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Le lobby sioniste obtient le licenciement d’un universitaire australien

21 décembre 2018

Pour avoir rendu la vérité dans une image, un maître de conférences d’une université australienne est démis de ses fonctions pour complaire au lobby qui n’existe pas. Difficile de dire si le soutien que lui apportent ses collègues sera suffisant pour empêcher son licenciement.

Des institutions de pays occidentaux qui se targuent de protéger la liberté d’expression et d’encourager la liberté de pensée n’hésitent pas à user de la répression quand il est question de l’entité sioniste.

Les liens entre l’histoire et l’idéologie de cette dernière et le nazisme sont pourtant aujourd’hui bien établis.

Tim Anderson, conférencier à l'Université de Sydney, lors d'un récent voyage en Corée du Nord.

Tim Anderson

Des universitaires s’opposent à la suspension d’un enseignant à cause d’une croix gammée

par Jordan Baker, The Sydney Morning Herald (Australie) 7 décembre 2018 traduit de l’anglais par Djazaïri

Les universitaires de l’Université de Sydney ont critiqué la suspension d’un universitaire qui avait montré aux étudiants un document représentant une croix gammée nazie imposée sur le drapeau israélien, affirmant que c’était un coup porté à la liberté académique.

Vendredi après-midi, 30 universitaires, dont plusieurs professeurs émérites, avaient signé la lettre ouverte affirmant que la liberté académique n’avait « pas de sens si elle était suspendue lorsque son exercice était jugé offensant ».

L’universitaire au centre de la controverse, le maître de conférences en économie politique Tim Anderson, a également été critiqué par des ministres du gouvernement fédéral pour avoir visité la Syrie et la Corée du Nord, où il a exprimé sa solidarité avec leurs régimes dictatoriaux.

Plus tôt cette semaine, l’Université de Sydney a adressé une lettre de licenciement à M. Anderson, affirmant que le document avec croix gammées constituait une faute grave « irrespectueuse et offensante, contraire aux attentes de l’université en matière de comportement ».

Une semaine a été donnée au Dr Anderson pour expliquer pourquoi il ne devrait pas être licencié et il s’est vu interdire d’entrer à l’université entre-temps. Il a fait appel de la décision, qualifiant les plaintes de mesquines et absurdes.

Les universitaires, principalement de la Faculté des lettres et sciences sociales, ont déclaré que l’emploi ne devrait pas dépendre du fait que leur travail reste dans les limites d’une « contrainte contestée et intrinsèquement indéfinissable ».

Certains des signataires de la lettre sont également opposés à une proposition du Centre Ramsay pour la Civilisation Occidentale de financer un cours de tradition occidentale à l’université. Ils soutiennent que la proposition compromet également la liberté académique.

La suspension du Dr Tim Anderson en attendant la fin de son emploi est un acte de censure inacceptable et une atteinte à la liberté académique à l’Université de Sydney », ont écrit les universitaires dans une lettre ouverte.

« Il ne peut y avoir de phénomène mieux connu ou plus banal dans l’histoire intellectuelle que la répression des idées en raison de leur caractère offensant à l’égard de puissants intérêts. »

Un agent sioniste aux manettes de l’extrême-droite en Australie

23 septembre 2017

Comme en Angleterre avec l’English Defence League, les agents de l’entité sioniste s’activent en Australie pour promouvoir les thèses d’extrême droite en les recentrant sur l’islamophobie. En France, ces agents se sont intéressés aussi à la restructuration du principal parti d’extrême droite et à ce même recentrage sur l’islamophobie assorti d’une dénonciation de l’antisémitisme.

L’organisateur juif de la manifestation de l’extrême droite à Melbourne ‘dégoûté’ d’être qualifié de Nazi

par Nick Alexander, 9 News (Australie) 17 septembre 2017 traduit de l’anglais par Djazaïri

L’organisateur juif de la manifestation « Make Victoria Great Again » (sur le modèle du Make America Great Again de Donald Trump) qui a bloqué dimanche une partie du centre-ville de Melbourne [capitale de l’Etat de Victoria] dit être « dégoûté » de se voir qualifié de « nazi » par les contre-manifestants d’extrême gauche.

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Les Etats australiens

Avi Yemini et 50 à 60 de ses partisans se sont retrouvés devant un contingent beaucoup plus important de manifestants – dont des affiliée aux « Anitifa – lorsqu’ils se sont arrêtés dans le quartier des affaires pour critiquer la manière dont l’Etat applique la loi et d’autres points relatifs à l’ordre public.

Melbourne

Yemini, un ancien soldat de l’armée israélienne et propriétaire d’une salle de krav maga  [technique de « self-défense » en vigueur chez les terroristes sionistes] qui a des ambitions politiques a fait un discours critique à l’égard du premier ministre Daniel Andrews jugé trop laxiste avec les délinquants violents.

« Nous méritons tous le droit de tenir nos commerces sans que des bandes de voyous viennent pour nous voler, » a-t-il dit.

« Nous voulons des peines plancher pour les auteurs de violences… nous ne voulons pas de liberté sous caution pour les délinquants violents. »

Malgré sa harangue « noirs, blancs, hétéros ou homos, nous refusons de vivre dans la peur, » les contre-manifestants de « De Charlottesville à Melbourne : unis pour lutter contre l’extrême-droite » accusaient Yemini de viser insidieusement les Africains et les Musulmans avec sa rhétorique sur la fermeté en matière de délinquance.

Cette organisation pense que Yemini cherche à exploiter le filon [zeitgeist, esprit du temps] raciste que Donald Trump a exploité aux Etats Unis, et a décidé de le qualifier de « Nazi »

« Ils étiquettent quiconque a une opinion différente de Nazi ou fasciste. C’est dégoûtant, » a déclaré Yemini à Nine.com.au.

« Ces étiquettes ont perdu toute signification. »

Les antifas se sont aussi aperçu du fait bizarre que, certains des points de vue de Yemini sont en gros alignés sur ceux de certains membres de la frange australienne de l’extrême-droite, dont Neil Erikson, qui a été vu à la manifestation de samedi en train d’insulter au mégaphone les contre-manifestants.

A la question de savoir s’il était inquiet de la présence d’Erikson – l’ancien néo-nazi avait plaidé coupable en 2014 d’avoir fait des appels téléphoniques menaçants à un rabbin de Melbourne – Yemini a répondu « il n’a rien à faire avec moi. »

Neil Erikson (à gauche) et Avi Yemini

Concernant une récente interview qu’il a faite en direct avec Erikson sur Facebook devant le tribunal de Melbourne où le « patriote » était jugé pour la décapitation simulée d’un mannequin  à bendigo en 2015, Yemini a déclaré « je crois que tout le monde a droit à la liberté d’expression. »

« Si je suis en désaccord, je le dirai, » a-t-il ajouté.

