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Burkini et crise de l’identité française vus par le New York Times

19 août 2016

Je vous propose un article intéressant du New York Times qui a le double avantage de présenter un point de vue extérieur sur le débat sur le burkini qui agite en ce moment la classe politico-médiatique hexagonale et de nous offrir un regard nourri des observations sur la France fournies par la sociologie et l’anthropologie américaines.

Si l’article relève bien le passé colonial de la France qui sous-tend le discours des politiques sur l’Islam et certaines de ses manifestations extérieurs comme le hidjab ou en ce moment le burkini, il omet à mon avis un facteur de désagrégation de l’identité française qu’on ne saurait sous-estimer, à savoir les effets de l’intégration dans l’Union Européenne. Ce n’est pas pour rien, à mon sens, si les contempteurs de l’intégration européenne tendent à assimiler la place de cette dernière à celle d’une colonie, en tout cas d’un Etat qui est dépouillé de l’essentiel de sa souveraineté comme l’étaient naguère les protectorats.

Les interdictions du ‘burkini’ en France ont à voir avec bien autre chose que la religion ou l’habillement

Par Amanda Taub, The New York Times (USA) 18 août 2016 traduit de l’anglais par Djazaïri

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Amanda Taub

Washington – Il y a quelque chose qui donne le tournis dans ces arrêtés d’interdiction du burkini qui fleurissent sur le littoral français. L’évidence de la contradiction – imposer des règles sur ce que les femmes peuvent porter sur la base de l’idée qu’il est injuste pour les femmes de devoir obéir à des règles sur ce que les femmes peuvent porter – montre clairement que quelque chose de plus profond doit être à l’œuvre.

« Les « burkinis » sont à la base des maillots de bain qui recouvrent tout le corps en conformité avec les normes musulmanes relatives à la pudeur, et mercredi, le premier ministre Manuel Valls s’est jeté dans le débat enflammé sur les interdictions prononcées sans quelques villes balnéaires du pays, dénonçant ce vêtement qu’on voit rarement comme un élément de « l’asservissement des femmes. »

Ceci ne porte évidemment pas réellement sur une tenue de bain. Les sociologues disent que cela n’a pas non plus un rapport premier avec la protection des femmes musulmanes contre le patriarcat, mais que c’est en lien avec une volonté d’éviter à la majorité non musulmane de la France de devoir se confronter à un monde qui change : un monde qui leur demande d’élargir leur vision de l’identité quand beaucoup voudraient qu’elle demeure telle qu’elle était.

« Ce genre de déclaration [celle de Manuel Valls, NdT] est une manière de sanctionner [le sociologue emploie le verbe to police qui signifie contrôler, surveiller] ce qui est français et ce qui n’est pas français, » explique Terence G. Peterson, un professeur de la Florida International University qui étudie la relation de la France avec les immigrés musulmans et avec le monde musulman.

Si cette bataille sur l’identité prend de l’ampleur au lendemain des attentats terroristes [Nice et Saint-Etienne du Rouvray, NdT], elle fait en réalité rage sous une forme ou une autre depuis des dizaines d’années dans la société française, affirme le Professeur Peterson. Ce qui semble être une confrontation sur une petite question de vêtement islamique porte en réalité sur ce que signifie être français.

Pendant l’époque coloniale, quand la France contrôlait de vastes régions musulmanes, le voile était devenu un « symbole hyperchargé » explique le Professeur Peterson. Le voile était considéré comme un symbole de l’arriération des Musulmans et les normes vestimentaires féminines françaises, plus flexibles, étaient considérées comme un signe de supériorité culturelle, des façons de voir qui justifiaient le colonialisme.

Le colonialisme est au fondement de la crise d’identité que vit la France actuellement parce qu’il a ancré un sentiment d’identité nationale française en tant que distinct et supérieur aux identités musulmanes – tout en promettant l’égalité aux Musulmans colonisés qui avaient commencé à immigrer en France en grand nombre. La choc qui en résulte prend souvent la forme de débats sur les tenues vestimentaires.

