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Les sionistes, inventeurs et héritiers des méthodes du terrorisme moderne

24 mars 2015

A l’occasion de la parution d’un livre qui fait ouvertement l’apologie du terrorisme juif dans les années 1940, le magazine britannique The Economist nous montre que les élites occidentales, et singulièrement britanniques, sont bien au fait des méthodes qui ont permis d’aboutir à la création de l’état prétendu juif sur le dos des indigènes de Palestine.

Ces méthodes ne sont rien d’autres qu’un terrorisme brutal et impitoyable dans lequel se sont illustrés des personnages qui occuperont de très hautes responsabilités gouvernementales après la création de l’état, tels Menahem Begin et Yitzhak Shamir.

Et en matière de terrorisme, les sionistes ont en effet été des pionniers inaugurant des méthodes comme celle de la lettre piégée ou des attentats à la bombe contre des cafés, des méthodes qui seront imitées ailleurs et même par les Palestiniens voire al Qaïda où on ne négligeait pas la lecture de « La Révolte » de Menahem Begin.

L’auteur de l’article, non signé comme c’est l’habitude dans ce magazine économique britannique, fait deux observations importantes. La première porte sur l’héritage terroriste de l’État sioniste et met en particulier en parallèle l’assassinat d’un policier anglais dans les années 1940 et l’assassinat à Dubaï de Mahmoud al-Mabhouh, un cadre du Hamas, La deuxième porte, avec une pointe de regret semble-t-il, le fait que si les autorités mandataires britanniques avaient adopté une législation aussi dure que celle appliquée par le régime sioniste, l’État prétendu juif n’aurait sans doute pas vu le jour.

Enfin, l’article observe que la Haganah, l’armée juive, était la force militaire la plus importante du Proche orient après l’armée britannique. Et en effet, au plus fort des combats de la guerre de 1948, les Arabes coalisés furent incapables de mobiliser des effectifs en ordre de combat suffisants

Une longue, longue route

What successive generations learned about terrorism in the Middle East

Ce que des générations successives ont appris sur le terrorisme au Moyen Orient

The Economist (UK) 21 mars 2015 | traduit de l’anglais par Djazaïri

Anonymous Soldiers: The Struggle for Israel, 1917-1947. By Bruce Hoffman. Knopf; 618 pages (Soldats anonymes : la lutte pour Israël, 1917 – 1947)

La création d’Israël a de nombreuses causes, mais parmi les plus puissantes d’entre elles, soutient Bruce Hoffman se trouve le terrorisme. Pendant une dizaine d’années, les soldats anonymes de l’armée clandestine juive ont mené une campagne terroriste pour établir un État., s’attaquant d’abord aux Arabes, puis aux forces britanniques, puis encore aux Arabes.

M. Hoffman a travaillé avec la CIA et les forces américaines à Bagdad, et il a créé le Handa Centre for the Study of Terrorism and Political Violence à la St Andrews University. Bien qu’il renvoie certains militants à l’ère des maraudeurs ataviques cherchant à « tuer autant de Juifs que possible, » il garde une admiration à peine voilée pour les irréguliers juifs dont il qualifie le projet de mettre fin aux 25 années de mandat britannique en Palestine et qu’il décrit comme « triomphe non équivoque » et de « brillant dans sa simplicité ». « Le terrorisme, » écrit M. Hoffman, « peut, dans les circonstances adéquates et avec les tactiques et la stratégie appropriées, réussir à atteindre au moins certains des objectifs fondamentaux de ceux qui le pratiquent. »

A ses débuts, le Yishouv juif, ou colonie juive, saluait la Grande Bretagne et ses bonnes dispositions à accomplir la promesse de Lord Balfour de créer un foyer national juif en Palestine. Avec la montée en puissance du Yishouv, cependant, la présence britannique devint plus un obstacle qu’une aide dans cette aspiration à un État.

Vers 1945, sa principale branche armée, la Haganah (ou ‘défense’) était forte de 40 000 membres – la force la plus puissante au Moyen Orient après l’armée britannique. La Haganah était contre le recours à la force pour mettre fin à la présence britannique, mais deux de ses émanations, l’Irgoun et le Lehi (ou Groupe Stern) ne s’embarrassaient pas de tels scrupules.

Avraham Steren, fondateur du Lehi a le statut de héros dans l'entité sioniste

Avraham Stern, fondateur du Lehi, a le statut de héros dans l’entité sioniste

Une partie des 3 500 hommes de l’Irgoun avaient une expérience de la guerre, ayant combattu aux côtés de l’armée britannique pendant la seconde guerre mondiale. D’autres, comme son leader Menahem Begin, avaient été officiers dans les rangs de l’armée polonaise en exil. En 1944, ils avaient résolu de combattre l’occupation britannique de la Palestine à la manière dont ils l’avaient fait avec l’occupation de l’Europe par les Nazis.

En 1947, ils avaient tué près de 300 personnes, dont de nombreux civils, avaient inventé la lettre piégée et utilisé des bidons à lait pour faire exploser le siège du gouvernement britannique en Palestine, l’hôtel King David. Plus de 90 personnes, en majorité des civils, avaient péri dans l’attaque qui est restée l’atrocité terroriste la plus meurtrière au monde pendant une quarantaine d’années. L’Irgoun avait visé des symboles du prestige britannique, tandis que le Lehi, plus petit, ciblait le personnel britannique.

Le gouvernement britannique qui venait tout juste de délivrer les Juifs des camps de la mort nazis fut stupéfait de voir tant d’entre eux se retourner contre lui, dans une volonté de hâter l’effondrement de la domination britannique au Moyen Orient. Sur la base de documents déclassifiés, M. Hoffman explique comment la fore d’élite de la Haganah, le Palmach, a financé l’Irgoun en plaçant 460 hommes dans ses rangs. Un temps donné, leurs forces seront formellement associées sur un front plus large, avec les sabotages de voies ferrées et l’approbation de l’attentat contre l’hôtel King David. Pendant que Chaim Weizmann, le président de l’Organisation Sioniste Mondiale, recevait les hauts commissaires britanniques pour le thé, son neveu et futur ministre de la défense, Ezer Weizmann, ourdissait un attentat à l’explosif contre Evelyn Barker, le commandant des forces britanniques en Palestine.

Epuisée par la guerre mondiale, la Grande Bretagne n’avait ni l’envie, ni l’argent et la volonté de combattre. Ses 100 000 soldats en Palestine avaient transformé le centre de Jérusalem en camp fortifié avec des barbelés, imposé le couvre-feu, le contrôle des documents de circulation et un antisémitisme vulgaire. Mais ils étaient paralysés par le soutien américain au sionisme. L’épouse du président Roosevelt, Eleanor, participait à la collecte de fonds pour l’Irgoun en parrainant des représentations théâtrales à Broadway à son profit. Dans cette pièce, Marlon Brando vantait le « nouveau langage juif » fait de balles et non de prières.

Tournée en ridicule par le Congrès des Etats Unis, la Grande Bretagne renonça aux méthodes qu’elle avait employée contre une révolte arabe antérieure. La Royal Air Force avait bombardé les Arabes, pas les Juifs, et l’armée britannique avait entrepris d’essayer de démolir une bonne partie de la vieille ville arabe de Jaffa avec de la gélignite mais avait épargné les maisons juives, quelques mois seulement avant de renoncer au mandat britannique. (Selon M. Hoffman, les Britanniques n’avaient pas frappé assez durement les Arabes et avaient été trop durs avec les Juifs).

Assez curieusement, M. Hoffman interrompt son récit en août 1947, peu de temps avant que les militants commandés par Menahem Begin recommencent leurs attentats à la bombe dans les cinémas et les cafés arabes, et que le Lehi tue le Comte Folke Bernadotte, un diplomate suédois qui avait sauvé des Juifs des camps de la mort et qui était, à ce moment là, le représentant de l’ONU en Palestine.