Yemini, qui est très suivi sur Facebook et a été invité dans l’émission The Bolt Report sur Sky News, affirme laisser toutes les options politiques ouvertes et n’a pas exclu d’aller vers une candidature avec One Nation [parti australien d’extrême-droite].

Revers pour le lobby sioniste en Australie

28 juillet 2014

On le sait, le lobby sioniste est puissant, et pas seulement aux Etats Unis. Il est puissant en France, comme on l’a vu récemment à propos de l’affaire Dieudonné et plus récemment encore avec les manifestations de soutien à la Palestine interdites à Paris.

Il est puissant aussi dans des contrées éloignées mais dont le poids sur la scène internationale peut être significatif, comme l’Australie.

En Australie, justement, ce lobby vient d’être mis en échec par des organisations communautaires arabes et musulmanes. Ces dernières se sont en effet mobilisées pour obtenir le limogeage d’un représentant du lobby sioniste, Vic Alhadeff, qui était à la tête d’un important organisme public chargé des relations interculturelles dans le plus important Etat australien, la Nouvelle-Galles du Sud. En parallèle, M. Alhadeff préside le conseil des députés juifs de Nouvelle-Galles du Sud, un organisme dont un des objectifs fondamentaux est de renforcer la compréhension de l’entité sioniste et » sa centralité dans la vie juive », c’est-à-dire de rendre solidaires les Juifs de cette partie de l’Australie des crimes perpétrés par la soldatesque de Tel Aviv.

Bien sûr, les organisations arabes et musulmanes n’ont pas exigé la tête de cette personne dont elles disent ne pas contester la qualité de son travail mais dont elles décrient une prise de position en faveur de l’agression sioniste en cours contre Gaza.

En tout cas, on a là une démonstration que des collectifs bien organisés et tenaces peuvent faire échec au lobby sioniste.

Et ne pensez pas que c’est une petite victoire parce que l’efficacité du lobby sioniste tient aussi à ce maillage des administrations et de la société civile.

Aldaheff démissionne à cause d’un e-mail pour Israël

par Australian Associated Press, The Daily Mail (UK) 27 juillet 2014 traduit de l’anglais par Djazaïri

Sydney – Vic Alhadeff, le directeur de la Community Relations Commission (commission des relations communautaires/avec les communautés) de la Nouvelle-Galles du Sud, a démissionné suite à ses propos controversés en soutien à Israël.

Un e-mail envoyé par M. Alhadeff en soutien à l’offensive militaire israélienne dans la bande de Gaza, qui a tué jusqu’à présent plus de 1000 Palestiniens, a suscité des appels de groupes musulmans et arabes pour exiger son limogeage.

Le premier ministre de la Nouvelle-Galles du Sud Mike Baird a résisté à ces demandes, laissant à M. Alhadeff le soin de décider de démissionner ou pas.

« C’est avec un regret considérable que j’ai décidé de démissionner de mon poste de président de la Community Relations Commission de Nouvelle-Galles du Sud, » a annoncé dimanche M. Alhadeff dans une déclaration.

« J’ai choisi de le faire dans l’intérêt de la Commission et de son important travail au service de l’harmonie sociale dans notre société. »

L’e-mail qui avait été envoyé par M. Alhadeff en sa qualité de président du NSW Jewish Board of Deputies [conseil des députés juifs de Nouvelle-Galles du Sud], affirmait qu’Israël agissait avec « prudence pour éviter les pertes civiles. »

« Israël a annoncé clairement n’être pas intéressé dans une nouvelle escalade, mais fera tout ce qui sera nécessaire pour défendre ses citoyens, » expliquait M. Alhadeff dans l’e-mail.

« Toutes les options sont sur la table. »

L’e-mail comportait aussi une liste de réponses à des « frequently asked questions » [questions souvent posées, FAQ] émanant du ministère israélien des affaires étrangère sur son offensive à Gaza.

V. Alhadeff préside le groupe des députés juifs de Nouvelle-Galles du Sud

V. Alhadeff préside le groupe des députés juifs de Nouvelle-Galles du Sud

M. Alhadeff concède maintenant que l’e-mail « diffusé en mon nom a causé par inadvertance un choc chez certains. » [apparemment le consulat de Tel Aviv ne lui a même pas demandé son avis!]

« Ceci est grandement regretté » a-t-il dit.

« Alors que c’était non intentionnel et malgré le soutien de nombreux responsables communautaires qui ont reconnu la qualité de mon bilan, la réaction de certains est venue détourner l’attention du travail de la Commission et du rôle de son président. »

La décision de M. Baird de soutenir M. Alhadeff a mécontenté des organisations communautaires qui se sont engagées à boycotter les prochaines manifestations prévues par le gouvernement.

A commencer par celle qui était prévue la semaine dernière pour le Ramadan dont M. Baird était l’hôte et qui a été boudée par des organisations, dont la Lebanese Muslim Association et l’Australian Arabic Council.

Victor Dominello, ministre de Nouvelle-Galles du Sud pour la citoyenneté et les communautés, a accepté la démission de M. Alhadeff.

Il a remercié M . Alhadeff pour les services rendus, dont le rétablissement de la confiance et la résolution des tensions entre des communautés multiculturelles.

« M. Alhadeff a consacré sa vie de travail à la promotion de l’harmonie interculturelle, cependant je comprends et je respecte la décision qu’il a prise, » a déclaré M. Dominello.

« Je ne doute pas qu’il continuera à être un agent de l’harmonie et de la tolérance dans notre communauté. »

La présidente de l’Arab Council Australia, Randa Kattan, a précisé que l’appel à la démission de M. Alhadeff n’a jamais mis en cause son travail mais ses propos qui poussent à la division.

« C’est plus par rapport à une prise de position particulière qui divise et va contre l’harmonie que nous connaissons, » a dit Mme Kattan.

« Il y a eu beaucoup de protestations dans la communauté à ce sujet »

Randa Kattan de l'Arab Council Australia

Randa Kattan de l’Arab Council Australia

Ahmad Malas, directeur de la Lebanese Muslim Association a lui aussi salué la démission parce que, dit-il, la position de M. Alhadeff était intenable. »

« Cette démission contribuera à maintenir l’harmonie dans la Community Relations Commission pour qu’elle puisse continue à servir son objet et la communauté, » a-t-il dit.

Des fascistes juifs en Italie? Quand ça?

