle espère recueillir des fonds par la construction d’une chaîne humaine virtuelle d’aide humanitaire » à laquelle in peut adhérer sur le site www.yotambienmesumo.org.
Luces Errantes raconte la situation qu’affrontent quotidiennement les réfugiés dans cette région. Les bénéfices retirés de la vente de la chanson de Serrano, qui s’est déplacé à Ramallah pour l’enregistrer, iront également à l’amélioration de la santé, de l’éducation et de l’alimentation des enfants réfugiés de Gaza.

La chaîne humaine unit à travers le réseau (internet) des acteurs sociaux en Espagne et en Amérique Latine qui font une contribution économique et deviennent des « convoyeurs de l’aide humanitaire. »

L’agence de l’ONU rappelle que dans cette région (Gaza), les jeunes « affrontent des situations très graves comme le conflit armé, la pauvreté, la crise économique et les restrictions de la mobilité de la population. »

Les réfugiés de Palestine sont la population qui connaît l’exil depuis le plus longtemps – 61 ans – et près d’un réfugié sur trois dans le monde est palestinien, explique la campagne de l’UNRWA.

Une preuve de plus que le lobby sioniste n’existe pas en France

22 novembre 2010
Certains ne comprennent pas que ce qu’on appelle lobby sioniste existe aussi en version française et n’est pas quelque chose de réservé aux Etats Unis.
Pourtant, une actualité toute récente se charge de nous prouver par a + b l »existence et la force du groupe de pression sioniste.

J’avais évoqué sur ce blog une exposition photo sur Gaza présentée au musée d’art moderne de Paris. Le journal La Croix était le seul media écrit « grand public » à en parler ainsi que je l’avais signalé.
Ce journal est encore le seul media « grand public » à répercuter une dépêche AFP faisant état d’une manifestation sioniste aboutissant à la fermeture provisoire de l’exposition.
La dépêche AFP, reproduite ci-dessous, reste fort indulgente à l’égard des gangsters sionistes. Sur le site Europalestine, vous trouverez un compte rendu présentant la réalité brute des actes de ceux qui soutiennent les crimes commis contre la population palestinienne, dont la partie qui vit à Gaza (constituée en très grande majorité de réfugiés en provenance d’autres régions de la Palestine occupée). 
Messieurs les terroristes sionistes, je vous le dis tranquillement: le compte à rebours de votre présence en Palestine a commencé le jour même où vous en avez foulé le sol. Et vous le savez fort bien.
Une exposition du photographe Kai Wiedenhöfer sur des personnes mutilées à Gaza, fermée dimanche en raison d’une manifestation d’un groupe pro-israélien, va rouvrir mardi dans les locaux du musée d’Art moderne de la Ville de Paris, a-t-on appris lundi auprès du musée.
Ouverte le 15 novembre, l’exposition a fermé dimanche en début d’après-midi après l’arrivée d’un groupe qui distribuait des tracts pro-israéliens, selon le musée qui a précisé que le groupe n’avait pas été identifié.
La distribution de tracts a été revendiquée lundi dans un communiqué par le collectif Europe Israël et le site Drzz.fr, qui ont indiqué qu’une trentaine de personnes y avaient participé, dont des militants de la Ligue de défense juive (LDJ).
« Cette action a été organisée par Drzz.fr, Europe Israël, et la LDJ afin de permettre au public, par des photos impossibles à réfuter, de constater qu’il existe une autre facette de Gaza, que l’exposition s’était bien gardée de montrer », selon le communiqué.
L’exposition « Gaza 2010 », qui se tient jusqu’au 5 décembre, est réalisée par l’Allemand Kai Wiedenhöfer, lauréat du prix de photojournalisme attribué par Carmignac Gestion.
Le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) s’en est indigné dès son ouverture estimant que le photographe « ne veut pas simplement montrer des victimes d’opérations de guerre comme il y en a malheureusement dans tous les conflits armés. Il fait oeuvre de propagande ».
Interrogé par l’AFP, le directeur du musée d’Art moderne de la Ville de Paris, Fabrice Hergott, a répliqué : « Cette exposition ne fait pas partie de la programmation du musée » mais « a lieu dans le cadre d’un contrat de mécénat avec Carmignac Gestion. »