Le Comte Folke Bernadotte

Le Comte Folke Bernadotte

De manière également décevante, le livre n’a pas de chapitre de conclusion pour analyser le legs des terroristes. M. Hoffman note que Begin et le leader du Lehi, Yitzhak Yezernitzky (plus tard Shamir) sont devenus premiers ministres d’Israël. Et il fait référence en passant au chef des opérations de l’Irgoun, dont la fille Tzipi Livni, est devenue ministre des affaires étrangères. Mais il est circonspect sur les pratiques et les personnels qui ont survécu au passage à l’institution étatique. (En 1946, des assassins du Lehi s’étaient habillés en joueurs de tennis pour tuer un inspecteur britannique, Thomas Martin, un déguisement adopté plus tard pour tuer un agent du Hamas à Dubaï).

Sur l’influence de la Haganah plus largement, M. Hoffman observe que la bibliothèque d’al Qaïda en Afghanistan possédait un exemplaire de « La Révolte » de Menahem Begin, mais ne se demande pas pourquoi tant de prisonniers palestiniens suivent des cours de l’université israélienne sur la manière dont les Juifs ont constitué leur État. Une bonne partie de ce qu’ils font, comme construire des tunnels pour les terroristes, poser des bombes dans des gares routières, tirer des obus de mortier sur des quartiers résidentiels et dissimuler des dépôts d’armes dans des lieux de culte a des antécédents chez les militants juifs. Israël connaît les méthodes des Palestiniens et dispose d’un arsenal législatif anti-terroriste qui, si la Grande Bretagne avait réagi de la même manière, aurait empêché la naissance du futur État. [juif].

Bouteflika sera-t-il le prochain?

13 février 2011
Je vous le dis tout de suite, je n’en sais rien.
Certains croient que la contestation politique pour l’avènement de la démocratie est une pathologie contagieuse qui diffuse d’autant mieux que les sujets sont réputés appartenir à la même espèce, des Arabes dans l’affaire qui nous occupe.
Les récents événements de Tunisie, d’Egypte ainsi que des mouvements de contestation en Jordanie, au Yémen ou en Algérie tendraient à accréditer ce genre de croyance. 

Pourtant, si on observe ce qui s’est passé dans les deux pays arabes où la contestation a abouti au départ du chef de l’Etat, force est de constater que s’il y a des similitudes, il y a également des différences très importantes.
Si on y réfléchit d’ailleurs, les points communs sont en bonne partie ceux de toutes les révoltes populaires sous toutes les latitudes: coût de la vie, chômage, corruption, injustices etc. Avec de plus des circonstances bien précises qui tiennent à une hausse des tarifs des denrées alimentaires de base, phénomène qui n’est propre ni à l’Egypte, ni à la Tunisie mais qui tient semble-t-il aux fluctuations des cours mondiaux (quels que soient les facteurs qui influent sur ces cours).
Pour le reste, tout est très différent.: la contestation en Tunisie part d’un incident isolé dont la réalité et la symbolique bouleversent dans son environnement immédiat qui est une petite ville de la périphérie tunisienne. La révolte diffuse à d’autres agglomérations périphériques avant d’atteindre la capitale.
En Egypte, il n’y a pas d’événement déclencheur à proprement parler, sinon une situation en état de pourrissement depuis les dernières élections truquées en avril 2010, et c’est là peut-être qu’on peut parler d’un rôle facilitateur de la contestation en Tunisie. Sinon, on doit constater que la contestation en Egypte touche aussi bien le centre que la périphérie: la capitale comme d’autres villes telles Alexandrie, Assouan ou Ismaïlia ont été le théâtre d’une forte mobilisation. Une autre différence importante est que dès le départ la contestation en Egypte est encadrée par des organisations de type politique. Cet encadrement n’est pas aussi prégnant que celui des partis politiques classiques mais il a montré son aptitude à canaliser et à orienter le mouvement. Le seul encadrement « fort » a été celui des Frères Musulmans mais ce parti n’a été ni à l’initiative ni dominant dans le mouvement. En Tunisie, la contestation n’était pas encadrée et les partis politiques et même le syndicat n’ont vraiment joué un rôle que lorsque tout était pratiquement joué.
En Tunisie, ce sont les Etats Unis qui ont obtenu le départ précipité d’un président qui avait pourtant la situation sécuritaire encore bien en mains et si c’est l’armée qui a démis M. Ben Ali, elle n’a cependant pas pris les rênes du pouvoir. En Egypte, les choses sont moins claires même si on a l’impression que l’armée a arbitré entre la volonté de M. Moubarak , celle de la population et les souhaits des Etats Unis. La contrôle direct du pouvoir par l’armée reste un gage donné aux USA que les Frères Musulmans ne pourront pas tenter un coup de force et que la pérennité du traité de paix avec le régime sioniste sera assurée.

De nombreuses différences pour une maladie contagieuse dont beaucoup de gens se demandent si elle ne va pas toucher l’Algérie.
Pourtant cette maladie avait déjà touché l’Algérie qui s’apprêtait à élire librement une assemblée nationale en majorité mais non exclusivement « islamiste ». Ceux qui ont de la mémoire se souviennent de ce qui s’est passé ensuite, d’autant que beaucoup se félicitaient de l’élimination d’un risque de contagion. Ce même virus avait touché les territoires palestiniens qui s’étaient empressés de mal voter comme on sait puisqu’eux aussi avaient donné une majorité parlementaire au Hamas. Aujourd’hui toutes les puissances reconnaissent pourtant comme légitime Abou Mazen (Mahmoud Abbas) qui n’a pourtant aucun mandat d’aucune sorte
.
Bref, revenons à nos moutons: la bactérie va-t-elle toucher l’Algérie?
Pour nous donner une petite idée de ce qui pourrait se passer en Algérie, j’ai cherché un article simple émanant d’un journal qui ne soit ni algérien, ni français. Parce que la presse française, je ne sais pas pourquoi, était si impatiente de voir le virus démocratique déferler sur l »Algérie que le temps d’émeutes dans ce pays, elle en avait oublié la Tunisie dont elle n’avait commencé à parler qu’à reculons.

Ce petit article n’a l’air de rien, mais il dit presque tout ce qu’il y a à dire. Notamment que les manifestants d’Alger ce samedi n’étaient pas bien nombreux et surtout (parce qu’après tout, les petits ruisseaux font les grandes rivières) que la mobilisation n’avait le soutien ni du mouvement syndical, ni des principales forces d’opposition (ce que l’article du Monde ne dit pas, comme quoi la presse française…) On verra si la mobilisation pourra s’élargir mais pour l’instant elle repose essentiellement sur les épaules du Rassemblement pour la Culture et la Démocratie (RCD) du Dr Saïd Saadi. On s’en souvient, le Dr Saadi avait été un ardent défenseur du coup d’état qui avait précipité l’Algérie dans la guerre civile et son parti figurait dans le premier gouvernement Bouteflika jusqu’au début des troubles en Kabylie suite à la mort d’un jeune homme tué dans un poste de gendarmerie .
Comme lettres de créances démocratiques, il y a mieux!
Mais pourquoi s’agite-t-il en ce moment M. Saadi? Parce que la contagion de la contestation dans les pays arabes?
M. Saadi et son parti ont toujours cherché à nier ou à minorer le caractère arabe de l’Algérie.

Alors kézaco?
Saïd Saadi, ce n’est un secret pour personne, pense qu’il a un destin national, chef de l’Etat pas moins. Peu importe s’il s’était pris une veste aux élections dès lors que le front des Forces Socialistes avait pu y participer librement.
Et tout prétendu opposant qu’il est, il appartient en réalité à la sphère dirigeante du pays et il attend de récolter enfin les fruits de l’alliance qu’il a nouée avec certains potentats militaires et il pense que son heure a peut-être sonné. Car si, comme nous le rappelle l’article d’El Diario Montanes, le mandat du président Bouteflika court jusqu’en 2014, il n’est pas du tout certain qu’il puisse l’accomplir intégralement tant son état de santé semble décliner. Une rumeur ne le donnait-elle pas pour mort?
Une manoeuvre à l’intérieur du système de clans au pouvoir donc qui voudrait tirer parti de l’inquiétude suscitée dans les chancelleries occidentales par les contestations dans d’aurtes pays arabes. Et nul doute que Saïd Saadi espère sans doute bénéficier d’un appui des Etats Unis, pays avec lequel il a soigneusement entretenu ses relations (Bouteflika aussi d’ailleurs).
Tiens, on apprend que les Etats Unis viennent d’appeler les autorités d’Alger à la retenue.
S’il existe une inconnue, c’est celle-ci: quel poids ont les Etats Unis sur les groupes qui dominent le pouvoir en Algérie? 