16 août 2013

 L’actualité est très abondante en ce moment, qu’on y songe : les suites du putsch en Egypte, la crise syrienne persistante, l’attentat commis par les sionistes dans un quartier de Beyrouth réputé être un « fief» du Hezbollah (c’est-à-dire peuplé de gens qui ont le tort d’être majoritairement chiites), les troubles en Tunisie ou dans le sud algérien (Tunisie et Algérie n’ont peut-être pas fini de payer le prix de l’agression contre la Libye), la reprise des prétendues discussions de paix entre l’entité sioniste et une Autorité Palestinienne fantomatique, le décès de Me Jacques Vergès.…

Je ne vais cependant aujourd’hui traiter aucun de ces sujets intéressants et importants mais revenir sur un aspect de la seconde guerre mondiale qui reste encore d’actualité du fait de sa relation avec les questions holocaustiques.

Ce sujet qui reste d’actualité est celui de l’attitude du Pape Pie XII à l’égard des persécutions infligées par le nazisme aux Juifs en Europe. En effet, un courant d’opinion animé par la propagande sioniste soutient que le Pape Pie XII est resté passif devant les souffrances endurées par les Juifs. Cette thèse est ranimée régulièrement quand la question de la béatification de Pie XII revient dans l’actualité et aussi à titre préventif quand un nouveau Pape prend ses fonctions,  ce qui est  présentement le cas.

Comme pour d’autres aspects de l’histoire de la seconde guerre mondiale, notre représentation du rôle de Pie XII a été fortement influencée par la littérature et le cinéma, ici par  «Amen», un film de Costa Gavras adapté d’une pièce de théâtre.

De fait, ces attaques contre le Pape Pie XII sont rarement mises en question dans les médias  et c’est ce qui a amené Tim Fischer, un ancien vice-premier ministre australien à publier un livre dans lequel il pointe le rôle de ce qu’il appelle le lobby juif aux Etats Unis mais aussi le rôle négatif des fascistes… juifs en Italie à l’époque mussolinienne.

Des fascistes juifs, tiens, tiens !

Tim Fischer montre du doigt le lobby sioniste

Tim Fischer montre du doigt le lobby sioniste

Fischer : L’ancien Pape injustement critiqué par le lobby juif

Par Barney Zwartz, The Age (Australie) 4 août 2013 traduit de l’anglais par Djazaïri

Il faut apporter la contradiction au lobby juif de New York qui a injustement sali le nom de Pie XII,  Pape pendant la Seconde Guerre mondiale, au service d’intérêts politiques contemporains, a affirmé l’ancien vice-Premier ministre australien Tim Fischer.

Pie a été critiqué pour n’avoir pas suffisamment agi pour protéger les Juifs pendant l’holocauste, mais M. Fischer soutient dans un livre qui sortira vendredi à Melbourne qu’il a sauvé des Juifs «et n’en obtient nulle reconnaissance.»

M. Fischer, ambassadeur auprès du Saint-Siège de 2008 à 2011, a déclaré à Fairfax Media que le lobby juif doit revoir  sa position qui est de plus en plus tapageuse dans da condamnation de Pie XII.

En fait, selon Fischer, Pie avait enjoint les Catholiques d’aider les Juifs, en en cachant des centaines dans des couvents, des monastères et au Vatican. Les Nazis raflèrent 1 002 des 8 000 Juifs de Rome en 1943 et les envoyèrent à Auschwitz, mais les 7 000 autres furent sauvés.

Dans son livre, Holy See, Unholy Me: 1000 Days in Rome, M. Fischer écrit qu’un ambassadeur israélien qui avait appelé à reconnaître l’œuvre de protection de Pie XII avait été rapidement contraint à une rétractation humiliante.

“En outre, à chaque fois qu’il est suggéré d’envisager la béatification et la canonisation de Pie XII, ils frappent de toute leur puissance et utilisent tous les circuits médiatiques pour l’empêcher.»

Des informations en provenance du Vatican donnent à penser que le Pape François veut aller de l’avant pour la canonisation de Pie.

Présentant Mark Regev,  le porte parole  Israélien formé à Melbourne comme étant un personnage central, M. Fischer écrit que les compétences médiatiques du lobby juif excèdent de loin celles du Vatican et il laisse entendre que ses tactiques «servent à défendre une cause et à entretenir influence et pouvoir.

“Le lobby juif américain est dirigé par des tenants d’une ligne dure qui reçoivent leurs instructions quotidiennement de Jérusalem et Tel Aviv et ne lâcheront rien sur la politique d’Israël en Cisjordanie.»

M. Fischer explique que le plus grand désastre pour la communauté juive de Rome pendant la guerre fut la scission ente les factions pro et anti fascistes. «Cela rompit l’unité au moment où elle était le plus nécessaire avec l’entrée des nazis à Rome. Les Juifs fascistes disaient que rien n’arriverait.»

Le grand rabbin, Israel Zolli, un antifasciste, avait averti la communauté qu’elle devait se tenir prête, par exemple en cachant les listes [des fidèles] des synagogues. Après la guerre, le rabbin Zolli se convertit au catholicisme, « ce qui le fit disparaître complètement de l’histoire [de la période].

 « Le rabbin de Rome et  l’évêque de Rome à sauvèrent tous deux des milliers de vies juives, et leur action mérite d’être appréciée de façon plus juste », a déclaré M. Fischer.

Il a dit s’attendre à une réaction virulente contre ses propos, mais il espère que son livre sera lu par des gens sans parti pris.

Il a concédé qu’il existait des preuves de l’existence d’un canal catholique croate par lequel des Nazis s’échappèrent après la guerre, et il a affirmé que si Pie en était informé, il devrait être fortement critiqué [pinged] pour ça.

Des porcs dans un carré musulman: ce qu’un acte islamophobe en Australie nous dit sur l’islamophobie en Occident

17 juillet 2013

L’islamophobie se manifeste par des paroles, des écrits ou des actes comme par exemple des profanations de lieux de culte ou de tombes.

Et c’est un phénomène qui touche toutes les sociétés occidentales, que ces dernières accueillent ou pas une communauté musulmane importante.

C’est par exemple le cas de l’Australie où le carré musulman d’un cimetière vient d’être profané. Or, en Australie, les Musulmans représenteraient un peu plus de 2 % de la population d’après Wikipedia

C’est que partout, l’islamophobie qui se manifeste actuellement a une cause commune qui a moins à voir avec les Musulmans eux-mêmes qu’avec les inflexions idéologiques initiées, encouragées et parfois portées directement par la frange extrême du lobby sioniste. Et comme on le sait, en matière de sionisme,  la frange extrême est  un euphémisme pour désigner le courant majoritaire, le sionisme étant par définition une doctrine extrémiste.

Ces inflexions ont d’abord été testées avec la droite extrême avant d’être diffusées plus largement pour se retrouver maintenant dans le fonds du discours commun.

