Archive for the ‘Islam’ Category
Après avoir appelé à un "Islam de France", M. Sarkozy appellera-t-il à un "judaïsme de France"?
12 février 2011L’Amérique entre les tueurs nés et les "homegrown terrorists"
24 janvier 2011Du point de vue russe, les Tchétchènes ne sont pas des étrangers et la Tchétchénie est une république autonome à l’intérieur de la fédération de Russie. C’est un peu la même chose pour les quelques cinq millions de Musulmans qui ont la citoyenneté des Etats Unis, sauf bien sûr qu’ils n’ont pas d’Etat fédéré à eux.
Quand ces Musulmans se comportent mal, c’est-à-dire qu’ils se mettent à échafauder et à réaliser des attentats terroristes, on parle aux Etats Unis de « homegrown terrorism », littéralement le terrorisme qui a grandi à la maison par opposition au terrorisme en provenance de l’étranger.
Cette appellation « homegrown terrorism » renvoie aujourd’hui nécessairement à ceux qui sont tentés par une violence dite « djihadiste », inspirée par al Qaïda notamment. Et non, on ne l’applique pas à Jared Loughner dont l’acte meurtrier relèverait de la démence au sens où l’entend la faculté. Et oui, on a oublié Timothy McVeigh qui était mu par des idées « suprématistes », rien à voir donc avec le djihad.
Le « homegrown terrorism » fait beaucoup parler de lui aux Etats Unis où des politiciens s’évertuent à le présenter comme la menace N°1 compte tenu de la rapide radicalisation des Musulmans aux Etats Unis. Une commission parlementaire va d’ailleurs prochainement s’intéresser à ce dossier et on peut déjà préjuger de ses conclusions…
L’article que je vous propose veut faire un sort à ces accusations et il y parvient plutôt bien. Il attire notamment l’attention sur l’extrême isolement de la plupart de ceux qui ont été interpellés dans le cadre de la lutte anti terroriste et de leur singulier amateurisme. La manipulation de ces individus par le FBI n’est qu’effleurée.
L’article se veut consensuel, imputant aux politiciens de « gauche » comme de droite la responsabilité du discours sur l’importance croissante du terrorisme endogène (c’est ainsi que j’ai traduit le plus souvent homegrown) avec l’argument étrange selon lequel le discours de gauche pense ainsi prouver le bien fondé de sa critique de la politique extérieure des Etats Unis. J’aurais aimé que l’auteur de l’article nous en dise plus sur ces politiciens de gauche qui tirent la sonnette d’alarme sur le terrorisme endogène pour cette raison.
Car si ce journaliste s’était sonné un peu plus de peine, il se serait aperçu que ceux qu’il décrit comme de droite et ceux qu’il déclare représenter la « gauche » ont en réalité un point commun: ils représentent directement ou indirectement le lobby sioniste aux Etats Unis.
Le mythe du terrorisme islamique endogène aux Etats Unis
par Romesh Ratnesar, Time (USA) 24 janvier 2011 traduit de l’anglais par Djazaïri
Un spectre hante les Etats Unis. « C’est ‘une de ces choses qui me maintient éveillé la nuit, » avait déclaré le mois dernier le procureur général Eric Holder. La député de Caroline du Nord Sue Myrick, membre de la commission du renseignement à la chambre des représentants, a averti le président Obama qu’il « ne faisait aucun doute » que le problème était devenu une « menace globale. »Le nouveau président de la commission parlementaire sur la sécurité intérieure, Peter King, prévoit d’organiser le mois prochain des auditions sur ce danger « qui menace notre sécurité à tous. »
Ils insistent sur une série d’exemples d’activités djihadistes par des citoyens des Etats Unis de confession musulmane: l’homme d’origine somalienne qui à Portland en Oregon avait essayé de faire exploser une bombe factice fournie par le FBI pendant une cérémonie d’illumination de sapin de Noël en décembre, l’attentat manqué l’été dernier à Times Square par un Pakistanais naturalisé, les 14 hommes accusés en août dernier d’apporter un soutien à des militants islamistes en Somalie.
