Archive for the ‘Umar Farouk Abdulmutallab’ Category

Une petite bombe, ça ne fait pas de mal!

19 janvier 2011
Encore une tentative d’attentat à la bombe dont on ne vous parle guère car on aurait quelque peine à l’attribuer à des terroristes islamistes.
Ca se passe à Spokane, dans l’Etat de Washington, sur la côte ouest des Etats Unis.
Le Figaro se donne quand même la peine d’en parler avec ce titre laconique et inquiétant:

USA: une petite bombe découverte

 

A petite bombe petit article qui nous indique que la bombe, qui se trouvait dans un sac à dos, était sur le parcours d’une marche en mémoire du pasteur Martin Luther King.
Le titre de l’article est sans doute inspiré par le fait que, selon ABC News, citée par Le Figaro, la bombe comportait de « petits tuyaux ». Chacun sait en effet que le Boeing 747 est un petit avion puisqu’il est plein de petits tuyaux (et même de petites vis et de petits boulons).
Et il est vrai aussi que la bombe qui se trouvait dans le slip d’Umar Farouk Abdulmutallab était énorme, raison pour laquelle sa tentative d’attentat a été commentée en long et en large des jours durant par la presse du monde entier, sans parler du renforcement des dispositifs sécuritaires dans les aéroports.
Pourtant, si nous lisons un peu la presse américaine, elle ne parle absolument pas de « petite bombe » pas plus que de « grande bombe » d’ailleurs. Elle évoque la piste raciste envisagée par la police et, concernant le dispositif explosif lui-même, cite seulement la police qui indique que:

« elle était clairement assez puissante pour infliger de multiples dégâts, blesser et tuer des personnes. »

Bravo Le Figaro! Un journal de merde comme trop de journaux en France.
Comparez avec le titre du Daily Mail de Londres:

Une bombe qui aurait pu tuer des centaines de personnes découverte par la police sur le parcours d’une marche en mémoire de Martin Luther King.

Californie: découverte d’un arsenal terroriste chez un citoyen lambda (c’est-à-dire pas Musulman).

28 novembre 2010
Avec la presse, c’est toujours pareil. Il y a ce à quoi elle veut qu’on s’intéresse et puis le reste.
Dans ce à quoi elle veut qu’on s’intéresse, il y a cette affaire du jeune d’origine somalienne à qui la police américaine a instillé l’idée de commettre un attentat le jour de Noël avant de lui fournir tout le matériel (factice) nécessaire pour passer à la pratique.
Ce qui donne un attentat potentiellement monstrueux habilement déjoué par les forces de l’ordre. Et un jeune dont la vie est foutue, sacrifiée sur l’autel de la propagande.
Et puis, disais-je, il y a le reste. On avait eu cette bombe qui avait explosé dans l’indifférence générale devant un supermarché au Texas et maintenant on a cet énorme arsenal découvert par hasard à Escondido, en Californie.
Ce qui n’émeut guère vos journaux. Le site Gizmodo est un des seuls à en parler en langue française.
L’article nomme diverses substances explosives comme l’héxaméthylènetriperoxydiamine, le HTD ou le HMTD stockées dans « une quantité jamais vue auparavant au domicile d’un citoyen lambda ».
Ce citoyen lambda ne s’appelle pas Mahmoud ou Rachid, (dans ce cas vous ne pouvez être un citoyen lambda)  mais George Djura Jakubec, un ressortissant Américain d’origine serbe. C’est ce qui explique le ton assez humoristique adopté par l’article de Gizmodo.
Il n’y a pourtant pas de quoi rire puisque les services de police ont suspendu les opérations de fouille dans la maison de Jakubec en raison de la dangerosité extrême de l’arsenal qui s’y trouve. dont, nous dit-on, une substance semblable à celle qui se trouvait dans la semelle piégée de Richard Reid, ou encore dans le slip explosif d’Umar Farouk Abdulmutallab.Outre les substances explosives, la police a constaté la présence de détonateurs, de grenades artisanales et d’armes.

Pourtant, même la presse américaine n’en fait pas un fromage. N’avons-nous pas en effet affaire à un citoyen lambda?
On ne peut que souscrire à ce commentaire d’un lecteur sur le site de Talking Points Memo:
Je me demandais si TPM était au courant ce cette affaire. J’habite à Escondido et je trouve intéressant que Drudge et Fox News n’aient pas sauté à pieds joints sur ce « terroriste présumé »! Mais, sa photo montre un homme blanc qui n’a pas du tout l’air d’un Musulman. Et le seul héros, pour l’instant, est un jardinier Mexicain qui n’a pas d’assurance maladie. Le jardinier a été blessé il y a huit jours. La presse locale a rapporté cette histoire mais sans trop y insister.
 