Le voile est resté un symbole puissant de l’altérité quand le colonialisme s’est effondré après la seconde guerre mondiale et que les Musulmans des pays colonisés ont afflué en France. Mais maintenant, cette altérité se joue à l’intérieur même d’un pays qui tente de définir sa propre identité post-coloniale.

Au fil des générations, le voile s’est répandu chez les Musulmanes françaises, en tant que pratique religieuse et, peut-être, comme symbole de leur héritage culturel particulier. Il était un signe visible de la manière dont la France elle-même, ainsi que son rôle dans le monde, était en train de changer.

Le résultat a été que le voile est devenu le symbole non seulement d’une différence religieuse mais du fait que les Français « de souche » n’avaient plus le monopole de la définition de l’identité française. La France était devenue une nation multiculturelle et multiethnique où les traditions signifiaient différentes choses pour différentes personnes.

Le symbole du voile à l’époque coloniale en tant que signe de l’infériorité musulmane en a fait une cible commode pour les arguments selon lesquels l’identité française « traditionnelle » devait demeurer non seulement dominante mais la seule identité culturelle en France.

Les burkinis peuvent sembler effrayants car ils sont perçus comme menaçant ce type particulier d’identité française par l’expression d’une forme alternative d’identité – dans ce cas, en tant que Musulmans. Beaucoup de Français, au lieu de croire que ces identités peuvent coexister, les perçoivent comme nécessairement concurrentes.

Il existe même un mot français péjoratif pour qualifier l’introduction de ces identités alternatives, le « communautarisme » dont le développement est considéré comme une crise nationale.

Des articles d’habillement musulmans comme le voile ou le burkini sont devenus des symboles du fait que l’identité nationale française n’est plus le domaine réservé de groupes de populations qui vivent dans ce pays depuis des siècles. Des décisions comme les interdictions cet été du burkini ont pour but d’empêcher une redéfinition élargie de l’identité française en contraignant les Musulmans non seulement à s’assimiler mais aussi à adopter l’identité plus étroite et rigide [celle qui exclut les Français issus de l’immigration musulmane, NdT].

C’est une méthode à laquelle la France a recouru pendant des dizaines d’années, et qui a à chaque fois échoué.

John Bowen, anthropologue à la Washington University de Saint-Louis, explique que la France a tendu à essayer ce genre de restrictions aux moments où elle affrontait des tensions aussi bien sur le plan intérieur qu’extérieur en relation avec les Musulmans et le monde musulman.

Les choses ont commencé en 1989 avec la fameuse affaire du foulard quand trois collégiennes françaises avaient été exclues pour avoir refusé de retirer leur coiffe. Ostensiblement, la raison était que les foulards étaient des symboles religieux visibles et qu’ils contrevenaient donc avec la loi française sur la laïcité, ou sécularisme. Mais la laïcité était dans la législation depuis 1905 et les foulards sur la tête étaient néanmoins autorisés en général.

Ce qui a changé, écrivait le Professeur Bowen dans un livre sur le sujet, ce sont des événements dans le monde qui ont fait que l’Islam a semblé être une force particulièrement pernicieuse. En 1989, le leader de l’Iran, l’Ayatollah Rouhollah Khomeini avait signé un décret contre l’écrivain Salman Rushdie. A la même époque, des Algériens avaient constitué le Front Islamique du Salut (FIS), un parti tenant d’une ligne dure et qui basculera ensuite dans l’insurrection.

Interdire les foulards dans les écoles françaises devenait une manière de gérer l’anxiété générée par les événements à l’intérieur et à l’extérieur du pays, et d’affirmer le droit de protéger les valeurs françaises.