Et puis il y a Anwar al-Awlaki, le web-imam originaire de Falls Church (Virginie) établi au Yémen dont les officiels du renseignement affirment qu’il joue maintenant le rôle de commandant régional pour al Qaïda, avec pour mission de recruter des Musulmans Américains impressionnables pour qu’ils prennent les armes contre leur pays. Aux yeux de certains, al-Awlaki et ses semblables représentent l’avant-garde d’une évolution encore plus sinistre: la « radicalisation » croissante des cinq millions de Musulmans qui vivent aux USA selon les estimations. « La radicalisation a lieu en Amérique, » écrivait Myrick dans sa lettre à Obama. « L’impressionnante augmentation du taux d’arrestation de Musulmans pour implication dans des activités terroristes depuis mai 2009 rend ce fait tout à fait évident. »
Ce n’est en fait pas évident. Même si les actes extrémistes violents commis par des Musulmans US semblent avoir augmenté, ce n’est pas le cas de leur efficacité [à nuire]. Les Américains Musulmans restent plus modérés, divers et intégrés que les populations musulmanes de toute autre société occidentale. En dépit des efforts des propagandistes d’al Qaïda comme al-Awlaki, les preuves de l’existence à l’intérieur des Etats Unis d’une sympathie même ténue pour l’ennemi sont minuscules. La paranoïa sur le terrorisme endogène surestime donc énormément la force d’al Qaïda et traduit l’incapacité de nos dirigeants à évaluer honnêtement les véritables menaces contre la sécurité de l’Amérique.
Ceux qui tirent la sonnette d’alarme sur la menace du terrorisme endogène taisent souvent un fait saillant: malgré tout le tapage fait autour des cas de djihadisme endogène, pas un seul civil n’a été tué par un terroriste islamique sur le sol des Etats Unis depuis le 11 septembre 2001 (le massacré perpétré par le major Nidal hasan à Fort Hood au Texas en 2009 ne correspond pas à la définition commune du terrorisme: ses motifs n’étaient pas entièrement idéologiques, pas plus qu’il n’a visé délibérément des civils). La cause en est un certain nombre de facteurs, dont l’attaque de l’armée contre la direction d’al Qaïda, des mesures mécuritaires intérieures renforcées, une bonne gestion policière et une certaine dose de chance. Mais le fait que tous les plans terroristes endogènes aient été mis en échec avant leur réalisation démontre l’inconséquence des terroristes eux-mêmes. Dans presque chaque cas – y compris celui de Faisal Shahzad, qui avait été le plus près de r éussir avec l’attentat à Times Square – on a découvert que ces terroristes locaux avaient agi presque entièrement seuls. Il n’y avait pas de vaste conspiration. Les attentats terroristes ne demandent peut-être pas beaucoup d’argent ou d’ingéniosité, mais un loup solitaire n’a guère de chances d’exécuter les frappes qui tuent en masse et que redoutent le plus les spécialistes de l’anti terrorisme.
Certes, des individus violents – d’Hasan à Jared Lee Loughner – restent capables de provoquer le chaos. Mais il n’existe aucune preuve que de nombreux Musulmans Américains soient enclins à agir ainsi. Même si des voix alarmistes citent en exemple l’aliénation des jeunes Musulmans en Europe de l’Ouest comme un précurseur de ce qui va se passer aux Etats Unis, la probabilité que ça se passe ainsi ici est très faible. Une enquête Gallup réalisée en 2009 avait constaté que les Américains Musulmans se montraient beaucoup plus satisfaits de leurs conditions de vie que leurs correligionaires d’autres pays occidentaux – et encore plus que les populations de n’importe quel pays majoritairement musulman à la seule exception de l’Arabie saoudite. Ces dix dernières années, moins de 200 personnes ont été inculpées aux Etats Unis pour présomption d’activités djihadistes. L’an dernier, un rapport très complet de la Rand Corporation concluait qu’à peine 1 Américain Musulman sur 30 000 pouvait être considéré comme ayant rejoint le djihad, « ce qui suggère une population musulmane américaine qui reste hostile à l’idéologie djihadiste et aux incitations à la violence. »
Alors pourquoi le mythe du terrorisme endogène persiste-t-il? En partie parce que, comme toute représentation politique solidifiée, elle sert les intérêts des grandes gueules à chaque extrémité du spectre politique. A droite, la menace d’un terrorisme se formant au pays participe à la perpétuation d’une lutte incessante à l’échelle des civilisations contre l’extrémisme islamique. A gauche, la notion d’Américains Musulmans se lançant dans le djihad colle bien avec l’idée que la politique étrangère des Etats Unis fabrique une nouvelle génération de terroristes.
Et pourtant, al Qaïda est plus faible et moins capable aujourd »hui qu’il ne l’était avant le 11 septembre ; son attrait pour les Musulmans moyens dans le mondetend à se rétrécir plutôt qu’) s’accroître. Les faits que les émules d’Oussama ben Laden comme al-Awlaki aient atteint une telle notoriété atteste de l’éviscération du leadership d’al Qaïda. Les Etats Unis sont devant des défis beaucoup plus importants et urgents pour le bien être et la sécurité de leurs citoyens, et il s’agit de rien d’autre que la facilité avec laquelle des individus instables peuvent obtenir légalement des armes mortelles.
