« relatif à la santé de sa femme, hospitalisée pour des complications lors de sa grossesse, a-t-on appris lundi à l’ouverture de l’enquête ».
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Début de l’enquête sur les attentats du 7/7 2005 à Londres
11 octobre 2010>Les suites de la mésaventure quasi dieudonnesque de Chrissie Brodigan
11 juillet 2009>
Suite à l’accusation par le New York Post, « témoin et source » à l’appui d’avoir tenu des propos antisémites à l’encontre de ce policier, le Gothamist, un media en ligne d’information sur NEW York était revenu sur cette affaire, mettant en doute l’éthique journalistique du New York Post.
Il convient de savoir que le New York Post est la propriété du patron de presse (sioniste) Rupert Murdoch qui contrôle également les journaux The Times et The Sun en Angleterre, une bonne partie de la presse quotidienne en Australie, Fox News aux USA : soit le plus grand empire de presse jamais connu.
L’affaire ne s’est pas arrêtée là puisqu’on peut lire dans cet autre article du Gothamist que Chrissie Brodigan, la propriétaire du chien, vient d’être licenciée par son patron qui n’a pas apprécié de voir une de ses cadres faire la une d’un important titre de New York pour des insultes antisémites proférées à l’encontre d’un policier qui plus est.
Car Chrissie Brodigan exerçait en qualité de vice présidente à Plum TV, une importante chaîne de télévision câblée présente aussi dans le multimédia. Il est clair que cette entreprise, pas très satisfaite de ce genre de publicité, a préféré prendre une mesure radicale avant de se faire taxer elle-même d’antisémitisme et de perdre des annonceurs.
Dans son extrême naïveté, Chrissie Brodigan s’en prend à l’institution policière qui aurait incité le Post à fabriquer des propos antisémites afin de couvrir les agissements d’un des siens. Elle devrait pourtant savoir que le New York Post n’a pas besoin de la police pour inventer des informations calomnieuses et qu’elle est en réalité confrontée à un phénomène de solidarité tribale qui ne lui laissera aucune chance de retrouver son emploi ni même de laver son honneur bafoué.
Il y a vraiment quelque chose de dieudonnesque dans ce qui lui est arrivé.
La propriétaire du chien arrêtée par un policier licenciée suite aux allégations d’antisémitisme
Par John Del Signore, Gothamist (USA) 9 juillet 2009 traduit de l’anglais par Djazaïri
Certes, Blau n’a aucune obligation de donner des précisions sur son témoin ou sa «source» ni même de répondre à nos appels téléphoniques, mais une source nous dit que le Post est plein de merde (notre source nous dit aussi que les chiens mordent les hommes). Ci-dessous la longue lettre ouverte de Chrissie à la presse au sujet de son licenciement.
« Lundi 30 juin, j’ai été arrêtée abusivement et brutalisée physiquement par la police de New York. Il se trouve que l’officier qui m’a arrêtée et malmenée est le premier agent de police hassidique dans une force qui compte plus de 30 000 agents.
Dans les jours qui ont suivi l’incident, qui a reçu beaucoup de publicité, parce que des passants ont photographié l’arrestation et appelé la «police» à cause de la conduite inadéquate de l’agent qui procédait à l’arrestation et parce que j’avais eu le courage de défendre mes droits et de résister à cet abus avec le soutien de ces témoins oculaires, la situation s’est transformée en véritable cauchemar pour moi.
J’ai été accusée à tort d’être raciste [bigot] par le New York Post dans une pratique journalistique des plus irresponsables que j’ai jamais connues et maintenant j’ai été virée d’un emploi formidable que j’aimais sur la base des ces accusations vicieuses et ce qu’on présente comme mon incapacité à leur répondre avec «suffisamment de vigueur.»
Voilà ce qui est arrivé :
Deux jours après mon arrestation, le New York Post a publié un article pernicieux dans lequel des propos antisémites m’étaient attribués par un prétendu témoin.
Soit le Post a inventé l’existence de ce témoin qui, malgré les efforts du Gothamist comme de moi-même, n’a jamais pu être localisé, soit il a inventé son témoignage.
Des témoins ont assisté à la scène et ces témoins ne m’ont entendu tenir aucun propos antisémites et, sur ce point précis, ne se souviennent pas de la présence su témoin allégué par le Post. Je ne crois pas que ce témoin ait été présent sur les lieux ni qu’aucun témoin m’ait entendue tenir des propos antisémites.
