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Bryan Adams et le crime contre l’humanité commis à Gaza, une prise de position ignorée par nos médias

16 septembre 2014

Le Canadien Bryan Adams est maintenant un vieux routier et une vedette internationale du rock and roll. Cet auteur-compositeur-interprète connaît non seulement ses gammes et sa guitare basse sur le bout des doigts, mais il est loin d’être dénué de culture politique.

C’est ce qu’on peut effet constater dans ses prises de position contre la dernière grande agression contre la population de Gaza perpétrée par les terroristes sionistes. Non content de qualifier les agissements sionistes de crime contre l’humanité, Bryan Adams persiste et signe sans jamais esquisser l’ombre d’une reculade devant les procédés d’internautes qui rappellent étrangement ceux de Bernard-Botul-Henri Lévy dans ses échanges avec le chroniqueur télé Aymeric Caron.

Cette prise de position de Bryan Adams n’a pas du tout été médiatisée en France. Je n’en ai trouvé qu’une trace en français mais hors de l’Hexagone, sur le site web d‘un journal suisse.

Bryan Adams

Bryan Adams

L’article et les échanges de tweets datent d’août 2014 alors que l’agression sioniste se poursuivait encore.

Bryan Adams va sur Twitter, réaffirme sa position sur la crise de Gaza (tweets)

par Jason MacNeil, The Huffington Post Canada, 20 août 2014 traduit de l’anglais par Djazaïri

Après avoir critiqué le premier ministre canadien Stephen Harper la semaine dernière pour l’absence d’aide du Canada pour Gaza, Bryan Adams a réaffirmé sa position sur la situation la nuit dernière via Twitter.

Après avoir posté un premier tweet le 11 août, Adamas a ensuite répondu le 14 août à un internaute qui demandait avec quelle partie au conflit il était (en évoquant notamment la charte du Hamas). Voici sa réponse :

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Bryan Adams : … qui prend parti ? Je suis juste avec les gens, avec les enfants.

Mardi, la conversation a continué avec deux internautes, Stacy Vogel et « SoulM8dSunshine » qui prenaient une position franchement pro-israélienne :

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SoulM8dSunshine » : Je ne vois ai pas vu dire un mot sur les enfants israéliens qui ont 15 secondes pour courir aux abris.

Stacy Vogel : Le Hamas vient de violer le 11ème cessez-le-feu. Mettez les torts là où ils doivent être. Protégez vos citoyens !

Ce tweet avait amené Adams à répondre à plusieurs reprises dans la suite de la conversation, entraînant des réponses d’Adams . :

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Bryan Adams :… et le blocus israélien de Gaza vient juste d’entrer dans sa huitième année, laissant 1,7 million d’habitants dans la misère.

Stacy Vogel : Votre twitter est utilisé par vos fans pour cracher leur haine et l’antisémitisme contre vos autres fans, et c’est okay ?

Bryan Adams : Personne n’est antisémite ici. Je suis/nous sommes simplement avec les gens et pro-liberté.

Stacy Vogel : Sujet trop sensible. Il y a des guerres horribles partout, où est l’indignation ? La seule indignation est quand ça concerne les Juifs.

Bryan Adams : Je ne peux pas parler pour d’autres, je ne parle que pour moi : je dis que Gaza était un crime contre l’humanité

Vogel a ensuite évoqué la mort de trois adolescents juifs israéliens qui avaient été tués plus tôt dans l’année,

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Bryan Adams : on n’a jamais prouvé qui était responsable, et ça ne justifie pas l’assassinat de plus de 2000 personnes dont 541 gosses.

La conversation d’Adams sur Twitter marque un moment de regain de violence dans la région après un accord pour un cessez-le-feu de six jours. Les combats ont repris mardi dans la région après que des roquetets se sont abattues sur la ville de Beersheba, rapporte DW (radio allemande). Le gouvernement israélien a accusé le Hamas de faire échouer toute tentative de cessez-le-feu prolongé, répliquant par des frappes aériennes sur Gaza mercredi.

La Syrie et la sanctification du mal

7 septembre 2013

Dans l’affaire syrienne, le moins qu’on puisse dire est que les sionistes ont longtemps fait profil bas, parvenant à berner leur monde (dont votre serviteur pendant un temps, je dois l’admettre).

Mais depuis qu’ils ont clairement fait le choix de liquider le régime syrien en place, ils font feu de tout bois et on a par exemple pu voir Bernard-Botul-Henri Lévy monter au créneau aussi bien en France qu’aux Etats Unis.

C’est la France qu’ont choisi les sionistes comme instrument pour parvenir à leurs fins. D’abord avec le redoutable Alain Juppé, droit dans ses bottes sauf devant les groupes de pression sionistes devant lesquels il se met au garde à vous.

Puis avec l’inconséquent François Hollande qui ânonne une politique syrienne dont il n’est manifestement pas l’auteur, pas même le co-auteur.Un président de la république prêt à s’humilier et à humilier son pays et ce qu’il compte encore de gaullistes pour satisfaire aux désirs guerriers des sionistes qui sont ses amis et qu’il fréquente depuis de longues années durant au sein de l’Internationale Socialiste et du parti Socialiste français lui-même.

Comme je l’ai dit, le loup est sorti du bois pour la simple raison que ni les apprentis criminels [de guerre] Jean-Marc Ayrault ou François Hollande, pas plus que David Cameron en Grande Bretagne ou Barack Obama n’ont réussi à persuader leurs «alliés» et encore moins leurs opinions publiques de la nécessité et de la pertinence d’une intervention militaire en Syrie.

Les déconvenues et les horreurs de l’Irak, de l’Afghanistan et de la Libye sont encore bien sûr dans toutes les mémoires, tout comme les actions de propagande qui les ont précédées.

