Posts Tagged ‘attentats du 11 septembre’

Pakistan International Airlines et le 11 septembre 2001

6 juin 2016

Une publicité de PIA (Pakistan International Airlines), la compagnie aérienne nationale du Pakistan.

Nous sommes en 1979!

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Lesley Hughes fait payer le lobby sioniste au Canada

1 février 2013

Lesley Hughes est une journaliste Canadienne qui écrit notamment dans la Winnipeg Free Press et anime une émission d’informations sur la station locale de la radio publique canadienne (CBC). On peut dire que c’est une journaliste expérimentée et bien connue puisque son activité professionnelle l’a amenée entre autres à interviewer des personnalités comme Sophia Loren, Tennessee Williams, Nana Mouskouri, Francois Mitterand, Nelson Mandela et Noam Chomsky, pour se limiter à quelques noms.

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Lesley Hughes

Se définissant comme libérale (centriste dans notre vocabulaire), elle prétendait faire une carrière politique en présentant sa candidature aux élections législatives avec l’investiture du parti Liberal.

Le hic étant qu’en 2002, elle avait publié un article mettant en doute les motivations officielles de l’invasion de l’Afghanistan par les troupes occidentales et où elle observait que les services secrets russes, allemands et sionistes avaient alerté la CIA sur le risque imminent d’attentat. Des infos qu’elle avait pêchées dans des médias conspirationnistes comme le Daily Telegraph de Londres, Fox News ou le Jerusalem Post.

Mais ce qui lui a valu des problèmes est qu’elle avait observé que

les Etats Unis avaient ignoré les mises en garde, mais que les entreprises israéliennes les avaient prises au sérieux, et avaient (à juste raison) évacué les tours jumelles.

D’où la conclusion par le Congrès Juif Canadien que Mme Hughes était une adepte d’une théorie d’un complot juif pour expliquer les attentats du 11 septembre et que la journaliste était donc une antisémite patentée. 

Une idée «saugrenue» qu’elle n’a jamais propagée et à laquelle elle n’a jamais adhéré, explique Mme Hughes.

L’idée du Congès Juif Canadien était peut-être saugrenue mais elle a eu des conséquences très concrètes sur la carrière de la journaliste qui s’était vue retirer illico presto l’investiture de son parti par son leader le ministre de l’environnement Peter Kent, un client du Congrès Juif Canadien et du B’nai Brith. Il y eut bien sûr d’autres conséquences au niveau de sa carrière avec un certain nombre de portes qui se sont fermées devant elle, sans parler des personnes qui feignaient désormais de ne plus s’apercevoir de sa présence en public.

Un grave préjudice moral donc, mais aussi matériel. En fait cette personne a subi quelque chose assez semblable à ce qui subit encore l’humoriste Dieudonné en France.

Mme Hughes ne s’est pas laissée faire et a porté l’affaire en justice et après plusieurs années de procédure, elle a obtenu un arrangement à l’amiable dont les clauses sont confidentielles, mais avec sans doute beaucoup d’argent à la clef.

Il est vrai qu’elle ne s’était jamais pour sa part, attaquée frontalement au régime et au lobby sionistes. Elle a néanmoins réussi à faire cracher les dollars à ce dernier.

Hughes lavée des accusations d’antisémitisme dans un règlement négocié

par Bruce Owen, Winnipeg Free Press (Canada) 20 janvier  2013 traduit de l’anglais par Djazaïri

La journaliste Lesley Hughes est enfin débarrassée des allégations d’antisémitisme

Un règlement négocié sans passer par le tribunal a été obtenu dans ses poursuites pour diffamation contre le ministre fédéral Peter Kent, le Congrès Juif Canadien, le B’nai Brith du Canada et quatre hauts responsables de deux organisations juives.

“J’ai besoin de respirer profondément et de reprendre ma vie d’avant,” a déclaré mercredi la journaliste/productrice indépendante.

“J’espère vraiment que les portes qui se sont fermées ces quatre dernières années vont s’ouvrir à nouveau,” a-t-elle dit. « C’étaient des partenariats très importants pour moi, avec des gens que je respectais. Les gens ne vous rappellent pas, ils ne répondent pas à vos courriels, ils ne vous voient pas quand ils vous croisent en public. C’est un exercice où on vous fait «disparaître.»

 «Je pense que c’est fini maintenant. Je pense que je peux à nouveau regarder les gens dans les yeux.»

Hughes avait déposé plainte le 16 juin 2009, affirmant que ceux qu’elle poursuivait avaient porté contre elle des accusations fausses et diffamatoires d’antisémitisme en relation avec un article qu’elle avait écrit en 2002 sur les attentats du 11 septembre 2001 à New York.

En conséquence, l’ancien leader du parti Libéral au niveau fédéral Stéphane Dion avait révoqué sa candidature dans la circonscription de Kildonian – St. Paul pour l’élection fédérale de 2008.

Dans un communiqué rendu public, le B’Nai Brith, l’ancien Congrès Juif Canadien et le ministre de l’environnement Peter Kent affirment qu’elle n’est pas antisémite et qu’elle ne soutient pas les théories du complot qui accablent les Juifs et d’autres groupes minoritaires.

