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L’entité sioniste exaspère l’UE selon le chef de la diplomatie allemande

4 février 2018

L’exaspération monte en Europe face à la politique de l’entité sioniste qui rend plus impossible chaque jour une solution à deux Etats fans le conflit qui oppose l’occupant sioniste au peuple indigène palestinien.

C’est le chef de la diplomatie allemande qui le dit, pas moi.

On comprend mieux pourquoi les sionistes tendent à préférer le parti néo-nazi allemand aux formations politiques qui se sont partagé le pouvoir en Allemagne depuis la fin de la deuxième guerre mondiale.

Le ministre allemand avertit Israël de l’exaspération grandissante de l’Europe

Rédaction, Reuters (UK) 31 janvier 2018

Tel Aviv (Reuters) – Le ministre allemand des Affaires étrangères, Sigmar Gabriel, a averti mercredi Israël qu’il était confronté à une exaspération grandissante en Europe devant les inquiétudes concernant l’avenir d’une solution à deux Etats au conflit israélo-palestinien.

Gabriel a adopté un ton nettement différent de celui du vice-président américain Mike Pence qui, lors d’une visite en Israël la semaine dernière, a approuvé l’annonce par le président Donald Trump le 6 décembre que son administration reconnaît Jérusalem comme capitale d’Israël et qu’il transférerait son ambassade dans cette ville.

« En ce qui concerne les Palestiniens et la question de l’Iran, les Américains prennent votre parti plus clairement que jamais auparavant. Mais est-ce vraiment une bonne chose ?  « a déclaré Gabriel à Tel Aviv.

Citant les succès passés de la diplomatie américaine dans la région, il a demandé : « Les Américains peuvent-ils encore jouer un tel rôle s’ils prennent si ouvertement parti? Est-ce que les autres vont essayer de leur emboîter le pas ? »

Dans une menace à peine voilée de couper l’aide [européenne], il a déclaré que certains membres du cabinet israélien étaient « explicitement contre la solution à deux Etats » mais qu’une telle solution « a toujours été le fondement de notre engagement pour la paix israélo-palestinienne et  du montant de l’engagement financier « de l’Allemagne et de l’Europe.

« Ces signaux – au mieux mitigés – ne passent pas inaperçus en Europe, où il y a clairement une exaspération grandissante face aux actions d’Israël », a-t-il déclaré lors d’une conférence sur la sécurité en Israël. Gabriel a cité des désaccords au sein même de son propre parti social-démocrate à propos de ce que certains considèrent comme un traitement « injuste » des Palestiniens.

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Le chef de la diplomatie allemande Sigmar Gabriel a l’air franchement exaspéré devant Benjamin Netanyahou

« PAS DE RACCOURCI »

« Il est de plus en plus difficile pour des gens comme moi de leur expliquer les raisons pour lesquelles notre soutien à Israël doit persister », a-t-il déclaré. Gabriel a souligné les préoccupations concernant la violence, la haine et la construction de colonies de peuplement israéliennes dans les territoires occupés que les Palestiniens où les Palestiniens veulent pour un futur État indépendant.

« L’Allemagne attend avec impatience le jour où elle sera en mesure de transférer son ambassade en Israël à Jérusalem. Mais laissez-moi ajouter : dans deux états avec Jérusalem comme capitale. Il n’y a pas de chemin plus court. « 

Les Palestiniens veulent Jérusalem-Est, qui a été conquise par les Israéliens pendant la guerre de 1967, pour leur future capitale. Israël considère Jérusalem comme sa capitale éternelle et indivisible.

Gabriel a pris la parole après des entretiens avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et le président palestinien Mahmoud Abbas.

Plus tôt dans la journée, Netanyahu a reprécisé sa position lors d’une conférence de presse conjointe avec son visiteur allemand après que Gabriel s’est dit encouragé par le fait que le gouvernement Netanyahu soutenait une solution à deux Etats « avec des frontières sûres pour Israël ».