La vérité est que calomnier la victime est une technique policière classique pour couvrir les abus et protéger le policier qui m’a arrêtée.
Je ne suis pas une intolérante [bigot], et les accusations d’intolérance sont si absurdes que je ne pensais même pas qu’il était utile d’y répondre.
Ma mise à pied et maintenant mon licenciement exigent que je clarifie les choses pour le public.
Pendant mon arrestation, je n’ai pas :
Proféré les mots «Jewish » ou «Jew»
Je n’ai pas dit, «Vous les Juifs, cous pensez que le monde vous appartient»
Je n’ai pas utilisé la phrase « Enculés de juifs… »
Je n’ai rien dit que n’importe quelle personne, raisonnable ou pas, aurait pu interpréter comme faisant référence de quelque manière que ce soit à l’évidente appartenance religieuse du flic qui me malmenait.
Les propos antisémites reproduits dans le New York Post ne sont jamais sortis de ma bouche le jour où j’ai été abusivement arrêtée et brutalisée physiquement. Et, pour être encore plus directe, ces mots et ces expressions n’ont JAMAIS franchi mes lèvres à aucun moment de ma vie. JAMAIS.
Je pense qu’en fin de compte la preuve sera faite que la police est impliquée dans le travail de calomnie du Post qui est une façon de couvrir la faute de la police.
Dans ces circonstances il importe que vous sachiez qui je suis :
Mon cursus universitaire à la George Mason University comprenait un premier cycle d’anglais avec une mineure en études afro-américaines sanctionné et une soutenance de mémoire sur le mouvement pour les droits civiques. Pendant mes études de 2ème et 3ème cycle, j’ai orienté mon cursus vers l’histoire des immigrants, des homosexuels, des lesbiennes, des noirs, des hispaniques, des handicapés et d’autres populations opprimées. Ma thèse de master puis de doctorat portaient sur la discrimination de genre et les droits des femmes dans le monde du travail. D’ailleurs, j’observe que mes principaux tuteurs pour mon doctorat étaient tous juifs.
J’ai consacré ma vie d’adulte à étudier et à soutenir les droits civiques des minorités.
Me calomnier en me traitant d’antisémite est à la fois lâche et une humiliation, une autre forme de brutalité à mon égard. J’attendais plus d’une communauté à laquelle j’ai consacré mes plus grands efforts.»
Les suites de la mésaventure quasi dieudonnesque de Chrissie Brodigan
11 juillet 2009Suite à l’accusation par le New York Post, « témoin et source » à l’appui d’avoir tenu des propos antisémites à l’encontre de ce policier, le Gothamist, un media en ligne d’information sur NEW York était revenu sur cette affaire, mettant en doute l’éthique journalistique du New York Post.
Il convient de savoir que le New York Post est la propriété du patron de presse (sioniste) Rupert Murdoch qui contrôle également les journaux The Times et The Sun en Angleterre, une bonne partie de la presse quotidienne en Australie, Fox News aux USA : soit le plus grand empire de presse jamais connu.
L’affaire ne s’est pas arrêtée là puisqu’on peut lire dans cet autre article du Gothamist que Chrissie Brodigan, la propriétaire du chien, vient d’être licenciée par son patron qui n’a pas apprécié de voir une de ses cadres faire la une d’un important titre de New York pour des insultes antisémites proférées à l’encontre d’un policier qui plus est.
Car Chrissie Brodigan exerçait en qualité de vice présidente à Plum TV, une importante chaîne de télévision câblée présente aussi dans le multimédia. Il est clair que cette entreprise, pas très satisfaite de ce genre de publicité, a préféré prendre une mesure radicale avant de se faire taxer elle-même d’antisémitisme et de perdre des annonceurs.
Dans son extrême naïveté, Chrissie Brodigan s’en prend à l’institution policière qui aurait incité le Post à fabriquer des propos antisémites afin de couvrir les agissements d’un des siens. Elle devrait pourtant savoir que le New York Post n’a pas besoin de la police pour inventer des informations calomnieuses et qu’elle est en réalité confrontée à un phénomène de solidarité tribale qui ne lui laissera aucune chance de retrouver son emploi ni même de laver son honneur bafoué.
Il y a vraiment quelque chose de dieudonnesque dans ce qui lui est arrivé.
La propriétaire du chien arrêtée par un policier licenciée suite aux allégations d’antisémitisme
Par John Del Signore, Gothamist (USA) 9 juillet 2009 traduit de l’anglais par Djazaïri
Certes, Blau n’a aucune obligation de donner des précisions sur son témoin ou sa «source» ni même de répondre à nos appels téléphoniques, mais une source nous dit que le Post est plein de merde (notre source nous dit aussi que les chiens mordent les hommes). Ci-dessous la longue lettre ouverte de Chrissie à la presse au sujet de son licenciement.