Vol 253 – Umar Farouk Abdulmutallab, Barck Obama, FBI, CIA… Tous des nuls?

7 janvier 2010
Les journaux français ne veulent pas vous informer. Il faut pourtant bien que quelqu’un le fasse, alors je me dévoue.
L’attentat raté contre le vol 253 a fait couler beaucoup d’encre et été à la source d’un pseudo-débat sur la sécurité dans les transports aériens. Vous connaissez tous ces éléments et vous avez pu lire ici ou quelques éléments de nature à jeter plus que l’ombre d’un doute sur les tenants et aboutissants de cette affaire.
Le fiasco des services de renseignements occidentaux, US en particulier, a été pointé du doigt avec insistance: que savait-on au juste d’Umar Farouk Abdulmutallab et de ses plans. Apparemment beaucoup et certainement plus qu’il n’en savait lui-même.
Alors qu’au début de cette affaire on s’accordait à parler de difficultés dans les échanges d’informations entre les différents services de sécurité, et qu’on affirmait ignorer absolument l’existence d’un plan précis et à fortiori l’existence d’un danger imminent, voilà maintenant qu’on nous serine une autre chanson.
On peut ainsi lire dans le Los Angeles Times:

Une nouvelle information montre que des agents de la police de l’air et des frontières avaient découvert des liens suspects avec l’extrémisme du Nigérian Umar Farouk Abdulmutallab dans une base de données en dépit des défaillances des services de renseignements qui ont été critiquées par le président Obama.
« A Détroit, on était prêt à le soumettre à une seconde inspection, » a déclaré un haut fonctionnaire des forces de l’ordre. « La décision avait été prise. Elle [la base de données] renseignait sur la préoccupation du Département d’Etat vis-à-vis de ce type – que ce type pouvait avoir été en relation avec des éléments extrémistes au Yémen. » Si cette information avait été décelée plus tôt, elle aurait pu déboucher sur la fouille et l’interrogatoire d’Abdulmutallab à l’aéroport d’Amsterdam, selon de hauts fonctionnaires des services de sécurité qui ont tous requis l’anonymat à cause du caractère sensible de l’affaire.

On notera simplement que pour qu’il y ait un deuxième contrôle du suspect, encore  eût-il fallu qu’il y en ait eu un premier. Or, nous savons que tel ne fut pas le cas.
On attend que les mêmes services américains passent enfin aux aveux et admettent qu’ils connaissaient la nature du dessein du terroriste présumé avant même l’embarquement à l’aéroport d’Amsterdam. On peut rêver.
Car si les services de sécurité, désormais sur la défensive, se cherchent des excuses auprès d’un président qui les a fustigés, ils ne vont quand même pas avouer avoir laissé délibérément un terroriste embarquer sur un avion à destination des Etats Unis.
Certes non, car si on en croit la Maison Blanche, la police de l’air et des frontières de Détroit n’avait pas de motif particulier de s’inquiéter car:

La Maison Blanche rejette le contenu d’un article du Los Angeles Times de mercredi selon lequel la police de l’air et des frontières avait pris connaissance des liens allégués du suspect avec l’extrémisme alors qu’il était en route. « Comme nous l’avons indiqué auparavant, il y avait des éléments d’informations disponibles sur Abdulmutallab à divers niveaux du système avant le 25 décembre. Aucune nouvelle information n’est apparue alors que l’avion était en vol, » a déclaré un officiel de l’administration.

La Maison Blanche oppose ici un double démenti. Le premier concerne le caracère préoccupant des informations recensées dans la base de données des services de sécurité (pas d’éléments nouveaux susceptibles d’élever le niveau d’alerte). Le deuxième concerne la réalité même des préparatifs d’interpellation envisagés par la police de l’aéroport de Détroit.

Qui ment? Qui dit vrai?
J’ai mon idée comme vous l’aurez compris, mais à vous de juger.

Pourquoi le terroriste du vol 253 n’avait-il pas subi un contrôle par scanner corporel à l’aéroport dAmsterdam?