La Vallée des Loups: Polat Alemdar venge la flottille pour Gaza

17 novembre 2010
J’ai pas l’impression qu’on en parle en français, alors je me dévoue. La presse anglo-saxonne en parle par contre, du dernier épisode de La Vallée des Loups qui porte sur la Palestine.
Dans cet épisode, Polat Alemdar, le héros des forces spéciales turques a pour mission de venger les victimes du raid sioniste contre la flottille humanitaire qui se dirigeait vers Gaza en mai 2010. On se souvient que neuf humanitaires, (tous Turcs dont un Américano-Turc, ce que le journaliste se garde bien de rappeler dans l’article que je vous propose) avaient été assassinés par les criminels sionistes qui portaient l’uniforme de leur gang.
Vous savourerez au passage la critique ingénue du journaliste qui apparemment n’a jamais vu ni un James Bond, ni aucun film américain de guerre ou d’espionnage. Cependant l’article rend assez bien compte du contenu de la bande annonce que vous pouvez visionner ci-après.
Un film qui risque de sortir discrètement, voire pas du tout en France.
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Le James Bond Turc entre dans des eaux dangereuses pour affronter les commandos Israéliens qui ont attaqué la flottille 

Un film dans lequel un héros Turc cherche à venger l’attaque de navires d’aide humanitaire pour Gaza pourrait tendre encore plus les relations entre la Turquie et Israël
par  Ben Child et agences, The Guardian (UK) 16 novembre 2010 traduit de l’anglais par Djazaïri

Il est connu pour être le James Bond Turc, un agent des forces spéciales appremment invincible qui a affronté les ennemis du pays à de nombreuses reprises dans un feuilleton télévisé et des films. Maintenant, Polat Alemdar, vedette de la série La vallée des Loups tourne son attention vers les israéliens.

Le dernier film d’Alemdar, intitulé La Vallée des Loups – Palestine, doit sortir au cinéma le 28 janvier. Il décrit son héros à la rête d’une attaque vengeresse contre les commandos Israéliens impliqués dans le raid du mois de mai contre la flottille de militants qui voguait vers Gaza et qui se solda par la mort de neuf personnes [tous des Turcs dont un Américano-Turc, NdT].

Dans la bande annonce du film, on demande à Alemdar ce qu’il fait en Israël. Il répond qu’il se trouve en fait en Palestine. Ensuite, un Israélien le menace en lui disant: « Vous savez que vous ne sortirez pas de notre terre Promise. » Le Turc lui répond: « Je ne sais pas quelle partie de cette terre vous a été promise, mais je vous promets de vous envoyez six pieds dessous. »

Israël et la Turquie ont signé un accord militaire en 1996, faisant de la Turquie le plus proche allié de Tel Aviv dans le monde musulman. Depuis lors, cependant, les relations sont devenues de plus en plus tendues en raison de la condamnation publique par la Turquie du traitement des palestiniens par Israël. Au lendemain du raid contre la flottille, elles sont tombées au plus bas.

La Turquie affirme que les relations ne peuvent revenir à la normale tant qu’Israël ne présentera pas des excuses pour l’attaque et n’indemnisera pas les victimes. De son côté, Israël est préoccupée par le rapprochement entre la Turquie et l’Iran.

Les films et le feuilleton la vallée des Loups sont cultes en Turquie, mais ils ont été très critiqués dans ce pays et à l’étranger pour nourrir le nationalisme, le racisme et la violence. Yigal palmor, le ministre Israélien des affaires étrangères a refusé hier de s’exprimer sur la bande annonce de ce film. Israël insiste pour dire que ses commandos ont agi en légitime défense après avoir été attaqués par certains des militants à bord de la flottille. Le mavi Marmara faisait partie d’une mission organisée par le Free Gaza Movement et la Fondation Turque pour les Droits de l’Homme et les Libertés et l’Aide Humanitaire dans le but de briser le blocus israélien contre la bande de gaza.

