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Palestiniennes en visite à Yad Vashem |
Archive for the ‘holocauste’ Category
Plus jamais ça, salopes! Ou, leçon tirée de l’holocauste à Yad Vashem.
30 décembre 2010L’assimilation des Juifs est une menace stratégique!
17 novembre 2010Pourtant non, tout le monde ne se réjouit pas ainsi qu’on le comprend dès le début de la lecture de cet article du Yediot Aharonot qui nous alerte en parlant d’une étude inquiétante.
Inquiétante dans la mesure où ces Juifs mariés hors de leur groupe ethno-religieux tendraient à s’assimiler à la société où ils vivent, un véritable holocauste par le mariage. Avec à la clef, une réduction, voire une disparition du potentiel migratoire juif vers l’entité sioniste. Or cette dernière cherche désespérément à attirer des migrants désireux d’effectuer leur prétendu « retour » à Sion.
« La crainte de l’assimilation des Juifs de la diaspora est une menace stratégique pour le maintien de l’existence d’Israël, »
C’est ce genre de lecture que devrait méditer quelqu’un comme Mme Martine Aubry qui prend position, devant une assemblée communautaire, contre le boycott des produits de l’entité sioniste car il ne faut, dit-elle, pas importer le conflit du Moyen Orient.
Peut-être, mais la France, la Grande Bretagne etc, auraient peut-être dû se garder de régler leurs problèmes avec le judaïsme sur le dos des indigènes de Palestine.
Une étude inquiétante
Le taux de mariage mixte chez les Juifs de la diaspora atteint un niveau record
Les données présentées par le Centre de recherche et d’Information de la Knesset révèle une accroissement très important du nombre de mariages mixtes dans les communautés juives à l’étranger, avec une augmentation de plus de 200 % ces 50 dernières années.
par Kobi Nahshoni, Yediot Aharonot (entité sioniste) 17 nov. 2010 traduit de l’anglais par Djazaïri
Assimilation – Une nouvelle étude révélée par le Centre de recherche et d’Information de la Knesset montre des taux élevés de mariages mixtes dans les communautés juives de la diaspora.
Pendant ces cinquante dernières années, le taux de mariage mixte chez les Juifs de la diaspora a augmenté de 200 %, en raison principalement d’une faiblesse de l’identité juive.
Ces résultats, issus d’une étude conduite il y a deux ans par le Centre, ont été présentés lundi pendant une audition devant la Commission parlementaire pour l’immigration, l’absorption et les affaires de la diaspora, dirigée par son nouveau président, le député Danny danon (Likoud).
« La crainte de l’assimilation des Juifs de la diaspora est une menace stratégique pour le maintien de l’existence d’Israël, » explique Danon.
Un des résultats les plus surprenants de l’étude montre que les taux de mariages mixtes chez les familles religieuses et non pratiquantes/croyantes (secular) sont presque identiques.
Alors qu’aux Etats Unis, 55 % des Juifs sont mariés à des conjoints non Juifs, les taux de mariages mixtes en Australie, au Canada et en Turquie fluctuent entre 25 % et 30 %.
Un taux de mariage mixte de 35 à 45 % a été observé chez les Juifs de la diaspora en France, en Grande Bretagne et en Amérique Latine.
L’étude révèle des chiffres beaucoup plus élevés en Europe orientale et dans l’ex Union Soviétique, où 65 % des Juifs sont mariés à des non Juifs, la Russie venant en tête de liste avec un taux de 75 % de mariages mixtes.
A l’opposé, le Mexique enregistre le plus faible taux de mariages mixtes avec seulement 15 % de Juifs se mariant hors de leur religion.
L’audition de la commission s’est faite en présence de représentants du Grand Rabbinat, de membres des mouvements du judaïsme réformé et conservateur, ainsi que de représentants de mouvements de jeunesse juifs, l’American Jewish Congress, l’American Jewish Committee et la Zionist Organization
Après les protocoles des sages de Sion…
10 novembre 2010… le protocole d’Ottawa.