Bouteflika ne veut pas être le prochain
El Diario Montanes (Espagne) 13 février 2011 traduit de l’espagnol par Djazaïri

Il y a peu de chances que l’élan de renouveau démocratique qui traverse l’Afrique du Nord prenne au dépourvu à l’un des présidents à vie qui restent dans la région, ils auront tiré des leçons intéressantes des événements de Tunisie et d’Egypte. La répression massive déclenchée hier à Alger contre une manifestation non autorisée est l’indice que Abdelaziz Bouteflika ne veut pas être le prochain à tomber. Et que pour l’éviter, il continue à chercher du côté de la violation des droits et libertés de ses concitoyens, avant même d’envisager, comme en Jordanie, de quelconques concessions à ceux qui manifestent. 

En Algérie, la contestation sociale en est venue à s’exprimer très fortement, comme récemment en janvier dernier. Des mobilisations comme celle d’hier, appelée à Alger, à Béjaïa, à Constantine, à Annaba ou à Oran – la deuxième ville du pays – inquiètent un régime qui a pu se maintenir et industrialiser le pays grâce à la rente du pétrole et du gaz, mais sans offrir à la population une lueur quelconque de démocratie, avec un taux de chômage parmi les plus élevés du monde arabe et des niveaux de corruption et de contrôle policier très importants aussi. S’il y a un scénario de changement potentiel, ce devrait être en Algérie.

Les autorités d’Alger ont interdit la manifestation d’hier et ont de plus tout fait pour empêcher qu’elle puisse avoir lieu. La veille, la capitale faisait l’objet d’un dispositif policier impressionnant, comportant près de 30 000 agents venus de tout le pays, dans des autobus civils, pour contenir une mobilisation à l’appel de partis d’opposition et d’organisations de la société civile regroupées dans le Coordination Nationale pour la Démocratie et le Changement.


Barrages routiers
 

Le déploiement policier s’est révélé excessif, pas seulement par rapport au nombre de manifestants – 10 000 au maximum selon les organisateurs, à peine 3 000 selon d’autres sources et même pas 250 selon le ministère de l’intérieur – mais par rapport au caractère de la manifestation qui n’avait ni le soutien, ni la participation des syndicats, des principales forces d’opposition ou des islamistes influents.Les appels à venir rejoindre la manifestation lancés via les réseaux sociaux ont été contrecarrés par la méthode classique du blocage des accès routiers à la capitale.

Des témoins oculaires ont déclaré à la chaîne télévisée Al Arabiya et au journal d’opposition ‘El Watan’ que des « dizaines d’arrestations » ont été effectuées à Alger. La marche avait commencé à 11h sur la place du 1er mai, aux cris de ‘Dehors Bouteflika’, et certains manifestants montraient des unes de journaux parlant de la démission de l’ex président Egyptien Hosni Moubarak. Les manifestants ont été encerclés par des policiers qui les ont empêchés de se rendre à leur destination, la place des Martyrs.
Bouteflika, réélu président pour un troisième mandat consécutif il y a moins de deux ans avec plus de 90 % des voix, achève son mandat en 2014
Il aura alors 77 ans et plus de 52 années d’activité politique. Les prochains mois seront décisifs pour savoir si la frustration économique que ressent le pays lui permettra de rester au pouvoir cinq ans de plus.

Et le vainqueur de l’holocauste est…

24 décembre 2010
… Elie Wiesel, bien sûr.
Un « grand monsieur » selon la revue Télé-Loisirs, qui a écrit des livres notamment en « hébraïque » (sic).
Attention, ce n’est pas la revue Télé-Loisirs qui décerne ce titre à l’écrivain polyglotte, mais la chaîne de télévision US Fox News par la faute d’un technicien qui a incrusté sur l’écran « holocaust winner » au lieu de « Nobel Prize winner » car Elie Wiesel
est, même si ça peut sembler invraisemblable, lauréat du prix Nobel de la paix. 

Grosse bourde de Fox News sur Elie Wiesel

« Vainqueur de l’Holocauste » : c’est le bandeau qu’ont pu voir les téléspectateurs de Fox News pendant l’interview d’Elie Wiesel. Humour douteux quand tu nous tiens.

La télévision est coutumière des incidents de direct. Mais celui-ci est pour le moins gênant. Il y a quelques jours, Fox News recevait l’écrivain américain francophone Elie Wiesel. Pour les plus jeunes, Elie Wiesel est lauréat du prix Nobel de la paix, reçu en 1986. Il a survécu aux camps de concentration. Déporté à Auschwitz, c’est l’un des rescapés de la Shoah, sujet auquel il a consacré une partie de son œuvre.

Ainsi, en cinquante ans, Elie Wiesel a écrit près d’une soixantaine d’ouvrages, en anglais, en français, en hébraïque ou en yiddish. Un grand monsieur en somme.

Sauf qu’il semblerait qu’un technicien de Fox News ait voulu faire une blague à ses copains, une blague qui on l’espère n’était pas censée passer à l’antenne. Au lieu d’incruster Elie Wiesel comme « Prix Nobel de la Paix », c’est la mention « Holocaust Winner », c’est-à-dire « vainqueur de l’Holocauste » que les téléspectateurs ont pu voir pendant quelques minutes sur leur écran. Impossible de revoir l’interview sur le site de Fox News qui a retiré la vidéo, mais certains sites comme Mediaite permettent de revoir la séquence, dont voici une capture.

Ci-dessous la vidéo qui nous montre (vers la 50ème seconde) le vainqueur de l’holocauste. Il s’exprime d’abord sur le prisonnier sioniste Gilad Shalit, qu’il ne présente d’ailleurs pas du tout comme Français. Comment M. Wiesel a-t-il pu oublier ce détail, lui qui détient aussi la nationalité française? Par ailleurs, si M. Wiesel mentionne bien la présence de miliers de prisonniers Palestiniens dans les geôles sionistes, il ne semble pas le moins du monde s’intéresser à leur sort alors qu’il précise que c’est leur libération qui est espérée en échange de celle du soldat sioniste.
Et,selon M. Wiesel, le soldat Gilad Shalit est prisonnier du Hamas palestinien et du Hezbollah libanais. Un grand fabuliste décidément cet Elie Wiesel.