« Lundi 30 juin, j’ai été arrêtée abusivement et brutalisée physiquement par la police de New York. Il se trouve que l’officier qui m’a arrêtée et malmenée est le premier agent de police hassidique dans une force qui compte plus de 30 000 agents.
Dans les jours qui ont suivi l’incident, qui a reçu beaucoup de publicité, parce que des passants ont photographié l’arrestation et appelé la «police» à cause de la conduite inadéquate de l’agent qui procédait à l’arrestation et parce que j’avais eu le courage de défendre mes droits et de résister à cet abus avec le soutien de ces témoins oculaires, la situation s’est transformée en véritable cauchemar pour moi.
J’ai été accusée à tort d’être raciste [bigot] par le New York Post dans une pratique journalistique des plus irresponsables que j’ai jamais connues et maintenant j’ai été virée d’un emploi formidable que j’aimais sur la base des ces accusations vicieuses et ce qu’on présente comme mon incapacité à leur répondre avec «suffisamment de vigueur.»
Voilà ce qui est arrivé :
Deux jours après mon arrestation, le New York Post a publié un article pernicieux dans lequel des propos antisémites m’étaient attribués par un prétendu témoin.
Soit le Post a inventé l’existence de ce témoin qui, malgré les efforts du Gothamist comme de moi-même, n’a jamais pu être localisé, soit il a inventé son témoignage.
Des témoins ont assisté à la scène et ces témoins ne m’ont entendu tenir aucun propos antisémites et, sur ce point précis, ne se souviennent pas de la présence su témoin allégué par le Post. Je ne crois pas que ce témoin ait été présent sur les lieux ni qu’aucun témoin m’ait entendue tenir des propos antisémites.
La vérité est que calomnier la victime est une technique policière classique pour couvrir les abus et protéger le policier qui m’a arrêtée.
Je ne suis pas une intolérante [bigot], et les accusations d’intolérance sont si absurdes que je ne pensais même pas qu’il était utile d’y répondre.
Ma mise à pied et maintenant mon licenciement exigent que je clarifie les choses pour le public.
Pendant mon arrestation, je n’ai pas :
Proféré les mots «Jewish » ou «Jew»
Je n’ai pas dit, «Vous les Juifs, cous pensez que le monde vous appartient»
Je n’ai pas utilisé la phrase « Enculés de juifs… »
Je n’ai rien dit que n’importe quelle personne, raisonnable ou pas, aurait pu interpréter comme faisant référence de quelque manière que ce soit à l’évidente appartenance religieuse du flic qui me malmenait.
Les propos antisémites reproduits dans le New York Post ne sont jamais sortis de ma bouche le jour où j’ai été abusivement arrêtée et brutalisée physiquement. Et, pour être encore plus directe, ces mots et ces expressions n’ont JAMAIS franchi mes lèvres à aucun moment de ma vie. JAMAIS.
Je pense qu’en fin de compte la preuve sera faite que la police est impliquée dans le travail de calomnie du Post qui est une façon de couvrir la faute de la police.
Dans ces circonstances il importe que vous sachiez qui je suis :
Mon cursus universitaire à la George Mason University comprenait un premier cycle d’anglais avec une mineure en études afro-américaines sanctionné et une soutenance de mémoire sur le mouvement pour les droits civiques. Pendant mes études de 2ème et 3ème cycle, j’ai orienté mon cursus vers l’histoire des immigrants, des homosexuels, des lesbiennes, des noirs, des hispaniques, des handicapés et d’autres populations opprimées. Ma thèse de master puis de doctorat portaient sur la discrimination de genre et les droits des femmes dans le monde du travail. D’ailleurs, j’observe que mes principaux tuteurs pour mon doctorat étaient tous juifs.
J’ai consacré ma vie d’adulte à étudier et à soutenir les droits civiques des minorités.
Me calomnier en me traitant d’antisémite est à la fois lâche et une humiliation, une autre forme de brutalité à mon égard. J’attendais plus d’une communauté à laquelle j’ai consacré mes plus grands efforts.»
>Vers l’ouverture d’une enquête publique sur les attentats de 2005 dans le métro de Londres.