Justement, une des méthodes de la propagande sioniste ou inspirée par les sionistes, consiste à assimiler l’ennemi du moment à Hitler et la situation historique à la période qui a précédé. C’est ainsi qu’on a pu entendre récemment Harlem Désir, ex président de SOS Racisme et actuel premier secrétaire du Parti Socialiste dénoncer l’esprit munichois de l’UMP le fait qu’il a tenu ce propos sur Radio J, J comme juive, n’est bien sûr pas indifférent).

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Nous ne devons pas céder devant l’esprit munichois

Ces références à la période nazie, qu’on a l’habitude d’entendre dans la bouche de Bernard-Botul-Henri Lévy et de Benjamin Netanyahou sont reprises désormais en écho par certains Arabes qui appellent de leurs vœux des bombardements de la Syrie par les armées occidentales !

On voit dans quel état de confusion mentale sont ces gens.

Par contre, ces rabbins qui appellent le Congrès des Etats Unis à voter en faveur d’une action militaire contre la Syrie sont parfaitement dans leur rôle d’hommes d’une religion de paix comme chacun sait. Et ils utilisent le vocabulaire dont ils sont coutumiers de sorte à attiser la pleurniche avant de déclencher la boucherie. Ils ont même pris soin de faire en sorte que leur courrier aux élus arrive entre deux fêtes juives, celle du nouvel an et celle de Yom Kippour. Si c’est pas du vice, qu’est-ce que c’est?

Avec eux, on est vraiment dans la sanctification du mal.

 

Des rabbins américains exhortent le Congrès à soutenir Obama sur la Syrie

Une lettre envoyée aux parlementaires à la veille de Rosh Hashanah appelle à une action militaire pour aider à sauver des milliers de vies.

Par JTA, Times of Israel, 5 septembre 2013 traduit de l’anglais par Djazaïri

D’éminents rabbins couvrant l’ensemble du spectre religieux et politique ont exhorté les élus au Congrès à soutenir le plan du président Obama de bombarder la Syrie pour l’empêcher d’utiliser des armes chimiques.

«Nous vous écrivons en tant que descendants de survivants et de réfugiés de l’holocauste , dont les ancêtres sont morts asphyxiés par les gaz dans les camps de concentration,» explique la lettre envoyée mercredi, veille de Rosh Hashanah. «Nous vous écrivons en tant que peuple qui a subi la persécution pendant de nombreux siècles et qui est heureux d’avoir trouvé un refuge sûr aux Etats Unis où nous pouvons prospérer.»

Les 17 signataires comprennent le rabbin Eric Yoffie, ancien président de l’Union for Reform Judaism, le rabbin Yosef Blau, président de la Yeshiva University ; des dirigeants du mouvement [religieux] Conservateur et des essayistes comme Leon Wieseltier et le rabbin Joseph Telushkin.

Ils appellent le Congrès “à autoriser de toute urgence le président à user de la force en Syrie, en relation avec l’utilisation d’armes chimiques ou d’autres armes de destruction massive’ ainsi que l’a souligné le projet de loi du 31 août.

“Par cet acte, le Congrès a la capacité de sauver des milliers de vies,” affirme la lettre.

Les auteurs notent que le moment d’arrivée de la lettre [aux destinataires] se situe avant les Jours Redoutables et entre Rosh Hashanah et Yom Kippour.

«Puisse l’année à venir être une année de vie et de création pour le monde et dans laquelle nous cesserons d’assister à la mort de tant d’êtres humains innocents,» peut-on lire.

Syrie: seule l’opinion publique française peut empêcher la guerre

1 septembre 2013

Après la décision inattendue de Barack Obama de demander au Congrès l’autorisation d’attaquer la Syrie, certains se sont pris à espérer que cette autorisation lui serait refusée comme elle l’a été à David Cameron par les députés britanniques.

Si le gouvernement syrien a salué une « reculade historique« , on est bien conscient à Damas que l’hypothèse que l’autorisation d’attaquer la Syrie soit accordée par le Congrès des Etats Unis reste d’actualité.

L’idée qui prévaut est qu’en cas d’accord du Congrès, l’armée américaine procédera à des bombardements limités sur des cibles militaires sans toucher au coeur du régime syrien.

Vu qu’on sait à peu près comment les guerres commencent mais rarement comment elles évoluent et finissent, Je vais me hasarder à une autre hypothèse (farfelue je l’espère): si Barack Obama a décidé contre toute attente de se tourner vers le Congrès, c’est qu’il envisage une attaque d’ampleur qui visera à mettre à bas le régime et conduira nécessairement à occuper ou faire occuper militairement la Syrie.

A cela il y a plusieurs raisons. La première est que les sionistes fanatiques, Bernard-Botul-Henri Lévy en tête, ont décidé qu’il fallait mettre un terme au régime baathiste et l’ont clairement notifié au président des Etats Unis.

L’autre raison tient à la situation politico-militaire en Syrie même. Depuis quelques temps, l’armée gouvernementale prend le dessus partout où elle a décidé de passer à l’offensive, ainsi qu’on a pu le voir à Homs, à al Qussayr et dans la Ghouta. L’hypothèse d’un succès décisif et définitif de l’armée syrienne est un scénario inacceptable pour tous les prétendus « amis » de la Syrie comme Laurent Fabius, Barack Obama , Recep Tayyip Erdogan où les différents potentats du Golfe.

Laurent Fabius et Barack Obama ne souhaitent cependant pas une victoire des djihadistes ou takfiristes qu’ils ont pourtant encouragés à combattre le régime syrien. Or ces djihadistes, takfiristes et autres Frères Musulmans sont la véritable force militaire que le gouvernement syrien doit affronter, l’Armés Syrienne Libre ayant surtout une existence documentaire et de relations publiques.