Par exemple, dans le cadre du protocole, on incite les dirigeants de groupes confessionnels à lutter contre la haine et la discrimination, y compris l’antisémitisme, ainsi que les gouvernements à réaffirmer leur appui envers la convention sur le génocide et à l’adopter; on encourage l’établissement d’un groupe de travail international chargé de reconnaître et de surveiller la présence de la haine sur Internet; on réclame l’élaboration d’un mécanisme global en vue de documenter tous les crimes haineux, y compris les crimes antisémites.
le protocole s’inscrit dans les récentes initiatives du Canada : nous sommes devenus membre du Groupe de travail pour la coopération internationale en matière de sensibilisation, de commémoration et de recherche au sujet de l’Holocauste et nous avons lancé de nouveaux programmes en vue de promouvoir l’intégration des Canadiens de toutes origines et la cohésion sociale.
Pour ceux qui n’ont pas compris, le premier ministre Stephen Harper expose les choses on ne peut plus clairement:
Voilà, Mesdames et Messieurs, l’objet de notre intervention d’aujourd’hui : notre détermination commune à confronter cette terrible haine. Le travail que nous avons entrepris, dans nos propres pays et en collaboration les uns avec les autres, est un signe d’espoir.
« Notre action commune est un signe d’espoir, tout comme l’existence et la persistance de la patrie juive. Et c’est ici que l’histoire sert non pas à nous alerter mais à nous inspirer.
Comme je l’ai dit à l’occasion du 60e anniversaire de la fondation de l’État d’Israël, Israël apparaît comme une lumière, dans un monde émergeant d’une obscurité profonde. Contre toute attente, cette lumière n’a pas été éteinte. Elle brille confortée par les principes universels de toutes les nations civilisées – la liberté, la démocratie et la justice.
En collaborant plus étroitement dans la famille des nations civilisées, nous affirmons et renforçons ces principes. Et nous déclarons notre foi dans l’avenir de l’humanité, dans la puissance du bien sur le mal.
Donc, rien de neuf : un faux plaidoyer humaniste vient remplacer un écrit antisémite apocryphe.
Le rabbin pas casher, la magnanimité de Bill Clinton , l’élection d’Hillary et, et….
26 juillet 2010Le rabin Avrum Friesel aura finalement rendu des comptes à la justice de son pays après des années de cavale qui avaient commencé dans l’entité sioniste. Le problème, c’est que quand c’est l’Etat fédéral qui est victime, même l’entité sioniste n’est plus un refuge aussi sûr qu’autrefois. Friesel a donc dû se replier à Londres d’où il a été finalement extradé vers les Etats Unis.
Ce que Friesel aurait dû savoir, c’est qu’en réalité il aurait mieux fait de ne pas quitter les Etats Unis, ce qui lui aurait permis de bénéficier, comme ses complices, d’une aimable dispense de peine accordée par M. Bill Clinton au dernier jour de son mandat pour remercier la communauté d’appartenance des condamnés d’avoir voté comme un seul homme pour … Mme Clinton aux sénatoriales. Qui a sollicité qui, l’article ne le dit pas.
En fuite, Friesel a donc été jugé postérieurement à cette largesse de M. Clinton tout comme le cerveau de l’escroquerie, un certain Chaim Berger, survivant de l’holocauste de son état, qui avait lui aussi eu la malencontreuse idée de fuir vers l’entité sioniste où il sera arrêté en 1998 avant d’en être extradé trois ans après, trop tard pour bénéficier du geste magnanime de Bill Clinton.
par Bruce GOLDING, New York Post, 26 juillet 2010 traduit de l’anglais par Dkazaïri
Un rabbin qu’il faut bien qualifier de pas casher a été condamné ce matin à 27 moisde taule pour une fraude diabolique pour laquelle quatre de ses escrocs de complices ont pu retrouver la liberté après avoir vu leurs peines de prison commuées par Clinton qui était président à l’époque.
Le rabbin Avrum Friesel – qui a passé plus de onze années en cavale en Israël et en Grande Bretagne – a déclaré être « profondément honteux » d’avoir enfreint la loi civile américaine, ce qui signifie qu’il a aussi enfreint la loi religieuse juive.
« Je suis vraiment désolé pour les choses que j’ai faites qui n’étaient pas casher, » a déclaré Friesel, 57 ans, devant la tribunal fédéral de Manhattan.
