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La vallée des loups, la suite: Palestine.

14 janvier 2010
Je crois qu’on les appelle des trolls, des individus généralement mandatés par la hasbara sioniste pour polluer les sites et blogs hostiles au sionisme. Certains ont la décence de faire rapidement dans le scatologique. Dès lors on peut tirer la chasse et leurs déjections finissent tout à fait normalement à l’égout. D’autres veulent apparemment argumenter, mais seulement à partir d’informations biaisées voire carrément mensongères. Leur point commun est l’ignorance en dehors de ce que leur enseignent leurs tuteurs de la hasbara. Ainsi un de ces trolls ignore même que le prénom masculin Razik n’est que le diminutif d’Abderrazik ou Abderrazak.
Tout est dit. Pas de temps à perdre avec cette engeance, donc bye bye les trolls.

Les Turcs sont un peu plus au fait des agissements réels de l’entité sioniste et c’est pour ça qu’après une première série de la vallée des loups qui se passait en Irak, ils sont en train d’en préparer une qui concerne la Palestine et les squatters sionistes.
Comme le dit l’article, sans doute d’autres tensions en perspective entre l’entité sioniste et la Turquie. Parce que si le gouvernement turc tient encore à maintenir le dialogue avec Tel Aviv, le peuple turc rejette majoritairement l’Etat sioniste.

« La vallée des loups:Palestine » pourrait amener d’autres crises
Zaman (Turquie) 14 janvier 2010 traduit de l’anglais par Djazaïri

Un scénariste de la série télévisée turque « la vallée des loups » a déclaré que son équipe a commencé à travailler sur de nouveaux épisodes, « La vallée des loups: Palestine, » qui devrait déboucher sur de nouvelles crises entre Israël et la Turquie.
Bahadır Özdener a déclaré à NTV qu’ils auraient pu être encore plus durs dans leur critique d’Israël dans le feuilleton. Israël s’est plainte que la Turquie devrait être plus prudente dans la manière dont elle dépeint Israël dans ses séries télévisées.
« Nous avons essayé de montrer qu’Israël et les Etats Unis sont derrière des actes de terrorisme. Ali Memati, le fils de Memati, a été kidnappé par Israël, » dit-il en parlant de l’intrigue du feuilleton.
Dans une patie de la série, le personnage principal, Polat Alemdar sauve Ali Memati qui était retenu dans l’ambassade israélienne.
Özdener a aussi indiqué qu’ils ont donné un rôle important au médecin Juif qui était impliqué dans une mafia du trafic d’organes dans un autre volet de la série et que des événements en Israël ont révélé l’existence d’un réseau similaire dans la réalité.
« Israël devrait cesser de tremper dans des actions sanglantes. Nous n’en faisons pas autant que nous le pourrions. Il y a un vrai drame humain à Gaza. Nous voulons attirer l’attention de l’opinion sur ce fait, » dit-il.

Le premier ministre Recep Tayyip Erdogan a vivement critiqué l’usage par Israël d’une puissance de feu massive contre les Palestiniens de la bande de Gaza, provoquant de la tension dans les relations entre les deux pays.

Un début d’aveux de trafic d’organes?

20 décembre 2009
Une information qui nous arrive en catimini: la reconnaissance que la pratique du prélèvement illégal d’oranes a bien eu lieu dans l’entité sioniste. Le scandale projeté sur le devant de la scène par un journal suédois rebondit dans une interviex diffusée par une chaîne télévisée de l’entité sioniste.
Dans cette interview, réalisée en 2000 et jamais rendue publique auparavant, le Dr Jehuda Hiss, ancien directeur d’un important institut de médecine légale, admet s’être livré au prélèvement d’organes, de cornées plus précisément, sans l’accord des familles des personnes décédées.
Nous dirons que, pour l’instant, ce sont les prélèvements abusifs de cornées qui sont reconnus, en attendant d’autres révélations
Les organes prélevés par Hiss n’avaient pas tous forcément vocation à être transplantés; il y a bien d’autres usages que la médecine ou l’enseignement peuvent faire de parties du corps humain.
On ne m’enlèvera d’ailleurs pas de l’esprit que Hiss ou ses co-traitants ont aidé quelques Palestiniens à mourir.
Et je vous vois venir avec l’accusation d’antisémitisme et de crime rituel. Les victimes de Hiss n’étaient pas toutes palestiniennes, il y a eu aussi au moins un touriste Ecossais et des soldats de l’armée sioniste. C’était avant tout une affaire de business, cependant moins risqué quand il s’effectuait aux dépens de Palestiniens.
L’article nous dit par ailleurs que Hiss a été relevé de ses fonctions. Certes, mais il n’a pas  fait l’objet de poursuites judiciaires et reste un des fonctionnaires les mieux payés de la voyoucratie sioniste.
Israël a prélevé des organes sans autorisation dans les années 1990
Associated Press, 20 décembre 2009
Jérusalem – Israël a reconnu que des médecins légistes ont prélevé des organes sur des cadavres, dont ceux de Palestiniens, sans autorisation des familles pendans les années 1990.
L’affaire est ressortie avec une interview du Dr Jehuda Hiss, directeur à l’époque du principal institut médico-légal d’Israël . Un universitaire Américain avait réalisé l’interviex en 2000 mais s’est décidé à la rendre publique maintenant à cause d’une controverse l’été dernier suite aux allégations d’un journal suédois selon qui Israël tuait des Palestiniens pour prélever leurs organes. Israël avait vivement démenti cette accusation.
Dans l’interview, Hiss affirme que des cornées étaient prélevées sur des cadavres sans le consentement des familles.
Hiss avait été révoqué de l’Institut en 2004, et la télévision israélienne Channel2 TV a cité le ministre de la santé qui affirme que la pratique a cessé il y a dix ans.

Encore une affaire de trafic d’organes par un médecin de l’entité sioniste!

27 août 2009
A verser au dossier des transplantations illégales d’organes par des ressortissants de l’entité sioniste, le cas de Michael Zis, ce médecin actuellement en prison en Ukraine.
L’article d’Ukranian News n’est pas très clair, mais on comprend que le sieur Zis a exercé ses talents en Ukraine et en Moldavie et qu’il devrait être extradé vers l’entité sioniste et non en Moldavie où son nom avait été cité dans une enquête en 2002.
C’est que, curieusement, Michael Zis s’en tire bien car son délit a été requalifié moins gravement et qu’il va pouvoir bénéficier d’une amnistie car il est le père d’un enfant mineur.
La justice ukrainienne est bien magnanime et je ne peux pas m’empêcher de trouver ça bizarre, d’autant qu’après avoir été acquitté en première instance, une juridiction de plus haut niveau l’avait renvoyé derrière les barreaux.
Bref, il va être extradé très prochainement dans l’entité où on verra quel sort lui réserveront les autorités judiciaires…
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Ceci est l’occasion pour moi de dire que:
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1) il n’a jamais été question de prétendre ici que les ressortissants de l’entité sioniste étaient les seuls à se livrer au trafic d’organes
2) je ne pense pas qu’il s’agisse d’une politique officielle ou officieuse de l’Etat sioniste mais de pratiques qui peuvent se développer dans le climat propre à cet Etat, avec son appareil d’Etat où nous trouvons des délinquants de droit commun à tous les étages. Et certes l’entité n’est pas le seul Etat au monde à connaître la corruption. C’est juste le seul où elle se prétend et demande à ce qu’on la considère comme un modèle de vertu (la seule démocratie du Proche Orient, n’est-ce-pas?).