La lecture que Simon Wiesenthal a voulu interdire aux Nord Africains

10 novembre 2010
L’article date un peu, mais la rédaction du magazine Le Point sera sans doute heureuse de savoir que cet hebdomadaire a été admis dans le club des happy few (de plus en plus nombreux en réalité) qui ont ou ont eu le don d’irriter une des nombreuses officines sionistes, le centre Simon Wiesenthal en l’espèce.
Il paraîtrait que ce magazine antisioniste bien connu avait fait un titre de couverture faisant référence de manière incendiaire à un livre de Régis Debray. Et ce n’est pas tant le contenu de l’article proposé qui gêne cette officine sioniste, puisque des vues opposées à celles de Debray sont présentées, mais un « message subliminal. »
Et le centre Wiesenthal qui n’a pourtant pas demandé le retrait de ce magazine des kiosques, s’en prend à la compagnie Air France pour avoir mis en vente ce numéro dans les vols d’une de ses filiales low cost.
Mais si le centre Wiesenthal n’a pas demandé le retrait de ce magazine des kiosques, pourquoi ennuie-t-il donc Air France?
Tout simplement parce que sa filiale Transavia proposait ce magazine sur des vols à destination de l’Afrique du Nord. Si les ventes avaient eu lieu sur des vols à destination par exemple de l’Angleterre, nous n’en aurions jamais entendu parler.
Alors que les gens du Centre Simon Wiesenthal se rassurent, les Nord Africains n’ont besoin ni de régis Debray, ni du magazine Le Point pour savoir à quoi s’en tenir vis-à-vis de l’entité sioniste.


Air France-KLM montrée du doigt pour une lecture proposée à bord de ses avions
JTA, Jewish Journal (USA) 18 octobre 2010 traduit de l’anglais par Djazaïri

Le centre Simon Wiesenthal de Paris veut qu’une filiale d’Air France-KLM cesse de vendre un magazine français dont l’article de couverture cible Israël selon le centre.

L’article à la une de l’hebdomadaire le Point « cible Israël, les Juifs de France et l’holocauste, » a écrit le Dr Shimo Samuels, directeur du centre Wiesenthal pour les relations internationales, dans une lettre adressée la semaine dernière à Air France-KLM.
Samuels a demandé à Air France-KLM de prendre ses mesures disciplinaires [sic] et de s’excuser d’avoir choisi ce magazine pour des vols vers l’Afrique du Nord assurés par Transavia, sa filiale low cost [mais how low cost?]
On lit en titre sur la couverture du magazine « Gaza, shoah, Juifs de France – les accusations de Debray contre Israël. » Un drapeau israélien et un portrait du philosophe Régis Debray pensif figurent sur la couverture.

L’article, publié pour la première fois en mai, rend compte d’un livre de Debray et comprend des extraits de ce livre dans lesquels il soutient qu’Israël n’a « jamais cessé de coloniser, d’exproprier er d’expulser » des voisins Palestiniens. Debray dit que les réfugiés de gaza ont été les victimes de « brutalités, » et qu’Israël a humilié son voisin tout en étant aveuglée » par l’holocauste.

L’article relève les critiques portées aux dirigeants Juifs Français pour s’être associés à des manifestations de soutien politique à Israël et avoir mélangé religion et politique.

Ce numéro du magazine donne aussi un aperçu des critiques qui ont suivi la publication du livre de Debray.