Le professeur de religion à la barbe grisonnante s’est ensuite tourné pour sourire à la vingtaine de personnes venues le soutenir, vêtues de kippas en velours noir et du costume noir traditionnel hassidique.
Après son extradition de Londres l’an dernier, Friesel a plaidé coupable de participation à une combine pour escroquer plusieurs programmes gouvernementaux de dizaines de millions de dollars dans les années 1980.
L’escroquerie – montée par des dirigeants du village hassidique de New Square dans le comté de Rockland – avait permis d’obtenir frauduleusement plus de 10 millions de dollars de bourses Pell pour des étudiants non éligibles d’un séminaire de Brooklyn, et aussi d’escroquer l’administration d’aide aux petites entreprises (Small Business Administration) et le programme fédéral Section 8 d’aide au logement.
La juge Barbara Jones s’est écartée des normes du code pénal qui prévoient jusqu’à 41 mois de prison eu égard au rôle relativement mineur de Friesel dans l’escroquerie et à ses antécédents de travail auprès d’enfants handicapés.
Elle lui a aussi ordonné de payer plus de 11 millions de dollars au titre de la restitution [de l’argent escroqué].
Seulement 26 000 dollars sur le total de l’argent volé ont été remboursés, a déclaré le procureur Daniel Levy.
Quatre co inculpés avaient été condamnés en 1999 mais avaient vu leurs condamnations commuées par le président Clinton au dernier jour de son mandat en 2001, peu de temps après que son épouse Hillary Rodham Clinton ait raflé presque toutes les voix à New Square lors de son élection au Sénat des Etats Unis.
Une enquête subséquente du bureau du procureur de Manahattan n’avait décelé aucune malversation.
Le cerveau derrière cette escroquerie – Chaim Berger, un survivant de l’holocauste et fondateur de New Square – est mort en 2004 alors qu’il purgeait une peine de six ans de détention.
Un septième inculpé, Nathan Adler, reste en fuite.
La danse d’Auschwitz va-t-elle faire un buzz?
12 juillet 2010
Jane Korman, qui est juive, a diffusé la vidéo de son père Adhok, 89 ans – qui a survécu à l’holocauste – et de ses trois enfants entrain de danser sur ce tube à l’intérieur du tristement célèbre centre d’extermination où près de 1,1 million de personnes ont été tuées pendant la deuxième guerre mondiale.
La vidéo, postée dans YouTube montre la famille Korman en train de danser devant l’inscription ‘Arbeit Macht Frei’ – Le travail rend libre -, une synagogue polonaise, le camp de concentration allemand de Dachau, le camp de concentration tchèque de Theresienstadt et un mémorial à Lodz en Pologne, dédié aux victimes du ghetto nazi.
Mais l’enregistrement a suscité de la colère chez beaucoup de ceux qui ont survécu aux horreurs du camp et des organisations néo nazies l’ont inséré dans leurs sites web.
A moi l’argent de la shoah
8 juillet 2010
Qu’est-ce que tu vends Abraham? Quoi, du "savon de l’holocauste"?
27 mars 2010Botines est au mieux un petit filou qui trompe son ennui en vendant de fausses reliques mais cette fois il rique d’avoir des ennuis car il a le B’nai Brith et d’autres organisations juives sur le dos. C’est que sa savonnette jette un trouble certain parce qu’il est désormais de notoriété publique que les nazis n’ont pas procédé à la fabrication de savon à partir de graisse humaine, extraite de cadavres de juifs notamment. L’article nous dit certes que les nazis auraient procédé à des expérimentations de fabrication sans passer cependant à l’échelle industrielle. Mais contrairement à ce qui nous est affirmé ici, il n’existe aucune véritable preuve à ce sujet. D’un point de vue logique, il semble difficile de collecter suffisamment de graisse sur des corps de personnes le plus souvent extrêmement amaigries par les privations et le travail forcé.
La réalité des camps de concentration était bien assez affreuse pour qu’il soit inutile d’en rajouter.
Alors si vous n’avez pas l’esprit assez macabre pour collectionner des savonnettes de ce genre mais que vous aimez collectionner les casques ou les uniformes nazis, une seule adresse pour vous, le marché aux puces de Tel Aviv.