Hughes a indiqué que la nature confidentielle du règlement négocié ne lui permet pas d’en donner les détails.

«C’est vraiment un contexte politique et… je ne sais pas quand je pourrai écrire là-dessus,» a-telle dit.

Hughes a aussi indiqué être dans la phase finale de rédaction d’un livre sur son expérience. Hit and Run: My Brilliant Career in Canadian Politics, doit sortir au printemps.

Un extrait de son livre est publié sur son site internet.

“L’écriture a été une sorte de thérapie,” dit-elle de son prochain livre.

Quand les Etats Unis refusaient que les Talibans livrent Oussama ben Laden

9 mai 2011

Barack Obama dit avoir vécu les 40 minutes les plus longues de sa vie en assistant en direct à l’opération Geronimo qui s’est (ou se serait) soldée par l’élimination d’Oussama ben Laden,. » l’exception peut-être de la méningite de Sasha quand elle avait trois mois et que j’attendais que le docteur me dise qu’elle allait bien », a déclaré M. Obama, en référence à sa fille ».

Quel homme attentionné ce cher président des Etats-Unis !

Personnellement, je ne sais pas comment il a pu vivre en direct les 40 longues minutes qu’a duré l’assassinat du chef d’al Qaïda puisque, selon Leon Panetta, le directeur de la CIA, il y a eu 25 minutes d’interruption de la retransmission de l’action du commando US. Et cette interruption est survenue précisément au moment où les soldats pénétraient dans le « complexe » d’Oussama ben Laden. Quand vous lisez «complexe » (ou compound), comprenez maison ! Parce que ce « compound » n’est qu’une maison, grande peut-être, mais rien qu’une maison.

Alors, si on lit un peu entre les lignes, on comprend que le président Obama n’a rien vu et qu’il raconte soit ce qu’on lui a dit de raconter, soit un récit de fiction dont il est un des co-auteurs !

On retiendra de toute cette affaire, qu’elle soit vraie (peu probable) ou fausse (très probable) que les autorités américaines qui prétendent défendre l’état de droit s’asseoient sur ce même droit quand ça les arrange. Et en viennent à applaudir à un meurtre en se flattant , qui plus est, d’avoir vécu en direct la mort de l’incarnation du Mal.

Notez qu’en Allemagne, un magistrat a lancé une action en justice contre Mme Angela Merkel pour s’être réjouie publiquement d’un acte qui se veut ouvertement être un assassinat et une infraction au droit international et même aux lois des Etats-Unis.

Et que Rowan Williams,  l’archevêque de Canterbury a fait part de son malaise devant le fait que la justice n’a pas été rendue. Ce qui ne signifie bien sûr pas une que l’archevêque ne considère pas Oussama Ben Laden  comme irréprochable, tant s’en faut, car « quand vous avez affaire à quelqu’un qui était manifestement un criminel de guerre, au vu des atrocités commises, il est important qu’on voie la justice rendue »

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Tiens, il y en a un qui regarde pas!

Quand on voit cette photo, on imagine qu’un événement d’une portée historique considérable s’est produit.(par exemple la bataille de Stalingrad, le débarquement des Alliés en Normandie en 1944, ce qui expliquerait la tension palpable chez ces responsables politiques  et militaires, le regard rivé sur un écran de télévision.

Ben non, c’était juste 1) le prétendu assassinat d’Oussama ben Laden, 2) l’assassinat d’un « pauvre type » qui se trouvait au mauvais endroit au mauvais moment 3) je le mentionne pour la forme,  l’assassinat d’Oussama ben Laden, un chef de guerre malade (non, pas fou, malade des reins) dont l’armée comptait cependant  plus d’un million d’hommes d’active, des bombardiers lourds de type B52 ou encore des centaines de tanks Bradley sans parler des hélicoptères d’assaut et autres pièces d’artillerie.

Blague à part, beaucoup de gens qui avaient encore une image positive d’Oussama ben Laden n’ont cependant jamais cru qu’il était l’instigateur d’attentats du 11 septembre qu’il n’a jamais revendiqués.

C’était exactement la position du régime Taliban en Afghanistan à la veille de l’attaque menée contre leur pays par les Etats-Unis et leurs alliés après les attentats du 11 septembre. On s’en souvient, les Talibans avaient proposé au président Bush de livrer ben Laden à un pays tiers à définir en commun sous réserve de fourniture d’éléments à charge par le gouvernement des Etats-Unis.

Lisez ou relisez cet article de The Independent , prêtez un peu attention au propos des uns (les Talibans) et de l’autre (George W. Bush) et répondez ensuite à cette question : qui montre ici un attachement à la règle de droit ?

Bush rejette l’offre des Talibans de livrer ben Laden

Début de la deuxième semaine de bombardements;
La presse visite un village touché par un missile

par Andrew Buncombe, The Independent (UK) 15 octobre 2001 traduit de l’anglais par Djazaïri

Après une semaine de frappes épuisantes contre des objectifs en Afghanistan, les Talibans ont réitéré leur offre de livrer Oussama ben Laden, uniquement pour la voir rejetée par le président Bush.