5 juillet 2009>
Ce genre de théorie ne se limite cependant pas à la tragédie qui a endeuillé New York et il en existe aussi à propos des attentats commis dans le métro londonien le 7 juillet (7/7) 2005. Elles ont d’ailleurs fait florès immédiatement après les attentats avant d’apparemment sombrer dans l’oubli.
Apparemment seulement car, au Royaume Uni, cette théorie a continué à faire son chemin au point que de plus en plus de personnes, dont des victimes ou des proches des victimes des attentats, multiplient les pressions pour l’ouverture d’une enquête publique sur les explosions qui avaient tué 56 personnes et en avaient blessé 700.
L’article du Daily Mail que je vous propose fait le point sur la question. Il est d’ailleurs intéressant d’observer l’ambiguïté de la posture de ce journal qui ne peut s’empêcher de critiquer fortement le travail d’Anthony John Hill dont la vidéo Ripple Effect est un acte d’accusation contre les autorités britanniques, tout en égrenant les éléments objectifs soulevés par ce document qui justifient la nécessité d’une enquête publique.
C’est que, comme pour les attentats du 11 septembre 2001, il ne fait pas bon remettre en cause le récit officiel de ce qui s’est passé à Londres en 2005. Fièvre de la conspiration : avec la rumeur qui enfle d’une mise en scène gouvernementale des attentats du 7/7, des proches des victimes appellent à une enquête adéquate
Par Sue Reid, Daily Mail (UK), 3 juillet 2009 traduit de l’anglais par Djazaïri
Dans l’après-midi, Tony Blair – qui accueillait le sommet du G8 sur la pauvreté dans le monde à Gleneagles en Ecosse – rentrait à Downing Street et déclarait que l’attentat était un acte ‘au nom de l’Islam’.
Et ainsi, la version des attentats du 7/7 que nous en sommes venus à accepter s’est constituée : quatre musulmans britanniques – Mohammad Sidique Khan, 30 ans, Shehzad Tanweer, 22 ans, Jermaine Lindsay, 19 ans, et Hasib Hussain, 18 ans – se sont faits exploser au moyen d’explosifs artisanaux, tuant 56 personnes et en blessant 700 dans trois rames de métro et un autobus à impériale.
Ils étaient arrivés de Luton à King’s Cross Station par une grande ligne ferroviaire, chacun portant un lourd sac à dos bourré d’explosifs.
Cette version des événements a été avalisée par les travaux d’une commission d’enquête parlementaire de haut niveau et rapport du gouvernement, rendus tous deux publics en mai 2006, dix mois après les événements et basés sur 12 500 dépositions, l’examen par la police de 142 ordinateurs et de 6000 heures de bandes vidéo de caméras de surveillance.
Le rapport concluait que les quatre poseurs de bombes musulmans n’étaient pas sous le contrôle d’un chef terroriste mais inspirés par l’idéologie d’al Qaïda apprise sur des sites internet extrémistes.
Et elles exigent une enquête publique complète pour répondre à des questions essentielles sur ce que les services de renseignements et la police savaient et ne savaient pas avant les attentats.
Entretemps, le refus déterminé du gouvernement à satisfaire cette exigence a de très dangereux effets secondaires – alimentant une myriade de théories de la conspiration sur le 7/7. Des livres, des blogs et plusieurs documentaires vidéo pointent les bizarreries de la version officielle.
Car les plus farfelues et les plus déplaisantes d’entre elles suggèrent que les attentats n’étaient pas du tout l’œuvre de terroristes musulmans mais ont été réalisés par le gouvernement pour renforcer le soutien à la guerre en Irak.
Les survivants sont si résolus à obtenir une enquête indépendante qu’ils sont en train de mener une action en justice auprès de la Haute Cour pour essayer de contraindre Alan Johnson, le ministre de l’intérieur, à l’autoriser.
Cependant, le train de 7h40 n’a jamais circulé ce matin. Son départ avait été annulé.
Ce qui génère pourtant plus de questions que de réponses. Car ce train est parti avec 23 minutes de retard à cause de problèmes de caténaires qui ont perturbé la plus grande partie du trafic entre Luton et King’s Cross ce matin là. Le train est arrivé à Londres à 8h23 indiquent les responsables de la gare.
Une image fixe des quatre poseurs de bombes arrivant en gare de Luton prise par une caméra de surveillance est la seule des quatre hommes ensemble ce 7 juillet. Fait sujet à controverse, aucune image de vidéosurveillance, fixe ou animée, des quatre hommes à Londres n’a jamais été rendue publique.