6 janvier 2010

L’attentat raté contre le vol 253 reliant Amsterdam à Détroit aux USA, s’il a été un fiasco pour le terrorisme international, n’en est pas moins un événement marquant pour les Etats Unis et donc pour le monde.

Je ne crois bien entendu pas à la revendication tombée à point nommé d’al Qaïda. D’abord pour des raisons techniques: je ne comprends pas comment une organisation accusée d’avoir précipité un avion sur le Pentagone et deux autres sur les tours jumelles de New York le 11 septembre 2001 se réorienterait ves des modalités d’action aussi rudimentaires: un pauvre garçon avec une petite quantité d’explosifs dissumulée dans son slip.
Ensuite en raison du témoignage désormais passé à la trappe de Kurt Haskell, un passager de ce vol, qui raconte comment le terroriste présumé a pu éviter les contrôles à l’embarquement grâce à l’intervention d’un tiers.
Et je ne reviendrai pas sur l’alerte donnée par le propre père du terroriste présumé.
Maintenant, on a bien vu comment la diplomatie des Etats Unis entend exploiter cette affaire en accroissant son ingérence dans un Yémen dont le gouvernement semble un peu effrayé par la tournure des événements. Car après tout, les autorités du Yémen n’ont eu de cesse d’alerter sur le danger représenté chez eux par la présence de cellules d’al Qaïda. Al Qaïda est, dans les pays arabes, le nom générique que donnent les régimes en place à leurs opposants un peu pugnaces; ou parfois tout simplement à des organisations de pur brigandage.
Mais il y a plus, car l’attentat raté donne l’occasion à ceux dont c’est le métier, ou parfois la responsabilité (voire les deux) de plaider avec énergie pour la mise en place dans les aéroports de contrôles obligatoires avec des scanners corporels perfectionnés. Mesure qui avait été rejetée un peu partout, en Europe comme aux Etats Unis.
D’ailleurs si Umar Farouk Abdulmutallab n’était pas passé par un contrôle scanner à l’aéroport d’Amsterdam (en dehors de l’intervention d’un bienfaiteur de l’humanité), c’est tout simplement parce que l’aéroport hollandais ne pratiquait pas ces contrôles sur les voyageurs à destination des Etats Unis.
Et pourquoi donc?
Parce que, peut-on lire dans Business Week:

« Les responsables de cet aéroport n’utilisaient pas les scanners sur les passagers à destination des Etats Unis à la demande des officiels US qui étaient préoccupés par [le respect de] la vie privée des Américains. »

Les mêmes autorités US qui demandent aujourd’hui des scanners partout et d’aucuns voient là une occasion en or de faire taire l’opposition de nombreux citoyens et organisations, ainsi que celle de nombreux élus de tous bords à la mise en place de ce genre de contrôles.!
Troublant, n’est-ce-pas?
Michel Chertoff, ancien responsable de la sécurité intérieure sous Bush junior, n’est pas le dernier à donner de la voix en faveur des scanners corporels. Il est vrai que ce sioniste convaincu, est aussi convaincu de son intérêt pécuniaire dans cette affaire puisqu’il utilise son passé de haut responsable de la sécurité aux USA pour vanter ces appareils dont, heureux hasard, il se trouve représenter commercialement l’un des constructeurs. (Y’en a vraiment qui ont du flair!)
Chertoff qui s’est recyclé dans les affaires liées à la sécurité est un bon exemple de l’émergence d’un nouveau type d’activité industrielle qui tire profit de l’externalisation par les Etats d’un certain nombre d’activités qui ont longtemps été considérées comme des prérogatives régaliennes. Il s’agit parfois de véritables empires « industriels », dont Blackwater est l’exemple le plus connu. Issus de rapports incestueux entre le monde des affaires et celui de la politique, cette évolution ne peut pas ne pas être sans conséquence sur la politique des Etats.

Attentat du Vol 253: Obama va-t-en guerre malgré le témoignage obstiné (bientôt désespéré) de Kurt Haskell

2 janvier 2010
Selon le président Obama, c’est bien l’organisation al Qaïda qui est l’instigatrice de l’attentat à la culotte piégée qui visait le vol 253 reliant Amsterdam à Détroit. Peu importe si des signaux susceptibles d’alerter les services de sécurité des Etats Unis sur la dangerosité d’Umar Farouk Abdulmutallab avaient été fâcheusement ignorés par les mêmes services pourtant dûment informés.