La propagande sioniste prise d’une compulsion de répétition

28 octobre 2010
On apprend que les autorités du Nigeria viennent de procéder à la saisie d’une cargaison d’armes sur le port de Lagos. Conformément à son devoir d’informer, le Nouvel Observateur nous livre le point de vue d’une partie qui a forcément quelque chose à dire à ce sujet:
Des responsables militaires israéliens ont affirmé jeudi sous couvert de l’anonymat que les armes provenaient d’Iran et était destinée à la Bande de Gaza.
Voilà, le Nouvel Observateur a fait son boulot, dans le plus strict respect de l’éthique journalistique à la française.
Ils font quand même mieux que Guysen news chez qui ce sont carrément les services secrets nigérians qui affirment l’origine iranienne des armes.
Les services secrets nigérians ont déclaré qu’ils avaient intercepté treize containers contenant des armes diverses en provenance de l’Iran. Des sources du ministère israélien de la défense pensent que cela fait partie d’une nouvelle voie de contrebande de l’Iran à destination du Hamas dans la Bande de Gaza.
Selon les médias nigérians, le bateau, qui provenait d’Iran, a accosté au port de Lagos pour quelques heures seulement, chargeant treize containers à bord.
Selon le porte parole du State Security service (SSS), Marilyn Ogar,  »en ouvrant le premier container, des lances roquettes, des grenades et d’autres explosifs ont été découverts », ajoutant que les armes étaient cachées parmi des caisses de matériau de construction.
Bon, ces armes iraniennes ont été transportées sur un bateau battant pavillon des îles Marshall et opéré par un important armateur français. Les îles Marshall sont, rappelons-le, un Etat de la Micronésie dans l’océan Pacifique, dont la monnaie est le dollar US et qui dépend pour sa défense des Etats Unis dont il est indépendant depuis une vingtaine d’années seulement.
Franchement, les Iraniens auraient pu trouver mieux pour se livrer à leur trafic.
Si les sionistes francophones sont décidément les plus effrontés, force est de constater qu’un media sioniste comme Vos Iz Neias essaye de mieux coller à la réalité des faits et n’arrive pas lui-même à gober la manoeuvre propagandiste:
Les officiels de l’armée [sioniste] n’ont pas donné de preuves pour soutenir leurs affirmations, citant des « raisons de sécurité. » Cependant, cette information est apparue d’emblée comme en conflit avec les affirmations des douanes nigérianes selon lesquelles les armes, dont des roquettes de 107 mm, étaient destinées à ce pays d’Afrique Occidentale riche en pétrole.
D’ailleurs  Guysen, qui se distingue décidément, omet de préciser que si la saisie des conteneurs armes vient seulement d’être effectuée, ces conteneurs ont été débarqués en juillet.
Par ailleurs tous les articles qui rendent compte de cette affaire signalent que le bateau venait d’Inde, de Mumbai exactement. Aucun ne mentionne une escale dans un port iranien, information que l’armateur français aurait sans doute immédiatement révélé si tel avait été le cas et que les journalistes se seraient empressés de répercuter.
Or, rien de tel dans la presse.
De même, Owei Azazi, conseiller à la sécurité nationale du Nigeria se garde bien d’adopter les conclusions proposées par Guysen (mais aussi portées à notre connaissance par le Nouvel Observateur):

« A ce stade, la seule chose que nous pouvons dire est que nous avons une quantité d’armes qui a été découverte dans le port par les services de sécurité. Nous ne voulons pas aller aux conclusions sur le calibre des munitions, leur destination et d’où elles proviennent. »

En fait, la seule mention en référence au Proche orient peut être trouvée dans des propos tenus par le président de la république fédérale du Nigeria:

Le président Goodluck Jonathan a déclaré que les importateurs de ces armes, décrites comme semblables à celles utilisées par les insurgés en Afghanistan, avaient des motifs sinistres.

Le président effectue une simple comparaison. Ce qui nous amène à évoquer ces armes caractéristiques des insurgés Afghans:
Parlons donc du fusil AK 47, c’est le fameux fusil d’assaut Kalashnikov, produit initialement en URSS puis Russie, mais aussi en Bulgarie, en Roumanie, en Chine etc.
Le fameux fusil sur la photo ci-dessous:

L’homme  en tenue de combat à gauche sur la photo est armé d’un fusil AK 47. Vous avez raison, ce n’est pas un insurgé Afghan, c’est un membre des forces de sécurité nigérianes qui surveille l’opération d’inventaire du chargement d’un conteneur d’armes.
Si vous cliquez sur la photo pour l’agrandir, vous verrez un peu mieux les roquettes, ces obus de mortier de 107 mm. Nous en avons déjà vues de semblables par ailleurs, souvenez-vous.
Oui, c’était en novembre 2009, la piraterie sioniste avait arraisonné un bateau qui, disait-elle, transportait des armes iraniennes destinées au Hezbollah libanais.
Cette fois, c’est plus le Hezbollah mais le Hamas. Mais c’est toujours l’Iran et toujours les mêmes roquettes. Dommage qu’aucune photo ne permette d’identifier N° de lot et année de fabrication, c’étaient peut-être les mêmes!
Quant aux insurgés (les Talibans) Afghans, s’ils utilisent bien des roquettes calibre 107 mm, elles ont un aspect assez différent si on en juge d’après cette photo de projectiles saisis par l’armée britannique en Afghanistan.:

On ne sait pas d’où les sionistes tiennent que ces roquettes sont de fabrication iranienne. Les Iraniens avaient aussi été accusés, on s’en souvient, d’armer les insurgés Irakiens. Même un site US hostile à l’Iran est bien obligé d’admettre qu’aucune preuve de faits de ce genre n’a jamais été apportée.

La police vient de procéder à trois arrestations, on en saura donc sans doute bientôt plus. Mais dores et déjà, le gouvernement nigérian s’oriente vers une piste essentiellement locale, d’une ou de plusieurs organisations, militantes et religieuses qui auraient envisagé de perpétrer des attentats à l’explosif dans des lieux stratégiques à Abuja, la capitale fédérale. 

Les craintes sont évidemment très fortes au Nigeria, d’autant que ce pays est, on le sait, frappé lui aussi par une forme de piraterie et a connu (et connait) des enlèvements de techniciens étrangers en dépit de l’absence sur place du fameux al Qaïda au Maghreb Islamique (AQMI).
Il convient de ne pas oublier que le sud pétrolier a connu une longue insurrection qui ne s’est achevée qu’en 2009, entraînant au passage une sensible diminution de la production d’or noir.

octobre 2009: les rebelles Nigerians déposent les armes sous conditions

Ces événements importants, qui ont concerné également les intérêts français, ont finalement rencontré peu d’écho ici. Sans doute y manquait-il la composante « islamique » aujourd’hui presque indispensable.

Guysen et le Nouvel Observateur ne se sont jamais intéressés à cette information diffusée sur ce modeste blog en été 2010 et qui signalait un trafic d’armes vers la corne de l’Afrique.

Les excuses du gang sioniste au gouvernement de Malte (à propos de Bianca Zammit)

25 juin 2010

Bianca Zammit est une ressortissante maltaise membre de l’International Solidarity Movement dont une des fondatrices est la militante Neta Golan (une occasion pour moi de citer une personne de confession juive qui agit positivement, c’est-à-dire dans le sens du droit et de la justice. Il se peut que Mme Zammit soit juive également.
Bianca Zammit a été blessée en avril dernier par  des terroristes sionistes alors qu’elle accompagnait, caméra au poing, des paysans palestiniens qui se rendaient à leur champs, déclarés zone militaire interdite par le gang de Tel Aviv. Il faut savoir effectivement que les délinquants sionistes déterminent, selon leur bon vouloir, des zones interdites dans le territoire des autres.
Bianca Zammit a fait la une de l’actualité à Malte pour la bonne raison que cet Etat insulaire, membre de l’Union Européenne, accueillait Avigdor Lieberman, le chargé des relations extérieures de la bande sioniste. Et que M. Lieberman a dû publiquement présenter des excuses au gouvernement maltais pour la blessure infligée à la militante pro palestinienne. On peut lire dans l’article de Malta Today ci-dessous que M. Lieberman est « désolé », « parce que c’est toujours quelque chose de terrible quand des civils sont blessés. »
Il est vrai que les civils, il préfère nettement les tuer. Ils ne se plaignent pas ensuite auprès de leurs gouvernements.
Lieberman a même sorti de son chapeau de prestidigitateur (souvenir du temps où il animait des night-clubs) une enquête diligentée par le procureur général qui siège à Tel Aviv. Il est resté par contre évasif sur l’éventualité de poursuites judiciaires, et pour cause puisqu’il n’y en aura pas, où alors bidonnées comme à chaque fois que la victime est Goy et à fortiori pro palestinienne. J’ai déjà l’argument du procureur: l’incident s’est déroulé dans un territoire qui n’est pas sous ma juridiction. Où encore, le soldat a confondu la caméra avec un fusil. Il pourra donner libre cours à son imagination.
Mais attention, car les autorités maltaises ne l’entendront peut-être pas de cette oreille.