L’image prise à Luton est également litigieuse : sa qualité est médiocre et les visages de trois des poseurs de bombes sont impossibles à identifier. Les théoriciens de la conspiration affirment qu’il pourrait s’agir d’un faux.
L’heure incrustée dans la photo la situe quelques secondes avant 7h22. Mais si tel était le cas, les hommes n’auraient eu que trois minutes pour monter les escaliers de la gare de Luton, acheter leurs tickets aller-retour et se rendre sur le quai qui grouillait de banlieusards à cause de précédentes perturbations du trafic.
Le Truth Campaign Group est également sceptique sur l’heure d’arrivée supposée des poseurs de bombes à King’s Cross.
Ils affirment qu’il faut sept minutes pour aller à pied de Thameslink à la gare principale de King’s Cross où se trouve une bouche de métro.
La police affirme que les quatre hommes ont été vus dans le hall de la gare principale de King’s Cross à 8h26, bien qu’aucune séquence de caméra de surveillance ait jamais été rendue publique.
Mais est-ce possible ? Comment ces hommes ont-ils pu se trouver là seulement trois minutes après avoir débarqué du train de Luton à 8h23 ?
Et ce sont de telles incohérences qui nourrissent des préoccupations de plus en plus profondes0 Cette semaine, un documentaire télévisé sur BBC2, intitulé Conspiracy Files 7/7 a révélé l’existence d’une vidéo de 56 minutes appelée Ripple Effect [effet ricochet] et réalisée par un théoricien du complot.
Elle accuse Tony Blair, le gouvernement, la police et les services secrets britanniques et israéliens d’avoir assassiné les gens innocents qui ont péri ce jour là pour attiser les passions anti-islamiques et créer un soutien populaire à la ‘guerre contre la terreur.’
Elle prétend que les quatre musulmans britanniques ont été bernés par les autorités pour prendre part à ce qui leur avait été annoncé comme une simulation dans le cadre d’un exercice d’entrainement anti-terroriste. Ce qu’on ne leur avait pas dit, prétend la vidéo, c’était que le gouvernement allait les faire sauter avec les autres passagers avant de faire passer les quatre hommes pour des auteurs d’attentats suicide.
Sans aucune preuve, la vidéo Ripple Effect accuse des agents du gouvernement d’avoir pré positionné des explosifs sous les trois rames de métro et dans l’autobus.
Elle suggère que les quatre musulmans ne se trouvaient, en fait, dans aucune des rames de métro, affirmant qu’ils les avaient complètement ratés à cause des retards sur la ligne ferroviaire Luton – Londres.
Elle ajoute, étonnamment, que parce que les quatre hommes ne sont pas arrivés à temps dans le métro, trois d’entre eux ont été assassinés par la police à Canary Wharf plus tard dans la matinée et que le quatrième – celui de l’autobus – s’est enfui.
Aussi scandaleuses que soient ces affirmations, la vidéo est devenue un hit sur internet. Plus préoccupant, elle joue sur les peurs de la communauté musulmane britannique.
Pendant de récentes prières du vendredi, le Dr Nassim a demandé aux fidèles de lever la main s’ils n’acceptaient pas la version gouvernementale des événements. C’est une assemblée presque complète de 150 hommes et garçons qui ont levé la main. Il a alors invité son auditoire à récupérer des copies de Ripple Effect au fond de la mosquée.
Il d’agit d’une autre suggestion de Ripple Effect. Alors qui est derrière cette vidéo dangereuse ?
C’est un sexagénaire originaire du Yorkshire, Anthony John Hill, et qui réside à Kells dans le comté de Meath en Irlande. Il est actuellement en état d’arrestation là bas et lutte contre son extradition en Grande Bretagne. La police ici veut l’interroger sous l’accusation d’entrave au cours de la justice pour avoir envoyé une copie de sa vidéo à un membre du jury dans une affaire terroriste.
M. Hill a réalisé Ripple Effect dans son propre domicile et en est le narrateur.
A de nombreux titres, c’est un travail d’amateur : les propos sont confus et difficiles à comprendre. Mais cela soulève cette question : pourquoi Ripple Effect a-t-il un tel impact ?
Pourquoi les quatre poseurs de bombes avaient-ils pris des billets de retour s’ils partaient pour une mission suicide ? Pourquoi n’ya-t-il-pas d’images de vidéosurveillance des quatre ensemble à Londres alors que la ville fourmille de caméras de ce genre dans les lieux publics ?