L’offre faite hier par Haji Abdul Kabir, le vice premier ministre Taliban, de livrer M. ben Laden si les Etats Unis arrêtaient leurs bombardements et donnaient des éléments de preuves contre le dissident d’origine saoudienne, n’était pas nouvelle mais suggrérait que les Talibans étaient de plus en plus préoccupés par les frappes aériennes, qui ont endommagé une bonne partie des leus infrastructures militaires et de communications.

Cette démarche est intervenue au moment où les Talibans accordaient aux journalistes étrangers un accès sans précédent et pour la première fois à l’intérieur du pays. Des journalistes ont été escortés jusqu’au village de Karam dans le sud de l’Afghanistan où, selon les Talibans, près de 200 civils ont été tués mercredi dernier par un bombardement américain.

Les journalistes ont constaté des preuves tangibles que de nombreux civils ont été tués dans l’attaque, sans être cependant en mesure de confirmer le nombre de morts. « Je demande à l’Amérique de ne pas nous tuer, » plaidait Hussain Khan, qui dit avoir perdu quatre enfants dans l’attaque. Dans les décombres d’une maison, les restes d’un bras émergeaient d’un tas de briques. Une jambe avait été découverte non loin.

Un autre viel homme dit: “Nous sommes de pauvres gens, ne nous attaquez pas. Nous n’avons rien à voir avec Oussama ben Laden. Nous sommes des gens innocents. » Washington ne s’est pas exprimé sur ce bombardement.

M. Kabir a déclaré: “Si l’Amérique revenait sur sa politique actuelle, alors nous pourrions négocier, » M. ben Laden pourrait être livré à un pays tiers pour être jugé, a-t-il dit. « Nous pourrions discuter du nom de ce pays tiers. »

Mais alors que les avions militaires américains commençaient la deuxième semaine de la champagne de bombardements, Washington a rejeté d’un revers de main l’offre des talibans.  « Quand j’ai dit pas de négociations, ça voulait dire pas de négociations, » a déclaré M. Bush. « Nous savons qu’il est coupable. Livrez-le. Il est inutile de discuter innocence ou culpabilité.”

Auparavant, dans des propos qui figurent dans un discours filmé projeté pendant une reunion de la Société Américaine des Anesthésistes, M. Bush avait dit que sont pays vivait « un des moments les plus sombres de notre histoire. Je vais être clair à ce sujet. Nous gagnerons la guerre contre le terrorisme et nous continuerons aussi à mener d’importants batailles au pays. »

Dans la bataille sur le front intérieur, l’inquiétude croissante en Amérique sur la flambée d’infections à l’anthrax et la menace du bioterrorisme. Cinq autres cas chez des employés de l’éditeur de tabloïds en Floride – où un homme est décédé de la maladie – ont été confirmés. Deux Etats, le New York et la Floride ont désormais rapporté des cas confirmés de maladie et un troisième a signalé la découverte de spores d’anthrax à la poste.

Plusieurs des membres du cabinet de M. Bush ont essayé d’apaiser les craintes au sujet de l’anthrax lors de leurs prestations dans des talk shows télévisés, mais John Ashcroft, le procureur général, a déclaré qu’il existait une possibilité que ces cas soient liés à m. ben Laden. « Nous devrions envisager l’éventualité d’un lien [avec M. ben Laden], » a-t-il dit. « Il est prématuré pour l’instant de trancher sur l’existence d’un lien direct. »

M. Ashcroft a déclaré que certains de ceux qui ont un lien avec les attentats du 11 septembre sont peut-être encore en fuite à l’intérieur du territoire des Etats Unis. 3je pense qu’il est très improbable que tous les individus associés ou impliqués dans les événements terroristes du 11 septembre et d’autres événements terroristes qui ont pu être pré-positionnés et pré-programmés aient été appréhendés, » a-t-il dit.

Il y a eu un accroissement des craintes d’attaque biologique en Grande Bretagne hier quant il a été signalé qu’un homme non identifié avait pulvérisé de la poudre dans le crypte de la cathédrale de Canterbury.

En Afghanistan, des avions US ont encore frappe des objectifs proches de la ligne de dront Taliban au nord de Kaboul où ils combattent l’Alliance du Nord. Dans un revirement qui pourrait laisser penser qu’ils sont sous pression, les Talibans ont appelé leurs ennemis à se joindre à la guerre contre l’Amérique.

Abdullah Abdullah, ministre des affaires étrangères de l’Alliance du Nord, a déclaré que ses forces retardaient leur progression vers Kaboul dans l’attente de la mise en place d’un accord dur la façon de diriger l’Afghanistan après la chute des talibans.

Une personne a trouvé la mort dans des manifestations anti-US qui se sont déroulées au Pakistan où la police a ouvert le feu sur des manifestants qui essayaient d’investir la base aérienne de Jacobabad dans le sud du pays, une des deux bases que le gouvernement pakistanais a mis à disposition des forces US.

Au Nigeria, des émeutes au cours de manifestations de Musulmans contre les frappes aériennes auaraint coûté la vie de près de 200 personnes dans la ville de Kano,


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