Par ailleurs, l’opposition en cour dans les chancelleries occidentales, la fameuse Coalition au nom à rallonge,

« ne contrôle pas de manière significative les événements sur le terrain, il n’y a donc pas [d’opposition cohérente] pour empêcher [les organisations islamistes] d’occuper l’espace, et c’est ce qu’on observe constamment sur le terrain. »

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« Si Assad tombe, on ne sait pas trop ce qui comblera le vide. Ce serait probablement un mélange d’un peu de tout [car] aucune organisation n’est assez forte. Les combats continueraient donc, avec le renforcement des extrémistes dans tous les camps. »

Nous avons donc la situation paradoxale d’une coalition d’opposition qui est avant tout une réalité virtuelle qui existe surtout dans la communication et les réunions avec des dirigeants étrangers mais qui est pourtant reconnue et présentée comme le représentant authentique du peuple syrien. Un paradoxe qui avait un peu gêné  le ministre des affaires étrangères britanniques William Hague qui avait résolu le problème en qualifiant la coalition de « légitime mais pas populaire.« 

En cas de chute du régime, le scénario le plus probable est une Syrie scindée en fiefs (pas exclusivement selon des clivages confessionnels) qui passent leur temps à se combattre et poseraient un risque sécuritaire pour tous les Etats de la région.

Le seul moyen logique d’éviter un tel scénario est une occupation militaire

La dernière raison qui plaide pour l’hypothèse d’une intervention militaire décisive, c’est que les gouvernements français et américain sont allés beaucoup trop loin non seulement sur le plan du soutien politique et militaire aux forces d’opposition, mais aussi sur le plan rhétorique. Qu’on songe seulement à Lolo (Laurent Fabius) selon qui Assad ne mériterait pas d’être sur la Terre, à John Kerry, le Secrétaire d’Etat US qui parle du président syrien comme d’un voyou et d’un assassin.

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Pour M. et Mme Kerry, dîner avec un voyou avait été une expérience agréable

Las but not least, Harlem Désir se laisse aller à dénoncer l’esprit munichois de l’UMP.

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Nos trois physionomistes ont le coup d’oeil pour reconnaître les « munichois »

Et quand ces gens, qu’ils s’appellent Harlem Désir, Bernard Kouchner, Bernard-Botul-Henri Lévy ou Benjamin Netanyahou parlent d’esprit munichois, c’est qu’ils sont prêts à tout et ne reculeront pas devant les crimes les plus abjects quitte à les affubler du doux nom de guerres humanitaires.

Seule l’opinion publique française peut aujourd’hui faire avorter les projets guerriers concoctés avec les néoconservateurs américains par les socialistes à la manière Guy Mollet. Si la France renonce à ses projets d’agression, on peut concevoir que l’es Etats Unis renoncent à agir dans un isolement quasi total.

 

PS: mon scénario est sans doute inepte (mais pas plus que les propos d’Harlem Désir après tout)

 

Le sionisme et la France: un grand criminel à Paris, un « grand philosophe » à Jérusalem

1 novembre 2012

Lina Hasan (01/09/199 – 06/01/2009), une des 352 enfants assassinés par le régime sioniste à Gaza

Mohamed Merah a certes été mis hors d’état de nuire, mais il est un autre tueur d’enfants qui non seulement continue à sévir mais est reçu avec les honneurs en France.

Et pendant que Benjamin Netanyahou, le chef de la bande de tueurs d’enfants (liste nominative des 352 victimes de l’opération Plomb Durci à Gaza) est reçu en grande pompe par François Hollande, notre ministre des affaires étrangères officieux a fait le chemin inverse en se rendant à Jérusalem.

Bon, Bernard-Botul-Henri Lévy ne s’est pas exactement rendu là-bas en qualité de Français, ni même de Juif de France pour reprendre l’expression employée par M. Hollande qui n’a parlé ni de Juifs Français, ni de Français Juifs.

Il figure en fait parmi les 120 leaders et intellectuels venus de tout le monde juif pour participer à une conférence sur

les questions stratégiques qu’affrontent le peuple juif et l’Etat d’Israël.

Cette rencontre est organisée par l’Institut Politique du Peuple Juif (sigle anglais : JPPI) présidé par un certain Avinoam Bar-Yosef.

La diaspora juive est bien entendu au cœur de cette réflexion ainsi que l’a souligné le président de l’Institut :

 « Nous pouvons voir pour la première fois que le gouvernement israélien prend au sérieux la diaspora juive, la voyant comme un acteur stratégique pour Israël, et qu’il est prêt à investir dans son avenir pour maintenir sa puissance et son influence,» a déclaré Bar-Yosef selon le site web du Jerusalem post.

Voilà qui donne un relief tout particulier à la visite du terroriste Netanyahou en France

On veut cependant croire que cette observation ne s’applique pas à la France dont le système politique exclut tout communautarisme et où la communauté juive est persécutée comme ailleurs.

Persécution qu’a confirmée Bernard-Botul-Henri Lévy à la conférence de cet institut de politique du peuple juif, dans une analyse des plus percutantes :

Le prestigieux philosophe Français a dénoncé hier, mardi, le fait que les Juifs du monde entier sont attaqués par la double menace d’un antisémitisme déguisé en antisionisme et d’une guerre totale contre l’Etat d’Israël

 «Le défi que nous devons affronter est la forme nouvelle du vieil antisémitisme, un nouveau système pour légitimer l’expression de l’antisémitisme qui s’articule autour de l’antisionisme et de la haine contre Israël,» ce dernier phénomène étant qualifié par l’intellectuel juif comme étant «la nouvelle mutation du virus de l’antisémitisme.»

Si on veut bien prêter attention au propos du philosophe mal appertisé, on ne peut que s’étonner de ce prétendu constat sur cette universalité de l’hostilité à l’encontre des Juifs.

Il y a là un mystère à expliquer : pourquoi le monde entier et pourquoi les Juifs ? Et pourquoi accuser, entre autres,  les esquimaux, les lapons et les hottentots?

Quoique comme on l’a vu, notre philosophe propose une explication. L’antisémitisme a sa cause dans un virus qui est celui de l’antisémitisme (comme la grippe a sa cause dans un virus qui est celui de la grippe). L’antisémitisme est donc toujours là mais, à la différence du virus qui n’a besoin que d’habiter un corps, habituellement non consentant, pour se manifester, l’antisémitisme a lui besoin en plus d’un paravent pour se parer d’une forme de légitimité.