« Que nous exercions le contrôle de la sécurité à l’ouest du fleuve Jourdain. C’est la première condition, » a objecté Netanyahou, coupant Gabriel avant d’ajouter, « Qu’on puisse le définir comme un Etat alors que nous exerçons le contrôle militaire est une autre affaire. Je ne discute pas d’étiquettes mais de la substance. »

Gabriel a suggéré que la discussion soit reconsidérée une autre fois, « beaucoup plus tard. »

Gabriel a été un partisan résolu de plus grands efforts pour lutter contre l’antisémitisme en Allemagne, y compris avec la création d’un poste de commissaire gouvernemental pour superviser de telles initiatives.

Dans le même temps, il est sous pression dans son pays pour qu’il adopte une ligne plus ferme au sujet de la construction ininterrompue de colonies israéliennes en violation du droit international.

Extrême-Droite: philosémitisme et islamophobie

24 octobre 2017

La digue intellectuelle et morale qui contrariait la montée de l’extrême-droite en Europe est en passe d’être bientôt contournée, voire retournée par les partis représentatifs de ce courant de pensée.

Cette digue, c’était l’antisémitisme professé plus ou moins ouvertement par ces mouvements, un antisémitisme qui n’avait en principe plus droit de cité depuis la deuxième guerre mondiale et la déportation quasi-systématique des Juifs européens par le Troisième Reich.

Cette marginalisation de l’extrême-droite était-elle basée sur un principe humaniste intangible, à savoir l’égalité foncière de tous les hommes, qui avait été bafoué par le régime nazi ? Ou reposait-elle sur la stigmatisation d’un crime contre une population particulière sans qu’il en découle un principe général applicable à toutes les populations minoritaires ?

On a longtemps pu croire à la réalité du principe intangible. Mais ces dernières années nous ont au contraire apporté la preuve, s’il en fallait une, que tel n’était pas le cas et que c’est au contraire le caractère relatif du souvenir du sort des Juifs qui prévaut.

Cette démonstration nous est apportée par l’évolution de l’extrême-droite européenne qui a renoncé, à un rythme différent selon les pays, à l’antisémitisme qui la caractérisait, pour passer au « philosémitisme », tout en élaborant son discours islamophobe.

En soi, cela ne suffit pas à gagner des électeurs. Mais ça suffit à vous ouvrir la porte des studios des radios et des télévisions sans lesquels les messages politiques restent lettre morte dans les sociétés de communication de masse que sont les nations occidentales.

L’islamophobie n’a par contre évidemment pas cette vertu d’endiguement que possède l’antisémitisme.

L’article que je vous propose fait le point sur cette thématique du nouveau philosémitisme et de l’islamophobie qui caractérisent l’extrême-droite européenne actuelle.

On reprochera peut-être à l’auteur sa grande naïveté, ou pseudo naïveté car si je veux bien croire que l’extrême droite instrumentalise les juifs et le sionisme à ses propres fins, il aurait peut-être dû se poser la question du rôle du lobby sioniste et de l’entité sioniste elle-même dans l’ascension de l’extrême-droite et dans la promotion des discours islamophobes produits dans des cercles qui vont au-delà de cette mouvance politique.

Ce qui vaut pour l’Europe vaut aussi pour ses développements américain et australien.

La montée de la nouvelle extrême-droite : les ‘philosémites’ européens utilisent les Juifs pour combattre les Musulmans

L’extrême-droite redéfinit les Juifs comme les ‘victimes exemplaires de la menace de l’Islam,’ ainsi que l’affirme un analyste, le soutien à Israël en étant le corollaire. Mais l’antisémitisme reste très présent.

Par Michael Colborne, Haaretz (Sionistan) 21 octobre 2017 traduit de l’anglais par Djazaïri

Il y a près d’une trentaine d’années, Heinz-Christian Strache était arrêté lors d’une marche aux flambeaux avec une organisation inspirée de la Jeunesse Hitlérienne. Mais ces jours-ci, le dirigeant du mouvement autrichien d’extrême droite Parti de la Liberté, – qui, après le scrutin de dimanche, devrait entrer dans le nouveau gouvernement de droite de l’Autriche – a l’air de vouloir devenir le meilleur ami d’Israël.