Les foulards à l’école sont revenus sur le devant de la scène nationale en 1993 et 1994 quand les autorités françaises craignaient de voir de jeunes hommes membres de familles immigrées algériennes rejoindre les rangs de l’insurrection islamiste en Algérie. Après les attentats du 11 septembre 2001, le voile cristallisa une fois de plus les peurs à l’égard de communautés musulmanes qui étaient à l’écart de la culture et de la société française dominantes.

Et cet été, la France est sous le choc d’une série d’agressions terroristes et est de plus en plus préoccupée par les jeunes Musulmans qui vont en Syrie pour rejoindre l’Etat Islamique ou d’autres organisations djihadistes. Une fois de plus, certains en France voient le processus d’assimilation comme une question de sécurité nationale.

Le voile est un symbole qui a une puissance anxiogène spécifique en matière d’assimilation parce qu’il est porté par choix. Tandis que des caractéristiques fixes comme la race ou la couleur de la peau n’impliquent aucun jugement sur la culture ou les valeurs françaises, l’habillement implique une décision de se différencier – de donner la priorité à son identité culturelle ou religieuse par rapport à celle de son pas d’adoption.

Les interdictions vestimentaires ont pour but, en effet, de faire pression sur les Musulmans français pour qu’ils se détournent de tout sentiment d’identité communautaire et adoptent l’identité française étroitement définie qui préexistait avant leur arrivée. Mais essayer de forcer à l’assimilation peut avoir l’effet contraire : dire aux Musulmans français qu’ils ne peuvent pas avoir simultanément une identité musulmane et une identité française, les forcer à choisir, c’est ainsi les exclure de ce que recouvre l’identité nationale au lieu de les convier à y contribuer.

La France a un autre choix : elle pourrait élargir sa définition de l’identité nationale pour inclure les Musulmans français tels qu’ils sont. C’est quelque chose qui peut effrayer beaucoup de Français, qui le vivrait comme renoncer à une identité « traditionnelle » confortable et non comme l’ajout d’une nouvelle dimension à celle-ci. En l’absence d’acceptation de ce changement, il existe une volonté de faire pression sur les Musulmans français pour résoudre la crise identitaire, mais cette démarche employée pendant des dizaines d’années n’a apporté que peu de progrès – et beaucoup de tensions.

Manuel Valls à Marseille aujourd’hui, les raisons du choix d’une date

21 mai 2012

Manuel Valls, ministre de l’intérieur du tout nouveau gouvernement socialiste, vient de faire son premier déplacement en province en se rendant à Marseille.

M. Valls a justifié ainsi cette attention portée à la cité phocéenne:

« C’est une ville qui est chère à mon coeur, qui doit bénéficier du soutien et de l’attention de l’Etat », a-t-il dit à la presse à son arrivée en gare Saint-Charles.

Bon, ça c’est pour le choix de la ville.

Quant au choix de la date il s’explique ainsi:

A 19H30, il est attendu au dîner annuel du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) de Marseille-Provence

Il allait quand même pas attendre l’année prochaine pour se rendre à Marseille!

C’est ce qu’on appelle un vigoureux signe de refus du communautarisme.

Quelques réflexions sur l’islamophobie et la laïcité

2 octobre 2011

Les sociétés occidentales connaissent une évolution idéologique assez remarquable dont une des caractéristiques est la montée de ce qu’on peut appeler l’islamophobie.

Aux Etats Unis où le changement est souvent impulsé par des « entrepreneurs » au sens où l’entend Howard S. Becker, qui se chargent d’un sujet et de son lancement sur le marché des idées, l’origine de cette évolution peut à la fois être datée et située quant à son origine.

En Europe, les choses sont plus compliquées parce que le marché idéologique est plus contraint tant par les caractéristiques propres à chaque pays que par des lois et des règlements. Le poids de l’histoire, notamment de celui de la période nazie, constitue encore un frein à une manifestation plus franche de l’islamophobie.