Du point de vue botulique, le vieil antisémitisme est anhistorique et est une haine fondamentale des Juifs que rien ne saurait abolir parce que, comme les virus, il mute, se transmet et que, pour ce que j’en sais, on n’a jamais été capable d’éradiquer un seul virus.

On comprend donc bien que l’antisémitisme existe depuis que des Juifs existent et qu’il perdurera sous des formes certes renouvelées tant qu’existeront des Juifs.

C’est la thèse nazie mais c’est aussi, sous une forme moins radicale, la thèse sioniste : Juifs et non Juifs ne peuvent vivre ensemble, il convient donc que les Juifs se séparent des autres en disposant de leur «foyer national».

La première thèse a été disqualifiée sans appel par l’histoire et l’ethos humaniste, la seconde ne tardera pas à subir le même sort (espérons seulement que nous en serons débarrassés avant que la clique sioniste déclenche un nouveau conflit meurtrier).

L’autre possibilité tient à une disparition physique des hôtes potentiels du virus de l’antisémitisme puisque, en tant qu’être parasitaire, le virus ne peut subsister qu’en infectant un être vivant (et je vois mal le virus de l’antisémitisme infecter les lombrics ou les chats).

On remarquera que cette disparition peut aussi être théoriquement assurée par la création du fameux «foyer national» qu’on prendra soin d’entourer de murs et de clôtures.

La conclusion est que François Hollande pourra faire ce qu’il voudra, mais pas plus que ses prédécesseurs il ne parviendra à éliminer le fléau antisémite. Sauf peut-être à admettre l’idée de Benjamin Netanyahou que la place des Juifs de France n’est pas en France mais en Palestine occupée.

Si on ne peut pas vraiment éliminer les virus, on peut par contre parfaitement se débarrasser de la vermine botulique qui est une bactérie en recourant à des moyens prophylactiques simples mais efficaces pour neutraliser ce microbe qui est l’agent d’un neurotoxique redoutable.  Un de ces moyens est par exemple de moins regarder la télévision, de s’abstenir de lire le Point etc.

Nb: Benjamin Netanyahou n’était pas au gouvernement quand a eu lieu l’opération « Plomb Durci » contre Gaza. Il va cependant sans dire qu’il a parfaitement assumé cette agression militaire et qu’il a son propre tableau de chasse en matière de victimes civiles

La poudrière libyenne

21 juin 2012

A défaut de succès au cinéma pour son « film » intitulé ‘Le serment de Tobrouk’, Bernard-Botul-Henri Lévy reste très fier de son œuvre destructrice en Libye.

C’est pourquoi il se garde généralement de commenter l’actualité libyenne et que vos journaux font preuve d’une retenue qui honore la démocratie.

En effet, ils ne sont que quelques uns à rapporter ce qui suit :

Mis à jour le 21.06.12 à 07h16
Des affrontements dans l’ouest de la Libye entre combattants de la ville de Zentane et membres de la tribu Machachia ont fait 105 morts et un demi-millier de blessés en une semaine, a annoncé mercredi le gouvernement intérimaire libyen.
Ce dernier, qui peine à asseoir son autorité sur le pays depuis le renversement de Mouammar Kadhafi, a déployé l’armée dans cette région du djebel Nefoussa et le calme a été rétabli depuis lundi, a dit Nasser el Mani, porte-parole du gouvernement.
Les combats, qui ont débuté le 11 juin, ont opposé des hommes de Zentane, particulièrement actifs dans le renversement de Mouammar Kadhafi, et des membres de la tribu Machachia, qui avait choisi de ne pas se joindre à la rébellion en 2011.

 Reuters

On décompte en fait 105 morts.

 

Et l’info qui suit n’est pas très reprise non plus :

Monde
Mis à jour le 21.06.12 à 15h53
L’aviation tunisienne a détruit trois camions transportant des armes venant apparemment de Libye voisine et destinées à l’Algérie, rapporte ce jeudi l’agence de presse officielle Tap.
Un avion militaire a détruit les véhicules après avoir été la cible de tirs provenant de ces camions dans le désert de Tataouine, dans le sud de la Tunisie, indique-t-elle. «Ces camions, qui tentaient d’accéder au territoire tunisien, seraient en route vers l’Algérie en provenance de la Libye», écrit le correspondant sur place de l’agence. La Tap ne donne aucune précision sur ces trafiquants d’armes.
Préoccupation croissante autour de la sécurité frontalière
Cet incident reflète les préoccupations croissantes concernant la sécurité aux frontières de la Libye, qui émerge d’une longue guerre civile ayant abouti à la chute en 2011 du régime de Mouammar Kadhafi. La contrebande transfrontalière d’armes et d’autres produits est florissante dans la région depuis la «révolution du jasmin» en Tunisie, qui a renversé en janvier 2011 le président Zine ben Ali, et la chute du Guide libyen.
Responsables libyens et tunisiens se sont rencontrés à plusieurs occasions à la frontière pour débattre de ces questions de sécurité.
Avec Reuters

Aermacchi MB-326 de l’armée tunisienne

Demandez-vous à quand remonte la dernière intervention de l’aviation militaire tunisienne.

Oui, c’était il y a très longtemps et peut-être même qu’elle n’a jamais eu à mener de réelle opération de combat !

C’est maintenant chose faite grâce à Bernard-Botul-Henri Lévy et ses amis

Bernard-Botul-Henri Lévy, la sauterelle et Mouammar Kadhafi

6 juin 2012

Non, la sauterelle, ce n’est pas Arielle, la sauterelle extra-terrestre, mais plutôt le criquet pèlerin.

L’agression contre la Libye sera peut-être l’occasion pour un certain philosophe, Bernard-Botul-Henri Lévy pour ne pas le nommer, de méditer sur la notion de causalité.