Répondre à ce danger contribuera plus à la protection des Américains que ne le pourra jamais l’obsession de la menace fantomatique du terrorisme endogène.
Le 7ème commandement: Le bien d’autrui tu ne prendras ni retiendras injustement.
29 octobre 2010Et ce n’est pas simplement une question de couleur politique des dirigeants du gang sioniste puisque la colonisation n’a jamais cessé malgré les changements de majorité parlementaire.
Tout le monde a compris que les sionistes ont décidé d’en finir avec la chimère d’un Etat palestinien. Ce que les palestiniens pourront au mieux espérer, c’est un camp de concentration autogéré à Gaza et des bantoustans en Cisjordanie.
Dans cette dernière région, le compte à rebours a sans doute commencé pour l’Autorité Palestinienne, cette institution qui dirige fictivement des lambeaux de Cisjordanie.
Le 21 février [2010], le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a annoncé la décision d’inscrire la Tombe de Rachel (Bethléem) et le Tombeau des Patriarches (Mosquée d’Abraham à Hébron) au patrimoine ISRAELIEN…cette décision a été soutenue par son cabinet. Depuis d’autres sites situés dans les TERRITOIRES PALESTINIENS vont être ajoutés : Tel Rumeida (dont les datations remontent jusqu’au Bronze ancien, et au Bronze moyen une Cité-Etat CANANEENE), Sussiya (sud d’Hébron), Qumran (site des manuscrits de la mer morte), Hérodion, Palais de David (Silwan, Jérusalem est).
C’est une nouvelle provocation envers les Palestiniens et de nouveau (encore et toujours) une atteinte au droit international : Convention de la Haye de 1954 et des Conventions de Genève. Ils ne connaissent plus de limites.
Potins de Palestine s’insurge à raison contre cette infraction supplémentaire au droit international. Mais quand on est capable de tuer – et d’en être fier – 9 humanitaires désarmés, c’est bien le signe qu’on n’a plus de limites. Et cette sauvagerie débridée n’est en rien un phénomène récent.
Forts de leur bon droit, les Palestiniens ont protesté auprès de l’UNESCO, l’organisme onusien chargé du patrimoine culturel.
Et l’UNESCO a joué son rôle en demandant aux autorités sionistes de retirer le Caveau des Patriarches et la Tombe de Rachel de l’inventaire du patrimoine de l’entité sioniste.
Vous imaginez bien que l’entité sioniste va obtempérer!
Lundi, le premier ministre Benjamin Netanyahou a vivement critiqué la décision de l’UNESCO, l’organisation mondiale de la culture, de présenter le site de la tombe de Rachel comme une mosquée musulmane.« Cette volonté de séparer la nation d’Israël de son patrimoine culturel est absurde, » a déclaré le premier ministre.
La tombe de Rachel, qui se trouve dans la partie nord de Bethléem est considérée comme un lieu sacré de pèlerinage pour les Chrétiens, les Musulmans ainsi que les Juifs. Rachel, l’épouse de Jacob mourut en couches alors qu’elle se rendait à Hébron et fut enterrée sur la route de Bethléem. La tombe fut négligée pendant des années avant d’être restaurée par les Croisés. Elle était constitué d’un bâtiment cubique de 7m2, reposant sur quatre colonnes liées par des arcs brisés de 3,5 m de large pour 6,5 m de haut, le tout étant surmonté d’une coupole (description d’Amico en 1596). La bâtiment simple qui accueille la « tombe aujourd’hui » a été édifié par les Turcs en 1620 pendant la période ottomane et, les Musulmans la considérant comme sacrée pour sa relation avec Abraham en conservèrent les clefs. En 1841, Sir Moses Montefiore demanda au gouverneur Turc les clefs de la Qubbet Rahil ou mosquée Bilal Ibn Rabah, comme elle est nommé en arabe, qui furent données aux Juifs indigènes. Un vestibule carré avec un mirhab avait également été ajouté pour les Musulmans; on trouve aussi un cimetière musulman historique à l’ouest de ce sanctuaire. La tombe de Rachel est considérée comme un des monuments historiques de la cité de Bethléem et comme une partie de son patrimoine. De plus, les habitants de Bethléem et des touristes du monde entier de diverses religions ont toujours visité la tombe. Depuis deux ans, les forces d’occupation israéliennes empêchent les Musulmans et les Chrétiens de se rendre sur les lieux, niant le droit de culte des Palestiniens, refusant aux Musulmans le droit d’enterrer librement leurs morts dans le cimetière voisin et restreignant l’accès du sanctuaire aux Juifs dans une démarche préliminaire à l’annexion de cet endroit à la ville de Jérusalem.