L’islamophobie ne pourra en effet revêtir un caractère entièrement acceptable qu’une fois que les mouvements d’extrême droite auront renoncé à la contestation de la «shoah» ou à la minimisation de « l’holocauste » et à l’antisémitisme. L’extrême droite entrera alors de plain pied dans l’échiquier politique et sera autorisée à nouer des alliances électorales ou de gouvernement comme c’est déjà le cas aux Pays Bas avec le parti de Geert Wilders

Pour l’heure, l’islamophobie recourt à des arguments qui peuvent sembler de bon sens comme ceux de ce politicien Français, avocat de son état, qui avait plaidé que toute personne devait pouvoir être identifiée, reconnue et donc avoir le visage découvert.

Une belle idée qui ne l’a cependant pas poussé à demander qu’on légifère sur les postiches, fausses barbes et autres perruques. Dommage car il aurait été là au bout de sa logique ! Lui-même n’ayant jamais eu à expliquer pourquoi il se présente publiquement sous un patronyme qui n’est pas son nom d’origine. Ce politicien a en quelque sorte mis une burka sur son véritable nom!.

Mais l’argument de cet homme politique n’est bien sûr rien à côté de ceux qui réfèrent à la  défense des droits de la femme. Ou encore de ceux qui affirment vouloir défendre la laïcité, un principe bien connu en France et que semblent découvrir certains pays européens qui l’ignoraient dans le fonctionnement de l’Etat, comme la Belgique. C’est à cette question de la laïcité que je me limiterai ici.

Si d’aucuns considèrent que l’interdiction du «voile» en Belgique est simplement une péripétie d’une question plus générale il faut noter qu’au contraire les autorités belges ont pu aisément légiférer sur la question parce que le royaume n’est pas un Etat laïque. Et que la France a légiféré à ce sujet en dérogeant précisément aux principes de la laïcité.

Récemment encore, ce fut au tour du premier ministre britannique David Cameron d’indiquer qu’il souhaitait légiférer sur la question de la tenue vestimentaire des musulmanes. Or, comme vous le savez sans doute le Royaume Uni est un Etat officiellement chrétien anglican et la reine, qui est chef de l’Etat, est aussi chef de cette église tandis que la religion anglicane est enseignée à l’école publique.

Ces problématiques identiques qui apparaissent dans des pays différents au niveau de leur rapport au religieux, de l’islam singulièrement, nous montrent l’existence d’une dynamique propre à la question de l’Islam en occident et que cette dernière n’a rien à voir avec la «laïcité».

Parce qu’alors que certaines manifestations extérieures de l’Islam, qui sont parfois plus ou moins marginales, peuvent se trouver au centre du débat public et faire l’objet d’anathèmes règlementaires, d’autres pratiques religieuses sont par contre prises en charge par les pouvoirs publics au sens large.

Ainsi, dans la France laïque, cette organisation en catimini d’une session spéciale d’’une épreuve de concours pour tenir compte d’une fête juive, le report d’un examen universitaire en 2009 ou la modification du calendrier des épreuves de la session 2005 du baccalauréat. Ou encore, cet office HLM de la couronne parisienne qui a équipé certains de ses immeubles de serrures « casher » pour éviter aux locataires Juifs pratiquants de risquer de rompre le sabbat en actionnant une serrure électrique (une info donnée par le Parisien Libéré , introuvable depuis).

Je ne discuterai pas de  la légitimité de ces mesures. je me bornerai simplement à constater que ce ne sont pas des choses dont on aime trop parler en France, parce que voyez-vous, la France est une république laïque…

Dans la grande Bretagne, qui n’est pas laïque comme on l’a dit, on a moins de gêne pour en parler. Le Daily Mail, par exemple, fait un article sur un passage protégé dans une rue aux abords d’une synagogue londonienne où le boîtier qui permet aux piétons d’appeler pour que le bonhomme de l’écran de signalisation passe du rouge au vert a été remplacé par un dispositif à minuterie automatique faisant passer le feu du rouge au vert toutes les 90 secondes,

De sorte que les Juifs pratiquants n’auront pas à enfreindre une loi religieuse qui leur interdit d’utiliser l’électricité et de faire fonctionner des machines pendant le sabbat.