Preuves de trafic d’organes dans l’entité sioniste

25 août 2009
Si vous voulez des preuves du trafic d’organes pratiqué dans l’entité sioniste, en voilà. Et qu’on ne m’accuse pas d’antisémitisme puisque, selon les termes de cet article, les victimes des vols d’organes sont des soldats de l’armée sioniste.
Mais pas seulement, même si l’article ne s’intéresse qu’aux dépouilles des terroristes en uniformes de l’Etat juif et certainement pas à celles des Palestiniens, ces animaux à deux pattes.
Car à qui fera-t-on croire qu’on a pu prélever et stocker des milliers d’organes issus de soldats sionistes décédés ?
L’article date de 2002, soit deux années après le retrait des troupes sionistes du sud Liban ; retrait au cours duquel
l’armée sioniste n’aurait essuyé aucune perte
Alors d’où viennent ces milliers d’organes si ce n’est des corps des Palestiniens assassinés par l’armée la plus morale du monde ?
Et ne croyons surtout pas que les enquêtes mentionnées dans l’article ont interrompu le trafic d’organes. Il l’a probablement simplement limité aux dépouilles mortelles des Palestiniens.
Abu Kabir exploite un stock d’organes
Publication: Israel Faxx, 4 janvier 2002
By IsraelNationalNews.com, traduit de l’anglais par Djazaïri
Le procureur général de l’Etat, Elyakim Rubinstein, a ordonné à la police de lancer une enquête contre le professeur Yehuda Hiss, doyen national des pathologistes et directeur de l’Institut Médico-Légal d’Abu Kabir.
Hiss est l’objet d’une longue liste d’accusations depuis un comportement inapproprié en tant que professionnel médical à des actes criminels comme la vente illégale et des transactions d’organes et de parties du corps, l’ablation d’organes de personnes décédées sans consentement et de donner un état inexact des organes présents dans le corps restitué.
Dans certains cas, les allégations à l’encontre de Hiss comprennent le prélèvement d’organes sans consentement, le remplacement des organes par le centre cartonné des rouleaux de papier hygiénique et des tiges métalliques pour combler les vides dans le corps et dissimuler le vol ,des organes.
Une perquisition effectuée à l’institut a découvert d’importants stocks d’organes prélevés illégalement sur des cadavres. Ces dernières années, il s’avère que les dirigeants de l’institut ont donné des milliers d’organes à la recherche sans y être autorisés, tout en entretenant un stock d’organes à Abu Kabir.
Des organes appartenant à des soldats tués en diverses circonstances ont été découverts à l’institut pendant une perquisition surprise cette semaine. Après consultation avec l’aumônier en chef, le général de brigade Rabbi Yisrael Weiss, il a été décidé, en accord avec les familles endeuillées, que les tombes seraient ouvertes et les organes enterrés avec les restes de chaque soldat concerné.

Sachez que le bon Dr Yehuda Hiss a été lourdement sanctionné puisqu’il a été… réprimandé.

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Merci à Joachim Martillo et à son blog Ethnic Ashkenazim qui m’a permis de découvrir cette information

Quand Teichmann (pas Eichmann) justifie le commerce d’organes humains.

24 août 2009

Israel Shamir vient de publier un article intéressant sur les accusations de trafic d’organes portées contre l’armée autoproclamée la plus morale du monde, c’est-à-dire les bandes terroristes sionistes.
Son article est documenté et je vous en propose la traduction d’une partie qui a plus particulièrement attiré mon attention:

Un journal économique israélien, The Marker, a publié la prise de position d’un juriste Israélien qui justifie le commerce d’organes, dans la mesure où « les organes ne sont que des matières premières ou marchandises qui peuvent donc être achetées et vendues comme toute matière première dans un marché ouvert. »

La différence entre des reins achetés ou volés n’est pas si importante: si les organes ne sont « qu’une marchandise, » il est certainement admissible de les prendre aux Palestiniens, exactement comme il est ‘permis’ de prendre aux palestiniens des oliviers séculaires dans la construction du mur de séparation.

L’indignation est facile, mais il n’est pas facile de prouver que les Israéliens, qui n’hésitent pas à briser des bras et des jambes et à jeter du napalm sur des écoliers, tracent une ligne rouge quand il est question de tirer quelque profit des entrailles des Palestiniens. L’exigence par Aftobladet d’une enquête internationale est assez raisonnable: si les Israéliens n’ont rien fait de mal (à part assassiner des centaines de jeunes hommes), ils n’ont rien à craindre d’une enquête internationale. Cependant Israël avait refusé à des commissions d’enquête de l’ONU la permission de visiter Jenin après le massacre de 2002 et Gaza après le massacre de 2009.

Shamir propose un lien vers le texte de l’opinion publiée dans The Marker qui est rédigé comme vous pouvez le voir en hébreu.

On peut néanmoins en avoir, via google traduction, une version où l’essentiel reste intelligible. Le texte, écrit par un certain Doron Teichmann (tiens, ça me rappelle quelqu’un).

Cependant, Doron Teichmann n’est pas un fonctionnaire de l’Allemagne nazie mais un maître de conférence à la faculté de droit de l’université hébraïque de Jérusalem. Nous avons bien là la synthèse d’une démarche visant à règlementer et donc légaliser le commerce d’organes humains. Comme il est quand même doué d’altruisme, il nous explique quand même que ceux qui s’insurgent au nom de préceptes moraux oublient la protection des intérêts des populations pauvres; en langage clair des populations amenées à vendre leurs organes car M. Teichmann ne semble pas envisager de mettre un de ses reins sur le marché.


C’est, à ma connaissance, la première fois qu’un universitaire d’une certaine notoriété, car Doron Teichmann n’est pas exactement un inconnu dans les milieux académiques, fait publiquement ce qu’on appellerait en France l’apologie d’un crime…

Trafic d’organes: après celui du quotidien suédois, nouvel article antisémite dans un journal du Minnesota

22 août 2009

“Réfugiés juifs sauvés à bord d’un bateau de pêche danois partant pour la Suède. octobre 1943″.

La diplomatie sioniste est dans tous ses états parce qu’ Aftonbladet, un quotidien suédois a publié un article sur de présumés vols d’organes commis sur des Palestiniens par les médecins de la vaillante armée sioniste . Qui a dit que l’armée sioniste était la plus morale du monde ?
Ah oui, les sionistes eux-mêmes ! Manquent pas de culot.
Bref, les autorités sionistes s’inscrivent en faux contre la teneur de l’article et lancent l’accusation d’antisémitisme, celle qui est supposée clouer le bec à tout un chacun. Car, osons poser la question : qu’a fait la Suède pendant la seconde guerre mondiale ? N’a-t-elle pas refusé d’intervenir contre
le génocide nazi ?
Il est vrai que la Suède, comme la Suisse où l’Espagne, était restée neutre pendant cette guerre, ce qui lui a permis comme aux autres pays cités d’accueillir de nombreuses personnes, dont des Juifs, qui fuyaient la persécution.
Et que les sionistes n’ont pas attendu cet article pour rappeler aux
pays scandinaves, et pas seulement à la Suède, qu’ils étaient des repaires d’antisémites.
Au début tout a failli bien se passer, puisque l’ambassadrice suédoise auprès du régime sioniste s’est empressée de condamner l’article.
Et puis patatras
, le gouvernement suédois a désavoué son ambassadrice en refusant de condamner l’article au nom de la liberté de la presse : pourquoi, dit-il en substance vouloir que le gouvernement suédois condamne cet article alors qu’il n’a pas condamné les caricatures de Mahomet ?
Décidément les temps changent pour l’entité sioniste et même l’Occident, malgré toute sa bienveillance, a du mal à accepter sans broncher toutes les turpitudes de son greffon au Moyen orient.

Nous avions déjà évoqué en détail la question des sionistes et du trafic d’organes, entre autres par prélèvement sur des corps de Palestiniens. Un quotidien des Etats Unis revient sur le dossier du lien entre le trafic d’organes et l’entité sioniste. L’article apporte quelques informations même si l’enquête n’est pas fouillée et si l’auteur fait de son mieux pour atténuer le caractère franchement criminel des agissements des pourvoyeurs d’organes.
On y verra avec amusement que l’auteur confond allègrement
loi halachique et loi des Etats-Unis. On s’étonnera de voir le fondateur d’une organisation pour le don d’organes conforme à la halacha porter un jugement complaisant sur des trafiquants d’organes et refuser de s’exprimer sur Rosenbaum, celui qui vient de se faire pincer par le FBI.
Et le plus étonnant, c’est que l’article tout entier est focalisé sur des organes trafiqués à partir de l’entité sioniste, par des ressortissants de l’entité sioniste ou pour de riches clients Juifs aux Etats Unis.

Question pour l’instant sans réponse : pourquoi ?

Selon un expert, des notables Newyorkais ont acheté des reins en passant par des intermédiaires basés en Israël
Par DAVID B. CARUSO , (AP) Star Tribune (USA) 20 août 2009 traduit de l’anglais par Djazaïri

New York – Pour la plupart des milliers d’Américains qui ont besoin d’un rein de rechange, il n’y a que deux solutions : persuader un parent ou ami de le donner ou s’inscrire sur la liste d’attente pour une greffe.