Hébron et Bethléem font notoirement partie de territoires dont personne ne considère qu’ils relèvent de la souveraineté « nationale » de l’Etat pseudo-juif mais plutôt de celle de l’Etat palestinien à venir.
Ce qui n’empêche pas un site (sioniste) voué à la désinformation d’écrire ce qui suit:
Nous devrions revendiquer la Mecque, ou une partie puisqu’il parait qu’Abraham (Ibrahim) est venu y sacrifier son fils Ismaël.
De Nuremberg à Nuremberg puis… Dialectique de la haine raciale
14 octobre 2010A ceux qui croient que les responsables Européens des persécutions commises par le nazisme ont été sanctionnés, notamment à Nuremberg, et que la page a été tournée moyennant une vigilance nécessaire pour que plus jamais ne se reproduisent de telles horreurs, je dis: détrompez-vous.
Car le véritable châtiment est encore à venir, la punition pour avoir persécuté le peuple élu est en fait en cours d’exécution et verra bientôt son accomplissement.
C’est du moins ce que je crois comprendre en lisant un édito paru dans le Yediot., un journal de l’entité sioniste Et c’est vraiment un jour de chance parce qu’un site tenu par des merdeux sionistes me dispense d’avoir à le traduire moi-même en français.
On trouve dans ce texte ce vieux principe biblico-talmudique qui veut que la vengeance juive est exercée par des Gentils contre d’autres Gentils. Ici, les Gentils punis sont les méchants Européens et les Gentils agents de la punition sont les méchants Musulmans. Le texte se donne même un petit air de resucée de la Bible. En fait c’est une resucée des textes bibliques même si l’auteur prétend s’être donné la peine de réfléchir.
Europe, prépare-toi, au déluge!
Op-ed : Lettre ouverte aux Européens, qui ont tué des Juifs et qui sont maintenant aux prises avec l’islam radical
Par Avi Rath, Yediot Aharonot (Sionistan) 7 octobre 2010

Avi Rath
Bonsoir l’Europe!
Bonjour à vous, cher continent. Depuis un certain temps maintenant, j’ai eu l’intention de vous écrire quelques mots, en tant que voisin proche ici au Moyen-Orient qui aime voyager à travers vos beaux paysages, et dont les racines sont profondément enfouies dans le continent.
Vous avez été notre foyer pendant des milliers d’années, et particulièrement pendant les 1000 ans passés.
Nous avons connu de bons moments de relations amicales, ainsi que la prospérité économique, culturelle et spirituelle. Pourtant, nous avions également connu des jours difficiles de haine, les expulsions, l’humiliation et les diffamations de sang. Oh, nous n’avons jamais connu de tels jours.
D’une façon ou d’une autre, nous avons survécu; tant vous que nous. À notre grand regret et honteusement pour vous, nous n’avons pas été ceux qui ont choisi de mettre fin à notre relation avec vous, cher continent. Nous aurions pu maintenir des relations amicales et de coopération pendant de nombreuses années, mais pour des raisons que vous avez choisies, vous avez voulu mettre fin, littéralement, à ce partenariat.
Le plan a été conçu sur votre sol, les camps y ont été construits ! Et les trains ont voyagé en direction de ces camps, sur votre sol! Les tombes ont été creusées sur votre sol et le sang a coulé dans vos cours d’eau. Dans un cours laps de temps, vous avez mis fin à 1000 ans, d’une présence juive significative! Vous avez assassiné et expulsé des millions de fidèles citoyens juifs. Non seulement, vous les avez éliminé, mais vous avez aussi éliminé l’ensemble de leurs contributions à la culture, à l’économie, l’art, les sciences humaines, aux universités, la littérature, la médecine, l’éducation, le commerce, la banque, et la vie en général.
Pendant longtemps, j’ai eu l’intention de vous écrire, cependant ce n’était pas mis au point. Or, cette semaine, après avoir vu deux choses, j’ai décidé que je devais dire quelques mots.
Tout d’abord, j’ai vu des rapports rédigés par toutes sortes d’experts en démographie et sociologie, qui prétendent que d’ici quelques années, vous l’Europe, vous deviendrez musulmane. Dans quelques états européens, 50% de toutes les naissances sont musulmanes. Si on ajoute à cela, la faible natalité des non musulmans d’Europe – où vous le blanc, le Chrétien d’Europe, vous vous transformerez en continent musulman.
Vous essayez en effet, de vous engager dans des batailles d’arrière-garde contre ce phénomène – contre des mosquées en Suisse, contre la burqa en France, contre l’immigration, et contre toutes sortes d’autres choses. Personne ne pourra interdire à une femme musulmane de mettre un voile. En effet, les femmes européennes libérales, éclairées et légèrement vêtues se rendent compte qu’un jour pourrait venir où l’islam radical gagnera assez de force pour mettre fin à tout ceci.