Il est par exemple pour le moins piquant de constater que la toute récente interpellation de Kristian Vikernes, un extrémiste de droite Norvégien sur le sol français donne l’occasion à la presse de lancer une charge contre le Front national au motif que cet individu aurait fait l’éloge de la ligne politique de ce parti sur son blog, appelant même les Français à voter pour Marine Le Pen lors de la dernière élection présidentielle.

Ce monsieur est un émule d’Anders Behring Breivik, le terroriste auteur d’un attentat à Oslo et d’un massacre dans l’île d’Utoeya.

En admettant que ce sujet norvégien représentait une véritable menace d’ampleur (ce qui ne semble pas évident) ,on doit quand même dire que si la presse voulait être un peu sérieuse, elle n’omettrait pas de rappeler que parmi les références intellectuelles du tueur d’Oslo et d’Utoeya se trouvait un philosophe Français ayant pignon sur rue, que les victimes d’Utoeya étaient de jeunes militants travaillistes qui se réunissaient entre autres pour manifester leur solidarité avec le peuple palestinien, que le tueur affichait ouvertement son aversion pour la religion musulmane et son adhésion à la cause sioniste, et que de nombreux sionistes lui ont exprimé ouvertement leur soutien.

Le seul point sur lequel le Front National reste encore en retrait par rapport au discours commun et autorisé, est précisément celui du soutien à l’idéologie sioniste.

A la différence des autres forces de l’extrême droite européenne, le parti de  Mme Le Pen n’a pas encore pu ou su franchir complètement ce dernier pas.

L'extrême droite européenne a déjà fait son aggiornamento

L’extrême droite européenne a déjà fait son aggiornamento

Probablement parce que les racines du Front National sont à situer dans le pétainisme et non dans le nazisme.

Les idées défendues par le Front national sont assurément détestables, mais je ne vois personnellement pas pourquoi ce parti serait le seul à être stigmatisé dans les commentaires qui portent sur l’arrestation de ce présumé terroriste Norvégien qui n’est quand même pas le seul à avoir appelé à voter Le Pen (et encore moins à avoir voté pour elle).

Des restes de cochons morts jetés près de tombes musulmanes

Par Michael Hopkin, WA Today (Australie) 16 juillet 2013 traduit de l’anglais par Djazaïri

Les autorités enquêtent sur un incident dans lequel deux porcs morts ont été jetés dans le carré musulman d’un cimetière de Baldivis [un faubourg de Perth].

Deux têtes de cochons et un tas de viscères ont été laissés sous un panneau signalant le carré musulman du cimetière Rockingham Memorial Regional Park.

Le personnel du cimetière a découvert les carcasses lundi matin et a prévenu la police, la mairie de Rockingham et les responsables de la communauté musulmane.

Restes de porcs jetés dans le carré musulman

Restes de porcs jetés dans le carré musulman du cimetière de Rockingham

“C’est le premier incident de ce genre dans le cimetière et il est traité comme un évènement isolé,” a déclaré un porte parole du Metropolitan Cemeteries Board [autorité qui gère les cimetières].

Le site web de la station de radio 6PR a publié des images choquantes des restes des cochons qui ont été retirés par le personne «en procédure d’urgence absolue» a déclaré le porte parole.

Les membres d’une famille ont été affolés par la découverte des entrailles [de porcs] alors qu’ils rendaient visité à la tombe d’un proche qui avait été enterré dans le cimetière le mois dernier.

Mira, la nièce de l’homme [enterré] a déclaré à 6PR qu’elle et sa famille ont été choquées et abasourdie par la découverte.

«L’effort qu’ils ont dû faire pour amener ça, cette haine – ça défie l’entendement,» a-t-elle dit.

“Parce que mettre n’importe quel animal mort près de vos proches [décédés] est un acte offensant. »

Les adeptes de la religion musulmane considèrent le porc comme un animal impur.

Iqbal Samnakay, président le la Muslim Social and Sports Association, affirme que cet incident aurait été insultant pour n’importe qui, pas seulement pour les Musulmans.

“Tout le monde s’attend à ce que les cimetières soient respectés et non profanes,”  dit-il.

Il ajoute que cet incident était aussi irrespectueux à l’égard des animaux eux-mêmes.

“En tant que musulmans, nous ne devons pas manger de porc, mais cela ne veut pas dire que nous nedevrions pas les respecter pour ce qu’ils sont,” dit-il.

L’incident est survenu pendant le mois sacré de Ramadan, pendant lequel les Musulmans sont invites à prier et à jeûner.

M. Samnakay dit aussi qu’il faut pardonner aux personnes, quelles qu’elles soient, qui ont laissé les  cochons dans le cimetière

“C’est le mois du pardon, alors nous leur pardonnerons,”dit-il.

Les enfants non juifs sont obsédés et ont une activité sexuelle dès l’âge de cinq ans (selon le rabbin)

30 juin 2013

On le sait, un certain nombre d’affaires de pédophilie ont éclaboussé l’église catholique ces dernières années. Ces affaires ont été révélées dans des pays occidentaux et c’est pourquoi elles ont fait grand bruit dans la presse. Ce qui ne signifie bien entendu pas que l’Occident ou le catholicisme aient le monopole de ce genre de comportements.

Partout, en effet, les moments d’intimité entre un adulte (un homme dans l’écrasante majorité des cas) et un enfant (garçon ou fille) peuvent  donner l’occasion à des pulsions inavouées de s’exprimer.

Il peut arriver qu’un secteur d’activité professionnelle comme la santé, l’animation, l’enseignement (religieux ou pas) soit choisi par une personne précisément parce qu’il va lui permettre d’être quotidiennement au contact d’enfants et donc de multiplier les occasions de passer à l’acte.

Il peut arriver aussi qu’une personne qui a choisi ce genre d’activité professionnelle découvre fortuitement ses penchants sexuels pédophiles.

Le résultat est sensiblement le même.

La ségrégation des sexes n’élimine pas vraiment le risque puisque dans la plupart des cas qui ont défrayé la chronique , en tout cas dans les institutions religieuses, les victimes sont de jeunes garçons, généralement pré-pubères.

Tel est le cas par exemple dans une yeshiva [école religieuse juive] de Sydney en Australie, où plusieurs garçonnets ont été agressés par un employé dont on ignore la fonction exacte.

Cette affaire de » pédophilie en milieu juif présente quelques particularités sur lesquelles il faut s’attarder.

La première est que l’affaire ne fait pas trop de bruit alors qu’elle s’est déroulée dans un grand pays occidental, donc au cœur des préoccupations médiatiques, et que l’auteur présumé des actes pédophiles s’est réfugié aux Etats Unis, en Californie plus précisément, un pays encore plus central pour les médias que l’Australie.