En effet, l’intervention occidentale, outre ses conséquences directes sur la Libye en termes de pertes humaines et matérielles a eu un impact désastreux sur la situation économique et donc politique de la région saharo-sahélienne. Le Mali en est l’exemple le plus visible avec la proclamation d’un Etat indépendant de l’Azawad. Certes, les fragilités et les lignes de fracture préexistaient aux évènements de Libye, mais elles n’auraient sans doute pas eu les mêmes conséquences hors l’intervention de l’OTAN et des pétromonarchies en Libye.

Maintenant, ce sont les criquets qui viennent nous rappeler que Mouammar Kadhafi ne se résumait pas à la caricature qu’en ont donné les media mais que c’était aussi un véritable homme d’Etat capable de jouer la carte de la solidarité avec ses voisins plus démunis.

Sa disparition en apporte la preuve.

Les essaims de criquets dans le sillage du soulèvement libyen

par Xan Rice à Lagos, Financial Times (UK) 5 juin 2012 traduit de l’anglais par Djazaïri

Les conséquences de la mort de Mouammar Kadhafi continuent à se faire sentir en Afrique – cette fois sous la forme d’essaims de criquets pèlerins.

L’Organisation des Nations Unies pour l’agriculture et l’alimentation (FAO) a averti mardi que les terres arables du Mali et du Niger étaient sous la menace imminente de la migration vers le sud d’essaims de criquets en provenance d’Algérie et de Libye. La révolution en Libye a joué un rôle important dans la possibilité de reproduction de ce nuisible, a-t-elle annoncé.

 «Pour être honnête, la chute de Kadhafi a joué un rôle énorme, » déclare Keith Cressman, un dirigeant de la prévision acridienne à la FAO. « Elle a fortement réduit la capacité des Libyens à surveiller et à réagir comme ils l’auraient fait en temps normal. »

L’insécurité le long de la frontière algéro-libyenne – une conséquence du soulèvement – fait que les équipes sont encore incapables de traiter correctement par insecticide les zones affectées.

Les criquets pèlerins sont capables de ravager de vastes étendues de terres cultivées. En phase d’invasion, un essaim peut s’étirer sur plusieurs centaines de kilomètres carrés et comporter des milliards d’insectes, chacun d’entre eux pouvant absorber son propre poids de nourriture par jour.

En 2003 – 2005, une invasion de criquets avait touché les terres agricoles d’une vingtaine de pays, principalement en Afrique, et il en avait coûté 500 millions de dollars pour  réussir à la contrôler. L’infestation actuelle est loin d’être aussi importante, mais la FAO craint que l’insécurité au Mali entrave la lutte anti-acridienne dans ce pays.

Les essaims de criquets pèlerins se sont formés en Algérie et en Libye à la mi-mai, après des pluies abondantes et la croissance de la végétation qui en a résulté et dont ils se nourrissent.  Les premiers essaims ont déjà été aperçus dans le nord du Niger où sévit en ce moment une crise alimentaire.

Les petits paysans sont particulièrement vulnérables car l’intégralité de leurs récolte peut être ravagée. La FAO a indiqué que le nombre de criquets et leur propagation dépendront des actions de contrôle en Libye et en Algérie ainsi que des chutes de pluie dans la région sahélienne de l’Afrique de l’Ouest.

Pendant le règne de Kadhafi, la Libye avait un programme de contrôle acridien efficace et bien doté, explique M. Cressman. Si les structures administratives existent toujours, les véhicules, les pulvérisateurs et d’autres équipements ne sont plus disponibles.

« Avant la révolution, la Libye envoyait même d’importants convois avec des équipes de contrôle et de surveillance dans d’autres pays du nord et de l’ouest de l’Afrique, » dit-il. « Mais maintenant, ce sont eux qui ont besoin d’aide.»

L’insécurité persistante dans le sud de la Libye a fait que les spécialistes de la FAO présents dans le pays n’ont pas pu se rendre là-bas. Les équipes locales ont pu pulvériser des pesticides sur 40 000 hectares de zones infestées en Algérie et 21 000 hectares en Libye. Les pulvérisations sur les essaims avant leur migration les empêche l’accouplement et la ponte. Il faut l’éclosion de plusieurs générations de criquets pour qu’une invasion se développe, explique M. Cresman.

Le soutien de Juan Goytisolo à Günter Grass

17 avril 2012

Günter Grass est âgé et n’a plus grand-chose à attendre de la vie. C’est pour cette raison qu’il s’est permis d’écrire ce poème qui lui a valu les foudres de toute la valetaille au service du sionisme.

Pourtant son poème se voulait simplement une mise en garde sur les conséquences d’une attaque «préventive» de l’entité sioniste contre l’Iran en même temps qu’une réaction à la vente à l’armée sioniste par son pays d’un sixième sous-marin capable de transporter des charges nucléaires. Le risque d’attaque préventive n’est pas une invention de M. Grass puisque les responsables sionistes ne cessent de crier sur les toits qu’ils ont le droit d’attaquer l’Iran pour, disent-ils, empêcher ce pays de se procurer l’arme atomique (l’Iran étant signataire du Traité de Non Prolifération, ce qui n’est pas le cas de l’Etat juif).

Les conséquences évoquées par le poème sont d’abord celles en termes de victimes et de destructions pour le peuple iranien dont Günter Grass semble être un des rares occidentaux à se préoccuper.

Et les conséquences ensuite pour la paix mondiale.

A aucun moment l’écrivain Allemand ne met en question le droit à l’existence ou à la sécurité de l’Etat prétendu juif.

Son délit, ce qui fait de lui aux yeux de certains un antisémite, c’est qu’il ose demander qu’on applique aux installations nucléaires de l’Etat juif, les mêmes contrôles que ceux mis en place ou qu’on prétend mettre en place pour celles de l’Iran.