En dépit de la publication dans le même numéro de points de vue opposés à ceux exposés dans le livre de Debray, Samuels considère que les dégâts ont été faits en montrant simplement ce qu’il qualifie de référence incendiaire au livre sur la couverture du magazine imprimée dans un catalogue présenté dans un avion où « il n’a aucune place. »

« Que Air France ait choisi cette couverture m’inquiète, » a déclaré Samuels à la Jewish Telegraphic Agency. « Dans ce cas précis, ce n’est pas le contenu, c’est le message subliminal. »

Le centre travaille particulièrement dur à « apaiser les tensions » entre les Juifs Français et les Nord Africains, explique Samuels, et proposer la lecture de cet article dans un avion « sape ce que nous essayons de faire. »
« C’est comme de montrer un film sur une catastrophe aérienne pendant un vol, » a-t-il dit.

No future pour l’entité sioniste

25 octobre 2010
Un bon papier sur KABOBfest qui expose bien le hiatus entre les régimes arabes, prêts pour diverses raisons à pactiser avec le régime sioniste, et les opinions publiques arabes qui rejettent toujours aussi fermement une greffe dont le rejet n’est différé que par la force des armes mais, surtout, par l’argent des contribuables des Etats Unis.
Et il est vrai que l’entité sioniste n’a aucun avenir dans la région d’Asie mineure où elle s’est implantée. Les sionistes, même les plus obtus comme ceux qui postent des commentaires sur ce blog (pourtant insignifiant pour résumer leur point de vue) le savent bien. En désespoir de cause, ils en sont réduits à souhaiter une destruction de l’ensemble de la région au moyen de leurs armes atomiques en cas de menace de disparition de l’Etat voyou.
Donc rien d’autre qu’une preuve supplémentaire que le monde doit être débarrassé de cet Etat malfaisant et dangereux pour tous. 
KABOBfest ne dit pas comment l’entité disparaîtra et c’est normal car  personne n’a de boule de cristal. Il est cependant douteux qu’elle soit démantelée à la suite d’une offensive militaire de je ne sais quel pays arabe. Aucun de ces pays n’a la volonté, ni la capacité militaire de venir à bout de l’entité sioniste. L’Iran est loin et aucun de ses intérêts vitaux n’est en jeu en Palestine sauf, bien sûr, si le régime sioniste mettait à exécution ses menaces contre le gouvernement de Téhéran. Le rapport de force militaire n’a en fait jamais été aussi favorable au régime sioniste: une résistance palestinienne divisée et restreinte pour l’essentiel au Hamas, une Jordanie et un régime égyptien qui ont pactisé avec le sionisme, une Syrie en crise économique avec un pouvoir sans doute assez peu solide et doté d’une armée dont les équipements sont largement obsolètes…
Il en va autrement sur le plan politique. L’image de l’entité sioniste à l’international ne cesse en effet de se dégrader à mesure que le cliché des réfugiés fuyant le nazisme s’estompe au profit du visage d’une soldatesque barbare qui commet ses forfaits au nom d’une bannière frappée de l’étoile de David. Par ailleurs, sur le plan démographique, l’entité sioniste est confrontée à deux défis. Le premier est la croissance démographique palestinienne dans l’ensemble des territoires occupés mais aussi dans la diaspora. C’est le danger le plus évident. Le deuxième est en général moins clairement perçu; il s’agit du poids démographique de plus en plus important des Juifs extrémistes. Ces derniers ont en effet un taux de natalité très élevé et représentent déjà une force politique incontournable dans les territoires occupés. Demain, ils représenteront une force incontournable dans l’ensemble de l’entité sioniste qui aura dès lors du mal à faire valoir son image de parcelle d’Europe au coeur du Proche Orient. Car ces Juifs fondamentalistes sont des fanatiques de la pire espèce qui indisposent déjà un certains nombre de ressortissants de l’entité sioniste qui ne sont en réalité Juifs que sur le papier.
Pour l’heure, le régime sioniste continue certes à obtenir des gains dont il se gargarise (comme sa récente admission à l’OCDE) sur les acquis de l’antisémitisme européen, et tend encore à l’Europe une image en miroir. Le problème est que les populations européennes rejettent de plus en plus ce qu’elles voient dans ce miroir et que dans quelques années le miroir sera surtout plein de visages de fanatiques juifs dont Netanyahou n’est qu’une version édulcorée. 
 Ces évolutions invitent à un optimisme mesuré d’autant qu’il faut bien garder en tête que la situation au Moyen Orient n’est absolument pas centrale pour les électorats occidentaux. Et qu’avec les gouvernants Européens, c’est encore autre chose car, convaincus ou pas par le sionisme, ils font l’objet de pressions dans le système socio-politique qui leur est propre car, contrairement à la légende, il y a longtemps que le conflit du Proche orient a été importé en France et en Europe (au moins depuis la Déclaration Balfour).

