Les Etats Unis vont peut-être se décider à lâcher le chef de l’Etat égyptien dans l’espoir de préserver son système et surtout leurs intérêts. Pour l’instant, ils sont pris à leur propre piège d’incantation démocratique et font mine d’encourager la démocratisation de l’Egypte quand bien même celle-ci signifierait un repositionnement de ce pays sur la scène régionale, repositionnement qui se fera nécessairement au détriment de l’entité sioniste avec laquelle Washington entretient un lien « unbreakable ».
« J’ai questionné Eisner sur le soutien précédent de The Israel Project à une manifestation « Pour la liberté en Iran » organisée en septembre 2009 au lendemain des manifestations du mouvement Vert, qui mettait l’accent sur les nobles idéaux des droits de l’homme et de la démocratie. Pourquoi l’organisation ne soutient-elle pas les mêmes idéaux en Egypte? « Il y a une très grande différence entre les gouvernements d’Egypte et d’Iran. Le gouvernement égyptien a un traité de paix avec Israël et l’a respecté, » déclare Eisner qui observe également l’hostilité de l’Iran à l’égard d’Israël. Il déclare qu’à sa connaissance, The Israel Project ne prévoit aucune action de soutien aux manifestations égyptiennes, indiquant qu’elles seront certainement considérées comme une affaire interne au peuple égyptien. ».