Cependant, certains Newyorkais disposant des bonnes relations et de beaucoup d’argent s’avèrent avoir exploré une troisième option.
«J’ai rencontré beaucoup, beaucoup de gens qui m’ont avoué avoir acheté un rein. Des notables Newyorkais. Et ça arrive ici même en Amérique,» affirme Robert Berman, fondateur et directeur de la Halachic Organ Donor Society (société de d’on d’organe en conformité avec la loi talmudique).
Berman dirige une organisation qui encourage les Juifs à devenir donneurs d’organes en toute légalité – sans rétribution – mais il dit avoir souvent été approché par des gens qui avaient besoin d’un rein de manière suffisamment urgente pour envisager de payer pour.
Ils lui demandent même parfois de les aider à trouver un fournisseur – un intermédiaire qui arrangera une transplantation avec un donneur rémunéré.

Des experts et les autorités judiciaires indiquent qu’une poignée de ces «matchmakers» (ceux qui trouvent les donneurs compatibles) d’organes établis en Israël ont recruté des centaines, peut-être des milliers de personnes pour vendre volontairement leurs reins à des patients aisés, dont certains Américains.
Leur travail s’est fait surtout à l’étranger dans des hôpitaux de pays comme l’Afrique du Sud, la Turquie et les Philippines, mais les spécialistes affirment que ces prestataires ont arrangé des transplantations aux Etats Unis aussi.
L’un de ces «matchmakers» joue un rôle dans l’histoire relatée par Nick Rosen, un homme qui réside en Israël et a réalisé une vidéo sur son don d’un rein à un homme de Long Island en 2005.
Rosen a indiqué à l’Associated Press avoir été payé 20 000 dollars pour la transplantation dans le cadre d’une vente gérée par un courtier en organes en Israël qui l’avait recruté par une annonce parue dans la presse.
Il explique que l’intermédiaire avait organisé une série de tests pour confirmer la compatibilité de son rein, puis l’avait mis dans un avion en direction les USA pour une opération dans un hôpital de la ville de new York. Il a filmé en vidéo certaines de ses rencontres avec les intermédiaires, les médecins et le receveur du rein.
Payer pour un rein est illégal aux Etats Unis et Berman explique que quand des gens sollicitent son aide pour entrer en contact avec des fournisseurs d’organes, il refuse toujours. Cependant, il est favorable à la légalisation de certaines incitations financières pour les donneurs d’organes et dit être incapable de condamner les intermédiaires qui travaillent pour sauver des vies.
«J’ai rencontré certains intermédiaires et ce ne sont pas de mauvaises gens. Ils veulent aider d’autres personnes et ils veulent une compensation adéquate pour le risque d’incarcération encouru,» dit-il.
Le risque légal de la participation à un commerce international de reins a été mis en lumière en juillet dernier avec l’arrestation de l’entrepreneur de Brooklyn Levy Itzhak Rosenbaum.
Les procureurs fédéraux ont indiqué que Rosenbaum était tombé dans une souricière où le FBI lui proposait d’arranger un don de rein contre 160 000 dollars. Cet arrangement aurait présumément impliqué également un donneur venant d’Israël pour une transplantation aux USA.
Dans une conversation enregistrée par le FBI, Rosenbaum se vantait d’avoir effectué de genre de travail de «matchmaker» depuis dix ans et d’avoir négocié de nombreuses transplantations réussies, dont une seulement quelques semaines avant son arrestation.

Berman refuse de parler du cas de Rosenbaum mais déclare : «si les gens pensent que c’est la seule personne dans les parages à faire ça, ils ont tort.» Rosenbaum n’a pas dit comment il allait plaider et son avocat a refusé de s’exprimer après l’arrestation.

En fait, si l’affaire Rosenbaum est apparemment le premier cas où quelqu’un a été accusé d’arranger des transplantations sur le sol des Etats Unis, un certain nombre d’opérations similaires ont été stoppées ailleurs par des autorités judiciaires ces dernières années.
En 2003, un groupe de fournisseurs d’organes israéliens avait été accusé d’avoir recruté une centaine de Brésiliens pauvres pour qu’ils donnent leurs organes à des tarifs allant de 3 000 à 20 000 dollars. Les transplantations étaient effectuées dans un hôpital en Afrique du Sud.
En été 2007, la police avait accusé neuf personnes d’avoir payé des donneurs Israéliens 30 000 dollars chacun pour qu’ils donnent un rein. Les opérations auraient eu lieu en Ukraine. Des enquêteurs en Israël disaient avoir commencé à enquêter sur le réseau quand une des donneuses s’est plainte de ne pas avoir été payée.

Nancy Scheper-Hughes, une anthropologue médicale de l’université de Berkeley en Californie, qui enquête sur le trafic d’organes depuis le milieu des années 1990, affirme que ces actions policières ont changé la donne.
«Ce réseau avait vraiment atteint son pic d’activité quelques années auparavant, » dit-elle. «Ca continue, mais c’est devenu beaucoup plus difficile maintenant.»
A un moment donné, les fournisseurs se sont multipliés en Israël qui était devenue le foyer de ce genre d’opérations, en partie parce que ce pays a un des taux les plus bas de don d’organes du monde occidental.
La plupart des dons d’organes proviennent des morts et non des vivants. Si les autorités religieuses juives considèrent généralement que le don d’organes est permis s’il sauve une vie, le problème est compliqué par une série de restrictions dont certaines traitant de la manière dont le défunt doit être manipulé.

Avec si peu de juifs d’Israël pour devenir donneurs d’organes à cause de préoccupations religieuses, un marché a fleuri pour les donneurs rémunérés, dit-elle. Et dans la mesure où le système de santé israélien rembourse ses citoyens pour les transplantations effectuées à l’étranger, les intermédiaires pouvaient librement arranger des transplantations dans des hôpitaux dont les médecins ne posent pas trop de questions.
Certains plaçaient ouvertement des annonces dans les journaux, à la recherche de personnes acceptant de voyager pour donner un rein. D’autres essayaient même de conclure des accords avec des hôpitaux, leur garantissant un certain volume de patients à transplanter en échange d’un accès aux blocs opératoires.
Les actions de répression et de récents changements dans la loi israélienne ont rendu bien plus difficile la poursuite de leurs activités par les intermédiaires, explique Scheper-Hughes.
Aux USA, dit-elle, il y a encore des gens qui acceptent de l’argent pour donner un rein, mais les transactions sont le plus souvent organisées directement entre donneurs et receveus qui se rencontrent à travers des sites web comme Craigslist ou Matchingdonors.com.
«Rosenbaum n’était pas la pointe émergée de l’iceberg, mais la fin de quelque chose,» dit-elle.

Une chose n’a pas changé : le besoin de donneurs. Plus de 100 000 personnes aux Etats Unis sont sur des listes d’attente pour une transplantation d’organe selon l’ United Network for Organ Sharing. L’an dernier, 4 540 sont morts dans l’attente d’un rein.