Et les vidéos menaçantes que Khan et Tanweer avaient faites avant les attentats suicide et qui ont été diffusées après les attaques ? La vidéo Ripple Effect a également une réponse sur ce point.
Réalité ou fiction, peu importe. La vidéo a un fort impact sur les sentiments des musulmans. Le documentaire de la BBC2 montre des fidèles de la mosquée de Birmingham faisant leurs commentaires sur le 7/7 après avoir visionné Ripple Effect. Un homme âgé déclare : ‘Il n’y a guère de doutes que c’est le gouvernement qui l’a fait à ces quatre jeunes hommes.’
Peu sont aussi inquiets à propos de Ripple Effect et du mécontentement qu’il agite que Rachel North, survivante de l’explosion du métro à King’s Cross : ‘Si les gens dans les mosquées croient que le gouvernement est si hostile à leur égard, qu’il veut réellement leur faire poster la responsabilité d’un crime monstrueux qu’ils n’ont pas commis, qu’en est-il du niveau de confiance ? C’est un problème pour tout le monde dans ce pays.’
Elle affirme que la thèse centrale de la vidéo – que les attentats du 7/7 ont été fabriqués pour diaboliser les musulmans et faire basculer l’opinion en faveur de la ‘guerre contre la terreur’ – revient à mettre de l’huile sur le feu.
Comme elle, de nombreuses personnes responsables – dont l’ancien sous-chef de Scotland Yard Brian Paddick, l’ancien chef de l’anti-terrorisme de la police londonienne, Andy Hayman (qui avait supervisé l’action de la police le 7/7) et Davis Davis, encore récemment ministre de l’intérieur du cabinet fantôme conservateur – soutiennent désormais l’appel à une enquête indépendante sur les attentats.
Paddick lui-même a déclaré cette semaine que le flot de rumeurs sur le 7/7 nuisait aux relations entre les musulmans et le reste des britanniques : ‘J’espère qu’il y aura des gens dans les services de police, dans les services de sécurité et au gouvernement qui réaliseront l’importance de toutes les actions entreprises pour contrer les théories du complot.’
A l’approche du quatrième anniversaire des attentats de Londres mardi prochain, il y a des paroles dont le gouvernement serait bien avisé de tenir compte.
Vers l’ouverture d’une enquête publique sur les attentats de 2005 dans le métro de Londres.
5 juillet 2009Ce genre de théorie ne se limite cependant pas à la tragédie qui a endeuillé New York et il en existe aussi à propos des attentats commis dans le métro londonien le 7 juillet (7/7) 2005. Elles ont d’ailleurs fait florès immédiatement après les attentats avant d’apparemment sombrer dans l’oubli.
Apparemment seulement car, au Royaume Uni, cette théorie a continué à faire son chemin au point que de plus en plus de personnes, dont des victimes ou des proches des victimes des attentats, multiplient les pressions pour l’ouverture d’une enquête publique sur les explosions qui avaient tué 56 personnes et en avaient blessé 700.
L’article du Daily Mail que je vous propose fait le point sur la question. Il est d’ailleurs intéressant d’observer l’ambiguïté de la posture de ce journal qui ne peut s’empêcher de critiquer fortement le travail d’Anthony John Hill dont la vidéo Ripple Effect est un acte d’accusation contre les autorités britanniques, tout en égrenant les éléments objectifs soulevés par ce document qui justifient la nécessité d’une enquête publique.
C’est que, comme pour les attentats du 11 septembre 2001, il ne fait pas bon remettre en cause le récit officiel de ce qui s’est passé à Londres en 2005. Fièvre de la conspiration : avec la rumeur qui enfle d’une mise en scène gouvernementale des attentats du 7/7, des proches des victimes appellent à une enquête adéquate
Par Sue Reid, Daily Mail (UK), 3 juillet 2009 traduit de l’anglais par Djazaïri
Dans l’après-midi, Tony Blair – qui accueillait le sommet du G8 sur la pauvreté dans le monde à Gleneagles en Ecosse – rentrait à Downing Street et déclarait que l’attentat était un acte ‘au nom de l’Islam’.
Et ainsi, la version des attentats du 7/7 que nous en sommes venus à accepter s’est constituée : quatre musulmans britanniques – Mohammad Sidique Khan, 30 ans, Shehzad Tanweer, 22 ans, Jermaine Lindsay, 19 ans, et Hasib Hussain, 18 ans – se sont faits exploser au moyen d’explosifs artisanaux, tuant 56 personnes et en blessant 700 dans trois rames de métro et un autobus à impériale.