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Heinz-Christian Strache du FPÖ (Parti de la Liberté Autricien)

Strache s’est rendu à plusieurs reprises en Israël au nom du Parti de la Liberté, mais les responsables gouvernementaux d’Israël ont évité de rencontrer le chef d’un parti dont le premier dirigeant était un ancien officier SS. Strache a même écrit au Premier Ministre Benjamin Netanyahou plus tôt dans l’année, promettant de transférer l’ambassade d’Autriche de la banlieue de Tel Aviv vers Jérusalem, et de soutenir le droit d’Israël à construire dans les colonies de Cisjordanie.

Israël a « le droit de construire partout où c’est nécessaire sur la terre d’Israël, » écrivait Strache.

 

Strache est loin d’être le seul leader européen d’extrême droite qui soit perçu comme étant devenu un adepte du prétendu philosémitisme. Selon Geert Wilders, porte-drapeau des islamophobes néerlandais, Israël est « la première ligne de défense de l’Occident » contre l’islam. Selon sa propre compte, Wilders a visité Israël plus de 40 fois. En France, la dirigeante du Front National d’extrême droite, Marine Le Pen, a déclaré aux membres de la plus importante communauté juive d’Europe que son parti était «le meilleur bouclier pour vous protéger».

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Geert Wilders

Mais que ce soit en Autriche, en Allemagne, en France ou même en Bulgarie – où un parti ouvertement d’extrême-droite fait partie du gouvernement depuis mai – les dirigeants d’extrême droite utilisent les communautés juives, réelles ou imaginaires, comme des instruments pour diaboliser les musulmans et les autres minorités.

Cette évolution des extrémistes de droite vers le philosémitisme est cependant en grande partie une nouveauté, compte tenu en particulier du fait que beaucoup de ces partis comportent encore beaucoup d’éléments antisémites qui ne cessent de se manifester.

« Les positions pro-israéliennes et le philosémitisme sont relativement récents au sein de la droite radicale européenne, même pour la partie occidentale de l’Europe », a déclaré à Haaretz par courrier électronique Cas Mudde, professeur de sciences politiques à l’Université de Géorgie (USA).

Mudde, qui étudie les mouvements d’extrême droite en Europe, note également que les partis d’extrême droite comme le Parti de la liberté et le Front national qui ont adopté des positions philosémites «les ont développées dans le cadre de leur programme islamophobe».

Il y a plus de dix ans, Mudde écrivait dans une étude sur les partis populistes de la droite radicale en Europe, soulignant la position de nombreux extrémistes de droite sur les Juifs. Les Juifs, dit Mudde, sont considérés comme incarnant une modernité à défendre. D’autre part, l’importante minorité Rom d’Europe est considérée comme une population barbare vivant en marge de la modernité, tandis que les Musulmans sont considérés comme des barbares vivant dans la modernité – l’ennemi déjà présent à l’intérieur, selon l’extrême droite.

Par conséquent, le «tournant philosémite» de nombreux partis d’extrême droite, selon les mots du sociologue Rogers Brubaker, provient directement des préoccupations de ces partis à l’égard de l’islam. Ecrivant plus tôt cette année, Brubaker soutient que l’extrême droite en est venue à redéfinir les juifs en tant que «Européens» et «victimes exemplaires de la menace de l’islam»

L’antisémitisme fait encore rage

Mais tout le monde dans ces nouveaux partis philosémites ne semble pas avoir reçu la consigne. Avant les élections présidentielles françaises d’avril et de mai, Marine Le Pen a dû repousser les accusations selon lesquelles deux de ses compagnons de route étaient des sympathisants nazis qui organisaient des soirées «pyjama rayé» – en référence aux vêtements que les Juifs étaient obligés de porter dans les camps de concentration.

En Autriche, Strache fait semblant de dénoncer l’antisémitisme qui règne encore dans son parti ; ce mois-ci, il a dû suspendre un conseiller local du Parti de la Liberté qui a fait un salut nazi. En plus de cela, des militants autrichiens ont récemment publié une liste de ce qu’ils disent être plus de 60 incidents antisémites et racistes impliquant des personnalités du Parti de la liberté depuis 2013.

« S’il [le Parti de la Liberté] a vraiment changé d’idéologie, est une question à laquelle lui seul peut répondre, » a déclaré la politologue Alexandra Siegl à l’Agence France-Presse.