Trafic d’organes, ce que vos journaux ne vous ont pas dit

30 juillet 2009
Vos journaux en ont parlé, même s’ils nont pas accordé à cette information l’importance qu’elle mérite. Car si, en effet, l’implication de rabbins dans des affaires de corruption de politiciens et de blanchimement d’argent ressortit, en dépit du caractère étrange de l’implication d’hommes du culte dans cette affaire, à des formes de délinquance classiques, il n’en va pas de même dans le cas du trafic d’organes dirigé par un certain Levy-Izhak Rosenbaum.
Dans ce dernier cas, nous touchons en réalité à une forme de crime auquel l’opinion un peu partout dans le monde est très sensible.
Pourquoi cette affaire n’a pas eu le retentissement qu’elle mérité a certainement à voir avec la crainte d’attiser des sentiments antisémites (au sens d’anti- juif). Après tout, le parlementaire sioniste Nissim Ze’ev n’écrit-il pas dans le Jerusalem Post du 27 juillet que l’opération du FBI était un cas d’antisémitisme?
Or, à mon avis, ces arrestations ne nous apprennent rien sur les Juifs ou le judaïsme d’une manière générale mais en disent long sur la nature de l’entité sioniste: une voyoucratie qui, naturellement est le havre idéal de toutes sortes de délinquants, en col blanc, en blouse blanche, en costume cravate etc.
Vous trouverez dans l’article ci-dessous une recension assez complète des indices qui convergent vers une responsabilité de l’entité sioniste dans un vaste réseau de trafic d’organes.
Toutes les informations présentées renvoient à des sources dignes de foi et montrent aussi que les voleurs d’organes, quand ils en ont la possibilité, n’hésitent pas à le faire sur les corps de leurs coreligionnaires en kaki.
Nous ne nous trouvons donc certainement pas là devant un texte antisémite. A lire jusqu’à la nausée (fin de l’article en particulier).
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Des bouchers : la vérité cachée sur le réseau israélien de trafic d’organes
Cannonfire (USA) 25 juillet 2009 traduit de l’anglais par Djazaïri
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D’où viennent les reins ?
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Je parle des reins offerts par un « organiste » nommé Izzy Rosenbaum. Le FBI l’a coincé au terme d’une enquête pour corruption centrée sur des pots de vin versés à des politiciens du New Jersey (rien d’étonnant de ce côté là) et le blanchiment d’argent blanchissant par les rabbins connus :
L’enquête a également touché Levy Izhak Rosenbaum de Brooklyn, qui est accusé d’avoir organisé la vente d’un rein humain pour une transplantation. Selon le procès-verbal, Rosenbaum dit avoir fait l’intermédiaire pour la vente de reins pendant une dizaine d’années.
«Son boulot était de convaincre des personnes vulnérables de céder un rein pour 10 000$ qu’il revendait de son côté pour 160 000$, » déclare Marra.
Marra est un procureur fédéral impliquée dans ce dossier. Les informations parues dans la presse citées ci-dessus donnent à penser aux lecteurs que les «donneurs» étaient à la fois volontaires et indemnisés, et que cette transaction était purement privée. Mais des preuves substantielles indiquent que l’affaire est beaucoup plus inquiétante.Les reins étaient « donnés » de force par des victimes non consentantes
Le gouvernement israélien dirigeait la sinistre combine de Rosenbaum.
De grands hôpitaux américains ont participé en toute connaissance de cause à cette magouille
Avant d’en venir aux éléments probants, posons-nous deux questions simples : A qui exactement a-t-on pris ces reins ? Et quel genre de médecin extrairait le rein d’un patient sain ?
Je suis ce qu’on appelle un arrangeur [matchmaker], » avait déclare Rosenbaum à l’agent infiltré selon le procès-verbal de la plainte.
Si la transaction avait été réelle, affirment les autorités fédérales, elle aurait été le chapitre le plus récent des dix années de carrière de Rosenbaum en tant qu’intermédiaire dans une activité illicite. Dans tous les cas, il prélevait un échantillon de sang du receveur potentiel et le transmettait à un de ses associés dans une compagnie d’assurance qui pouvait l’analyser en laboratoire sans éveiller les soupçons. L’échantillon était ensuite expédié en Israël où des hommes de l’art étaient payés pour trouver un donneur compatible.
« Il ciblait des personnes vulnérables, » indique Mark McCarron, substitut du procureur fédéral de district. Rosenbaum arrangeait alors le voyage du donneur pour New York, dont l’obtention du visa, expliquent les autorités. Une fois le donneur rendu au USA, Rosenbaum fabriquait une relation entre le donneur et le receveur – une histoire que tous deux répéteraient aux professionnels de santé. Les deux pouvaient prétendre être associés en affaires par exemple, ou des amis proches dans une congrégation religieuse.
« Les hôpitaux semblaient être dans l’ignorance de la réalité, » déclare MCCarron.
Comme nous le verrons, nous devrions prendre cette affirmation avec d’énormes pincettes.
La lecture serrée de
l’intégralité de l’acte d’accusation contre Rosenbaum est troublante. Rosenbaum a craché le morceau à un informateur se faisant passé pour un acheteur potentiel d’organe. Pendant leurs discussions, un agent du FBI se faisait passer pour le secrétaire du client.
Examinons quelques extraits de l’acte d’inculpation. « CW » réfère à l’informateur dont le vrai nom est Solomon Dwek. « UC » réfère à l’agent « secrétaire. »
L’UC a demandé au défendeur Rosenbaum comment le défendeur Rosenbaum pourrait obtenir pour l’oncle d’UC, et le défendeur Rosenbaum a expliqué que le défendeur Rosenbaum pouvait envoyer un échantillon du sang de l’oncle d’UC en Israël pour trouver un donneur compatible potentiel. Le défendeur Rosenbaum a ajouté que « si vous voulez que les choses aillent plus vite, j’amène le donneur ici… L’hôpital est l’autorité capable de dire s’il est compatible ou pas. Pas moi, pas vous, pas lui ni personne.»
Le défendeur Rosenbaum a alors expliqué qu’il serait nécessaire de fabriquer une sorte de relation entre le donneur et le receveur. Le défendeur Rosenbaum a déclaré que « nous mettons en place quelque chose – la relation. L’hôpital demande quelle est la relation entre « le donneur et le receveur. Le défendeur Rosenbaum a poursuivi, «Alors nous présentons une relation, amis ou voisin, ou relations d’affaires, n’importe quelle relation.»
Le défendeur Rosenbaum a expliqué qu’il n’était pas médecin et qu’une fois qu’il a amené un donneur volontaire dans le pays, « ce n’est plus de mon ressort. » Il a ajouté que « Je m’en occupe [du donneur] après, après l’opération chirurgicale aussi.» Pressé sur ce dernier point, le défendeur Rosenbaum a expliqué que « Je le place quelque part, » pour prendre soin du donneur. Le défendeur Rosenbaum a ensuite déclaré : « Vous devez vous en occuper comme d’un bébé parce qu’il peut avoir un problème de langue ou peut-être pas.» Le défendeur Rosenbaum a expliqué la démarche pour trouver un donneur en Israël et déclaré que « il y a des gens là bas qui renchérissent la transaction… Une des raisons de son prix très élevé est qu’on doit arroser des gens tout le temps [terme yiddish shmear : réunir des gens dont on a besoin]. »
11. Le défendeur Rosenbaum a indiqué que parmi ceux qu’il fallait payer se trouvaient le donneur et les médecins en Israël qui doivent examiner le donneur avant d’ajouter les dépenses induites par le travail d’obtention du visa et les dépenses du donneur pendant son séjour aux Etats Unis.
Les seules preuves que le donneur est volontaire sont fournies par Rosenbaum, qui avait les motifs suivants pour mentir : Il devait soulager la conscience du receveur potentiel.
2. Il devait justifier les fortes sommes d’argent impliquées.
3. Il devait protéger les médecins et les hôpitaux impliqués dans l’opération. Rosenbaum savait qu’il s’était lancé dans un commerce risqué et que même s’il se faisait prendre, il lui fallait quand même protéger les hôpitaux et les médecins liés à ce misérable commerce.

Avons-nous des éléments de preuves que les donneurs étaient contraints ? Oui. En fait nous avons le témoignage d’un «témoin» de l’intérieur.
Nancy Sheperd-Hughes de l’université de Californie, Berkeley, a été et reste toujours très claire sur le rôle de Rosenbaum dans le réseau.
« Il est le principal intermédiaire étatsunien pour un réseau international de trafic d’organes, » dit-elle.
Parmi ses sources, un homme qui avait commencé à travailler avec Rosenbaum en s’imaginant qu’il allait aider des personnes dans une situation désespérée. Cet homme a alors commencé à voir les donneurs, ou pour être plus précis, les vendeurs, qui étaient ramenés de pays appauvris comme la Moldavie.
« Il dit que c’était affreux. Ces gens étaient amenés aux USA et ne savaient même pas ce qui était supposé se passer et ils volaient rentrer chez eux, et ils pleuraient, » raconte Scheper-Hughes.
Cet homme qualifiait Rosenbaum de «voyou» capable de sortir un pistolet, qu’il semblait avoir le droit de porter, pour dire aux vendeurs, « Vous êtes ici. Un accord est un accord. Maintenant, vous allez nous donner un rein ou vous ne rentrerez jamais chez vous’.
(Incidemment, la Moldavie est un petit pays limitrophe de l’Ukraine).

Scheper-Hughes, qui écrit un livre sur ce sujet, s’est présentée au FBI en 2002. Ses preuves avaient été écartées. Le Département d’Etat a publié en 2004 un rapport qui stigmatisait le trafic d’organes comme «légende urbaine.» Alors que les autorités d’autres pays ont agi en suivant ses pistes et procédé à des arrestations.
Scheper-Hughes a eu plus de chance en Afrique du Sud et au Brésil où l’institution judiciaire a corroboré ses découvertes et agi avec fermeté.
Mais le réseau a continué à fonctionner ailleurs. Scheper-Hughes a visité des villages moldaves dont «20 % des hommes adultes avaient été recrutés pour être des vendeurs de reins sur le même principe.»
Arrêtons-nous pour réfléchir à nouveau aux déclarations de Rosenbaum à l’informateur du FBI. Comment une personne sensée qui travaille dans un hôpital pourrait-elle gober l’histoire selon laquelle les receveurs – des Juifs Américains – assistaient à des offices religieux avec des Brésiliens et des Africains ?