Et peu importe surtout, l’insistance de Kurt Haskell, cet avocat qui se trouvait dans l’avion, qui réaffirme avoir vu quelqu’un aider le terroriste à franchir sans trop d’encombre les contrôles douaniers à l’aéroport d’Amsterdam en faisant intervenir le prestataire en matière de sécurité de l’aéroport.

Haskell ne se voit pas comme un conspirationniste (il ne se rend d’ailleurs pas compte qu’il est en train d’élaborer une théorie du complot); il ne comprend tout simplement pas que son témoignage ne soit pas pris en compte et aussi qu’on l’ait laissé, ainsi que les autres passagers, peut-être à la merci d’une autre explosion, soit dans l’avion lui-même, soit dans l’aérogare où les passagers étaient confinés.

Parce que ce jour là, il y a eu deux arrestations et non une seule…

Maintenant, je pense que Haskell devra méditer sur « le pot de terre et le pot de fer, » c’est-à-dire sur le poids de la vérité de sa parole opposé à celui de la machine de propagande qui parle par grands organes de presse et politiciens interposés. Car si Haskell ne s’est pas exprimé sur un média marginal (c’est-à-dire qu’il s’est exprimé sur un site web qui a pignon sur rue, n’est ni conspirationniste,ni crypto-communiste où que sais-je encore), sa parole n’a pas eu l’opportunité d’être reprise par d’importants média écrits ou audio-visuels.