Oui, il a osé le faire : mettre sur le même plan que les Nations ce qu’il aurait dû considérer comme une « Lumière parmi les Nations ».

Poutant si on se limite aux « Nations », force est de constater que la « Lumière » est particulièrement agressive et belliqueuse, jugez-en : elle a rayé de la carte la nation palestinienne après avoir entre autres fait sauter l’hôtel King David à Jérusalem et assassiné le Comte Bernadotte, représentant de l’ONU en Palestine, participé en 1956 à une opération de grand banditisme contre l’Egypte aux côtés de la Grande Bretagne et de la France, occupé militairement en 1967 la Cisjordanie, le Golan et le Sinaï, abattu un avion civil libyen, envahi le Liban en 1982, bombardé le siège de l’OLP à Tunis, bombardé un site nucléaire irakien, agressé le Liban à nouveau en 2006, Gaza fin 2008, début 2009… La liste n’est ni exhaustive ni close.

A moins d’être miro ou domestiqué par le sionisme, on voit bien où est la menace !

Le grand écrivain Français Bernard-Botul-Henri Lévy vient d’écrire quelque chose sur la «première mort» de Günter Grass. Un tel titre n’est pas anodin, il signifie bien entendu que celui qui est désigné par le lobby sioniste comme un ennemi (nécessairement antisémite) est «mort» symboliquement, c’est-à-dire qu’il n’a plus droit de cité et que, s’il est écrivain, il aura du mal à se faire publier et, si par hasard il était quand même publié, il aurait aussi du mal à faire diffuser ou promouvoir son livre.

Günter Grass ne risque rien de ce côté-là : trop vieux. Tout ce qu’il ratera peut-être ce sont des obsèques  avec un hommage unanime de tout le Gotha politique et intellectuel de son pays.

En attendant, Günter Grass vient de recevoir un soutien de grande qualité (autre chose que le Botul Henri-Lévy) de la part de l’écrivain Espagnol Juan Goytisolo, excusez du peu !

Juan Goytisolo

Juan Goytisolo défend Günter Grass et lui dédie le prix Spiros Vergos

Agence EFE, La Informacion (Espagne) 17 avril 2012 traduit de l’espagnol par Djazaïri

L’écrivain Espagnol Juan Goytisolo a défendu aujourd’hui son collègue  Allemand Günter Grass à qui il a dédié son prix Spiros Vergos  de la liberté d’expression qui lui a été décerné par le « Festival des Ecrivains de Prague ».

« Il a absolument le droit au respect de ses opinions. Il m’a semblé juste de le lui dédier, bien qu’il aille à contre-courant, » a déclaré l’écrivain Barcelonais qui s’était exilé volontairement au Maroc dans les années 1960 à cause de des divergences avec le régime franquiste.

Le célèbre auteur de «Pièces d’identité,» qui a reçu récemment le prix Formentor (2012), le Prix International Don quichotte de la Manche (2010) et le prix National des Lettres (2008) a fait cette déclaration lors d’une réunion informelle à l’Institut Cervantes de Prague.

Il faisait ainsi allusion au prix Vergos qu’il a reçu dimanche dans la capitale tchèque.

Goytisolo, dont l’œuvre a été interdite en Espagne de 1962 à 1976, s’est répandu en éloges sur le poème polémique intitulé « Was gesagt werden muss » («Ce qui doit être dit») que l’auteur Allemand a publié début avril ; et qui a suscité une avalanche de controverses et de critiques.

 « Je suis toujours allé à contre-courant, » a-t-il ajouté dans son apologie de Grass, prix Nobel de littérature 1999 qui, dans le poème en question paru le 4 avril, il s’en est pris à une possible «attaque préventive» contre l’Iran par Israël, pays qui a réagi en interdisant l’entrée sur son territoire de l’auteur du roman «Le tambour».

Pour Goytisolo, c’est une « persécution » qui s’exerce contre l’octogénaire Grass et c’est pour cette raison que l’Espagnol a souhaité se solidariser avec son collègue écrivain.

Goytisolo a reçu le prix tchèque créé en l’honneur du poète Grec Spiros Vergos au moment de l’inauguration du Festival des Ecrivains de Prague, une rencontre internationale de romanciers, poètes et éditeurs qui se tient chaque année  dans la capitale tchèque.

(Agencia EFE)

Le tueur de Toulouse et Montauban est-il un freelance du djihadisme?

21 mars 2012

Inutile de vous dire que j’ai été surpris et atterré de découvrir que l’assassin de Toulouse et Montauban était un jeune homme d’origine algérienne, Mohamed Merah. J’aurais bien entendu préféré que ce soit un fasciste où, mieux, que les crimes qui ont secoué ces deux villes et le pays n’aient jamais été commis.

Je ne reviens cependant pas sur mes deux précédents posts concernant ces affaires car, même si ce n’est pas agréable à entendre, la haine et la sensibilité aux discours de haine ne sont l’apanage d’aucune nationalité, appartenance religieuse ou autre.

La pédagogie de la fraternité reste donc plus que jamais d’actualité.

Il convient cependant de revenir sur l’auteur présumé des meurtres de Montauban et de Toulouse et de se pencher sur certains points.

J’écoutais tout à l’heure sur Itélé, le procureur de la république François Molins conclure dans l’hilarité son exposé sur le cheminement de l’enquête.

Le procureur a évoqué un certain nombre d’aspects étranges puisqu’il parlait d’auto-radicalisation d’un apprenti djihadiste qui s’était rendu à deux reprises aux confins de l’Afghanistan sans passer par les filières connues.

Un freelance du djihad en quelque sorte.

Mohamed Merah était connu à la fois des services de police et des services de renseignements, ce qui ne l’a pourtant pas empêché d’amasser armes et munitions (avec quel argent?) sans être pour autant inquiété. Le procureur a expliqué sans rire cette fois que les services avaient du mal à localiser ses lieux de résidence.