Vous pouvez voir une conférence de l’héroïque Nancy Sheperd-Hughes ici. La vidéo donne aussi son résumé qui est très impressionnant. Son témoignage devant une sous-commission de la Chambre des Représentants se trouve ici.

Brian Lehrer de NPR a interviewé Scheper-Hughes hier matin. Extrait :
J’avais commencé à remonter un réseau complet – un réseau criminel qui a tout l’air, a le parfum d’une sorte de mafia. Le quartier général de cette structure pyramidale se trouve en Israël, avec des intermédiaires en Turquie, à New York, à Philadelphie, à Durban, à Johannesburg, à Recife au Brésil, en Moldavie un peu partout. Et j’ai utilisé mes compétences dans l’enquête ethnographique pour sillonner le terrain et tenter d’assembler les pièces du puzzle.
Ce qui, à la fin, m’a conduite à identifier Isaac Rosenbaum comme étant l’intermédiaire principal d’Ilan Peri en Israël qui est le à la base, le cerveau de l’opération et qui est un type insaisissable. Les Israéliens ont essayé de le coincer de l’arrêter. Ils ont essayé de l’avoir pour fraude fiscale et il a fui en Allemagne. Je pense qu’il est revenu en Israël.

Un esprit cynique dirait que M. Peri a ce que le Mossad appelle «un cheval» qui court pour lui (en Israël, un « cheval » est un terme d’argot pour un gros bonnet qui offre une aide en sous-main). Même s’il est très peu connu du public, M. Peri et ses activités sont mentionnés dans cet article de 2004.

Cet article fascinant de l’Agence France Presse apporte des informations de premier ordre. Un officier de l’armée israélienne en retraite nommé Geldaya Tauber Gady a été arrêté au Brésil pour sa participation à ce réseau international de trafic d’organes. (je suppose que les informations de Scheper-Hughes – qui ont été prises au sérieux au Brésil – ont mené à l’arrestation de Gady).
Il a expliqué au tribunal que le gouvernement israélien finançait l’opération. Et encore : Gady a déclaré au tribunal qu’un officiel du gouvernement israélien, identifié seulement comme Ilan, l’avait mis en contact avec un intermédiaire au Brésil…
Le témoignage de Gady devant le tribunal jette une lumière entièrement nouvelle sur le dossier Rosenbaum.

La couverture par la presse américaine a amené l’opinion à croire que le trafic de reins par Rosenbaum était simplement une affaire d’enrichissement personnel. Mais un ancien officier Israélien a déclaré sous serment que le gouvernement israélien dirige ce réseau .et que la tête du réseau – «Ilan» est à l’évidence Ilan Peri – agit en tant qu’agent de ce gouvernement.

(Maintenant je me demande : le gouvernement israélien était-il impliqué dans le blanchiment d’argent qui de faisait par les synagogues du New Jersey ?).
Franchement, je soupçonne Scheper-Hughes d’être au courant de l’intégralité du témoignage de Gady et de ses implications pour le dossier Rosenbaum. Elle a probablement choisi de se taire à ce sujet pour éviter de se décrédibiliser devant la presse américaine.
Dans la suite de l’interview avec Lehrer, Scheper-Hughes donne plus de détails sur ses découvertes en Moldavie. Dans des villages de ce pays, de nombreux hommes jeunes rapportent qu’on leur a dit qu’ils pourraient trouver du travail comme peintres en bâtiment dans d’autres pays (dont les Etats Unis). Une fois dans cet autre pays, on les forçait à donner un de leurs reins.
Selon l’informateur de Scheper-Hughes à l’intérieur de l’organisation de Rosenbaum, des Russes perdus et désorientés étaient transférés à New York par des intermédiaires Israéliens qui les contraignaient par la force des armes à «donner» leurs reins.

Scheper-Hughes : Ils m’ont donné les noms de ces hôpitaux, et c’étaient nos meilleurs hôpitaux !
Brian Lehrer: Et savaient-ils, professeur, qu’ils pratiquaient de la chirurgie rénale sur des gens qui ne participaient pas de leur plein gré et qui étaient exploités et menacés ?
Scheper-Hughes : Mon point de vue est, comment certains d’entre eux pouvaient-ils ne pas le savoir ? Les gens qui arrivaient, certains d’entre eux ne parlaient pas les mêmes langues, ils étaient très pauvres, ils étaient désorientés…Nous avons des règles. Nous avons des commissions de régulation des transplantations. Nous avons des règles éthiques. Et on ne laisse pas comme ça les gens sortir des clous
.
Elle en vient à citer l’hôpital Mont Sinaï, contre lequel elle a des preuves filmées. Elle a porté cette bande vidéo à l’attention de 60 minutes qui ne l’a pas diffusée. Plus loin dans l’interview, elle parle des opérations pratiquées au centre médical Albert Einstein. L’hôpital Mont Sinaï affirme que ses donneurs de reins «sont soumis à une évaluation approfondie pour leurs propres sécurité et bien-être.»
Des années durant, de nombreuses personnes ont accusé Israël de trafiquer les organes de Palestiniens. Les Palestiniens eux-mêmes ne doutent pas du caractère courant de cette pratique.
Malheureusement, beaucoup des sites web qui claironnent des accusations de vols d’organes par les Israéliens ont souvent une approche indéniablement antisémite. Certaines des allégations que j’ai eu à connaître s’avèrent en réalité fausses (j’écarterai par exemple tout ce qui émane d’une source aussi notoirement connue que La Voz de Atlan). Mais avant de classer toutes les accusations de ce genre de fantaisistes, considérez : aussi récemment qu’en 2004, le Département d’Etat a officiellement dénoncé comme un « mythe » l’affirmation qu’il existe un trafic d’organes aux Etats Unis. Comme nous le savons maintenant, ce « mythe » a une base réelle.

Les accusations destinées à faire taire d’antisémitisme ne devraient pas nous dissuader de mener une enquête honnête et sans préjugés sur le dossier israélien. J’observerai que ceux qui évoquent le trafic d’organes en Chine et en Inde ne sont pas accusés d’hostilité raciste envers les Chinois ou les Indiens.
Ce livre en ligne est d’une haute tenue et cite des sources fiables, dont Scheper-Hughes. Les références bibliographiques attribuent le récit qui suit à David Yallop, un auteur respecté.

Gaza, 8 février 1988

Khader Elias Tarazi, un Palestinien Chrétien de 19 ans, allait faire des courses à Gaza. Alors qu’il rentrait, deux sacs sur sa bicyclette, il traversa une route près d’une manifestation où des lanceurs de cailloux fuyaient les soldats de l’armée israélienne. Les soldats s’emparèrent de Khader et le frappèrent au corps et à la tête avec des matraques. Les commerçants criaient que Khader n’était pas dans la manifestation mais les soldats brisèrent une jambe et un bras de Khader. Ils continuèrent à le frapper puis le balancèrent contre le capot de leur jeep pour menotter Khader maintenant inconscient à la barre anti crash avant de leur véhicule. Ils roulèrent en freinant souvent brusquement, ce qui provoqua d’autres blessures dont une fracture de la colonne vertébrale, des traumatismes crâniens et son visage cognait sans arrêt contre le capot.
Le médecin de la prison militaire de Gaza refusa de soigner Khader à cause de la gravité des blessures et de lacunes dans les formalités administratives. Il fut emmené à la prison Ansar 2 et jeté dans une tente hébergeant 30 à 40 prisonniers. Les autres détenus Palestiniens hurlèrent qu’il devait être conduit à l’hôpital et les gardes leur répondirent en les obligeant à se déshabiller et à rester dehors dans le froid hivernal. Khaled décéda dans la tente et fut ensuite emmené à l’hôpital Soroka à Beer Sheba où son décès fut constaté.

La mère de Khader était à l’extérieur de la prison quand des responsables Israéliens ont nié avoir un prisonnier de ce nom à l’intérieur. Plus tard, ils reconnaîtront qu’il était à l’intérieur mais diront qu’il devait être très malade quand il est parti faire des courses car il était mort maintenant.
Les officiels Israéliens refusèrent de restituer le corps qui fut transféré à l’hôpital Abu Kabeer, officiellement pour une autopsie. Mme Tarazi a déclaré à David Yallop que pendant ce temps de nombreux organes ont été prélevés illégalement de son corps.
Aucune enquête n’a été menée sur le décès et la famille Tarazi s’est entendue dire que si elle continuait à demander une enquête elle aurait des problèmes. Cinq mois plus tard, des soldats et la police secrète rendirent visite au domicile des Tarazi, frappèrent le frère et le père de Khader et jetèrent le premier en prison.