Le passage piéton est proche d’une synagogue très fréquentée, et appuyer sur un bouton pour actionner le boîtier est considéré comme une infraction aux règles strictes qu’appliquent les Juifs orthodoxes.
Le trafic routier sera interrompu toutes les 90 secondes du vendredi soir à la tombée de la nuit le samedi, couvrant ainsi la période du sabbat juif.
Le passage protégé se trouve sur une des rues à forte circulation de Londres – la North Circular au carrefour Henlys Corner. Mais les autorités insistent sue la fait que la circulation ne sera pas perturbée pour autant.
La décision de placer des dispositifs automatiques sur les passages protégés après que des responsables de la Finchley United Synagogue aient expliqué leur problème à l’équipe de Transport for London, l’organisme chargé d’entretenir les principales artères de la capitale. TfL assure que le dispositif automatique n’a pas entraîné de surcoût.

Au moment où j’écris ces lignes, l’article a fait l’objet d’un peu plus de 700 commentaires de lecteurs dont beaucoup font part de leur étonnement, si ce n’est de sentiments peu amènes.

L’article conclut sur un autre “accommodement” consenti pour la communauté juive, la possibilité de délimiter dans le même quartier un érouv « controversé. Un érouv, nous dit l’article, est une zone où les Juifs pratiquants ont le droit par exemple de pousser un landau ou un fauteuil roulant sans toutefois être autorisés à utiliser l’électricité.

Il n’y pas d’érouv en France, laïcité oblige. Je veux dire qu’en fait ils existent, mais n’ont guère droit de cité dans le discours public, on n’en parle pas.

Tapez dont « érouv » sur Yahoo ou sur Google et vous verrez qui en parle : quelques blogs, des sites religieux juifs, wikipedia . S’il y en a d’autres, faut bien chercher.

Un élu comme  Michel Bulté, ancien maire RPR du 19ème arrondissement de paris l’avait dit ouvertement pourtant en 1999 :

«J’assume tout à fait la politique en faveur de la communauté juive et, contrairement à certains faux-derches qui se sont absentés lors du vote, je renouvellerai mon vote en faveur de la garantie d’emprunt [pour le centre scolaire de la rue Petit] du conseil régional » J’espère que ma compréhension envers toutes les communautés sans exclusive sera un atout pour 2001. Défendre à tout crin la laïcité dans un quartier de mosaïque religieuse, c’est l’erreur du PS.»

Vous admirerez les arguments de M. Bulté qui explique qu’il ne favorise aucune communauté mais qu’il assume tout à fait le fait d’en favoriser une. Bulté est sûrement un maître du pilpoul, une technique de bavardage proche de ce qu’on appelle plus communément ‘enculage de mouches.’ Aux dernières nouvelles, Bulté qui avait commencé maoîste avant de rejoindre le RPR puis l’UDF était au MODEM de François Bayrou. Un homme de convictions, c’est incontestable.

Avec ces propose de M. Bulté, nous sommes deux ans seulement avant les attentats du 11 septembre 2001 aux Etats Unis et le lancement définitif de la campagne islamophobe. Cette campagne s’accompagne paradoxalement partout d’un renforcement du communautarisme qui devient une réalité incontournable de la vie politique, un fait qui apparaît d’une manière éclatante aux Etats Unis, le modèle des néolibéraux plus ou moins assumés qui gouvernent dans nombre de pays occidentaux.

J’étais parti pour faire un billet très court mais de fil en aiguille, (et de manière peut-être un peu décousue si j’ose dire) je me suis laissé aller à réfléchir un peu plus avant sur ces questions de laïcité et d’islamophobie. J’espère que ces cogitations seront utiles aux lecteurs qui s’intéressent à ces thématiques.


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