La deuxième chose que j’ai pu voir, était l’avis émis par les Etats pour mettre en garde leurs citoyens qui voyagent, aux vues de la position de l’Europe, par crainte du terrorisme. Quelqu’un a déjà noté (et ce n’était pas nécessairement un Juif) que, bien que les Musulmans ne soient pas tous des terroristes, pour quelque raison, la plupart des terroristes sont des Musulmans.
Lentement, notre cher continent, vous commencez à comprendre ce que vous avez à faire ici. Vous commencez à comprendre quel est le genre de religion et de culture que véhicule l’islam radical. Soudainement, vous découvrez la haine et la culture des martyrs, ainsi que l’intolérance et l’isolement, l’aliénation face à la véritable démocratie, et l’évitement des droits de l’homme et de la femme.
Tout à coup, l’islam radical est coincé comme un os dans la gorge de l’Europe. Vous ne pouvez pas l’éjecter – parce que cela soulèverait immédiatement des cris de racisme, des droits de l’homme, et le brouhaha habituel – mais vous ne pouvez pas l’avaler non plus, parce que la culture blanche, démocratique, libérale et chrétienne de l’Europe ne peut pas contenir ces éléments radicaux culturels et religieux. Cela se terminera par une explosion majeure, à plus d’un titre. Chers continent, il n’y a pas de vide dans le monde. Vous avez expulsé et vous avez exterminé, et vous avez obtenu le monde musulman à la place. Au début, c’était agréable, d’obtenir un peu d’atmosphère et de brise proche oriental, cependant le temps passant, la tempête islamiste radicale est arrivée et menace maintenant de vous emporter, notre cher voisin. Maintenant vous commencez à dormir dans le lit que vous avez fait. Tout à coup, vous découvrez les femmes voilées, les yeux zélés, et des mosquées à chaque coin. Tout à coup, vous avez besoin de composer avec des taux de natalité élevés, une culture avec des caractéristiques radicales que vous avez cultivées, et le terrorisme, et la violence que vous avez ignorée. Vous ne pouvez pas le nier plus longtemps. La confrontation est déjà là. Malheureusement, nous sommes déjà des experts sur la question, même si là aussi, il ne manque pas de naïfs, d’individus bien-pensants.
La première fois que le Créateur a décidé de raser le monde comme résultat de notre conduite, il a accepté d’accorder une autre chance à l’humanité. Il a demandé à Noé d’entrer dans l’arche afin de créer une nouvelle base pour le monde et de produire une humanité plus digne. L’arche fut la chance pour le monde; un abri momentané.
Donc, chère Europe, serez-vous assez sage pour vous préparer à l’avance une Arche de Noé physique et culturelle pour survivre et vous préserver ? Ou, est ce que votre agressivité, votre arrogance, votre hypocrisie, ne vous permettant pas de reconnaître le désastre que vous avez amené sur vous, vous transformeront en un continent vivant sur le temps emprunté ?
Cordialement,
Votre voisin juif du Moyen-Orient
En espagnol, holocauste se dit holocausto: sur une période assez méconnue de l’histoire
2 février 2010L’article que je vous propose est en réalité un compte rendu de lecture, réalisé par un historien renommé sur le travail de Matthew Carr sur l’expulsion des Maures d’Espagne suite à la Reconquista.
On sait ou on croit savoir ce que fut le rôle de l’Inquisition dans l’Espagne de cette époque. La mémoire, encore elle, rappelle spontanément la pression qu’elle exerça sur les Juifs, entraînant des conversions le plus souvent forcées et/ou l’exil. La même mémoire omet cependant le plus souvent de rappeler que les Musulmans Espagnols et, de manière générale toutes sortes d’hérétiques, furent au centre de l’attention de cette institution de l’église catholique. Nombreux furent d’ailleurs les Juifs qui trouvèrent refuge à l’époque en Afrique du Nord ou dans l’Empire Ottoman Ce sont les fameux Juifs Sefardim ou Séfarades (Espagnols) terme qu’on emploie souvent à tort pour désigner l’ensemble des Juifs originaires de l’aire arabo-musulmane. L’action de l’inquisition contre Juifs et Musulmans Espagnols est bien documentée dans le livre « L’Inquisition espagnole » de Bartolomé Bennassar.
L’objet du livre évoqué un peu plus loin n’est pas le sort des Juifs mais celui des Musulmans et il aborde la transition qui s’est opérée en Espagne entre une période de « convivialité » entre Chrétiens et Musulmans pour aboutir à l’expulsion pure et simple des derniers Ibères de confession musulmane.