Yallop est aussi la source pour ce qui suit :

Cisjordanie, 30 octobre 1988

Des Palestiniens Catholiques Romains qui quittaient la messe furent confrontés à l’armée israélienne et commencèrent à lancer des pierres. Iyad Bishara Abu Saada, 19 ans, fut tué par une balle en caoutchouc qui lui avait sectionné l’artère abdominale. La même chasse sinistre au cadavre s’ensuivit. Les proches de la victime échappèrent aux Israéliens et Iyad fut enterré quelques heures plus tard. De manière quelque peu prévisible, les Israéliens tirèrent des grenades lacrymogènes dans le domicile familial quatre jours plus tard. Mme Saada a déclaré à David Yallop que la pratique du prélèvement d’organes était courante et a cité des hôpitaux arabes et israéliens où, selon elle, les organes étaient retirés. Elle disait que des médecins, accompagnés de soldats, offraient de grosses sommes d’argents aux familles des tués.
Mary Barrett, une photographe de presse de Boston (je ne sais rien d’autre sur elle) a écrit ce
texte en 1990.
Le Dr Abu Ghazalah attribue l’étendue des craintes au sujet des vols d’organes qui s’est emparée de Gaza et de la Cisjordanie depuis le début de l’Intifada en décembre 1987 à plusieurs facteurs. « Il y a des indications que pour une raison ou pour une autre, des organes, particulièrement des yeux et des reins, ont été prélevés sur des cadavres pensant la première année ou le premier an et demi. Il y a eu tout simplement beaucoup trop de récits de la part de gens crédibles pour qu’il ne se soit pas passé quelque chose. Si quelqu’un a été tué d’une balle dans la tête et rentre à la maison dans un sac en plastique sans ses organes internes, qu’en déduiront les gens ?
Le médecin en arrive à dire qu’il y a eu « quelques incidents qui pointent dans cette direction » comme en 1990. Incidemment, le texte mentionne le Dr Yehuda Hiss, tout récemment accusé
de prélever sans autorisation des organes de soldats Israéliens morts.
Selon un article publié par Haaretz (une source qu’on ne peut pas accuser d’antisémitisme), les autorités roumaines ont accusé une agence israélienne d’adoption de participer à une conspiration de trafic d’organes à l’échelle internationale.
L’ambassade de Roumanie en Israël a demandé et obtenu du ministère israélien du travail et des affaires sociales, une liste de tous les enfants nés en Roumanie et envoyés en Israël pour y être adoptés ces dernières années. Les responsables Roumains cherchent à vérifier que tous ces enfants sont arrivés en Israël avec l’intégralité de leurs organes.

Terminons par l’histoire d’un don volontaire d’organe par un Palestinien.

En 2005, dans la ville de Jenine, l’armée israélienne a tué par balles un enfant Palestinien nommé Ahmed Khatib. Son père, affligé, avait autorisé à ce que divers organes de son fils puissent servir à sauver la vie d’autres enfants, Juifs ou Arabes. Une offre généreuse et humaine. Néanmoins, le père d’une fille juive dont la vie a été sauvée ainsi a déclaré qu’il ne permettrait jamais à sa fille de se lier d’amitié avec un Arabe – par crainte d’une mauvaise influence.

Trafic d’organes, ce que vos journaux ne vous ont pas dit

30 juillet 2009
Vos journaux en ont parlé, même s’ils nont pas accordé à cette information l’importance qu’elle mérite. Car si, en effet, l’implication de rabbins dans des affaires de corruption de politiciens et de blanchimement d’argent ressortit, en dépit du caractère étrange de l’implication d’hommes du culte dans cette affaire, à des formes de délinquance classiques, il n’en va pas de même dans le cas du trafic d’organes dirigé par un certain Levy-Izhak Rosenbaum.
Dans ce dernier cas, nous touchons en réalité à une forme de crime auquel l’opinion un peu partout dans le monde est très sensible.
Pourquoi cette affaire n’a pas eu le retentissement qu’elle mérité a certainement à voir avec la crainte d’attiser des sentiments antisémites (au sens d’anti- juif). Après tout, le parlementaire sioniste Nissim Ze’ev n’écrit-il pas dans le Jerusalem Post du 27 juillet que l’opération du FBI était un cas d’antisémitisme?
Or, à mon avis, ces arrestations ne nous apprennent rien sur les Juifs ou le judaïsme d’une manière générale mais en disent long sur la nature de l’entité sioniste: une voyoucratie qui, naturellement est le havre idéal de toutes sortes de délinquants, en col blanc, en blouse blanche, en costume cravate etc.
Vous trouverez dans l’article ci-dessous une recension assez complète des indices qui convergent vers une responsabilité de l’entité sioniste dans un vaste réseau de trafic d’organes.
Toutes les informations présentées renvoient à des sources dignes de foi et montrent aussi que les voleurs d’organes, quand ils en ont la possibilité, n’hésitent pas à le faire sur les corps de leurs coreligionnaires en kaki.
Nous ne nous trouvons donc certainement pas là devant un texte antisémite. A lire jusqu’à la nausée (fin de l’article en particulier).
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Des bouchers : la vérité cachée sur le réseau israélien de trafic d’organes
Cannonfire (USA) 25 juillet 2009 traduit de l’anglais par Djazaïri
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D’où viennent les reins ?
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Je parle des reins offerts par un « organiste » nommé Izzy Rosenbaum. Le FBI l’a coincé au terme d’une enquête pour corruption centrée sur des pots de vin versés à des politiciens du New Jersey (rien d’étonnant de ce côté là) et le blanchiment d’argent par des rabbins connus :
L’enquête a également touché Levy Izhak Rosenbaum de Brooklyn, qui est accusé d’avoir organisé la vente d’un rein humain pour une transplantation. Selon le procès-verbal, Rosenbaum dit avoir fait l’intermédiaire pour la vente de reins pendant une dizaine d’années.
«Son boulot était de convaincre des personnes vulnérables de céder un rein pour 10 000$ qu’il revendait de son côté pour 160 000$, » déclare Marra.
Marra est un procureur fédéral impliquée dans ce dossier. Les informations parues dans la presse citées ci-dessus donnent à penser aux lecteurs que les «donneurs» étaient à la fois volontaires et indemnisés, et que cette transaction était purement privée. Mais des preuves substantielles indiquent que l’affaire est beaucoup plus inquiétante.Les reins étaient « donnés » de force par des victimes non consentantes
Le gouvernement israélien dirigeait la sinistre combine de Rosenbaum.
De grands hôpitaux américains ont participé en toute connaissance de cause à cette magouille
Avant d’en venir aux éléments probants, posons-nous deux questions simples : A qui exactement a-t-on pris ces reins ? Et quel genre de médecin extrairait le rein d’un patient sain ?
Je suis ce qu’on appelle un arrangeur [matchmaker], » avait déclare Rosenbaum à l’agent infiltré selon le procès-verbal de la plainte.
Si la transaction avait été réelle, affirment les autorités fédérales, elle aurait été le chapitre le plus récent des dix années de carrière de Rosenbaum en tant qu’intermédiaire dans une activité illicite. Dans tous les cas, il prélevait un échantillon de sang du receveur potentiel et le transmettait à un de ses associés dans une compagnie d’assurance qui pouvait l’analyser en laboratoire sans éveiller les soupçons. L’échantillon était ensuite expédié en Israël où des hommes de l’art étaient payés pour trouver un donneur compatible.
« Il ciblait des personnes vulnérables, » indique Mark McCarron, substitut du procureur fédéral de district. Rosenbaum arrangeait alors le voyage du donneur pour New York, dont l’obtention du visa, expliquent les autorités. Une fois le donneur rendu au USA, Rosenbaum fabriquait une relation entre le donneur et le receveur – une histoire que tous deux répéteraient aux professionnels de santé. Les deux pouvaient prétendre être associés en affaires par exemple, ou des amis proches dans une congrégation religieuse.
« Les hôpitaux semblaient être dans l’ignorance de la réalité, » déclare MCCarron.
Comme nous le verrons, nous devrions prendre cette affirmation avec d’énormes pincettes.
La lecture serrée de
l’intégralité de l’acte d’accusation contre Rosenbaum est troublante. Rosenbaum a craché le morceau à un informateur se faisant passé pour un acheteur potentiel d’organe. Pendant leurs discussions, un agent du FBI se faisait passer pour le secrétaire du client.
Examinons quelques extraits de l’acte d’inculpation. « CW » réfère à l’informateur dont le vrai nom est Solomon Dwek. « UC » réfère à l’agent « secrétaire. »
L’UC a demandé au défendeur Rosenbaum comment le défendeur Rosenbaum pourrait obtenir pour l’oncle d’UC, et le défendeur Rosenbaum a expliqué que le défendeur Rosenbaum pouvait envoyer un échantillon du sang de l’oncle d’UC en Israël pour trouver un donneur compatible potentiel. Le défendeur Rosenbaum a ajouté que « si vous voulez que les choses aillent plus vite, j’amène le donneur ici… L’hôpital est l’autorité capable de dire s’il est compatible ou pas. Pas moi, pas vous, pas lui ni personne.»
Le défendeur Rosenbaum a alors expliqué qu’il serait nécessaire de fabriquer une sorte de relation entre le donneur et le receveur. Le défendeur Rosenbaum a déclaré que « nous mettons en place quelque chose – la relation. L’hôpital demande quelle est la relation entre « le donneur et le receveur. Le défendeur Rosenbaum a poursuivi, «Alors nous présentons une relation, amis ou voisin, ou relations d’affaires, n’importe quelle relation.»
Le défendeur Rosenbaum a expliqué qu’il n’était pas médecin et qu’une fois qu’il a amené un donneur volontaire dans le pays, « ce n’est plus de mon ressort. » Il a ajouté que « Je m’en occupe [du donneur] après, après l’opération chirurgicale aussi.» Pressé sur ce dernier point, le défendeur Rosenbaum a expliqué que « Je le place quelque part, » pour prendre soin du donneur. Le défendeur Rosenbaum a ensuite déclaré : « Vous devez vous en occuper comme d’un bébé parce qu’il peut avoir un problème de langue ou peut-être pas.» Le défendeur Rosenbaum a expliqué la démarche pour trouver un donneur en Israël et déclaré que « il y a des gens là bas qui renchérissent la transaction… Une des raisons de son prix très élevé est qu’on doit arroser des gens tout le temps [terme yiddish shmear : réunir des gens dont on a besoin]. »
11. Le défendeur Rosenbaum a indiqué que parmi ceux qu’il fallait payer se trouvaient le donneur et les médecins en Israël qui doivent examiner le donneur avant d’ajouter les dépenses induites par le travail d’obtention du visa et les dépenses du donneur pendant son séjour aux Etats Unis.
Les seules preuves que le donneur est volontaire sont fournies par Rosenbaum, qui avait les motifs suivants pour mentir : Il devait soulager la conscience du receveur potentiel.
2. Il devait justifier les fortes sommes d’argent impliquées.
3. Il devait protéger les médecins et les hôpitaux impliqués dans l’opération. Rosenbaum savait qu’il s’était lancé dans un commerce risqué et que même s’il se faisait prendre, il lui fallait quand même protéger les hôpitaux et les médecins liés à ce misérable commerce.