Mais parfois le masque semble glisser un peu. Quelques jours avant le vote autrichien qui a vu le Parti de la Liberté égaler son meilleur résultat, Strache a interrogé les motivations de l’un des donateurs du futur Chancelier Sebastian Kurz – l’homme d’affaires juif Georg Muzicant, fils de l’ancien président de la communauté juive de Vienne.

Strache a déclaré que le soutien financier de Muzicant pour Kurz était une preuve de Verstrickungen – enchevêtrements – un mot dans ce contexte impliquant une conspiration juive. Pour sa part, Kurz a déclaré que les commentaires de Strache étaient « déshonorants », bien qu’il semble toujours susceptible de former un gouvernement de coalition avec lui.

Fort en Bulgarie

En Bulgarie, sur les frontières souvent oubliées de l’Europe, un parti d’extrême-droite siège déjà dans un gouvernement de coalition – un parti qui utilise l’expérience de la Bulgarie pendant l’Holocauste pour attaquer les minorités les plus dénigrées du pays.

Les Patriotes Unis de Bulgarie, une coalition de trois partis d’extrême-droite, se sont frayés un chemin jusqu’au gouvernement après que les élections de cette année ont laissé le Premier Ministre Boyko Borisov, qui sortait de son troisième mandat, sans autre partenaire possible pour une coalition.

Patriotes Unis et leurs dirigeants islamophobes et anti-Roms sont de fiers promoteurs du rôle de la Bulgarie dans la sauvetage des Juifs des camps de la mort en Allemagne. En mars 1943, Boris III, le roi de la Bulgarie alliée aux nazis, refusa que les 50 000 Juifs bulgares soient déportés dans les camps. Presque tous ont survécu à la guerre et, avec le temps, sont partis pour Israël.

Aujourd’hui, il y a à peine 2 000 Juifs en Bulgarie et seulement deux synagogues an activité. Pourtant, les leaders de la communauté juive ont alerté cette année sur une augmentation des propos et des incidents antisémites, notamment la destruction de pierres tombales juives dans le cimetière central de Sofia le mois dernier et des manifestations en mémoire d’un général nazi notoire, Hristo Lukov.

Rien de tout cela n’a découragé les patriotes unis.

« Les Juifs en Bulgarie sont un exemple d’intégration réussie », a déclaré un député de Patriotes Unis au parlement bulgare à l’occasion de Rosh Hashanah, en lisant une déclaration du parti. Les Juifs, a déclaré le député, sont « un exemple que tous les groupes minoritaires de notre patrie devraient suivre », faisant un reproche subtil aux Roms et aux Turcs de Bulgarie, qui représentent ensemble près de 20% de la population bulgare.

Mais l’approche de l’histoire des Juifs en Bulgarie par Patriotes Unis occulte quelques points essentiels. Pendant la Seconde Guerre mondiale, les Juifs bulgares ont été forcés de porter des étoiles jaunes, de respecter des couvre-feux stricts et de remettre bijoux et autres objets de valeur. Et pendant la guerre, la Bulgarie a occupé la Macédoine, la Thrace et une partie de la Serbie – et n’a rien fait pour empêcher 11 000 juifs de ces régions d’être envoyés à la mort.

Ce n’est pas quelque chose dont Patriotes Unis aime parler.

Dans une déclaration, le parti a affirmé qu’aujourd’hui « les ennemis de la Bulgarie, activement soutenus par bezrodnitsi  » – un terme poétique pour les gens qui se sont éloignés de la nation – « tentent de lancer une accusation honteuse contre les Bulgares » en attirant l’attention sur ces 11 000 Juifs qui ont été déportés vers la mort.

C’est une attitude qui déconcerte la communauté juive actuelle de la Bulgarie. Tom Junes, historien et membre de la Fondation d’Etudes Sociales et Humaines de Sofia, un think-tank non gouvernemental, a rapporté à Haaretz quelque chose qu’un collègue juif bulgare lui avait dit : « Si j’ai cinq enfants et que tu en tues un, Je suis censé te remercier de ne pas avoir tué les quatre autres?

Patriotes Unis devra s’habituer à entendre plus de questions comme celle-ci. Le 75e anniversaire du refus de Boris III d’expulser les Juifs de Bulgarie tombe en mars, juste au moment où la Bulgarie assure la présidence tournante du Conseil de l’Union européenne, suivie, par coïncidence, par l’Autriche. Certains des politiciens d’extrême droite les plus fervents d’Europe pourraient se retrouver eux-mêmes et leur philosémitisme ostensible, à être plus observés que ce à quoi ils s’attendaient.