En soi, c’est déjà intéressant. Mais ce qui l’est plus encore, ce sont les analogies qu’on peut faire avec la situation présente en Europe avec des communautés musulmanes perçues et/ou présentées comme des menaces tantôt à l’identité nationale tantôt à la sécurité nationale, voire les deux. Très intéressant, aussi ce lien qu’on ne peut s’empêcher d’établir entre le sort réservé aux Musulmans Espagnols et celui que réservera plus tard aux Juifs l’Allemagne nazie.
L’auteur rappelle effectivement que, comme l’Allemagne nazie des siècles après, l’Espagne de l’époque était obsédée par l’idée de pureté raciale. Est-ce un hasard si les Wisigoths qui dominèrent l’Espagne jusqu’à la conquête musulmane étaient un peuple germanique; comme les Vandales qui laissèrent leur nom à l’Andalousie? On sait que cette obsession de la pureté raciale s’était traduite par la notion de « sang bleu » supposé caractériser le liquide qui coulait dans les veines des aristocrates Espagnols… mais pas seulement. Ce sang bleu désignait en réalité la couleur des veines visible sous la peau d’un individu bien blanc, ce que n’étaient pas toujours les Musulmans d’Espagne. Quoique le mystique Ibn Arabi, le maître spirituel de l’émir Algérien Abd-el-Kader, ait été décrit comme un blond aux yeux bleus du plus pur « type » germanique (Cf. Henri Corbin, Histoire de la philosophie islamique, Gallimard 1964).
Ceci n’est pas la seule analogie entre l’Espagne inquisitrice et l’Allemagne hitlérienne puisque l’Espagne avait envisagé, nous dit l’auteur, toutes sortes de solutions pour résoudre le problème morisque ou arabe, celle qui fut retenue finalement, étant l’expulsion qu’un moine Chrétien du 17ème siècle qualifiait de « holocauste à l’amiable. » Tiens encore un point commun avec le nazisme sauf qu’à l’époque, les motifs de la solution finale en question avaient bien à voir avec le religieux..
Et le parallèle ne s’arrête peut-être pas là puisque, comme on le sait, la famille régnante à l’époque en Espagne appartenait à la dynastie des Habsbourg, une famille germanique qui régna également sur l’Autriche. Presque tout le parcours d’Hitler: Autriche, Allemagne, Alsace (intégrée au Reich par Hitler) et Espagne (nationalistes Espagnols soutenus par les nazis dans la guerre civile qui les opposé aux républicains).
Les implications du livre de Matthew carr sont alarmantes car il laisse entendre que les leçons de ce qui s’est passé pendant la deuxième guerre mondiale n’ont pas été tirées [pas étonnant avec toute la pédagogie bidon à ce sujet] et qu’un discours de stigmatisation de même nature que celui qui visait les Juifs se parle aujourd’hui au sujet des Musulmans.. Tisser le lien entre la période du nazisme, l’époque de l’expulsion des Musulmans d’Espagne et ce qui se passe aujourd’hui sous nos yeux en Europe, particulièrement en France avec la règlementation du port des signes religieux ou des vêtements dits islamiques est à la fois une source d’inquiétude mais peut-être aussi un moyen de mettre en perspective des discours qui prétendent référer aux valeurs des droits de l’homme et de la démocratie. Et d’enfin stimuler la pensée et non la bêtise universelle.
Rejetés
par Andrew Wheatcroft, New York Times (USA) 29 janvier 2010 traduit de l’anglais par Djazaïri
BLOOD AND FAITH (Le sang et la foi)
L’épuration de l’Espagne musulmane, par Matthew Carr, 350 pp. The New Press
Qui se souvient des derniers survivants de l’Espagne musulmane, que les Espagnols appelaient avec mépris Morisques ( «petits Maures »)? Ils font l’objet depuis une trentaine d’années d’études impressionnantes mais, à ce jour, aucune n’a pu franchir les murs du ghetto académique. Dans son livre équilibré et très complet, Matthew Carr présente leur tragique destinée à un public plus large.
« Blood and faith » est un splendide travail de synthèse. L’histoire commence avec les dix années de guerre – une croisade – pour s’emparer du royaume maure de Grenade. La victoire chrétienne de 1492 donna le signal de départ d’une longue épuration ethnique de la Sainte Espagne. Les Juifs Espagnols en furent les premières victimes; ils furent rapidement contraints à l’exil. L’autre minorité ethnique et religieuse de la péninsule ibérique, les Maures d’Espagne, posèrent un problème plus complexe.