‘Reconnaître Israël, SVP?’
par Sarakenos, KABOBfest, 24 octobre 2010  traduit de l’anglais par Djazaïri

Les sionistes ont essayé, depuis la déclaration Balfour, de se faire reconnaître et accepter par le monde entier, mais de manière plus cruciale par les Sarrasins qu’ils prévoyaient de remplacer, de préférence par des moyens pacifiques; par la force si nécessaire. C’est surtout après la stupéfiante victoire israélienne de 1967 qu’Israël a convaincu le monde que sa présence était tout, sauf temporaire; et d’autres pays commencèrent à la reconnaître et à commercer avec elle. Israël avait occupé la Cisjordanie, le Golan et le Sinaï en six jours et avait presque immédiatement commencé à construire des colonies (sans jamais cesser de le faire depuis). D’habitude, on ne construit pas des colonies dans des endroits qu’on a l’intention de quitter!

Israël n’a toujours ni constitution ni frontières officielles. Mais elle semble avoir abandonné l’idée d’une expansion territoriale au delà des actuels territoires occupés au profit d’une expansion politico-économique. Qui aurait pu penser que la menace existentielle pour Israël (être prise en tenaille entre deux populations foncièrement antisionistes, seize fois plus nombreuses que la population juive) aurait jamais pu devenir sa profondeur économique et stratégique? L’Egypte fournit à Israël du gaz naturel à des prix subventionnés tandis que la Jordanie a mis en place des zones franches conçues par les Américains pour  qu’Israël y installe des ateliers de confection, avec de la main d’oeuvre féminine palestinienne, qui fait la navette quotidiennement par autobus depuis les camps de réfugiés. Ajoutant à cette humiliation, ces travailleuses esclaves apposent des étiquettes « made in Israel » sur les vêtements qu’elles fabriquent.

Mais le succès de cette expansion politico-économique d’Israël ne peut perdurer et être assuré à long terme sans une véritable acceptation et reconnaissance  populaire d’Israël en tant qu’Etat juif. Quand Netanyahou demande cette reconnaissance en préalable à toute négociation de paix, ce n’est pas qu’une façon de gagner du temps.

Israël est comme une greffe d’organe incompatible que l’organisme Sarrasin rejette. Les médecins sionistes ont fait de gros efforts pour injecter à la masse sarrasine toutes sortes de médicaments pour qu’elle accepte le greffon, mais aucune de ces substances ne semble avoir d’effet permanent. Chaque camp sait que, si l’Oncle Sam retire son soutien (diplomatique et fiancier) en cette étape critique, Israël disparaîtrait de mort naturelle.

Si les Juifs Européens avaient eu recours à des moyens non invasifs pour immigrer en Palestine (par exemple ainsi qu’ils l’ont fait pour immigrer aux Etats Unis), ils auraient été aisément absorbés par l’ensemble de l’organisme sarrasin, comme l’ont été les Juifs en Amérique et les Arméniens dans les régions assyriennes, entre autres. Cependant, ces immigrants Juiifs d’Europe n’avaient pas choisi d’eux-mêmes cette destination, mais y avaient été attirés par les pionniers du sionisme – eux-mêmes des Juifs Européens animés du rêve psychotique de nettoyer ethniquement une autre population pour établir leur propre Etat séculier basé sur des fables vieilles de 2000 ans, avec l’entier soutien de l’Europe (ils avaient les relations nécessaires).