Le nouveau chef de l’OTAN est-il un homosexuel rouquin ou un chasseur de louves?

13 mai 2013

On apprend que 

Le général américain Philip Breedlove est entré aujourd’hui en fonction au poste de Commandant suprême des forces alliées en Europe (SACEUR), remplaçant l’amiral James Stavridis, qui occupait ce poste depuis le 2 juillet 2009.

Il va sans dire que c’est une fonction d’une grande importance qui fait de lui, entre autres, le responsable des opérations militaires en Afghanistan.

On nous signale qu’il est le 17ème officier Américain à occuper ce ports inauguré en 1951 par personne d’autre que Dwight Eisenhower!

J’ignore ce que signifie le nom Eisenhower – tout au plus suis-je arrivé à savoir que « eisen » est le mot allemand qui signifie le fer. Impossible par contre de trouver ce que signifie hower.

Par contre, j’ai tout de suite été frappé par le nom de Breedlove.

En effet, tout le monde sait ce que signifie le mot « love » tandis que « breed » est un mot moins familier.

« Breed » est un substantif qui signifie « race » ou « lignée ».

Le verbe « breed » signifie quant à lui « élever » [des animaux ou des enfants], « accoupler » [des animaux], « engendrer », « procréer ».

En argot anglais, la « breed-box » désigne le vagin.

Mais qu’en est-il de « breedlove »?

On ne trouve pas ce composé dans l’anglais standard, mais il existe sous cette forme exacte en argot et il a deux significations:

– la première est celle d’une boisson alcoolisée consommée en matinée.

– la deuxième est celle d’un homosexuel [gay] rouquin et blanc [redneck] de Géorgie plein de pellicules.

Un nom donc un peu lourd à porter pour quelqu’un qui occupe de si hautes fonctions militaires et politiques.

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Je ne suis pas « gay » (et pas gai non plus)

Bon, mais le nom Breedlove a en réalité une étymologie bien différente. On apprend ainsi que la partie « love » de ce nom ne renvoie pas au mot anglais qui veut dire « amour » mais à l’ancien anglais-français [c.à.d certainement le normand] « love » ou « louve », le canidé donc.

Et « breed » n’a pas de rapport avec le vocabulaire de la reproduction mais avec le mot français « bride ».

Breedlove renvoie donc à un homme ou à une famille dont l’activité consistait à capturer les loups en les maintenant avec une bride!

Un nom déjà martial finalement.

 

Comment un journal indien comprend le clip raciste de l’Union Européenne

7 mars 2012

Je vous avais parlé de ce clip raciste produit par la Commission Européenne. François Asselineau nous en livre une lecture politique qui se trouve être sensiblement la même que celle faite par la presse indienne.

L’Europe retire une vidéo anti-BRIC

Par Dipankar De Sarkar, The Hindustan Times (Inde) traduit de l’anglais par Djazaïri

C’est officiel: l’Europe en crise a peur de l’Inde, de la Chine et du Brésil (BRIC = Brésil, Russie, Inde , Chine). Sa commission à l’élargissement a été obligée de retirer une vidéo de propagande après des plaintes pour racisme au sujet de la manière dont elle présente les Indiens, les Chinois et les Brésiliens. La vidéo, conçue pour populariser l’UE à 27 nations auprès des jeunes Européens, montre une femme blanche européenne prenant le dessus sur trois guerriers mâles agressifs d’Inde, de Chine et du Brésil dans un hangar sombre et à l’abandon.

Vêtue d’un survêtement jaune à la manière du film Kill Bill de Tarantino, elle fait d’abord face à un combattant chinois qui pratique le kung-fu. Elle affronte ensuite un indien qui pratique le kalaripayattu.

Le dernier homme qu’elle voit est un brésilien noir, spécialiste de la capoeira, un art martial. Alors que les trois hommes sont autour d’elle, elle se multiplie et les encercle. Ils abandonnent leurs armes avant de disparaître.