Les maures vivaient depuis des siècles en Espagne et étaient réputés pour leur ardeur au travail et leurs compétences en tant qu’agriculteurs et artisans. Tout aristocrate propriétaire terrien connaissait le vieil adage qui disait « Quiconque a un Maure a de l’or, » et des fortunes aristocratiques ont été construites sur ce principe simple: « Plus de Maures, plus de profit. »
La lente rupture de ce vivre ensemble (convivencia) débuta avec le conquête de Grenade. El 1492, les Grenadins Musulmans furent intégrés contre leur gré dans l’Espagne chrétienne, ce qui n’alla pas sans difficultés. Pour la plupart, ils livrèrent sans relâche des combats d’arrière-garde pour défendre leur culture, leur foi musulmane et leurs institutions sociales, résistant à la conversion forcée au christianisme par tous les moyens possibles.
Ils représentaient un véritable danger pour l’Espagne chrétienne. La longue façade maritime de Grenade était une frontière ouverte aux Turcs Ottomans, les ennemis mortels de l’Espagne. En 1568, après plusieurs petites révoltes, une longue et sauvage guerre civile commença. Elle fur réprimée dans le sang vers 1571, marquant un point de non retour pour chaque camp. Au moins 80 000 Musulmans – hommes, femmes et enfants – furent déportés au coeur du pays chrétien. Sans rien résoudre. Certains auteurs de l’époque opposaient les « paisibles » Maures d’Aragon et de Castille avec les « sauvages » de Grenade, mais cette distinction s’avéra vite sans importance. Tous les Musulmans, paisibles ou sauvages, furent de plus en plus considérés par leurs voisins Chrétiens comme malfaisants et dangereux.
Qu’était un Morisque à leurs yeux? Un assassin, un voleur de grand chemin ou un bandit. Tous les Morisques devinrent des souillures pour l’Espagne catholique romaine, avec leurs rites musulmans secrets et leur mépris des valeurs de la majorité. Et comme les Juifs en 1492, ils étaient impurs, leur sang évidemment était un agent de corruption; leur simple présence en Espagne une abomination.
Dans les quatre décennies qui suivirent, les dirigeants Espagnols planifièrent de purger le pays de la menace musulmane. Des méthodes très diverses furent envisagées – noyade, castration, exil sur les côtes glaciales de Terre-Neuve. Au fil du temps, la résolution du gouvernement se renforça. La question n’était plus si, mais quand et comment. Finalement, entre 1609 et 1614, environ 300 000 Musulmans furent envoyés à marche forcée vers les côtes et embarqués dans des bateaux pour l’Afrique du Nord.
Carr, auteur de « Une histoire du terrorisme » relate de manière réaliste cette rupture, sans diaboliser cependant les Chrétiens ou les Musulmans. Il laisse entendre que le développement de la défiance mutuelle et la spirale de la violence furent les premières étincelles de l’expulsion finale. Il est pourtant impossible de lire son livre sans lui trouver une résonance dans notre époque.
Dans sa conclusion, « Un avertissement de l’histoire? », le message de Carr est net. le discours catastrophiste actuel en Europe – qui donne libre cours à des prophéties de désastre démographique causé par des Musulmans prolifiques – qui s’oriente vers l’idée d’un « holocauste à l’amiable, » ainsi qu’un moine Dominicain du 17ème siècle appelait la solution finale de l’Espagne à son problème insoluble. Nous devrions être plus avisés..
Le dernier livre d’Andrew Wheatcroft est “The Enemy at the Gate: Habsburgs, Ottomans, and the Battle for Europe.” [L’ennemi à nos portes: les Habsbourg, les Ottomans et la bataille pour l’Europe]
Quelques centaines de millions de terroristes Musulmans
8 janvier 2010Bien sûr, l’immense majorité des Musulmans, ils sont 400 millions, ne sont pas des terroristes. Mais il y en a des centaines de millions qui le sont. Ils veulent tuer tous les Chrétiens, tous les Juifs, tous les Hindous qui ne veulent pas se convertir. Et on doit en parler.
L’holocauste par le mariage
1 janvier 2010Jésus, le Musulman
25 décembre 2009Dans cet article, il y a deux choses. D’une part, l’auteur fait le point sur la place de Jésus dans l’Islam et dans le Coran, en signalant convergences et divergences avec le christianisme. D’autre part, l’article évoque une réflexion sur les festivités de Noël et les Musulmans de Grande Bretagne. Cette réflexion intéresse aussi la France, en gardant bien en tête cependant que le Royaume Uni n’est pas un pays laïque puisque le christianisme Anglican y est religion d’Etat.
Par Mehdi Hassa, The Guardian (UK) 24 décembre 2009 traduit de l’anglais par Djazaïri
Les Musulmans n’adorent pas Jésus mais ils le révèrent et croient en lui autant que les Chrétiens
« Alors vous me dites que vous croyez en Jésus comme en Muhammad [Mahomet] ? » Je me souviens du regard perplexe de mon ami Chrétien il y a quelques années. Je lui avais lancé une bombe théologique en lui révélant que Jésus était considéré par les Musulmans comme un envoyé de Dieu.