Ils étaient arrivés de Luton à King’s Cross Station par une grande ligne ferroviaire, chacun portant un lourd sac à dos bourré d’explosifs.
Cette version des événements a été avalisée par les travaux d’une commission d’enquête parlementaire de haut niveau et rapport du gouvernement, rendus tous deux publics en mai 2006, dix mois après les événements et basés sur 12 500 dépositions, l’examen par la police de 142 ordinateurs et de 6000 heures de bandes vidéo de caméras de surveillance.
Le rapport concluait que les quatre poseurs de bombes musulmans n’étaient pas sous le contrôle d’un chef terroriste mais inspirés par l’idéologie d’al Qaïda apprise sur des sites internet extrémistes.
Et elles exigent une enquête publique complète pour répondre à des questions essentielles sur ce que les services de renseignements et la police savaient et ne savaient pas avant les attentats.
Entretemps, le refus déterminé du gouvernement à satisfaire cette exigence a de très dangereux effets secondaires – alimentant une myriade de théories de la conspiration sur le 7/7. Des livres, des blogs et plusieurs documentaires vidéo pointent les bizarreries de la version officielle.
Car les plus farfelues et les plus déplaisantes d’entre elles suggèrent que les attentats n’étaient pas du tout l’œuvre de terroristes musulmans mais ont été réalisés par le gouvernement pour renforcer le soutien à la guerre en Irak.
Les survivants sont si résolus à obtenir une enquête indépendante qu’ils sont en train de mener une action en justice auprès de la Haute Cour pour essayer de contraindre Alan Johnson, le ministre de l’intérieur, à l’autoriser.
Cependant, le train de 7h40 n’a jamais circulé ce matin. Son départ avait été annulé.
Ce qui génère pourtant plus de questions que de réponses. Car ce train est parti avec 23 minutes de retard à cause de problèmes de caténaires qui ont perturbé la plus grande partie du trafic entre Luton et King’s Cross ce matin là. Le train est arrivé à Londres à 8h23 indiquent les responsables de la gare.
Une image fixe des quatre poseurs de bombes arrivant en gare de Luton prise par une caméra de surveillance est la seule des quatre hommes ensemble ce 7 juillet. Fait sujet à controverse, aucune image de vidéosurveillance, fixe ou animée, des quatre hommes à Londres n’a jamais été rendue publique.
L’image prise à Luton est également litigieuse : sa qualité est médiocre et les visages de trois des poseurs de bombes sont impossibles à identifier. Les théoriciens de la conspiration affirment qu’il pourrait s’agir d’un faux.
L’heure incrustée dans la photo la situe quelques secondes avant 7h22. Mais si tel était le cas, les hommes n’auraient eu que trois minutes pour monter les escaliers de la gare de Luton, acheter leurs tickets aller-retour et se rendre sur le quai qui grouillait de banlieusards à cause de précédentes perturbations du trafic.
Le Truth Campaign Group est également sceptique sur l’heure d’arrivée supposée des poseurs de bombes à King’s Cross.
Ils affirment qu’il faut sept minutes pour aller à pied de Thameslink à la gare principale de King’s Cross où se trouve une bouche de métro.
La police affirme que les quatre hommes ont été vus dans le hall de la gare principale de King’s Cross à 8h26, bien qu’aucune séquence de caméra de surveillance ait jamais été rendue publique.
Mais est-ce possible ? Comment ces hommes ont-ils pu se trouver là seulement trois minutes après avoir débarqué du train de Luton à 8h23 ?
Et ce sont de telles incohérences qui nourrissent des préoccupations de plus en plus profondes0 Cette semaine, un documentaire télévisé sur BBC2, intitulé Conspiracy Files 7/7 a révélé l’existence d’une vidéo de 56 minutes appelée Ripple Effect [effet ricochet] et réalisée par un théoricien du complot.
Elle accuse Tony Blair, le gouvernement, la police et les services secrets britanniques et israéliens d’avoir assassiné les gens innocents qui ont péri ce jour là pour attiser les passions anti-islamiques et créer un soutien populaire à la ‘guerre contre la terreur.’
Elle prétend que les quatre musulmans britanniques ont été bernés par les autorités pour prendre part à ce qui leur avait été annoncé comme une simulation dans le cadre d’un exercice d’entrainement anti-terroriste. Ce qu’on ne leur avait pas dit, prétend la vidéo, c’était que le gouvernement allait les faire sauter avec les autres passagers avant de faire passer les quatre hommes pour des auteurs d’attentats suicide.