Les femmes deviennent alors le cercle d’étoiles jaunesqui est le symbole de l’UE, et la vidéo annonce, “Plus nous sommes nombreux, plus nous sommes forts… ». Peter Stano, porte parole à Bruxelles de la commission de l’élargissement a déclaré à l’Hindustan Times que « la vidéo avait été retirée après qu’elle ait attiré des plaintes pour racisme. »

Tous antisémites sauf…

3 décembre 2011

Il est très difficile de comprendre aujourd’hui ce qu’est l’antisémitisme. Intuitivement, l’antisémitisme, comme toute forme de racisme, devrait se définir comme une hostilité irraisonnée contre un groupe de personnes en raison  de leur appartenance supposée à une religion ou à une « race » ou nationalité.

Ce qui ne veut pas dire que tous les individus appartenant à un groupe donné sont exempts de critiques, mais simplement que ces critiques doivent être rapportées aux agissements et aux caractéristiques personnelles de ces individus et non à des caractéristiques générales et immuables de leur groupe d’appartenance.

Par exemple, si je suis commerçant et qu’un client chicane sans cesse sur le prix d’un article qui l’intéresse, je dois normalement me contenter de penser que j’ai simplement affaire à un casse-pieds et à un radin. Je ne dois par contre en aucun cas inférer que sa radinerie est une caractéristique générale des Ecossais.

De la même manière, je me garderai d’inférer que tous les Russes sont serviables parce que l’un d’entre eux n’a pas compté son temps pour m’aider à trouver une adresse à Moscou.

L’antisémitisme classique (chrétien) est en relation avec la présumée culpabilité collective des Juifs qui auraient voulu et obtenu l’exécution de Jésus, préférant notamment que la vie sauve soit accordée au brigand Barabbas. Cet antisémitisme classique est en voie de disparition avec d’une part la déchristianisation d’une partie des pays où les Juifs sont nombreux et, d’autre part l’évolution de la doctrine chrétienne.

Lui aurait succédé un antisémitisme «global», en fait un antisémitisme musulman. Cet antisémitisme serait une hostilité sans causes à l’égard des Juifs.

C’est là la thèse que soutiennent bien sûr les organisations sionistes : l’antisémitisme est une maladie sans causes.

On dira que si cette maladie est sans cause, elle est nécessairement sans remède.

Et c’est bien ainsi que les sionistes voient les choses : l’antisémitisme est là pour rester d’où la nécessité de faire déguerpir les Juifs et de les regrouper dans «leur» foyer national.

Quand quelqu’un suggère que le pseudo antisémitisme arabe trouverait sa source dans le conflit politique autour de la Palestine, ce quelqu’un se voit renvoyer dans les cordes, fut-il ambassadeur des Etats Unis.

Pourtant, il n’y a rien de plus normal que de voir les Palestiniens être hostiles à ceux qui les ont dépouillés de leur patrie. Il n’y a rien de plus normal de voir tous ceux qui aiment la justice rejeter cette entité sioniste comme autrefois ils rejetaient l’apartheid ou le nazisme.

Un des problèmes est que les bourreaux sionistes demandent en plus que leurs victimes ne les détestent pas, voire même les aiment. Une attitude bien chrétienne pour des gens qui se présentent en tant que Juifs.

Parce que c’est là justement qu’est l’autre problème: les sionistes revendiquent leurs agissements au nom des livres sacrés du judaïsme et prétendent pratiquer le meurtre et la rapine au nom de tous les Juifs.

Nous savons que c’est une ineptie mais ils n’en jouent pas moins un jeu dangereux qui consiste à exciter l’antisémitisme.

Un antisémitisme auquel nous sommes tous condamnés car, si j’en crois Nathan Gelbart, un avocat maître du pilpoul cité dans l’article ci-dessous (qui est aussi une charge contre Obama) : si quelqu’un refuse aux Juifs le droit à une patrie (sur le territoire des Palestiniens), c’est qu’il est antisémite. Mais si ce même quelqu’un enjoint aux Juifs de rentrer chez eux (c’est-à-dire qu’il leur reconnaît bel et bien une patrie) il est aussi antisémite.

Si ce « chez eux » est le pays d’origine des colons sionistes, par exemple la Pologne ou la France, le sioniste objectera que ces pays ne sont pas la véritable patrie des Juifs Polonais ou Français pour se limiter à ces deux pays.