Le commerçant justifie la vente de « savon de l’holocauste »
par CBC News (Canada) 26 mars 2010 traduit de l’anglais par Djazaïri
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La police de Montréal indique qu’elle va procéder à des vérifications et discuter aves les organisations juives locales avant de décider d’enquêter sur un magasin qui vend une barre de savon dont le commerçant prétend qu’elle est faite à base de graisse de victimes de l’holocauste.
Le propriétaire de ce magasin d’articles de collection de Montréal justifie sa décision de vendre une barre de savon qu’il présente comme fabriquée à partir de la graisse de victimes de l’holocauste.
Des organisations juives de Montréal dénoncent ce magasin du quartier Plateau-Mont-Royal où la barre de savon de couleur beige est exposée.
Un svastika est gravé sur la savonnette présentée dans une boîte en verre avec une étiquette qui indique « Pologne 1940. »
Abraham Botines, un Juif d’origine espagnole qui exploite cette curieuse boutique depuis 1967 reconnaît ne pas savoir si la savonnette est réellement faite à partir de restes humains.
« J’ai 73 ans et je collectionne des objets de l’holocauste et de la seconde guerre mondiale parce que j’appartiens à cette époque, » a déclaré Botines à The Canadian Presse au cours d’un entretien vendredi dans le magasin encombré.
« Dans ma vie, j’ai eu beaucoup d’objets curieux – c’est-à-dire des choses qui sont difficiles à trouver… et mes objets à moi, mes enfants, ils n’ont aucun intérêt. »
Mais Botines dit tout net qu’il vend des objets de collection et non une idéologie odieuse.
Après l’arrivée de journalistes sans son magasin vendredi matin, la savonnette controversée a été mise à l’abri des regards.
Botines dit qu’elle ne pourra être vue maintenant que par des collectionneurs séreux.
« C’est ma savonnette et je suis libre d’en faire ce que je veux, » dit-il.
La plupart des spécialistes de l’holocauste affirment que les histoires qui ont circulé pendant des années sur la production de masse par les nazis de savon à partir des restes de Juifs et d’autres qui ont péri dans les camps de concentration sont fausses même s’il existe des preuves que les nazis ont testé la fabrication de savon à partir de restes humains.
Les organisations juives ont néanmoins été irritées par la découverte de ce savon, évoquée pour la première fois par CBC News.
Vrai ou faux, ce savon est un scandale et « cette personne, et d’autres comme lui, ne contribuent en aucune façon à la préservation de l’histoire, » affirme Alice Herscovitch, directrice de l’Holocaust Centre de Montréal. « A mon sens, la vente d’objets qui glorifient le nazisme et la haine n’apporte rien. Ils ne nous aident certainement pas à nous souvenir. »
L’idée est aussi dégoûtante, dit-elle.
Tresse de cheveux à vendre
La vente d’articles ornés d’un svastika n’est pas illégale au Canada, contrairement à la vente de savon fait à partir d’ingrédients humains, déclare Anita Bromberg, chef du service juridique de B’nai Brith Canada.
Affirmer une telle chose à propos d’une savonnette, si cela s’avère faux, est également illégal car c’est une fraude, ajoute-t-elle.
« C’est tout simplement profondément insultant, » déclare Bromberg qui travaille à Toronto. « Je ne peux même pas imaginer que quelqu’un puisse même faire semblant de dire qu’il collectionne ça pour son intérêt historique. »
Botines vend aussi une tresse de cheveux étiquetée comme provenant d’un « camp d’extermination » nazi.
Il affirme qu’il ne vendrait aucun de ces articles à un néo-nazi.
Vendredi, la police de Montréal a indiqué qu’elle vérifierait les faits avec les organisations juives locales avant de décider de l’éventuelle ouverture d’une enquête.
« Il est très important de valider d’abord l’information, » explique le commandant Paul Chablo, de la police de Montréal. « C’est une chose de dire que cet objet est mis en vente, [mais] est-ce que c’est seulement vrai?… S’il y a quelque chose de vrai là dedans, bien sûr que nous voudrons ouvrir une enquête. »
Une enquête comprendrait une analyse du savon en laboratoire, précise Chablo.
Un bon exemple de pédagogie de l’holocauste.