« Non seulement nous croyons en Jésus, « avais-je répondu, faisant une pause pour maximiser l’effet dramatique, « nous croyaons aussi en sa naissance virginale. » Les yeux de mon ami s’étaient écarquillés de surprise, il en était bouche bée. »
Les Chrétiens, peut-être parce qu’ils s’appellent eux-mêmes Chrétiens et croient dans le christianisme, aiment s’approprier le Christ. C’est donc une énorme surprise pour beaucoup d’entre eux – dont mon ami – de découvrir que la deuxième confession du monde par le nombre, l’Islam, s’en revendique aussi.
Jésus, ou Aïssa, ainsi qu’on le désigne en arabe, est considéré par l’Islam comme un prophète Musulman plutôt que comme le fils de Dieu, ou l’incarnation de Dieu. Il est cité nommément dans pas moins de 25 dfférents versets du Coran et décrit comme le « Verbe » et « l’Esprit » de Dieu. Aucun autre prophète cité par le Coran, pas même Muhammad, n’ a droit à cet honneur particulier.
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En fait, l’Islam révère aussi bien Jésus que sa mère, Marie (Joseph n’apparaît nulle part dans le récit coranique de la naissance du Christ). » « Ala différence des Evangiles canoniques, le Coran s’intéresse plus à sa naissance miraculeuse qu’à l’étape ultérieure de la Passion, » écrit le professeur Tarif Khalidi dans son livre fascinant ‘Le Jésus Musulman.’ « C’es pourquoi il est souvent évoqué comme ‘le fils de Marie’ et pourquoi sa mère et lui apparaissent souvent ensemble. » En fait, Marie, ou Myriam, ainsi qu’on la connaît dans le Coran, est considérée par les Musulmans comme occupant la position spirituelle la plus élevée parmi les femmes. Elle est la seule femme mentionnée nominativement dans le livre sacré de l’Islam et un chapitre du Coran porte son nom en titre.
Mais la signification réelle de Marie est que l’Islam la considère dans sa virginité et fait sienne le concept chrétien de naissance virginale. « Elle était la femme élue, choisie pour donner naissance à Jésus, sans un mari, » déclare Cheikh Ibrahim Mogra, imam à Leicester et secrétaire général adjoint du Muslim Council de Grande Bretagne.
Pour les Musulmans, cependant, la naissance virginale n’atteste pas de la divinité de Jésus mais seulement de son importance unique en qualité de prophète et de messie. La Trinité est rejetée par l’Islam comme le sont la crucifixion et lé résurrection. Le Coran fustige le christianisme pour la pratique répandue parmi ses sectes qui consiste à déifier Jésus (et Marie) et amène sa critique sous la forme d’une interrogation de Jésus par Dieu :
Et quand Dieu dit : O Jésus, fils de Marie ! As-tu dit à l’humanité : Prenez ma mère et moi comme deux dieux à côté de Dieu ? il répondit : Gloire à Toi ! Il ne me revenait pas de dire ce que je n’avais pas le droit [de dire]. Si je l’avais dit, Tu le saurais. »
Ces dernières années, la presse britannique de droite a pris position contre les tentatives d’autorités locales « politiquement correctes » de minimiser voire même de supprimer Noël. La tentative de la ville de Birmingham de rebaptiser ses festivités annuelles « Winterval » et les illuminations avec une thématique Harry Potter appelées « Luminos » à Luton en sont des exemples connus.On a souvent le sentiment que ce genre de décisions est motivé par la crainte que des manifestations ostensibles de la foi chrétienne pourraient offenser la sensibilité des Musulmans Britanniques mais, compte tenu de l’importance de Jésus en Islam, de telles craintes sont déplacées et contre productives. Mogra, qui dirige la commission des relations interreligieuses du MCB renchérit : « Changer le nom de Noël est une idée ridicule. » Il ajoute : « La Grande Bretagne est grande quand elle célèbre les diverses fpetes religieuses de los diverses communautés religieuses. Elles devraient garder leur nom et nous devrions toutes les célébrer. »
Au milieu des tensions entre l’Occident Chrétien et l’Orient Musulman, je pense qu’insister ensemble sur Jésus pourrait aider à réduire le fossé croissant entre les deux plus grandes communautés religieuses du monde. D’autres souscrivent. « Nous ne devons pas nous disputer sur Jésus. Il est spécial aux yeux des Musulmans et des Chrétiens, » déclare Mogra. « Il est plus grand que la vie. Nous pouvons le partager »