Avons-nous des éléments de preuves que les donneurs étaient contraints ? Oui. En fait nous avons le témoignage d’un «témoin» de l’intérieur.
Nancy Sheperd-Hughes de l’université de Californie, Berkeley, a été et reste toujours très claire sur le rôle de Rosenbaum dans le réseau.
« Il est le principal intermédiaire étatsunien pour un réseau international de trafic d’organes, » dit-elle.
Parmi ses sources, un homme qui avait commencé à travailler avec Rosenbaum en s’imaginant qu’il allait aider des personnes dans une situation désespérée. Cet homme a alors commencé à voir les donneurs, ou pour être plus précis, les vendeurs, qui étaient ramenés de pays appauvris comme la Moldavie.
« Il dit que c’était affreux. Ces gens étaient amenés aux USA et ne savaient même pas ce qui était supposé se passer et ils volaient rentrer chez eux, et ils pleuraient, » raconte Scheper-Hughes.
Cet homme qualifiait Rosenbaum de «voyou» capable de sortir un pistolet, qu’il semblait avoir le droit de porter, pour dire aux vendeurs, « Vous êtes ici. Un accord est un accord. Maintenant, vous allez nous donner un rein ou vous ne rentrerez jamais chez vous’.
(Incidemment, la Moldavie est un petit pays limitrophe de l’Ukraine).

Scheper-Hughes, qui écrit un livre sur ce sujet, s’est présentée au FBI en 2002. Ses preuves avaient été écartées. Le Département d’Etat a publié en 2004 un rapport qui stigmatisait le trafic d’organes comme «légende urbaine.» Alors que les autorités d’autres pays ont agi en suivant ses pistes et procédé à des arrestations.
Scheper-Hughes a eu plus de chance en Afrique du Sud et au Brésil où l’institution judiciaire a corroboré ses découvertes et agi avec fermeté.
Mais le réseau a continué à fonctionner ailleurs. Scheper-Hughes a visité des villages moldaves dont «20 % des hommes adultes avaient été recrutés pour être des vendeurs de reins sur le même principe.»
Arrêtons-nous pour réfléchir à nouveau aux déclarations de Rosenbaum à l’informateur du FBI. Comment une personne sensée qui travaille dans un hôpital pourrait-elle gober l’histoire selon laquelle les receveurs – des Juifs Américains – assistaient à des offices religieux avec des Brésiliens et des Africains ?

Vous pouvez voir une conférence de l’héroïque Nancy Sheperd-Hughes ici. La vidéo donne aussi son résumé qui est très impressionnant. Son témoignage devant une sous-commission de la Chambre des Représentants se trouve ici.

Brian Lehrer de NPR a interviewé Scheper-Hughes hier matin. Extrait :
J’avais commencé à remonter un réseau complet – un réseau criminel qui a tout l’air, a le parfum d’une sorte de mafia. Le quartier général de cette structure pyramidale se trouve en Israël, avec des intermédiaires en Turquie, à New York, à Philadelphie, à Durban, à Johannesburg, à Recife au Brésil, en Moldavie un peu partout. Et j’ai utilisé mes compétences dans l’enquête ethnographique pour sillonner le terrain et tenter d’assembler les pièces du puzzle.
Ce qui, à la fin, m’a conduite à identifier Isaac Rosenbaum comme étant l’intermédiaire principal d’Ilan Peri en Israël qui est le à la base, le cerveau de l’opération et qui est un type insaisissable. Les Israéliens ont essayé de le coincer de l’arrêter. Ils ont essayé de l’avoir pour fraude fiscale et il a fui en Allemagne. Je pense qu’il est revenu en Israël.

Un esprit cynique dirait que M. Peri a ce que le Mossad appelle «un cheval» qui court pour lui (en Israël, un « cheval » est un terme d’argot pour un gros bonnet qui offre une aide en sous-main). Même s’il est très peu connu du public, M. Peri et ses activités sont mentionnés dans cet article de 2004.

Cet article fascinant de l’Agence France Presse apporte des informations de premier ordre. Un officier de l’armée israélienne en retraite nommé Geldaya Tauber Gady a été arrêté au Brésil pour sa participation à ce réseau international de trafic d’organes. (je suppose que les informations de Scheper-Hughes – qui ont été prises au sérieux au Brésil – ont mené à l’arrestation de Gady).
Il a expliqué au tribunal que le gouvernement israélien finançait l’opération. Et encore : Gady a déclaré au tribunal qu’un officiel du gouvernement israélien, identifié seulement comme Ilan, l’avait mis en contact avec un intermédiaire au Brésil…
Le témoignage de Gady devant le tribunal jette une lumière entièrement nouvelle sur le dossier Rosenbaum.

La couverture par la presse américaine a amené l’opinion à croire que le trafic de reins par Rosenbaum était simplement une affaire d’enrichissement personnel. Mais un ancien officier Israélien a déclaré sous serment que le gouvernement israélien dirige ce réseau .et que la tête du réseau – «Ilan» est à l’évidence Ilan Peri – agit en tant qu’agent de ce gouvernement.

(Maintenant je me demande : le gouvernement israélien était-il impliqué dans le blanchiment d’argent qui de faisait par les synagogues du New Jersey ?).
Franchement, je soupçonne Scheper-Hughes d’être au courant de l’intégralité du témoignage de Gady et de ses implications pour le dossier Rosenbaum. Elle a probablement choisi de se taire à ce sujet pour éviter de se décrédibiliser devant la presse américaine.
Dans la suite de l’interview avec Lehrer, Scheper-Hughes donne plus de détails sur ses découvertes en Moldavie. Dans des villages de ce pays, de nombreux hommes jeunes rapportent qu’on leur a dit qu’ils pourraient trouver du travail comme peintres en bâtiment dans d’autres pays (dont les Etats Unis). Une fois dans cet autre pays, on les forçait à donner un de leurs reins.
Selon l’informateur de Scheper-Hughes à l’intérieur de l’organisation de Rosenbaum, des Russes perdus et désorientés étaient transférés à New York par des intermédiaires Israéliens qui les contraignaient par la force des armes à «donner» leurs reins.