12 mars 2010Les termes « Shoah » ou « holocauste » non seulement circonscrivent cette tragédie exclusivement aux Juifs, occultant les Tziganes par exemple sous peine de dévaluation de l’holocauste (dixit Elie Wiesel) mais excluent l’approche de ce phénomène en termes socio-historiques en le transformant en notion religieuse.
D’où la difficulté d’appréhender ces événements en terme historique à l’école qui se trouve confrontée à une impossibilité: transmettre en termes rationnels une expérience de type sacré. Et l’inefficacité notoire de la pédagogie traditionnelle de « l’holocauste » ou de la « shoah, » ainsi qu’en ont témoigné à plusieurs reprises les ricanements ou autres comportements inattendus de la part d’élèves dûment expédiés en pèlerinage à Auschwitz par leurs établissements scolaires.
Les professeurs vraiment consciencieux sont donc amenés à faire preuve d’imagination pédagogique. Une imagination dont font parfois les frais les élèves ainsi qu’en témoignait l’histoire de cette jeune fille (juive justement) que son professeur voulait contraindre à porter une étoile jaune, au grand dam de sa famille. Ou encore ce jeu de rôles aberrant mis en place par une institutrice d’une petite ville anglaise.
Shocking, me direz-vous. Certes, mais ce jeu de rôles n’est en fait rien d’autre que la seule pédagogie efficace d’un phénomène situé désormais dans l’ordre du religieux. Et il doit être rapproché de certaines pratiques religieuses comme les crucifixions volontaires aux Philippines ou l’auto-flagellation chez les Chiites.
Yediot Aharonot (Sionistan) 11 mars 2010 traduit de l’anglais par Djazaïri
La personne responsable de ce jeu de rôles n’était autre que la sous-directrice de l’école. Selon le reportage, elle a dit aux enfants sous le choc que ceux qui étaient nés en janvier, février et mars avaient des Quotients Intellectuels inférieurs à ceux des autres enfants, « en raison d’un manque de lumière solaire dans le ventre maternel »; et qu’ils devaient mettre des chapeaux jaunes et être envoyés à la bibliothèque.
Les parents d’élèves ont été très en colère après avoir eu connaissance de ce « jeu » et ont déposé une plainte officielle contre ce projet pédagofgque auprès de la ville de Lanarkshire, expliquant à quel point ce jeu de rôles « barbare » a traumatisé les enfants qui ont pleuré à chaudes larmes en classe.
« Les enfants étaient bouleversés »
Selon la mère d’un des enfants, l’enseignante « a dit aux enfants qu’ils seraient probablement envoyés loin de leurs familles et que leurs parents en avaient été informés et étaient au courant. Quand un enfant demandait si cela signifiait qu’ils pourraient se retrouver dans un orphelinat, on leur a dit que c’était une possibilité.
A ce moment, beaucoup d’enfants ont été bouleversés. Un garçon a renversé sa chaise, un était en colère et a demandé à parler à un responsable mais la plupart d’entre eux pleuraient, certains pleurant abondamment.
« Leur calvaire a duré entre 12 et 15 minutes avant qu’on informe les enfants qu’il ne s’agissait que d’un jeu mais qu’il se poursuivrait jusqu’à l’heure du déjeuner.
« Ma fille, en fait aucun enfant, ne doit ressentir la terreur, la peur, la panique la ségéragation et l’horreur qu’un enfant de l’holocauste a subi pendant une des pires atrocités de l’histoire pour être capable d’éprouver de l’empathie pour eux afin de produire une histoire bonne pour un article, » a déclaré la mère.
Une porte parole de South Lanarkshire a confirmé qu’une activité de jeu de rôles a eu lieu et que cette affaire sera traitée rapidement.
L’Indiana Jones de la Torah
7 mars 2010par Menachem Z. ROSENSAFT, New York Post 6 mars 2010 traduit de l’anglais par Djazaïri
Certaines escroqueries ne sont pas seulement scandaleuses mais obscènes. C’est complètement le cas avec le rabbin Menachem Youlus, ce copiste de la Torah de Washington DC qui affirme avoir « sauvé » plus de 1 000 rouleaux de la Torah perdus dans l’holocauste.