On ne parle guère de Claudia Zammit dans la presse française sauf sur RTL qui fait cependant son titre sur une déclaration de Lieberman: « Il n’y a pas de crise humanitaire à Gaza ». L’agression dont a été victime Mme Zammit n’a pas vraiment eu l’heur de passionner RTL qui parle « d’un Maltais » dont on sait par la suite que c’est une femme, une Maltaise donc. Eh oui, priorité au ministre sioniste.
Lieberman présente ses excuses pour les tirs sur Bianca Zammit
par Karl Stagno-Navarra, Malta Today (Malte) 25 juin 2010 traduit de l’anglais par Djazaïri
Le ministre israélien des affaires étrangères Avigdor Lieberman a fait lecture aujourd’hui d’excuses officielles pour l’incident au cours duquel Bianca Zammit, une ressortissante maltaise, a reçu une balle dans la jambe tirée par des soldats israéliens dans la bande de Gaza le 24 avril dernier.

C’était au cours d’une conférence de presse avec son homologue maltais Tonio Borg.

« L’enquête est entre les mains du procureur général à Tel Aviv et nous attendons ses conclusions. Je suis désolé et nous sommes désolés, parce que c’est toujours quelque chose de terrible quand des civils sont blessés. »
 
Bianca Zammit avait été blessée sans raison aucune par des soldats israéliens alors qu’elle accompagnait des paysans palestiniens de Gaza dans leurs champs situés dans la zone dite « tampon » proclamée unilatéralement par Israël. Cette zone interdite ne repose sue aucune base légale et participe du blocus de la région par Israël. Zammit est membre de l’International Solidarity Movement.
 
A la question de savoir si les investigations du procureur général déboucheraient sur des poursuites contre des membres de l’armée, Lieberman a évité de s’engager. Tonio Borg a déclaré que le gouvernement maltais « continuerait à explorer toutes les voies. »
 
Lieberman a été accueilli par une vague de protestations à l’extérieur de Castille animée par des membres de Moviment Graffiti qui ont déployé un grand drapeau palestinien et crié « terroriste » au ministre de droite.
 
Ses excuses d’hier contrastaient franchement avec la morgue de Gideon Meir, l’ambassadeur israélien à Malte, qui avait affirmé que Zammit était « utilisée » par les militants palestiniens, accusant l’ISM de mettre des étrangers en situation de danger à la frontière de sorte à ce que le Hamas et le Djihad Islamique puissent disposer des bombes et blesser des soldats israéliens… L’ISM a une politique anti-israélienne dans tout ce qu’il dit et fait. »
 
En dépit des affirmations de Meir sur le lien entre l’ISM et le Hamas et le Djihad Islamique, des journalistes à Gaza disent que c’est le contraire qui est vrai. « L’ISM n’a aucun lien avec des factions armées palestiniennes, » affirme Neta Golan, elle-même israélienne juive et co fondatrice de l’ISM. « L’affirmation selon laquelle l’ISM reçoit des ordres d’organisations armées est le fruit de l’imagination de l’ambassadeur, et nous le mettons au défi d’en donner des preuves, » a déclaré Golan.

Les dites « zones militaires fermées » sont en effet des zones déclarées telles unilatéralement par Israël sur le sol palestinien, essentiellement agricole, sans aucun fondement dans le droit international. Golan affirme que les zones déclarées interdites par Israël sont aussi une manière de réprimer par la force la résistance non violente. « Chaque fois qu’il y a une manifestation palestinienne pacifique dans un endroit, il devient ‘zone militaire fermée,’ a-t-elle dit.

Blocus de Gaza: prompte réaction de l’Union Européenne et de la France

15 juin 2010
Voilà une information qui vient à point nommé démentir les ragots sur l’inaction de l’Union Européenne face au blocus de Gaza et l’agression contre la flottille humanitaire par les sionistes.
L’Union Européenne n’est absolument pas inactive devant ce blocus puisqu’elle en est partie prenante ainsi que vient le démontrer la décision des autorités françaises, sur requête de la Commission Européenne, d’arrêter la diffusion en France via Eutelsat de la chaîne Al-Aqsa TV.
Il paraîtrait que les programmes de la chaîne en question 

« incitent à la haine ou à la violence pour des raisons de religion ou de nationalité », avait-il expliqué. Et la France entend « être irréprochable dans la lutte contre les incitations à la haine, quelles qu’elles soient », 

selon un porte parole du ministère français des affaires étrangères.
Je ne regarde pas cette chaîne, mais il semble bien que pour éviter des problèmes avec l’Union Européenne, il vaut mieux mettre sous blocus toute une population et assassiner des militants humanitaires. On est même au contraire récompensé par des exonérations douanières ou une adhésion en fanfare à l’OCDE.

La vérité sur le blocus de Gaza avouée par les sionistes eux-mêmes

11 juin 2010
Dans l’archipel des mensonges sionistes, il en est un qui a la vie dure, c’est que le blocus imposé à la bande de Gaza a pour finalité d’empêcher ce territoire peuplé surtout de réfugiés Palestiniens de s’armer et de continuer à tirer ses roquettes artisanales sur les localités sionistes avoisinantes.
Une de ces localités est Sderot, anciennement Najd avant que sa population indigène en soit chassée pour faire de la place aux squatters sionistes. Sderot est en quelque sorte le Dresde de l’entité sioniste, une cité martyre victime d’une avalanche de roquettes artisanales tirées depuis la bande de Gaza. Sauf que, à la différence de Dresde ou de Gaza, les victimes à Sderot se comptent sur les doigts de la main. N’empêche que les visites organisées à Sderot par les autorités sionistes pour faire comprendre les difficultés endurées par ses habitants ont un franc succès et les visiteurs sont amenés à compatir devant une vitre brisée ou un toit endommagé.
Bref, l’entité sioniste a le droit de se défendre et donc d’imposer un blocus à Gaza afin d’empêcher le Hamas de se procurer des armes éventuellement plus performantes que ses roquettes d’aéroclub. D’où également, le sort fait à la flottille pour Gaza et plus particulièrement au Mavi Marmara.
Cette vérité communément admise n’est cependant qu’un mensonge de plus de la part des sionistes et de leurs complices un peu partout. Lisez donc ce passage dans l’article où un membre du Département d’Etat (le service de Mme Clinton) explique ne pas être au courant de l’existence d’un document de l’Etat sioniste qui contredit son propre mensonge. Ce serait presque comique s’il ne s’agissait de questions très graves.

Ce n’est pas par les journaux français que vous apprendrez cela malheureusement, mais par l’agence de presse américaine McClatchy. Cependant, sans être une agence marginale, McClatchy est loin d’avoir le poids des services de Reuters, de l’AFP ou même du New York Times.
Cette agence suit un procès qui se déroule en ce moment dans l’entité sioniste où une organisation humanitaire a déféré l’Etat voyou devant ses propres tribunaux. Sommé de s’expliquer sur les motifs du blocus qu’il impose, l’Etat délinquant s’est exécuté pour reconnaître nettement que le blocus n’est pas lié à des impératifs sécuritaires mais à une volonté de mettre un terme au contrôle qu’exerce le Hamas sur la bande de Gaza.

Comment dit-on déjà en français ? Ah oui : cela va sans dire, mais ça va mieux en le disant…

Document israélien: le blocus de Gaza n’est pas une question de sécurité
Par Sheera Frenkel | McClatchy Newspapers (USA) 9 juin 2010 traduit de l’anglais par Djazaïri