Il n’y a guère que le groupe de presse australien Fairfax [et la presse juive] pour s’intéresser à cette affaire. Si Fairfax est un important groupe de presse australien, ses enquêtes sur la pédophilie en milieu juif rencontrent dans l’ensemble peu d’écho dans les autres pays occidentaux.

La deuxième est que les autorités rabbiniques ont non seulement gardé le silence sur les agressions sexuelles mais ont protégé l’agresseur en l’accueillant et en le cachant dans une institution sociale juive aux Etats Unis. Ces autorités ont semble-t-il bien compris qu’il y avait quelque chose de problématique dans le comportement du pédophile mais se sont gardées de le dénoncer à la police en vertu de la «mesira,» une loi talmudique qui interdit de dénoncer aux Goyim [non juifs] les délits et crimes perpétrés par un membre de la communauté.

La troisième particularité est la tentative du rabbin Boruch Dov Lesches, ex grand rabbin de Sydney, donc  pas n’importe quel obscur rabbin, de minimiser le crime en émettant l’hypothèse que les gamins, qui avaient environ onze ans étaient peut-être consentants.

Et ce n’est pas à Sigmund Freud et à sa théorie sur la sexualité infantile que fait appel le rabbin pour étayer son hypothèse mais à ce qu’il croit savoir des Goyim [non juifs] dont les enfants sont obsédés par le sexe très tôt et commencent à avoir une activité sexuelle dès l’âge de cinq ans.

Toujours selon le rabbin Lesches,  les adolescents [non juifs]  des milieux défavorisés «n’avaient rien d’autre à faire dans la vie que de penser tout le temps au sexe» entre eux, avec des membres de leurs propres familles et même avec des «chiens.»

Le rabbin Boruch Dov Lesches est né à Tel Aviv où il a reçu sont éducation religieuse. D’obédience hassidique, il s’est installé en Australie après son mariage, pays dans lequel il a présidé le tribunal rabbinique de Sydney et organisé le système d’abattage rituel et de certification de la casherout.

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      Le rabbin Boruch Dov Lesches

De sa création en 1986 à 2006, il a dirigé l’école religieuse juive de Sydney et a été rabbin de  cette ville pendant 25 ans.

En 2006, le rabbin Boruch Dov Lesches s’est établi à Monsey, quartier juif de la ville de Ramapo (New York) pour occuper la fonction de rabbin de K’hal Tzemach Tzedek Lubavitch (apparemment l’école religieuse de Chabad Loubavitch).  

 

Le rabbin: les victimes étaient peut-être consentantes

Par Richard Baker et Nick McKenzie, Sydney Morning Herald (Australie) 23 juin 2013 traduit de l’anglais par Djazaïri

Un éminent rabbin australien qui s’était abstenu d’empêcher un présumé pédophile de se livrer à des abus sexuels sur de jeunes garçons dans une école religieuse juive de Sydney a déclaré que certaines des victimes avaient peut-être consenti aux relations sexuelles et il a averti que impliquer la police maintenant serait «ouvrir une boîte de Pandore.» 

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                   Yeshiva de Sydney (Australie)

L’ancien grand rabbin de Sydney, Boruch Dov Lesches a tenu ces propos incroyables lors d’une récente conversation avec une personne bien au courant d’une série de viols et d’agressions sexuelles résumés sur des enfants par un homme qui exerçait à la yeshiva [école religieuse juive] de Sydney dans les années 1980. 

Les propos du rabbin Lesches vont probablement renforcer l’attention des pouvoirs publics sur la gestion des affaires d’abus sexuels par les hautes autorités rabbiniques australiennes, compte tenu notamment des allégations de dissimulation, d’intimidation des victimes et de mise à l’abri des auteurs à l’étranger. 

Dans une conversation téléphonique enregistrée légalement et entendue par Fairfax media et fournie par les policiers des Nouvelles Galles du Sud qui enquêtent sur les affaires de la yeshiva, le rabbin Lesches admet avoir donné conseil au présumé violeur après avoir appris qu’il avait abusé sexuellement un garçon dix ans plus jeune que lui.

Le rabbin Lesche est aujourd’hui une personnalité de premier plan de la communauté ultra-orthodoxe de New York. 

Le rabbin Lesches avait dit à l’homme que lui, aussi bien que le garçon, seraient forcés de quitter la yeshiva s’il ne pouvait pas contrôler ses pulsions. 

“Dans le cas contraire, tous deux devront s’en aller.” 

Le rabbin Lesches, qui n’a jamais signalé cette agression sexuelle à la police, a déclaré qu’il ignorait que l’homme n’avait pas tenu compte de son avertissement et avait par la suite agressé sexuellement au moins trois autres garçons à la fin des années 1980. 

Il a déclaré que d’autres dirigeants de la yeshiva étaient responsables de la supervision de cet homme. 

Dans la conversation, le rabbin Lesches a laissé entendre que les victimes de l’homme, qui étaient âgées de onze ans à l’époque des faits, étaient peut-être des partenaires consentants. «Tout le monde racontait une histoire différente et essayait de faire porter les torts sur quelqu’un d’autre,» disait-il. 

“Nous parlons de très jeunes garçons… tout le monde dit, en parlant d’un autre que «il était d’accord pour faire ça.» 

Interpellé sur son point de vue selon lequel de jeunes garçons pouvaient avoir été consentants, le rabbin Lesches avait répondu, “vous pourriez être surpris » et il avait ajouté que certains garçons non juifs, qu’il désigne comme des «goyim,» commençaient à penser au sexe et à avoir une activité sexuelle «dès l’âge de cinq ans.» 

Il disait que les adolescents des milieux défavorisés «n’avaient rien d’autre à faire dans la vie que de penser tout le temps au sexe» entre eux, avec des membres de leurs propres familles et même avec des «chiens.» 

Le rabbin Lesches disait aussi que signaler les agresseurs sexuels présumés à la police tant d’années après  pouvait être «destructeur pour eux et leurs enfants» et être une cause de souffrance pour les victimes. 

“Ne parlez pas ainsi… après un temps aussi long, tout le monde souffre,” disait-il. «Si vous commencez à faire quelque chose à ce sujet, ce ne sera pas productif et ce ne sera bon pour personne.» 

Une loi traditionnelle, la mesira, interdit à un juif de signaler un délit commis par un autre juif à des autorités non juives; son influence reste très forte dans certaines communautés ultra-orthodoxes. 

Le rabbin Lesches, qui n’a pas répondu aux questions de Fairfax Media, est le troisième haut responsable rabbinique à avoir été identifié comme ayant su quelque chose au sujet des agressions sexuelles contre les garçons de la yeshiva de Sydney dans les années 1980.