Les choses pourraient changer, mais il sera de toutes façons trop tard: le Yémen et al Qaïda ont été pointés du doigt comme l’Irak l’a été hier par la machine politico-médiatique des Etats Unis.
Kurt Haskell, le passager du vol 253: « J’ai reçu une visite du FBI »
par Aaron Foley
MLive.com (USA) le 31 décembre 2009 traduit de l’anglais par Djazaïri
Suite à une visite d’agents du FBI concernant un témoignage oculaire présenté d’abord sur MLive.com, l’avocat Kurt Haskell, de l’Etat du Michigan, a décrit cette visite dans la section commentaires de Mlive.com ce mercredi.
Haskell et son épouse Lori étaient à bord du vol 253 quand Umar Farouk Abdulmutallab a, présume-t-on, tenté de détruire l’avion. Ils disent qu’un autre homme a essayé d’aider Abdulmutallab à embarquer dans l’avion à Amsterdam.
Haskell a rédigé deux billets détaillés. Voici la première partie:
Aujourd’hui est la deuxième pire journée de ma vie après le 25 décembre 2009 [jour de la tentative d’attentat]. Aujourd’hui j’ai réalisé que mon propre pays me mentait ainsi qu’à tous mes compatriotes. Je m’explique.
Depuis que je suis descendu du vol 253, je répète ce que j’ai vu dans la zone des douanes américaines. Spécifiquement, 1 heure après notre sortie de l’avion, des chiens renifleurs d’explosifs sont arrivés. Pendant tout ce temps, tous les passagers avaient leurs bagages à main avec eux. Quand les chiens renifleurs sont arrivés, un chien a trouvé quelque chose dans le bagage d’un homme de type indien [d’Inde] âgé d’une trentaine d’années.Ce n’est pas l’homme « bien habillé » dont j’avais parlé. J’évoquerai cet homme en parlant de « l’homme en orange. » L’homme en orange s’est trouvé tout le temps à environ 6 mètres de moi jusqu’à ce qu’il soit emmené pour être fouillé et interrogé dans une pièce voisine. A ce moment là, il n’était pas menotté. Quand il est sorti de la pièce pour être emmené, il était menotté. A ce moment là, un agent du FBI est venu devant le reste des passagers et a dit ce qui suit (citation approximative) « Vous allez tous être transférés dans un autre secteur parce que celle ci n’est pas sûre. Je suis certain que beaucoup d’entre vous ont vu ce qui vient de se passer (faisant référence à l’homme en orange) et êtes assez intelligents pour lire entre les lignes et comprendre. » Nous avons alors quitté la zone de récupération de bagages et marché dans un long couloir. Pendant tout ce temps et jusqu’à notre sortie de la zone douanière, personne à moins d’être un membre de la police ou un passager de notre vol n’a été autorisé à accéder à la zone de notre terminal (voire même tout le terminal). Le FBI était si inquiet pendant cette période que nous n’avions pas le droit d’utiliser les toilettes sans être individuellement accompagnés par un agent du FBI, nous n’étions pas autorisés à boire ou à manger, ni à envoyer des textos ou à appeler quiconque. J’ai répété cette même histoire ces cinq derniers jours. Le FBI a, depuis notre atterrissage, affirmé qu’un seul homme avait été arrêté pour l’attentat contre l’avion (contredisant ma version). Cependant, plusieurs autres passagers se sont manifestés ces derniers jours, ont soutenu mes affirmations et mis la pression sur le FBI et la police des frontières pour qu’ils disent la vérité. Plus tôt dans la journée, j’ai entendu deux différents journalistes dire qu’un service fédéral (le FBI ou la douane) admettait désormais qu’un autre homme avait été placé en rétention (et sera détenu pour une durée indéterminée) vu que notre avion s’est posé pour des « raisons relatives à l’immigration. » (règles d’entrée sur le territoire) Notez que cet homme a été placé en « rétention » et non « arrêté », ce qui est un charmant stratagème du FBI pour distordre la vérité sans mentir.
Juste une question, se pourrait-il que cet homme en orange soit dépourvu de passeport?
Cependant, quelques heures plus tard, la police des frontières a changé à nouveau sa version des faits. Cette fois, M. Ron Smith, des douanes, affirme que l’homme qui a été interpellé « a été placé en détention, mais déclare à la presse que cette personne était passager sur un autre vol. » M. Ron Smith, vous prenez les Américains pour des imbéciles. Voyons un peu la plausibilité de cette histoire (après que vous l’ayez modifiée à deux reprises). Pour admettre la véracité de votre version, nous devons croire que:
1. Le FBI et la douane laissent des passagers d’un autre vol se mêler aux passagers du vol 253 alors que la plus importante enquête depuis huit ans est en cours. J’ai déjà signalé qu’aucune personne qui n’était pas un passager ou un membre des forces de l’ordre ne se trouvait dans notre secteur pendant tout le temps où nous avons été retenus par les douanes.
2. Le FBI et la douane, tout en retenant les passagers du vol 253 dans le cadre de ce qui est peut-être la plus importante enquête depuis la dernière attaque terroriste [septembre 2001],et malgré qu’ils n’aient laissé aucun passager du vol 253 manger, boire, passer un appel ou utiliser les toilettes, laissent les passagers des autres vols piétiner la zone au risque de contaminer des indices.
3. Il faut croire à ce qui précède (1 et 2) en dépit du fait que pendant ce temps, aucun des autres vols n’a autorisé les passagers à débarquer des avions et que ces derniers ont tous été bloqués sur les pistes pendant au moins la première heure de notre période de rétention.
4. Il faut croire que l’homme qui se trouvait à 6 mètres de moi depuis notre entrée aux douanes venait d’un mystérieux avion qui n’a jamais atterri, a fait débarquer ses passagers et laissé cet homme se faufiler dans notre groupe de passagers en dépit d’une sécurité extrêmement renforcée à ce moment là (i.e. on ne pouvait même pas boire).