Parce que ce délinquant connu, vivant d’allocations, parvenait semble-t-il assez facilement à changer de domicile, à s’offrir des séjours au Pakistan (il est vrai que son dernier billet de retour lui avait été offert par l’armée des Etats Unis) et à s’offrir une motocyclette.

Nous avons là en fait le profil du parfait membre du lumpen prolétariat manipulable à souhait par des officines dotées d’un certain savoir-faire.

Un électron libre qui était en réalité totalement sous contrôle.

Selon les forces de police, parmi les armes dont dispose encore le tueur, se trouveraient un fusil Kalashnikov et un Uzi.

Le pistolet mitrailleur Uzi est, comme vous le savez peut-être, une arme fabriquée dans l’entité sioniste et elle figure, ou a figuré, dans l’équipement standard de certaines unités terroristes sionistes.

Bizarre, non?

Non, ce n’est pas bizarre, en tout cas pas plus que la crise libyenne qui a vu Bernard-Botul-Henri Lévy plaider avec passion pour une alliance des « démocraties » occidentales avec ces fameux djihadistes salafistes qu’on désigne généralement sous le nom d’al Qaïda.

Le même Bernard-Botul qui encourage une telle alliance en Syrie.

On notera que les djihadistes salafistes en Libye n’avaient absolument pas rejeté la pétition d’amitié de M. Lévy alors que le sionisme militant du philosophe chevelu est parfaitement connu et qu’il ne s’en est jamais caché.

On observera aussi que les prétendus djihadistes d’al Qaïda n’ont jamais mené aucune action, sinon verbale, contre le régime sioniste.

Le lumpen prolétariat a toujours servi de masse de manoeuvre aux puissants dans leur volonté de contrecarrer l’aspiration à l’émancipation des dominés. Rien n’a vraiment changé depuis Karl Marx et le lumpen prolétariat, petits délinquants ou toxicomanes, reste l’instrument disponible pour ceux qui ont de l’argent et un savoir faire dans la manipulation.

C’est sans doute le cas à Toulouse et à Montauban avec cet individu que des services ont eu tout loisir de tourner et de retourner, jusqu’à le mettre en condition de verser dans l’abjection.

En cela, il n’aura pas déçu ses maîtres.

Les « révolutionnaires » Libyens remercient David Cameron en profanant le cimetière militaire britannique de Benghazi

4 mars 2012

Vous ne trouverez rien, du moins sur internet, dans la grande presse française à ce sujet. Le site come4news en parlait dès le 25 février pour contextualiser de manière ironique la récente visite en Libye de Gérard Longuet venu chercher le fameux « retour sur investissement » promis par Alain Juppé : 

des tombes de militaires alliés de la Seconde Guerre ont été profanées et brisées à Benghazi.

 Parmi les tombes profanées au cimetière militaire de Benghazi, celles de fameux « Rats du désert » tant vantés par le maréchal Monty Montgomery lors de la campagne d’Afrique en 1942. Une vision édifiante pour le ministre français de la Défense, Gérard Longuet, qui se trouve en Libye pour tenter d’établir des protocoles de collaboration entre une armée et une police quasiment inexistantes et diverses sociétés françaises. Gérard Longuet doit en effet visiter Benghazi, Misrata et Tripoli au cours de cette fin de semaine.

Reuters ne rapporte pas si des tombes de soldats français de la division Leclerc ayant combattu à Tobrouk et ailleurs ont été la cible des vandales des milices islamistes. Il semble que ces actes fassent suite aux accusations visant les troupes américaines en Afghanistan qui auraient brulé des exemplaires du coran.

Le cimetière militaire de Benghazi regroupe 1 214 tombes et stèles, dont celles de soldats alliés (Canadiens, Britanniques, Français…).

En Angleterre, c’est par contre une autre paire de manches et, avec un peu de retard il est vrai, la presse s’est emparée de cette affaire qui provoque un choc émotionnel réel.

Ainsi le Daily Mirror (proche du parti travailliste) titre :

Insulte à nos soldats tués à la guerre: une vidéo choquante montre des rebelles Libyens en train de profaner un cimetière militaire britannique (du Commonwealth plus exactement, NdT)).

Le Daily Mail fait deux titres sur cette information (le 1er est celui de la rubrique commentaire de la rédaction, le deuxième celui de l’article proprement journalistique): 

Sans honte et sans gratitude dans une Libye sans lois: les atteintes extrêmement choquantes contre des tombes de tués à la guerre

 et:

Profanées: la vidéo choquante des tombes des Rats du Désert de Churchill réduites à l’état de décombres… par les Libyens que nous avons aidés à se libérer.

La presse britannique propose des photos des profanations comme celle-ci:

Peut-être la tombe d'au arrière grand oncle de David Cameron?

Ou celle là,

Pour remercier Bernard-Botul-Henri Lévy?

Ainsi qu’une séquence vidéo

Il faut quand même savoir que ces tombes sont restées intactes depuis l’indépendance de la Libye et pendant toute la période pendant laquelle Mouammar Kadhafi, un ardent anticolonialiste pourtant, a été au pouvoir.

Ce sont donc ceux pour lesquels la France et le Royaume Uni ont déchaîné leurs bombardements destructeurs qui se livrent à ces déprédations.

Eh bien, voilà qui va peut-être contribuer à ouvrir les yeux de ceux qui ont cru benoîtement que David Cameron et Nicolas Sarkozy avaient pris le parti de la liberté, de la démocratie et donc des valeurs qui vont avec.

Il faut dire que ces profanations sont supposées être une réaction à celle du Coran par des militaires US à Kaboul.

Mais d’une part, comment peut-on prétendre demander l’aide de l’OTAN dans son propre pays et réagir de la sorte à ce que fait l’OTAN dans un autre pays ?

Et surtout, on ne profane pas les tombes de qui que ce soit, même de celui qui a été un ennemi de son vivant. C’est là un principe des plus élémentaires qui participent à nous situer en tant qu’humains.