En février, Fairfax media avait rapport comment l’auteur présumé, qui avait été envoyé à l’étranger, a récemment reconnu sa culpabilité devant certaines de ses victimes. Il avait parlé de la manière dont le chef spirituel du centre, le rabbin Pinchus Feldman, l’avait une fois averti de cesser ses agissements. 

En réponse à ce reportage, le rabbin Feldman avait publie une déclaration selon laquelle il n’avait pas de souvenir d’une quelconque personne lui ayant avoué avoir commis des abus sexuels sur des enfants il y a 25 ans plus tôt. 

Début mars, une autre importante figure rabbinique, le rabbin Moshe Gutnick a admis ne pas avoir appelé la police quand un juene garçon l’avait contacté il y a 20 ans pour lui parler d’une agression sexuelle à la yeshiva de Bondi. 

Le rabbin Gutnick, qui est à la tête de l’Organisation des Rabbins d’Australasie, a déclaré avoir reçu un appel téléphonique anonyme et alerté la direction de la yeshiva au sujet des accusations du garçon. Il a dit que, avec le recul, il aurait « probablement appelé la police.»

Il semble que le rabbin Gutnick a dit à la police de Bondi tout ce dont il pouvait se souvenir de l’appel téléphonique. Dans une déclaration publiée dans l’Australian Jewish News cette année, il a affirmé «se sentir très triste de ne pas avoir reconnu ce que j’ai su seulement maintenant être un légitime appel à l’aide.» 

“Je lance un appel à toute la communauté – aux victimes et à leurs parents, aux membres de la communauté et à ses leaders. Si vous avez des informations, rapprochez vous de la police SVP. N’ayez pas peur,» a exhorté le rabbin Gutnick. 

Le Sydney Yeshiva Centre a indiqué qu’il a mis en place une politique globale de protection de l’enfance et que le centre s’est mis en relation avec la police concernant les allégations. Dans une déclaration, le centre a affirmé «condamner sans équivoque toute forme de violence» et qu’il assume ses responsabilités en matière de sécurité des enfants avec la plus grande vigilance. 

“La Yeshiva… s’est toujours efforcée de se conformer pleinement à ses obligations légales et morales en matière de sécurité des enfants.»

Fairfax media peut aussi révéler que les membres de la famille de l’homme vise par l’enquête de la police pour les incidents à la yeshiva de Bondi sont de gros soutiens financiers de la communauté ultra-orthodoxe de Monsey à New York dont le chef spirituel est le rabbin Lesches. 

L’agresseur présumé avait aussi été nommé au conseil d’administration d’une entreprise australienne qui fournit du matériel éducatif pour les élèves juifs plusieurs années après qu’il ait agressé des garçons.

L’agresseur présumé a été hébergé ces dernières années par une importante organisation juive d’action sociale de los Angeles, des emails de 2011 entre cet homme et un des cadres supérieurs de l’organisation montrant qu’il risquait de voir révélé son passé à Sydney.

«Je n’ai aucune  idée de comment quelqu’un vous a retrouvé – mais des appels arrivent quotidiennement de nombreux endroits. Pour l’instant nous vous avons protégé» avait écrit un dirigeant de l’organisation de Los Angeles dans un email destiné à l’homme [l’agresseur présumé].

Selon le rabbin: « Pas un seul enfant Juif n’est mort par la faute des Nazis »

18 février 2013

Il est interdit en France de contester la réalité de ce qu’on appelle l’holocauste, ni dans le bilan des victimes, ni dans les procédés utilisés pas plus que la volonté du régime nazi d’exterminer l’ensemble des Juifs.

Ceux qui s’aventurent à le faire s’exposent à des désagréments qui n’ont rien de symboliques, en plus du fait d’être pointé du doigt comme une survivance abominable d’une époque qu’on croyait révolue.

Ce sort peu enviable n’est cependant pas le lot de tous ceux qui nient le crime perpétré par le système nazi. Comme le rabbin Manis Friedman par exemple, qui s’est offert le luxe de déclarer devant une assemblée communautaire juive que pas un seul enfant Juif n’est mort par la faute des Nazis.

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Rabbi Manis Friedman: tout est expliqué dans mes bouquins

Coïncidence, il avait tenu ces propos à Melbourne, la ville australienne dont était originaire Ben Zygier, ce ressortissant Australien qui avait fait son retour à Sion avant de finir suicidé sous X dans une prison de l’entité sioniste.

Autre coïncidence, comme Ben Zygier, le rabbin Friedman appartient à la communauté hassidique (Chabad Loubavitch).

Chabad.org nous dit à propos du rabbin Manis Friedman que c’est un auteur et un philosophe de renommée mondiale.

Sûrement pour ça qu’aucun de ses propos édifiants n’est soumis à la réflexion du public hexagonal.

Des survivants indignés par un rabbin Américain

Par Timna Jacks, The Australian Jewish News    18 février 2013

Des survivants de l’holocauste ont exprimé leur indignation devant le fait que le rabbin qui s’est excusé la semaine dernière pour avoir comparé les abus sexuel à la diarrhée ait omis de formuler des regrets pour avoir soutenu que la shoah faisait partie d’un plan divin et qu’on ne devait pas en imputer la faute aux Nazis.

“En fait, qui est mort et qui est resté en vie n’a rien à voir avec les Nazis,” avait déclaré le rabbin Manis Friedman dans un discours prononcé à Melbourne dans les années 1980. «Pas un seul enfant Juif n’est mort par la faute des Nazis… ils sont morts du fait de leur relation avec Dieu.»

Les propos de Rabbi Friedman – dont The Australian Jewish news a obtenu une transcription auprès des archives du Jewish Holocaust Centre (JHC) – figuraient dans une conférence de 90 minutes prononcée devant des membres de la communauté dans une maison à Toorak pendant un voyage parrainé par le Women of Valour Committee du Yeshiva Centre à Melbourne [quelque chose qui a donc à voir avec une école religieuse, NdT].

“Rien de mal n’est arrivé à nos grands parents… Aucun malheur ne s’est abattu sur eux,» avait dit Rabbi Friedman.

Le rabbin s’est retrouvé au centre d’une controverse il y a deux semaines à cause d’un clip sur YouTube dans lequel il dit que les victimes d’abus sexuels retirent «une leçon importante» de ce crime et qu’ils n’en sont «pas si meurtris.»

Cette affaire a remué des souvenirs chez des survivants de l’holocauste et des éducateurs qui ont contacté AJN pour discuter du CV du rabbin. Moshe Fiszman, un survivant et guide au Jewish Holocaust Centre, qui ne décolère pas depuis les propos de Rabbi Friedman sur l’holocauste, affirme que ses paroles étaient «immorales.»