Les sionistes aiment à se dire à eux-mêmes et au monde entier qu’ils avaient immigré en Palestine sans mauvaises intentions. Ils se lamentent sur le fait que, alors qu’ils venaient pour vivre en paix et dans la coexistence, ces Arabes qui détestent les Juifs ont refusé de patager leur territoire avec eux. Demandez à ces sionistes pourquoi, aujourd’hui, ils refusent de permettre aux millions de réfugiés Palestiniens de rentrer chez eux. Ils vous diront ouvertement que s’ils permettent à un aussi grand nombre de Palestiniens d’entrer en Israël, le simple ratio des populations serait modifié au point que l’identité juive du pays cesserait d’exister! Bien sûr, ils ont parfaitement raison d’envisager ce résultat, et c’est exactement pourquoi les Palestiniens s’étaient fermement opposés à l’immigration euro-juive il y a un siècle! Ils avaient prévu que le projet sioniste sonnerait le glas de leur légitime projet national, et leurs craintes se transformèrent en réalité.

Le récit sioniste est qu’ils [les Juifs] ont fui la persécution en Europe, sont arrivés en Palestine comme de pauvres réfugiés européens, avec de bonnes intentions pour une coexistence pacifique. Et comme ils n’avaient pas été bien accueillis par les habitants indigènes, ils avaient fini par vaincre leur adversaire; en massacrant et en expulsant des centaines de milliers de personnes, en rasant  des villes et des villages entiers, en repoussant par magie six armées arabes sans autre aide que celle de Yahvé! Essayez de vous imaginer des immigrants mexicains pacifiques et bien intentionnés et à qui on a refusé un permis de séjour aux Etats Unis, non seulement prendre les armes pour se défendre eux-mêmes contre l’expulsion mais en arriver à expulser la moitié de la population des Etats Unis et l’empêcher pour toujours de revenir dans ses foyers? Les Mexicains n’auraient-ils pas besoin, je sais pas moi, d’un tas de saloperies de fusils pour arriver à ce résultat?

Ca me rappelle un épisode de Tom & Jerry, quand « Butch, le chat de gouttière, cherche de la nourriture. Il essaye d’abord de voler… un jambon entier dans la maison de Tom & Jerry, mais il rate son coup accidentellement…  Butch décide alors de se déguiser en bébé abandonné sur le pas de la porte afin de s’infiltrer dans la maison et d’avoir accès au réfrigérateur bien garni dans la cuisine. La ruse fonctionne, et Tom fait entrer Butch dans la maison… A table, pendant le dîner, Tom coupe un peu de jambon pour Jerry et pour lui-même. Butch, toujours déguisé en bébé, apparaît soudain à la fenêtre et demande en langage bébé un peu de jambon. Amusé par l’audace de Butch, Tom lui donne du jambon avec réticence; en en coupant d’abord une tranche très fine. Mais Butch s’empare alors de tout le jambon et commence à l’engloutir voracement tout en repoussant Tom & Jerry » – cité d’après Wikipedia.

Les Palestiniens, et les Sarrasins plus largement, ont ces faits, cette vérité, gravés dans leurs coeurs. Et même si chaque tentative d’agir sur la base de cette vérité pour récupérer le territoire volé a été, pour l’instant, tenue brutalement en échec par les clients des Etats Unis (Israël, les gouvernements et les milices arabes); la vérité reste inchangée. Et quand les officiels Israélo-US achètent des alliés chez les Sarrasins, ils ne font que visser un peu plus une cocotte minute. Ce que veulent en réalité les sionistes, c’est éteindre le feu sous la cocotte, et ils ne savent tout simplement pas comment faire. Ils sont incapables de voir que ce feu est leur existence illégale!