Jérusalem – Alors qu’Israël vient d’ordonner mercredi un léger assouplissement du blocus de la bande de Gaza, McClatchy a obtenu un document gouvernemental israélien qui présente le blocus non comme une mesure de sécurité mais comme une « guerre économique » contre l’organisation islamiste Hamas qui dirige ce territoire palestinien.
Israël a imposé de sévères restrictions à Gaza en juin 2007, après que la victoire électorale du Hamas et sa prise de contrôle de l’enclave côtière l’année précédente, et le gouvernement a longtemps affirmé que l’objectif du blocus était de stopper le flux d’armes et de combattants vers Gaza.
La semaine dernière, après que des commandos Israéliens ont tué neuf volontaires d’une flottille humanitaire pour Gaza organisée par des Turcs, Israël a encore affirmé que son but était de stopper l’arrivée dans Gaza d’armes pour les terroristes.
Cependant, en réponse à une action en justice menée par Gisha, une association israélienne pour les droits de l’homme, le gouvernement israélien a expliqué que le blocus était un exercice du droit à la guerre économique.
« Un Etat a le droit de décider de ne pas avoir de relations économiques ou de ne pas apporter d’assistance économique à l’autre partie au conflit, ou de vouloir agir en recourant à la ‘guerre économique’ affirme le gouvernement.
McClatchy s’est procuré la déclaration écrite du gouvernement auprès de Gisha, le Centre Juridique pour la Liberté de Circulation qui a déféré au tribunal le gouvernement pour obtenir des informations sur le blocus. La haute cour israélienne a donné suite et le gouvernement a fourni sa déclaration en début d’année.
Sari Bashi, directrice de Gisha, considère que ces documents prouvent qu’Israël n’impose pas son blocus pour les raisons qu’il affirme publiquement mais plutôt en tant que punition collective pour la population palestinienne de Gaza. Gisha s’intéresse aux droits des Palestiniens.
(Un porte parole du Département d’Etat, qui n’était pas autorisé à s’exprimer officiellement, a déclaré n’avoir pas connaissance des documents en question).
Le gouvernement israélien a franchi une nouvelle étape mercredi et affirmé que la guerre économique visait à atteindre un objectif politique. Un porte parole du gouvernement, dont nous ne pouvons pas donner le nom pour des raisons politiques, a déclaré à McClatchy que les autorités vont continuer à alléger le blocus mais «ne lèveront pas complètement l’embargo tant que le Hamas gardera le contrôle de Gaza.»
Le président Barack Obama, après avoir reçu Mahmoud Abbas, le chef de l’Autorité palestinienne, a déclaré que la situation à Gaza est « intenable. » Il a promis un complément de 400 millions de dollars d’aides pour le logement, la construction d’écoles et de routes pour améliorer la vie quotidienne des Palestiniens – dont au moins 30 millions de dollars affectés à Gaza.
Le blocus de Gaza par les Israéliens comprend une liste complexe et changeant constamment des biens qui sont autorisés à entrer dans Gaza. Des produits comme le ciment ou le métal sont interdits parce qu’ils peuvent être utilisés à des fins militaires, disent les officiels Israéliens.
Selon des chiffres publiés par Gisha en coordination avec l’ONU, Israël permet l’entrée de 25 % des biens qu’elle autorisait à entrer à Gaza avant sa prise de contrôle par le Hamas. Pendant les années qui ont précédé le blocus, Israël a autorisé en moyenne 14 000 camions de marchandises par mois à se rendre à Gaza. Israël autorise maintenant approximativement 2 500 camions par mois.
Les chiffres montrent qu’Israël a aussi limité les marchandises à entrer à Gaza à 40 types d’articles, tandis qu’avant juin 2007, ce sont environ 4 000 types d’articles qui entraient à Gaza.
Israël a légèrement allongé la liste ce mercredi pour y a ajouter les sodas, les jus de fruits, les épices, la crème à raser, les chips et les bonbons, indique Raed Fattouh, le responsable Palestinien chargé de la liaison, qui coordonne avec Israël le flux des marchandises destinées à Gaza.
«Je pense qu’Israël veut désamorcer les pressions internationales,» déclare Fattouh. « Ils veulent montrer aux gens qu’ils autorisent des choses à entrer à Gaza.»
C’est la première mesure tangible prise par Israël suite aux critiques internationales sans précédent qu’elle a essuyées au sujet du blocus après le raid israélien en haute mer de la semaine dernière.
Alors même que s’élevaient des appels pour une enquête sur la manière par laquelle Israël a intercepté la flottille, les dirigeants mondiaux ont aussi appelé Israël à lever son blocus de Gaza.
Lors de sa rencontre avec Abbas, Obama a déclaré que le Conseil de Sécurité avait appelé à une « enquête crédible et transparente conforme aux normes internationales. » Il a ajouté : « Et nous pensons ce que nous avons dit. C’est ce que nous attendons.»
Il a aussi appelé à un allègement du blocus par Israël. « Il nous semble qu’il devrait y avoir des moyens pour qu’il se limite strictement aux cargaisons d’armes plutôt que d’interdire pratiquement tout puis d’autoriser, au coup par coup, des choses à entrer à Gaza, » a-t-il déclaré à la presse.
L’Egypte, qui contrôle la plus grande partie de la frontière sud de Gaza, a rouvert le point de passage de Rafah cette semaine en réponse aux pressions internationales pour la levée du blocus.
L’Egypte a longtemps été considérée comme le partenaire d’Israël dans l’application du blocus, mais le ministre Egyptien des affaires étrangères, Hossam Zaki, a déclaré que le passage de Rafah restera ouvert indéfiniment pour les habitants de Gaza munis de permis spéciaux. Par le passé, la frontière a été ouverte sporadiquement.
Maxwell Gaylard, le coordonnateur de l’ONU pour l’action humanitaire dans les territoires palestiniens, a déclaré que la communauté international veut un « changement rapide et fondamental » dans la politique israélienne concernant Gaza plutôt qu’une approche au coup par coup.
« Un modeste allongement de la liste restrictive des biens autorisés à Gaza est bien en deçà de ce qui est nécessaire. Nous avons besoin d’un changement fondamental et d’une ouverture des points de passage pour les marchandises, » a-t-il dit.
Les responsables du Hamas dissent avoir été déçus » par l’annonce israélienne, et que la liste des marchandises est très éloignée des besoins réels.
« Ce ne sera qu’une entrée. Nous attendons le plat de résistance,» déclare à Ramallah le ministre Palestinien de l’économie Hassan Abu Libdeh qui précise que les matériaux de construction sont ce qui fait le plus défaut aux habitants de Gaza. De nombreux Palestiniens ont été dans l’impossibilité de bâtir leurs maisons après l’opération Plomb Durci, l’offensive punitive d’Israël contre la bande de Gaza en décembre 2008 et janvier 2009.
Israël affirme que le ciment et d’autres matériaux de construction peuvent server à construire des bunkers et d’autres installations militaires.
Certaines de ces marchandises entrent déjà à Gaza en contrebande par des tunnels qui la relient à l’Egypte.

 

Pseudo révélations de la BBC sur le blocus de Gaza

3 mai 2010
Certains croient qu’ils pourront obtenir quelque chose des tribunaux et du système judiciaire de l’entité sioniste. Alors ils défèrent l’Etat sioniste devant ses propres juridictions pour qu’il s’explique.
Et il le fait! Enfin, il donne l’impression de le faire exactement comme ses tribunaux donnent l’impression de rendre la justice.
Une telle action en justice fait l’objet de cet article de la BBC qui a eu le privilège d’accéder à des documents de l’Etat voyou présentés devant un tribunal de Tel Aviv où il comparaissait suite à une requête en justice effectuée par une organisation des droits de l’homme nommée Gisha.
Contrairement à ce qu’indique le titre de l’article, l’action en justice n’apporte pas grand chose en termes d’informations. En effet, la liste [non fournie à l’audience] des produits autorisés à franchir le blocus aurait pu être obtenue de n’importe quel importateur Gazaoui, de l’ONU ou d’organisations humanitaires, bref de tous les organismes concernés directement par l’approvisionnement de la bande de Gaza assiégée.
Les documents fournis par l’Etat voyou ne permettent pas en particulier de répondre à cette question essentielle: pourquoi la cannelle est-elle autorisée et le coriandre interdit? Où encore, pourquoi l’importation de chaussures n’est-elle permise que depuis mars dernier?
 
Même le travail d’évaluation des besoins caloriques des habitants de Gaza n’a rien d’un scoop: un haut responsable sioniste n’avait-il pas parlé de mettre les habitants de Gaza à la diète? Tout bon praticien sait que la diète impose une évaluation des besoins caloriques des individus… Il est certes plus compliqué de mettre quelqu’un à la diète que de le faire mourir de faim comme le préconisait Jacques Kupfer du Likoud de France.
Donc, pas de révélations, pas de « coup » judiciaire. L’Etat sioniste veut bien en dire plus au juge, mais en audience privée, c’est-à-dire avec la contrainte du maintien secret des informations que Gisha cherchait précisément à obtenir.
Mais enfin, la BBC a quand même appris une chose de ce procès: que l’entité sioniste considérait le blocus comme une pièce maîtresse de sa stratégie de confrontation avec le Hamas. Comme quoi, tout arrive! C’est ce qu’on appelle la vertu pédagogique d’un procès.