“Pour quelqu’un qui a été le témoin de cet enfer, qui est passé dans tant de camps comme moi… lire et entendre ça, c’est juste… je ne sais pas. Je suis incapable de vous expliquer ce que ressens, c’est impossible,» déclare ce nonagénaire.

A l’époque, des survivants avaient déposé plainte auprès des autorités de Chabad (hassidiques) et le rabbin Friedman n’avait plus été invité à Melbourne.

Abe Goldberg, guide au JHC et survivant de l’holocauste, considère que le sous-entendu du rabbin Friedman selon lequel l’holocauste faisait partie d’un plan divin est un blasphème”

“Il n’y a aucun doute sur la responsabilité d’Hitler pour ça [l’holocauste].»

Parlant des excuses officielles du rabbin Friedman pour les propos qu’il a tenus sur les abus sexuels, Goldberg déclare : «Soudain, il s’excuse ? Il ne s’est jamais excusé avant. Pourquoi ne s’excuse-t-il que maintenant ?»

Le rabbin Friedman n’a pas répondu à nos demandes pour qu’il s’exprime sur ses propos relatifs à l’holocauste.

Le secret de Polichinelle du suicidé australien du Mossad

14 février 2013

Je vous disais dans un précédent post que l’arrestation puis la mort en détention dans les geôles sionistes de Ben Zygier, un ressortissant australien, que la presse  nous a présenté comme un « masque de fer que le régime sioniste » a tenté de garder secret » qui serait donc « mort sous X » nous informe le journal Libération étaient en réalité un secret de Polichinelle.

Ce qui était surtout une déduction se confirme maintenant puisque nous pouvons lire dans le Belfast telegraph par exemple que:

Le ministre Australien des affaires étrangères a déclaré que son gouvernement avait eu notification par le canal de ses services de sécurité de l’arrestation d’un ressortissant Australo-Israélien en Israël en 2010 pour des accusations graves relatives à la sûreté de l’Etat plusieurs mois avant la mort de cet homme en prison.

Il n’y a donc jamais eu de secret, du moins pour le gouvernement australien. Ce dernier avait cependant sciemment choisi de garder le silence pour ne pas fâcher le lobby sioniste en Australie.

Un silence qui n’a pas été du goût des services secrets australiens qui ont choisi comme je le signalais le bon moment pour faire éclater l’affaire auprès du grand public.

Retour de bâton pour Sion: les » terroristes » du Hamas en visite officielle en Bulgarie

13 février 2013

L’entité sioniste s’active pour essayer d’obtenir que l’Union Européenne classe le Hezbollah sur la liste des organisations terroristes.

Il n’est pas sûr qu’elle obtienne gain de cause parce que même si l’enquête sur l’attentat de Burgas que ses services ont fortement orientée est parvenue à citer les noms de deux individus d’origine libanaise sur la base des passeports canadien et australien qu’ils détenaient, rien ne permet vraiment de lier ces personnes  au Hezbollah.

Si ces personnes existent réellement bien entendu et si c’était vraiment elles qui étaient en possession de ces passeports à leurs noms vu que le Mossad est passé maître dans l’art d’obtenir de vrais passeports aussi bien au Canada, qu’en Grande Bretagne, en France ou en Australie.

Les moyens pour obtenir ces passeports diffèrent selon les nationalités et vont de l’usurpation d’identité pure et simple à la confection de passeports grâce à la complicité de fonctionnaires acquis à la cause.

Et les agissements de l’entité sioniste dans ce domaine lui valent déjà un sacré retour de bâton de la part des services secrets australiens qui n’ont jamais digéré l’utilisation de passeports australiens par le Mossad pour ses coups tordus.

Le passeport australien détenu par un des auteurs de l’attentat de Burgas a sans douté été le coup tordu de trop pour les services secrets australiens qui ont donc opté pour le grand déballage avec l’affaire Ben Zygier, ce citoyen Australien qui travaillait pour les services se renseignements sionistes et qui a fini suicidé en 2010 dans une prison de l’entité sioniste.

Voyez-vous, l’affaire fait tellement de bruit en Australie que le chef de la diplomatie de ce pays qui avait d’abord fait le choix d’arrondir les angles avec le régime sioniste s’est retrouvé acculé à diligenter une enquête.

C’est que malgré la vénalité et la pusillanimité des politiciens, il reste souvent des citoyens qui considèrent que le patriotisme consiste moins à agresser les gens dans des pays étrangers qu’à assurer la sécurité de son territoire et de ses concitoyens, ce qui n’est pas exactement la même chose.

L’autre retour de bâton dont ne parle pas encore la presse française, alors qu’il est rapporté par l’Agence France presse, c’est la venue en Bulgarie d’une délégation de trois parlementaires du Hamas dans le cadre d’une visite officielle ainsi que l’a annoncé depuis Sofia le député du Hamas Ismail Al Ashkar. Des rencontres avec des représentants des autorités bulgares sont prévues afin de discuter de la coopération entre les deux parties.

Ismaïl Al Ashkar

Ismaïl Al Ashkar

La visite de la délégation répond à une invitation lancée par des institutions culturelles qui ont programmé plusieurs réunions ainsi que des conférences à l’université.

Ismail Al Ashkar a aussi annoncé des visites semblables dans d’autres pays prochainement.

Comme vous le savez, la Bulgarie est membre de l’Union Européenne et l’Union Européenne a classé le Hamas dans sa liste des organisations terroristes.

Comme dirait un certain humoriste répondant au nom de Dieudonné, c’est une jolie quenelle que vient d’adresser la Bulgarie à l’entité sioniste.

Burgas – Melbourne: les révélations sur l’affaire du « suicidé » du Mossad ne doivent rien au hasard

13 février 2013

La presse nous parle de ce ressortissant australien décédé en 2010 à l’âge de 34ans dans les geôles de l’entité sioniste où il se serait suicidé.

Ben Zygier, alias Ben Alon ou Ben Allen, était, nous dit-on, détenu dans le plus grand secret pour une raison inconnue mais qui aurait un rapport avec son activité pour le compte du Mossad, les services secrets de l’entité sioniste. Une hypothèse voudrait que cette personne, après avoir quitté ses antipodes natales aurait fait son retour à Sion pour se mettre au service de ce qu’il considérait comme sa véritable patrie.

Ben Zygier, alias Ben Alon, alias Ben Allen

Ben Zygier, alias Ben Alon, alias Ben Allen

Une des hypothèses proposées sur la toile est que Ben Zygier aurait trahi (pas l’Australie mais le régime sioniste) ou aurait été à l’origine de fuites relatives à l’affaire de l’assassinat à Dubaï d’un cadre du Hamas, Mahmoud al-Mabhouh.