Quand le premier ministre Ben Gourion avait été interrogé pour savoir s’il croyait vraiment que les Palestiniens ne rentreraient pas chez eux, il avait répondu que les vieux mourraient et que les jeunes oublieraient. Pourquoi ces damnés palestiniens n’oublient-ils pas? Pourquoi ces damnés Sarrasins ne laissent-ils pas tomber? OK, bien, les sionistes ont pris une petite portion de votre immense territoire arabe et expulsé quelques centaines de milliers de personnes, bla bla bla… Quand arriverez-vous à vous y faire et à nous laisser, nous sionistes, vivre en paix? Tout ce que nous voulons, c’est la paix! Nous sommes même d’accord pour vous rendre la Cisjordanie et Gaza et le contrôle entier sur al-Aqsa, en échange de la paix et de la sécurité. Sinon, il y aura une nouvelle guerre meurtrière et nous vous botterons encore le derrière! Et sincèrement, ce n’est pas ce que nous voulons, sincèrement! Vous voulez une preuve? Regardez ce qui s’est passé avec l’Egypte! Ils ont reconnu notre droit à l’existence, et en échange nous leur avons restitué tous les territoires et démantelé nos colonies sur place. Qu’est-ce que nous devons faire de plus pour que vous nous acceptiez?

Chers sionistes, vous ne semblez pas comprendre. Nous sommes une nation plurielle avec des dizaines de groupes ethniques, dont des Juifs. Vous êtes des occupants « étrangers », et vous avez volé un territoire qui ne vous appartient pas (et ne vous a jamais appartenu). Nous n’avons pas de place parmi nous pour un auto-proclamé peuple élu, raciste, exclusiviste, colonialiste, assassin et doté de l’arme atomique. Vous pouvez acheter votre reconnaissance avec l’argent des contribuables américains, mais nous ne la signerons pas. L’argent ne vous permettra pas d’échapper à votre destin: chaque pouce de votre Etat devra être démantelé. Comprenez, s’il vous plaît, que ce n’est pas du fait de notre haine envers vous (quoique vous méritiez notre haine pour ce que vous avez fait et continuez à faire), mais c’est notre interprétation universelle de la justice. Cela tient au respect envers nous-mêmes, nos valeurs et, plus important, à notre respect pour ces hommes et ces femmes, Chrétiens et Musulmans, laïcs et religieux, qui ont versé leur sang et sont morts dans le combat pour leur liberté. Quand votre démantèlement sera achevé (et nous souhaitons sincèrement qu’il se fasse sans effusion de sang), c’est avec le plus grand plaisir que vos demandes de visas seront accueillies par votre consulat de Palestine le plus proche en Europe ou en Amérique.

Europe 1 et l’ONG islamiste turque

6 octobre 2010
A Europe 1, l’information c’est vraiment une mi(s)Sion. Sur son site web, cette radio nous annonce en effet le 5 octobre:
  

Gaza: Nouveau convoi d’aide parti d’Inde
Une ONG de charité islamiste turque qui avait parrainé en mai une expédition maritime d’aide pour Gaza qui s’était soldée par la mort de neuf militants turcs, a annoncé mardi l’organisation d’un convoi terrestre en partance d’Inde pour cette zone sous blocus israélien. Le convoi terrestre a prévu d’atteindre Gaza le 27 décembre, date anniversaire de l’offensive israélienne contre ce territoire contrôlé par le mouvement islamiste Hamas en hiver 2008/2009, selon un communiqué. L’expédition traversera l’Inde, le Pakistan, l’Iran, la Turquie et la Syrie. De là, le convoi empruntera la mer pour atteindre, à terme, sa destination finale. 

Nous saurons donc que l’organisation caritative turque IHH est une organisation caritative islamiste (et non islamique ou musulmane ou turque tout simplement). Par contre nous ne saurons pas qui a tué les neuf militants Turcs de l’expédition maritime puisque on nous dit simplement que l’expédition  » s’était soldée par la mort de neuf militants turcs ».
C’est ce qu’on appelle du journalisme en France.

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