Sans aucune preuve, la vidéo Ripple Effect accuse des agents du gouvernement d’avoir pré positionné des explosifs sous les trois rames de métro et dans l’autobus.
Elle suggère que les quatre musulmans ne se trouvaient, en fait, dans aucune des rames de métro, affirmant qu’ils les avaient complètement ratés à cause des retards sur la ligne ferroviaire Luton – Londres.
Elle ajoute, étonnamment, que parce que les quatre hommes ne sont pas arrivés à temps dans le métro, trois d’entre eux ont été assassinés par la police à Canary Wharf plus tard dans la matinée et que le quatrième – celui de l’autobus – s’est enfui.
Aussi scandaleuses que soient ces affirmations, la vidéo est devenue un hit sur internet. Plus préoccupant, elle joue sur les peurs de la communauté musulmane britannique.
Pendant de récentes prières du vendredi, le Dr Nassim a demandé aux fidèles de lever la main s’ils n’acceptaient pas la version gouvernementale des événements. C’est une assemblée presque complète de 150 hommes et garçons qui ont levé la main. Il a alors invité son auditoire à récupérer des copies de Ripple Effect au fond de la mosquée.
Il d’agit d’une autre suggestion de Ripple Effect. Alors qui est derrière cette vidéo dangereuse ?
C’est un sexagénaire originaire du Yorkshire, Anthony John Hill, et qui réside à Kells dans le comté de Meath en Irlande. Il est actuellement en état d’arrestation là bas et lutte contre son extradition en Grande Bretagne. La police ici veut l’interroger sous l’accusation d’entrave au cours de la justice pour avoir envoyé une copie de sa vidéo à un membre du jury dans une affaire terroriste.
M. Hill a réalisé Ripple Effect dans son propre domicile et en est le narrateur.
A de nombreux titres, c’est un travail d’amateur : les propos sont confus et difficiles à comprendre. Mais cela soulève cette question : pourquoi Ripple Effect a-t-il un tel impact ?
Pourquoi les quatre poseurs de bombes avaient-ils pris des billets de retour s’ils partaient pour une mission suicide ? Pourquoi n’ya-t-il-pas d’images de vidéosurveillance des quatre ensemble à Londres alors que la ville fourmille de caméras de ce genre dans les lieux publics ?
Et les vidéos menaçantes que Khan et Tanweer avaient faites avant les attentats suicide et qui ont été diffusées après les attaques ? La vidéo Ripple Effect a également une réponse sur ce point.
Réalité ou fiction, peu importe. La vidéo a un fort impact sur les sentiments des musulmans. Le documentaire de la BBC2 montre des fidèles de la mosquée de Birmingham faisant leurs commentaires sur le 7/7 après avoir visionné Ripple Effect. Un homme âgé déclare : ‘Il n’y a guère de doutes que c’est le gouvernement qui l’a fait à ces quatre jeunes hommes.’
Peu sont aussi inquiets à propos de Ripple Effect et du mécontentement qu’il agite que Rachel North, survivante de l’explosion du métro à King’s Cross : ‘Si les gens dans les mosquées croient que le gouvernement est si hostile à leur égard, qu’il veut réellement leur faire poster la responsabilité d’un crime monstrueux qu’ils n’ont pas commis, qu’en est-il du niveau de confiance ? C’est un problème pour tout le monde dans ce pays.’
Elle affirme que la thèse centrale de la vidéo – que les attentats du 7/7 ont été fabriqués pour diaboliser les musulmans et faire basculer l’opinion en faveur de la ‘guerre contre la terreur’ – revient à mettre de l’huile sur le feu.
Comme elle, de nombreuses personnes responsables – dont l’ancien sous-chef de Scotland Yard Brian Paddick, l’ancien chef de l’anti-terrorisme de la police londonienne, Andy Hayman (qui avait supervisé l’action de la police le 7/7) et Davis Davis, encore récemment ministre de l’intérieur du cabinet fantôme conservateur – soutiennent désormais l’appel à une enquête indépendante sur les attentats.
Paddick lui-même a déclaré cette semaine que le flot de rumeurs sur le 7/7 nuisait aux relations entre les musulmans et le reste des britanniques : ‘J’espère qu’il y aura des gens dans les services de police, dans les services de sécurité et au gouvernement qui réaliseront l’importance de toutes les actions entreprises pour contrer les théories du complot.’
A l’approche du quatrième anniversaire des attentats de Londres mardi prochain, il y a des paroles dont le gouvernement serait bien avisé de tenir compte.