Mus peut-être ces incidents déplorables donneront-ils lieu à une réflexion en Occident sur le sens de l’action de l’OTAN en Libye ?

Pas en France en tout cas, si on en croit l’absence de couverture médiatique de ces profanations.

Quand on pense que ce sont à peu près les mêmes gens que Sarkozy veut porter au pouvoir en Syrie!

 

 

 

 

Des Nigérians de retour de Libye, violés et volés par les « rebelles »

29 octobre 2011

Encore une histoire édifiante qui est la conséquence directe de l’intervention militaire de l’OTAN pour une prétendue mission humanitaire.

Force est de constater que tout ce qui motivait la dite mission de protection des civils libyens contre les crimes hypothétiques des forces du colonel Kadhafi a en réalité été le fait des forces de l’OTAN et des « révolutionnaires » ; bombardements de zones résidentielles, d’infrastructures civiles, vols, viols, assassinats, exécutions sommaires, charniers…

Il ne reste plus maintenant à l’OTAN et à Bernard-Botul-Henri Lévy qu’à demander une autre résolution onusienne sur la Libye.

Suite à son adoption, il  faudrait donc l’appliquer. Rien de plus facile : le philosophe chevelu pourrait par exemple tirer partie d’un des arbres qui ornent le jardin de son riad au Maroc, les aviations de l’OTAN pourraient choisir judicieusement des cibles dans chacun des pays membres de l’alliance..

On voit mal comment tous ces gens qui ont tant à coeur la sécurité et le bien-être des civils pourraient faire moins pour enfin assumer complètement leur Responsabilité de Protéger (R2P).

Dans l’article qui suit, vous remarquerez le reproche qui est fait aux autorités nigérianes de ne pas s’être occupées de leurs ressortissants en difficulté en Libye, ni même au Tchad pourtant voisin. Il faut dire que le président Nigérian Jonathan Goodluck  a été un des premiers à reconnaître le CNT et il a dont préféré faire comme si tout allait bien.

‘Nous avons été violés et volés par les rebelles Libyens’

par Michael Olugbode à Maiduguri,

This Day (Nigéria) 28 octobre 2011 traduit de l’anglais par Djazaïri

Ils ont passé trente jours dans le désert après avoir fui la crise en Libye, 450 Nigérians sont arrivés hier à Maiduguri, dans l’Etat de Bornou, avec des récits de viol, de torture et de vol de leurs effets personnels par les combattants opposés au régime de feu le colonel Mouammar Kadhafi.

Plus de 300 autres seraient encore bloqués à N’jaména, la capitale de la république tchadienne voisine.

Les Nigérians, sales et dépenaillés, sont arrivés hier en début de soirée à Gamboru, une ville frontalière entre le Nigéria et le Tchad.

Et après avoir satisfait aux formalités obligatoires d’entrée dans le territoire, ils se sont rendus à Maiduguri d’où certains sont repartis vers d’autres Etats [le Nigéria est une fédération]

Some of them, who arrived the country without any money on them, had to seek refuge from the National Emergency Management Agency (NEMA) which was alerted as to their entry into the country by Immigration officials.

Certains d’entre eux étant arrivés au pays sans argent sur eux, ont dû chercher refuge auprès de la National Emergency Management Agency (service de gestion des situations d’urgence, NEMA) qui a été alertée dès leur entrée dans le pays par la police des frontières.

Les fonctionnaires de la NEMA leur ont alors procure un hébergement au centre d’orientation  du National Youth Service Corps (NYSC) dans la ville de Maiduguri.

Relatant son épreuve, Splendid Eze, qui dit avoir vécu en Libye pendant ces quatre dernières années, affirme qu’au plus fort de la révolution elle avait dû se réfugier pendant deux mois au camps de l’ONU à Saba.

Eze explique avoir été rapatriée avec 450 autres personnes du camp le 28 septembre et qu’on leur a fait faire un long et tortueux voyage à travers le désert.

Elle dit qu’avant de quitter le camp de Saba, ils se sont trouvés devant plusieurs situations dangereuses comme de dormir à la belle étoile où risquer d’être touchés par les tirs des factions en guerre.

Selon elle, les choses ne se sont pas mieux passes sur le chemin du retour au pays car ils ont “été voles et violés par les rebelles.”

Elle déclare: «On m’a vole mes 1 000 dollars et certains de mes compagnons se sont fait voler tous leurs objets de valeur comme des téléphones et des ordinateurs portables.»

Un autre émigré e retour, Obire Matthex Tony dit qu’ils ont été entassés dans un camion comme des sardines et envoyés pour un long et tortueux voyage à travers le désert à destination du Nigéria.

Il nous apprend qu’ils ont fait escale pendant trois jours à N’jaména où ils ont été hébergés par l’organisation Internationale de l’Immigration avant d’être envoyés au Nigéria par cette organisation.

Il prétend que l’ambassadeur du Nigéria au Tcgad les a évités comme la peste et n’est venu les à aucun moment à leur aide.

Exposant aux journalistes ce qu’a prévu son service pour les travailleurs de retour, le coordonateur de zone de la National Emergency Management Agency (NEMA), Alhaji Aliyu Sambo, a déclaré qu’on les héberge au camp, qu’on les nourrit et qu’on va les transporter dans leurs Etats d’origine après une prise de contact avec les services de gestion des situations d’urgence de ces Etats.

Sur la manière dont son service a appris leur arrive, Sambo a révélé avoir été informé par la police des frontières de Gamboru et que son service a immédiatement entamé des préparatifs pour eux.

Il a indiqué qu’un certain nombre d’entre eux était arrive dans le pays en début de matinee et sont venus à Maiduguri vers midi, mais que certains sont depuis repartis bers diverses destinations et qu’on ne pouvait pas les retenir contre leur gré.

Il a ensuite révélé que ces migrants de retour étaient une première vague et qu’on attendait l’arrivée le retour au pays d’autres par le poste frontalier de Gomburu.


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