5. Le FBI et la douane amenaient de mystérieux passagers venus d’autres vols dans le secteur où on nous retenait pour contaminer les indices et permettre des discussins avec les suspects du vol 253, ou encore pour permettre l’échange de bombes, d’armes ou d’autres dispositifs entre les mystérieux passagers des autres vols et ceux du vol 253.
Sérieusement M. Ron Smith, jusqu’à quel point prenez-vous les Américains pour des idiots?
La troisième version de M. Ron Smith est une plaisanterie absolument improbable. Je vous encourage, M. Ron Smith, à débattre publiquement avec moi où et quand vous voudrez pour que le peuple américain voie qui est crédible et qui ne l’est pas.
Je pose la question, cette version n’est-elle pas plus plausible:
1. La police des frontières et le FBI ont réalisé avoir merdé et ne veulent pas reconnaître avoir laissé les passagers du vol 253 pendant 20 minutes sur le tarmac dans un avion où se trouvait une bombe.
2. La police des frontières et le FBI ont réalisé avoir merdé et ne veulent pas reconnaître avoir laissé les passagers du vol 253 dans la zone de douanes pendant 1 heure avec une bombe dans un bagage à main
3. La police des frontières et le FBI ont réalisé que l’homme en orange renvoie à quelque chose de plus vaste que la théorie du terroriste isolé qu’ils défendent.
M. Ron Smith, je vous encourage à sortir de votre petit bureau et à venir avec une version 4 plus crédible de votre histoire.
Haskell a poursuivi ses commentaires dans un autre billet sur MLive.
Ces cinq derniers jours, j’ai relaté mon histoire sur « l’homme bien habillé. » Pour ceux qui n’ont pas lu mon témoignage, il implique un « Indien » élégamment vêtu qui négociait avec un agent du comptoir d’embarquement pour laisser un supposé « réfugié Soudanais » (le terroriste) monter dans le vol 253 sans passeport. Je n’ai aucune idée de comment les choses se sont goupillées sauf à constater que le soit disant « réfugié Soudanais » a embarqué par la suite dans mon vol et qu’il a essayé de le faire sauter et de me tuer. A aucun moment mon récit ne laissait entendre , où même considérait comme important, le fait que le terroriste dispose ou non d’un passeport. L’important dans mon récit était et reste la tentative (réussie apparemment) par le complice d’un terroriste, présentant toutes sortes de caractéristiques de nature à donner l’alerte, de contourner les procédures normales de vérification de passeport à l’embarquement à Amsterdam. En passant, les services de sécurité d’Amsterdam se sont manifestés l’autre jour pour admettre que le terroriste n’avait pas eu à « passer par les procédures normales de contrôle de passeport. »
Messieurs des services de sécurité d’Amsterdam, SVP, expliquez à l’opinion américaine ce qu’est une « procédure norme de contrôle de passeport à l’embarquement. »
Voyez-vous, le FBI voudrait que l’opinion américaine pense que ce qui était important était de savoir si le terroriste avait effectivement un passeport.
Réfléchissez-y sérieusement. On a un auteur d’attentat suicide qui se trouvait récemment au Yémen spécialement pour préparer un attentat, que le père a signalé en tant que terroriste, qui était supposé se trouver sur une sorte de liste de terroristes présumés aux Etats Unis, et qui savait probablement que les Etats Unis étaient au courant de sa dangerosité. Pourtant, il n’est pas passé par la « procédure normale de contrôle de passeport. » Qu’est-ce que cela signifie? Peut-être a-t-il exhibé en coulisses son passeport à une sympathique responsable de la sécurité pour éviter un examen plus précis des signaux d’alerte. Qu’importe s’il avait un passeport. Ce qui importe, c’est qu’il ne voulait pas le présenter et d’une manière ou d’une autre a évité un contrôle plus serré et « la procédure normale de vérification du passeport. » Chaque passeport comporte un code barre qui peut être scanné pour fournir un tas d’informations sur la personne. Je parie que le contrôle du passeport du terroriste a omis la lecture de son code barre (qui aurait pu révéler des informations compromettantes sur le terroriste).
Notez SVP qu’il est très facile de vérifier la véracité de mon premier récit sur « l’homme bien habillé. » La police hollandaise a reconnu avoir visionné la vidéo où on voit cet « homme bien habillé » dont je parlais. Notez qu’elle n’a pas été rendue publique. Voyez-vous, si mon témoignage est faux, on peut aisément le prouver en rendant publique cette vidéo. Cependant, la preuve de la véracité de mon témoignage pourrait aussi être attestée si je dis la vérité, et je dis la vérité. Il y a une raison pour laquelle nous avons entendu parler de la vidéo mais ne l’avons pas vue. Autorités hollandaises, « RENDEZ CETTE VIDEO PUBLIQUE! » C’est la plus importante vidéo de ces huit dernières années et elle ne dure peut-être que deux minutes. Montrez l’intégralité de la vidéo et « NE LA TRAFIQUEZ PAS! » L’opinion américaine mérite d’avoir la possibilité d’essayer d’identifier « l’homme bien habillé. » Je ne doute pas que si cette vidéo contredisait mon témoignage, elle aurait déjà inondé le web mondial.
Au lieu de la vidéo, nous avons eu une déclaration selon laquelle la vidéo avait été visionnée et que le terroriste avait un passeport. Toutes ces déclarations ont été faites de manière intéressée par le FBI en jouant sur la sémantique et toutes ignorent l’importance de mont premier témoignage sur « l’homme bien habillé. » L’important étant que l’homme [le terroriste] a « essayé d’embarquer dans l’avion avec l’aide d’un complice et sans passeport. » L’autre point important est que seule la vidéo de surveillance de l’aéroport peut confirmer mon témoignage et qu’elle n’a pas été rendue publique.
Qui décide de l’ordre du jour dans cette enquête et qui n’en décide pas? Réfléchissez-y pendant une petite minute.

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