Il existe des preuves massives qu’il n’a rien fait de ce genre – et que les congrégations qui lui ont acheté de tels rouleaux ont gaspillé leur argent. Examinons les faits:
* Youlus jure avoir découvert les rouleaux de la Torah dans une fosses commune dans l’ouest de l’Ukraine, dans une « housse mortuaire [body bag] de la Gestapo ». Je peux vous certifier que la Gestapo n’utilisait pas de housses mortuaires pour ses victimes juives, et encore moins pour les Torahs. Et il ne donne aucune preuve de ce qu’il affirme.
En outre, il a en réalité fourgué les deux rouleaux de Torah trouvés dans des « fosses communes » à cinq congrégations distinctes.
* Il dit en avoir trouvé un autre sous le plancher d’un baraquement au camp de concentration de Bergen-Belsen en Allemagne. Impossible, les soldats Britanniques ont entièrement détruit par le feu tous les baraquements de Belsen en mai 1945 pour contenir une épidémie de typhus.
* Il prétend en avoir déterré un autre dans ce qui était le cimetière d’Oswiecim, la ville polonaise adjacente au camp de la mort d’Auschwitz, qu’il a miraculeusement réuni aux quatre parchemins disparus que des Juifs d’Oswiecim avaient emporté dans le camp et avaient confié à la garde d’un prêtre d’origine juive qui resta à Oswiecim après la guerre avant de les vendre finalement à Youlus. Là encore, on ne trouve aucune trace d’une personne correspondant de près ou de loin à la description d’un tel prêtre qui aurait vécu à Oswiecim ou à ses alentours.
Au début de cette année, le Washington Post magazine a publié un article fouillé et méticuleux qui met en question la sincérité de Youlus. Depuis lors, il ne s’est pas présenté avec un seul document ou témoin à l’appui de ses affirmations.
Et il n’existe aucune preuve historique, de quelque nature, que les Nazis, qui brîlaient et profanaient régulièrement les rouleaux de la Torah, aient jamais enterré des accessoires sacrés juifs dans des fosses communes auprès des Juifs assassinés.
N’importe quelle exploitation de l’holocauste à des fins bassement commerciales est ignoble. Fabriquer de fausses histoires liées à l’holocauste pour des rouleaux de la Torah est méprisable.
Cependant, loin d’avoir été montré du doigt, Youlus continue apparemment à exercer impunément comme scribe.
Certains notables Juifs le soutiennent encore publiquement
Carol Pristoop, directeur exécutif du Pearlstone Conference and Retreat Center, a déclaré au Baltimore Jewish Times que même si les actions de Youlus « sont éventuellement une fraude… Cet homme, de bien des manières, fait une mitzvah [une bonne action]. »
Le Dr Moshe Shualy, responsable du rituel à la Chizuk Amuno Congregation de Baltimore, dit qu’il considère que Youlus « est crucifié. » Il demande: « Devrions-nous le juger parce qu’il dit des choses qui ne semblent pas tenir debout? »
Et Robert Kushner, qui a acheté un des rouleaux de la Torah de la fosse commune pour la congrégation Beth El de South Hills, Pennsylvanie, veut qu’on laisse Youlus tranquille sepuis qu’il a reçu un document sous serment dans lequel Youlus réitère simplement son récit initial sur la provenance des rouleaux. « Quoi qu’il puisse être, » a déclaré Kushner à la Pittsburgh Jewish Chronicle, « je ne peux me résoudre à croire qu’un rabbin orthodoxe prêterait serment et confirmerait un mensonge. »
Affolant.
Youlus a ramassé des milliers de dollars sous de faux prétextes auprès de gens qui lui ont fait confiance, tels des adolescents idéalistes qui lui ont donné une partie de leurs cadreaux de bar et bat mitzvah pour son association Save a Torah [sauver une Torah].
Au lieu d’être cru sur parole, Youlus devrait faire l’objet d’une enquête soigneuse. Où a-t-il eu ses rouleaux, et par qui? Ont-ils été volés, et si oui, à qui appartiennent-ils?
Au minimum, Menachem Youlus a trahi la confiance d’individus de bonne foi qui pensaient contribuer à la sauvegarde de rouleaux de la Torah pour en fait découvrir qu’ils ont involontairement participé à faciliter une escroquerie absolument méprisable. Lui et sa fondation Save a Torah doivent maintenant être mis devant leurs responsabilités, devant la loi et moralement.