Révélation de détails sur le blocus de Gaza
par Tim Franks BBC News (UK) 3 mai 2010 traduit de l’anglais par Djazaïri

BBC News a vu des documents présentés devant un tribunal israélien, qui donnent plus de détails que jamais auparavant, sur la manière et les motifs du maintien par Israël de son, blocus de Gaza.
Dans un document, Israël décrit la diminution des importations comme « un pilier central dans le conflit armé avec le Hamas. »
Il confirme aussi que des estimations ont été faites sur la quantité de calories dont ont besoin les habitants de Gaza, mais affirme qu’elles n’ont pas servi à la prise de décision politique.
Israël affirme que le blocus est une pression exercée sur le Hamas qui ne reconnaît pas Israël et encourage des attaques contre ses citoyens.

Il y a trois ans, après la prise du pouvoir par le mouvement islamiste Hamas, Israël et l’Egypte ont renforcé le bouclage des frontières de Gaza, laissant ce territoire de 1,5 million d’habitants subir une pénurie aigüe.

Mais Israël n’a jamais publié de liste des produits interdits, affirmant approuver les demandes sur la base du cas par cas.
Les articles autorisés ont évolué avec le temps, ce qui a réduit les importateurs et les organisations humanitaires à constamment tenter de deviner ce qui sera autorisé.
Le recours en justice a été introduit par Gisha,une organisation israélienne des droits de l’homme.

L’organisation essayait depuis plus d’un an, au moyen de la législation sur la liberté de l’information, d’obtenir des informations de l’Etat sur ce qu’il est exactement permis d’importer à Gaza, et pourquoi.

En janvier, Gisha a poursuivi en justice les autorités israéliennes pour tenter de les contraindre à donner ces informations.

Sari Bashi, directrice de Gisha, explique ne pas être une spécialiste des questions de sécurité, « mais empêcher des enfants de recevoir des jouets, empêcher les fabricants d’obtenir des matières premières – je ne vois pas en quoi cela répond aux besoins sécuritaires d’Israël. »

Et elle affirme que certaines des interdictions semblent d’un arbitraire absurde: « Je ne comprends pas du tout pourquoi la cannelle est autorisée, mais le coriandre interdit. Est-ce qu’il y a quelque chose de plus dangereux avec le coriandre? Le coriandre est-il plus vital pour l’économie de Gaza que la cannelle? Cette politique semble dépourvue de sens. »
Elle soutient que s’il y a une logique derrière de telles décisions, l’armée devrait révéler sa teneur.

‘Conflit avec le Hamas’

En ce moment, après plusieurs mois d’attente, l’Etat a donné sa réponse au tribunal, dans une communication écrite qu’a vue la BBC.

Elle jette un peu de lumière sur le processus derrière le blocus.
Le rationnel qui le sous tend est rédigé en caractères gras: « La limitation du transfert de marchandises est un pilier central parmi les moyens à la disposition de l’Etat d’Israël dans le conflit armé entre lui et le Hamas. »
Les autorités israéliennes confirment aussi l’existence de quatre documents concernant le fonctionnement du blocus: comment sont traitées les requêtes d’importation de biens à Gaza, comment sont contrôlées les pénuries dans Gaza, la liste d’approbation de ce qui est autorisé à entrer à Gaza, et un document intitulé « Consommation amimentaire dans la Bande de Gaza – Lignes Rouges » qui définit l’apport calorique minimum nécessaire pour le million et demi d’habitants de Gaza, selon leur âge et leur sexe.

Ce document n’était cependant, insiste l’Etat, qu’un simple projet de présentation power point utilisé pour le « travail interne de planification, » qui n’a jamais servi de base à la politique du gouvernement. »
Mais alors que les trois premiers documents promettent de nombreuses précisions, ces précisions ne sont pas apportées.

Dans chaque cas, l’Etat soutient que révéler ce qui est autorisé et pourquoi pourrait, ce sont ses temes, « porter atteinte à la sécurité nationale et nuire aux relations internationales. »

Au lieu de quoi, il [l’Etat] propose de divulguer le contenu des documents au tribunal lors d’une session privée avec le juge.

‘Punition Collective’

Ce manque de clarté cause énormément de frustration, non seulement chez les Habitants de Gaza, mais chez les organisations humanitaires, les dimplomates et à l’ONU qui a qualifié le blocus israélien de Gaza de « punition collective. »

Le problème, disent-ils, ce ne sont pas seulement les pénuries elles-mêmes, mais l’imprévisibilité et la nature changeante de ce qu’il est permis d’importer.

Par le passé, des responsables Israéliens ont dit être préoccupés que les matériaux de construction en particulier puissent être détournés par le Hamas à des fins militaires.

Mais certains commentateurs Israéliens – même ceux qui soutiennent une ligne dure contre le Hamas – affirment que la stratégie derrière le blocus très élargi est mal définie et nuisible à la position internationale d’Israël.

La BBC a reçu des informations de sources fiables selon lesquelles 81 produits sont autorisés à l’importation en ce moment – depuis les haricots aux conserves de viande – et, depuis mars, les chaussures.

Parmi la vaste gamme des produits actuellement interdits, se trouvent la confiture, le chocolat, le bois d’ameublement, les jus de fruits, les textiles et les jouets en plastique.

Le texte de 13 pages communiqué par les autorités israéliennes au tribunal de Tel Aviv soulève plus de questions qu’il n’apporte de réponses.

Il définit le contexte du blocus: en ce qu’Israël considère son conflit existentiel avec le Hamas.

Mais il ne satisfait pas ceux qui appellent bruyamment Israël à être plus transparent sur une de ses politiques les plus controversées.

Meurtre de Dubaï: agent du Mossad identifié en fuite

10 mars 2010
L’affaire de l’assassinat de Mahmoud al-Mabhouh n’en finit pas de connaître des rebondissements, dignes comme on le dit parfois de romans d’espionnage. Ces rebondissements ne sont cependant pas dûs au talent d’un romancier, mais à celui de la police de Dubaï et aux erreurs du Mossad qui a sous-estimé l’efficacité des forces de l’ordre de cet émirat.
Si l’aspect vrais-faux passeports du dossier est bien connu, une attention moindre a été accordée à la piste « financière » de l’enquête. En effet, la police de Dubaï a pu confirmer que 17 des tueurs sionistes ont effectué des règlements avec des cartes de crédit de type prépayé émises par la société américaine Payoneer. On peut lire, sous la plume de Daniel Rouach, journaliste dans une officine sioniste, que Payoneer, dont le siège se trouve à Newyork mais la Recherche développement [comprenez l’ingénierie en entourloupes et autres escroqueries] à Tel Aviv « se retrouve involontairement trempée jusqu’au cou dans l’affaire de Dubaï. »
Ce que ne nous dit pas M. Rouach, c’est que Payoneer a été fondée par un certain Yuval Tal, ancien membres des forces spéciales de l’armée sioniste. Payoneer travaille avec deux banques, la Meta Bank de l’Illinois et une banque de Belize (ex Honduras britannique). Une banque du Delaware avait décidé d’interrompre sa collaboration avec Payonneer. Cette banque comme la Meta bank ont été ou sont confrontées à des démêlés avec la justice dont la teneur est inconnue.
A ce jour, en dehors des hauts dirigeants du Mossad, Yuval Tal est la seule personne impliquée dans l’opération d’assassinat dont on est certain à 100 % de l’identité. Ce n’est donc pas un hasard s’il a pris la poudre d’escampette, fuyant le territoire des USA, sans doute pour rejoindre le paradis des délinquants.
Car non, aucun policier du FBI n’est venu l’arrêter pour interrogatoire. Et non, aucun commando palestinien muni de vrais faux passeports britanniques, français, irlandais ou australien n’est venu l’assassiner à New York. (où alors le Mossad a procédé à la liquidation de son agent financier).