Scheper-Hughes : Ils m’ont donné les noms de ces hôpitaux, et c’étaient nos meilleurs hôpitaux !
Brian Lehrer: Et savaient-ils, professeur, qu’ils pratiquaient de la chirurgie rénale sur des gens qui ne participaient pas de leur plein gré et qui étaient exploités et menacés ?
Scheper-Hughes : Mon point de vue est, comment certains d’entre eux pouvaient-ils ne pas le savoir ? Les gens qui arrivaient, certains d’entre eux ne parlaient pas les mêmes langues, ils étaient très pauvres, ils étaient désorientés…Nous avons des règles. Nous avons des commissions de régulation des transplantations. Nous avons des règles éthiques. Et on ne laisse pas comme ça les gens sortir des clous
.
Elle en vient à citer l’hôpital Mont Sinaï, contre lequel elle a des preuves filmées. Elle a porté cette bande vidéo à l’attention de 60 minutes qui ne l’a pas diffusée. Plus loin dans l’interview, elle parle des opérations pratiquées au centre médical Albert Einstein. L’hôpital Mont Sinaï affirme que ses donneurs de reins «sont soumis à une évaluation approfondie pour leurs propres sécurité et bien-être.»
Des années durant, de nombreuses personnes ont accusé Israël de trafiquer les organes de Palestiniens. Les Palestiniens eux-mêmes ne doutent pas du caractère courant de cette pratique.
Malheureusement, beaucoup des sites web qui claironnent des accusations de vols d’organes par les Israéliens ont souvent une approche indéniablement antisémite. Certaines des allégations que j’ai eu à connaître s’avèrent en réalité fausses (j’écarterai par exemple tout ce qui émane d’une source aussi notoirement connue que La Voz de Atlan). Mais avant de classer toutes les accusations de ce genre de fantaisistes, considérez : aussi récemment qu’en 2004, le Département d’Etat a officiellement dénoncé comme un « mythe » l’affirmation qu’il existe un trafic d’organes aux Etats Unis. Comme nous le savons maintenant, ce « mythe » a une base réelle.

Les accusations destinées à faire taire d’antisémitisme ne devraient pas nous dissuader de mener une enquête honnête et sans préjugés sur le dossier israélien. J’observerai que ceux qui évoquent le trafic d’organes en Chine et en Inde ne sont pas accusés d’hostilité raciste envers les Chinois ou les Indiens.
Ce livre en ligne est d’une haute tenue et cite des sources fiables, dont Scheper-Hughes. Les références bibliographiques attribuent le récit qui suit à David Yallop, un auteur respecté.

Gaza, 8 février 1988

Khader Elias Tarazi, un Palestinien Chrétien de 19 ans, allait faire des courses à Gaza. Alors qu’il rentrait, deux sacs sur sa bicyclette, il traversa une route près d’une manifestation où des lanceurs de cailloux fuyaient les soldats de l’armée israélienne. Les soldats s’emparèrent de Khader et le frappèrent au corps et à la tête avec des matraques. Les commerçants criaient que Khader n’était pas dans la manifestation mais les soldats brisèrent une jambe et un bras de Khader. Ils continuèrent à le frapper puis le balancèrent contre le capot de leur jeep pour menotter Khader maintenant inconscient à la barre anti crash avant de leur véhicule. Ils roulèrent en freinant souvent brusquement, ce qui provoqua d’autres blessures dont une fracture de la colonne vertébrale, des traumatismes crâniens et son visage cognait sans arrêt contre le capot.
Le médecin de la prison militaire de Gaza refusa de soigner Khader à cause de la gravité des blessures et de lacunes dans les formalités administratives. Il fut emmené à la prison Ansar 2 et jeté dans une tente hébergeant 30 à 40 prisonniers. Les autres détenus Palestiniens hurlèrent qu’il devait être conduit à l’hôpital et les gardes leur répondirent en les obligeant à se déshabiller et à rester dehors dans le froid hivernal. Khaled décéda dans la tente et fut ensuite emmené à l’hôpital Soroka à Beer Sheba où son décès fut constaté.

La mère de Khader était à l’extérieur de la prison quand des responsables Israéliens ont nié avoir un prisonnier de ce nom à l’intérieur. Plus tard, ils reconnaîtront qu’il était à l’intérieur mais diront qu’il devait être très malade quand il est parti faire des courses car il était mort maintenant.
Les officiels Israéliens refusèrent de restituer le corps qui fut transféré à l’hôpital Abu Kabeer, officiellement pour une autopsie. Mme Tarazi a déclaré à David Yallop que pendant ce temps de nombreux organes ont été prélevés illégalement de son corps.
Aucune enquête n’a été menée sur le décès et la famille Tarazi s’est entendue dire que si elle continuait à demander une enquête elle aurait des problèmes. Cinq mois plus tard, des soldats et la police secrète rendirent visite au domicile des Tarazi, frappèrent le frère et le père de Khader et jetèrent le premier en prison.

Yallop est aussi la source pour ce qui suit :

Cisjordanie, 30 octobre 1988

Des Palestiniens Catholiques Romains qui quittaient la messe furent confrontés à l’armée israélienne et commencèrent à lancer des pierres. Iyad Bishara Abu Saada, 19 ans, fut tué par une balle en caoutchouc qui lui avait sectionné l’artère abdominale. La même chasse sinistre au cadavre s’ensuivit. Les proches de la victime échappèrent aux Israéliens et Iyad fut enterré quelques heures plus tard. De manière quelque peu prévisible, les Israéliens tirèrent des grenades lacrymogènes dans le domicile familial quatre jours plus tard. Mme Saada a déclaré à David Yallop que la pratique du prélèvement d’organes était courante et a cité des hôpitaux arabes et israéliens où, selon elle, les organes étaient retirés. Elle disait que des médecins, accompagnés de soldats, offraient de grosses sommes d’argents aux familles des tués.
Mary Barrett, une photographe de presse de Boston (je ne sais rien d’autre sur elle) a écrit ce
texte en 1990.
Le Dr Abu Ghazalah attribue l’étendue des craintes au sujet des vols d’organes qui s’est emparée de Gaza et de la Cisjordanie depuis le début de l’Intifada en décembre 1987 à plusieurs facteurs. « Il y a des indications que pour une raison ou pour une autre, des organes, particulièrement des yeux et des reins, ont été prélevés sur des cadavres pensant la première année ou le premier an et demi. Il y a eu tout simplement beaucoup trop de récits de la part de gens crédibles pour qu’il ne se soit pas passé quelque chose. Si quelqu’un a été tué d’une balle dans la tête et rentre à la maison dans un sac en plastique sans ses organes internes, qu’en déduiront les gens ?
Le médecin en arrive à dire qu’il y a eu « quelques incidents qui pointent dans cette direction » comme en 1990. Incidemment, le texte mentionne le Dr Yehuda Hiss, tout récemment accusé
de prélever sans autorisation des organes de soldats Israéliens morts.
Selon un article publié par Haaretz (une source qu’on ne peut pas accuser d’antisémitisme), les autorités roumaines ont accusé une agence israélienne d’adoption de participer à une conspiration de trafic d’organes à l’échelle internationale.
L’ambassade de Roumanie en Israël a demandé et obtenu du ministère israélien du travail et des affaires sociales, une liste de tous les enfants nés en Roumanie et envoyés en Israël pour y être adoptés ces dernières années. Les responsables Roumains cherchent à vérifier que tous ces enfants sont arrivés en Israël avec l’intégralité de leurs organes.

Terminons par l’histoire d’un don volontaire d’organe par un Palestinien.

En 2005, dans la ville de Jenine, l’armée israélienne a tué par balles un enfant Palestinien nommé Ahmed Khatib. Son père, affligé, avait autorisé à ce que divers organes de son fils puissent servir à sauver la vie d’autres enfants, Juifs ou Arabes. Une offre généreuse et humaine. Néanmoins, le père d’une fille juive dont la vie a été sauvée ainsi a déclaré qu’il ne permettrait jamais à sa fille de se lier d’amitié avec un Arabe – par crainte d’une mauvaise influence.

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