Quoi qu’il en soit, ce qui semble incommoder les observateurs, c’est que ce citoyen Australien ait pu être gardé au secret, sans possibilité de communiquer avec quiconque et sans que sa détention ait fait l’objet d’un acte de procédure pénale public.

Ainsi, en 2010 déjà nous informe Le Monde:

« Il est insupportable de voir que dans un pays démocratique les autorités peuvent arrêter des gens dans le secret le plus total pour les faire disparaître de la scène publique, sans que personne soit tenu au courant de rien », écrivait notamment l’Association israélienne des droits de l’homme.

On a en trois lignes les plus énormes poncifs sur l’entité sioniste, notamment que ce serait un pays démocratique ( !) où donc personne ne saurait être détenu au secret. Ces quelques lignes sont d’ailleurs suivies d’autres à la gloire des députés du parlement sioniste qui ont brisé le secret d’après le journal parisien.

Il est pourtant clair que nous sommes là devant un secret de Polichinelle. En effet, selon le journal australien The Age cité par L’Express :

Ben Zygier serait le fils de Geoffrey Zygier, directeur de la B’nai B’rith Anti-Defamation Commission, et l’un des dirigeants de la communauté juive de Melbourne. Sa dépouille a été expédiée en Australie une semaine après son décès, mais sans que l’on sache alors qu’il était le « prisonnier X ».

Vous l’aurez compris comme moi, on ne peut pas garder au secret le fils d’une grosse pointure du lobby sioniste sans que cette dernière soit au courant. Où alors on éviterait de lui renvoyer la dépouille de son fils qui n’a semble-t-il pas reçu l’autorisation d’être ensevelie dans la prétendue patrie du «peuple» juif.

L’Express nous indique aussi que :

L’affaire commence aussi à rebondir en Australie où les spéculations vont bon train sur le silence des autorités australiennes sur l’affaire. Qu’en savaient-elles exactement?

Oui, qu’en savaient-elles au juste ?

Sur le site d’ABC News, qui a sorti l’affaire en Australie, on peut lire :

Quand il a été informé des détails de l’enquête de notre correspondant à l’étranger, le ministre des affaires étrangères Bob Carr a déclaré être préoccupé par ces assertions.

“Je suis évidemment troublé par ces allégations,” a déclaré le sénateur Carr.

 “On n’a pas attiré mon attention sur cette affaire. Je n’ai pas de réticence à chercher à avoir une explication de la part des autorités israéliennes sur ce qui est arrivé à M. Allen et sur leur position à ce sujet.

«Le problème est qu’on m’a informé que nous n’avons eu aucun contact avec sa famille [et] qu’il n’y a eu aucune demande d’assistance consulaire pendant la période où est présumé avoir été en prison.»

Le sénateur Carr affirme qu’en l’absence de plainte de la part de la famille de M. Zygier, il n’y a pas grand-chose que le gouvernement puisse faire.

On apprend donc de la bouche du ministre que la famille du suicidé ne s’est jamais manifestée auprès du gouvernement de son pays.

Or, ce sont des gens et des organisations qui peuvent donner un retentissement mondial à la moindre croix gammée tracée sur le mur d’une école ou d’une synagogue (acte certes répréhensible mais le plus souvent à resituer dans sa dimension réelle).

A ceux qui se demandent pourquoi ce silence de la famille, je dirai que la réponse est évidente.

Pour le reste, le ministre tient des propos typiques de quelqu’un qui a été domestiqué par le lobby sioniste. Ne nous dit-il pas  dans une formulation étrange qu’il n’a «pas de réticence» à aller demander des explications au gouvernement sioniste alors qu’un responsable politique digne de ce nom aurait parlé d’exiger des éclaircissements ou quelque chose de ce genre.

Il nous dit de toute façon que son gouvernement n’était pas au courant de cette affaire.

Le problème est que c’est faux et que Bob Carr, volontairement ou pas, n’a pas dit la vérité.

On peut ainsi lire dans The Age :

Le ministre des affaires étrangères Bob Carr a été contraint à une volte face gênante mercredi quand il a ordonné à ses services d’enquêter sur l’affaire Zygier.

Ses services ont été obliges de rectifier des affirmations antérieures selon lesquelles l’ambassade australienne à Tel Aviv ignorait tout de l’affaire avant le décès en prison de M. Zygier en décembre 2010 quand sa famille – une famille juive influente de Melbourne – a demandé le rapatriement de son corps.

Dans une révélation qui soulève des questions sur le niveau d’information du gouvernement australien, le porte parole du sénateur Carr a déclaré qu’un diplomate Australien – qui n’était pas l’ambassadeur – était au courant que M. Zygier, 34 ans, était détenu par les autorités israéliennes.

La diplomatie australienne était donc au courant (voir aussi Le Point à ce sujet). Reste à savoir si le ministre Bob Carr était informé et avait choisi de faire silence ou si ses services fonctionnent de façon autonome pour ce qui touche au régime sioniste.

Cette affaire sort maintenant en Australie et c’est tout sauf un hasard.

Si les politiciens Australiens font des courbettes devant le lobby et l’Etat sionistes, il en va  différemment des services de sécurité australiens qui n’ont sans doute pas digéré l’utilisation par les services secrets sionistes de citoyens ou de documents d’identité australiens pour leurs coups tordus.

Et le passeport australien fait l’actualité en ce moment, plus précisément en Bulgarie où une enquête menée par la police bulgare avec l’aide obligeante, désintéressée et impartiale du FBI, de la CIA et du Mossad vient de conclure à l’implication du Hezbollah libanais dans l’attentat de Burgas en juillet dernier, attentat qui avait coûté la vie à plusieurs touristes de l’entité sioniste ainsi qu’à un chauffeur de bus Bulgare et à un des terroristes. Le CRIF qui nous dit lui aussi que c’était un coup du Hezbollah a peut-être eu l’occasion d’en toucher deux mots à un certain ministre de l’intérieur qui est abonné à sa cantine.

Et tenez-vous bien, deux des terroristes, d’origine libanaise, étaient munis l’un d’un passeport canadien, l’autre d’un passeport australien. Et ces terroristes ne circulaient pas avec de faux passeports mais avec d’authentiques documents de voyage  portant leurs vrais noms!

 Nous savons pourtant bien, et les services secrets australiens aussi, qui est capable d’obtenir de vrais passeports et de la « main d’oeuvre » dans pratiquement n’importe quel pays occidental pour s’en servir afin de perpétrer des actions criminelles.

C’est leur propre gouvernement que ces services secrets australiens ont cherché à mettre au pied du mur, n’ayant sans doute pas digéré la découverte qu’une fois de plus des papiers d’identité australiens, et peut-être un ou des ressortissants australiens, avaient servis au Mossad dans l’exercice de ses basses œuvres.


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