Un New Yorkais lié au meurtre de Dubaï disparaît
par LORENA MONGELLI
New York Post, 10 mars 2010 traduit de l’anglais par Djazaïri

Le mystère sur la connexion newyorkaise avec l’assassinat d’un chef terroriste du Moyen Orient s’est épaissi hier avec la disparition du fondateur d’une société de cartes de crédit impliquée dans le complot.
Les employés de Payoneer Inc., la société de Yuval Tal, ont indiqué qu’il n’était pas au siège de l’entreprise au centre ville, et des voisins de Tal à Brooklyn ont affirmé qu’il avait quitté le pays.
Payonner, fondée par Tal en 2005, a été identifiée comme étant la société qui a fourni des cartes de crédit qui ont fini entre les mains des tueurs présumés du commandant du hamas Mahmoud al-Mabhouh à Dubaï.

Tal est un ancien membre des forces spéciales israéliennes et est venu au centre de l’attention depuis que la police de Dubaï a accusé Payoneer d’avoir émis au moins 17 cartes de crédit au commando qui a commis l’assassinat du 19 janvier.
Au siège de Payoneer au 1841 Broadway, les salariés ont dit que Tal « n’était pas là aujourd’hui » et personne d’autre n’a pu s’exprimer au nom de l’entreprise.

Tal est enregistré comme propriétaire d’un immeuble d’habitation à Berjkeley Square dans Park Slope.

Comment obtenir un vrai/faux passeport en Australie (et sans doute ailleurs)?

26 février 2010
Eh oui, comme je vous le disais dans les posts précédents, le mésusage par le Mossad de passeports de nations amies fait des vagues aux antipodes aussi. Et cet article du quotidien The Age expose presque en pleine lumière les pratiques de l’entité sioniste dans les Nations « amies » (si le mot amitié peut avoir un sens pour les sionistes). On appréciera notamment les changements répétés de nom, pour convenances personnelles nous disent des personnes qui aiment à s’adonner au jeu des sept familles. On appréciera aussi les dires de ce député Australien qui n’a rien trouvé de mieux à faire que de soutenir le régime sioniste dans sa pratique qui consiste à falsifier les documents de voyage de pays amis pour commettre des actes terroristes, comme par exemple l’assassinat de Mahmoud al-Mabhouh. J’espère au moins que le lobby sioniste le paye bien, car faire la Marie couche toi là avec autant de brio mérite vraiment une belle récompense.
Et ce que le Mossad fait en Australie se fait aussi dans d’autres pays ainsi que le confirme un sioniste cité dans l’article.

Les services secrets australiens enquêtent sur l’espionnage israélien
par Jason Koutsoukis and Jonathan Pearlman The Age (Australie) 27 février 2010 traduit de l’anglais par Djazaïri

L’ASIO (Australian Security Intelligence Organisation) enquête sur au moins trois personnes ayant la double citoyenneté australienne-israélienne qu’elle soupçonne d’utiliser une couverture australienne pour espionner en faveur d’Israël.

L’enquête a démarré au moins six mois avant l’assassinat en janvier de Mahmoud al-Mabhouh, un militant du Hamas, dont on considère généralement maintenant qu’il a été commis par le Mossad, le service de renseignements extérieurs israélien.

Les autorités de Dubaï ont révélé que trois personnes soupçonnées d’implication dans l’assassinat voyageaient avec des passeports australiens falsifiés au nom de trois personnes ayant la double citoyenneté australienne-israélienne.
Les trois personnes reliées à la mort de Mabhouh ne sont en rien liées aux trois qui font l’objet des investigations de l’ASIO.

L’Australie a confronté Israël pour la deuxième fois au sujet de l’utilisation de passeports australiens trafiqués, l’ambassadeur actuellement en poste à Tel Aviv, Nocoli Maning-Campbell ayant  transmis aux officiels Israéliens les préoccupations de son gouvernement.

La police fédérale australienne enquête sur cette affaire, aux côtés de l’ASIO et de l’Australian Passport Office.

Entre temps, l’Australie s’apprêtait hier soir à New York à s’abstenir dans un vote à l’ONU sur une nouvelle résolution pressant Israël et l’Autorité palestinienne d’enquêter sur les allégations de crimes de guerre commis pendant la guerre de l’année dernière à Gaza.

On attendait pour le début de la matinée le vote sur la résolution par l’Assemblée Générale.

Des allégations de crimes de guerre perpétrés par Israël et le Hamas ont été avancées dans un rapport spécial de l’ONU rédigé par le juge Sud Africain Richard Goldstone.

L’Australie avait voté contre une résolution similaire présentée devant l’Assemblée générale de l’ONU l’an dernier.

Le gouvernement Rudd a averti Israël que la falsification de passeports australiens ne serait pas considérée comme « le geste d’un ami. »

Mais Yigal Palmor, le porte parole du ministère israélien des affaires étrangères a démenti hier que les relations diplomatiques étaient dans une mauvaise passe.

« je n’ai entendu aucun gouvernement accuser Israël d’être impliquée dans cette affaire, ni en France, ni en Grande Bretagne, ni en Irlande, ni en Allemagne et ni en Australie en ce moment, » a-t-il dit sur ABC Radio.

Selon nos deux sources au sein des services de renseignements australiens, les trois personnes à la double citoyenneté sous surveillance de l’ASIO ont émigré en Israël au cours de la dernière décennie.

Chacun de ces trois hommes est, depuis, revenu en Australie à des moments différents pour changer de nom et obtenir un nouveau passeport australien.

Un des hommes sous surveillance a changé trois fois de nom de famille et les deux autres deux fois. Dans chaque cas, les hommes ont changé des patronymes qui pouvaient être perçus comme sonnant juif européen au profit de noms identifiés plus typiquement comme anglo-australiens.

Les citoyens australiens ont en général l’autorisation de changer de patronyme une fois tous les douze mois dès lors que ce n’est pas pour des motifs criminels.

Ces nouveaux passeports australiens ont depuis été utilisés pour pouvoir entrer dans un certain nombre de pays qui sont hostiles à Israël, dont l’Iran, la Syrie et le Liban. Aucun de ces trois pays ne reconnaît Israël et ils interdisent spécifiquement l’entrée de citoyens Israéliens sur leur territoire.

Notre journal a appris que ces trois citoyens Australiens ont en commun de travailler pour une société européenne de télécommunications qui possède une filiale au Moyen Orient..

The Age a contacté deux de ces hommes qui ont nié être impliqué dans une quelconque activité d’espionnage. Ils ont confirmé avoir changé de patronymes mais ont affirmé que l’idée qu’ils l’auraient fait pour obtenir de nouveaux documents de voyage pour circuler au Moyen Orient était, selon les termes de l’un d’entre eux, « totalement absurde. »

Tous deux ont déclaré avoir changé de nom pour des raisons personnelles. On pense qu’un de ces hommes a aussi la citoyenneté britannique et qu’il fait l’objet de l’attention des services secrets britanniques depuis son changement de nom.

L’ASIO n’a fait aucun commentaire.

Un spécialiste Israélien du renseignement a déclaré hier à The Age qu’il n’était un secret pour personne qu’Israël approchait des gens qui avaient immigré d’autres pays pour aider Israël en remettant leurs passeports. « Les noms sont utilisés plus tard, mais la personne qui cède son passeport n’est pas impliquée. »

Warren Reed, un ancien agent des services d’espionnage australiens, l’Australian Secret Intelligence Service, explique que le vol de passeports par des services étrangers n’était « pas nouveau. »

« L’utilisation de faux papiers dans l’espionnage est aussi vieux que l’espionnage, » dit-il.

Le député libéral Julian McGauran s’est nettement démarqué de la position de son leader et a critiqué le ministre des affaires étrangères Stephen Smith pour avoir « publiquement montré du doigt Israël. »

Le leader d’opposition Tony Abbott, qui avait critiqué le premier le système australien des passeports, n’avait pas pu être joint hier au sujet de cette affaire.


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