Mais qui à part un antisémite peut dire qu’un Juif Français n’est pas dans son pays en France?

Pas moyen d’en sortir donc: tous antisémites sauf les Juifs. Non, même pas sauf les Juifs puisque la catégorie des antisémites juifs est en plein essor.

 ‘La haine contre les Juifs découle du conflit’

L’ambassadeur des Etats Unis en Belgique propose une explication discutable de l’antisémitisme musulman
par Menachem Gantz, Yediot Ahronoth (Sionistan) 3 décembre 2011 traduit de l’anglais par Djazaïri
Bruxelles – La montée de l’antisémitisme au niveau mondial [global antisemitism] est liée à la politique israélienne à l’égard des palestiniens, a déclaré l’ambassadeur des Etats Unis en Belgique aux participants abasourdis à une conférence juive en milieu de semaine à Bruxelles.

 S’exprimant mercredi dans le cadre d’une conférence sur l’antisémitisme organisée par l’Union Juive Européenne (UJE), Howard Gutman a dit à ses auditeurs qu’il s’excusait par avance si ses propos n’étaient pas à leur goût. Il a ensuite commencé à tenir des propos controversés reflétant sa vision de l’antisémitisme musulman, a rapporté vendredi le Yediot Aharonot.

 Selon Gutman, il faut distinguer entre l’antisémitisme traditionnel qui doit être condamné et l’hostilité des Musulmans envers les Juifs qui découle du conflit en cours entre Palestiniens et israéliens. Il a aussi soutenu qu’un traité de paix israélo-palestinien ferait diminuer de manière significative l’antisémitisme musulman.

L’ambassadeur des Etats Unis, avocat de profession, est Juif et il a joué un rôle important dans la collecte de fonds pour le parti Démocrate. Il a été nommé au poste d’ambassadeur par le président Barack Obama.

 ‘Les soi-disant critiques d’Israël’

Des juristes de toute l’Europe assistaient à la conférence. Ces spécialistes du droit ont visiblement été abasourdis par les paroles de Gutman, et l’orateur suivant a réfuté de manière cinglante les  propos de l’ambassadeur.

“L’antisémite moderne condamne formellement l’antisémitisme et l’holocauste et exprime sa plus vive sympathie pour le peuple juif. Il a simplement créé une nouvelle catégorie, « l’antisioniste » ou – encore plus sophistiqué – le soi-disant ‘critique d’Israël’ », a expliqué l’avocat allemand Nathan Gelbart.

“Le ‘critique d’Israël’ ne dira jamais ‘les Juifs, rentrez chez vous’ mais il remet en cause la légalité de la création de l’Etat d’Israël et donc le droit du peuple juif à s’établir dans sa patrie. Il ne dira pas que les Juifs sont la source de tout ce qui va mal dans le monde mais affirmera que l’Etat d’Israël est une cause majeure de l’instabilité et de la guerre dans la région, » a-t-il dit.

« il n’y a aucun autre pays, ni aucun autre peuple sur cette planète auquel le «’critique d’Israël’ consacrera autant de temps et de dévotion que pour le cas d’Israël. »

“Parce qu’il ne critiquerai aucun autre pays ni ne demanderait qu’on en boycotte ses marchandises o uses universitaires. Et pour une raison simple : parce qu’Israël est l’Etat du peuple juif, ni plus, ni moins, » a expliqué Gelbart.

‘Les Musulmans apprécient Obama’

 L’auditoire de la conférence a reçu le discours de Gelbart avec force applaudissements, alors que l’ambassadeur des Etats Unis s’excusait de devoir partir en raison de ses obligations et quittait la salle.

Auparavant, Gutman avait aussi présenté aux participants une petite sequence video montrant son accueil par des applaudissements chaleureux dans une école musulmane de Bruxelles. S’il n’a pas expliqué le pourquoi de cet accueil chaleureux, son message a été que c’était le genre de manifestations de bienvenue offertes à un Juif qui soutient la politique d’ouverture du président Obama en direction de l’Islam.

Contacté par le Yediot Ahronoth, l’ambassadeur des Etats Unis a été interrogé pour savoir si la politique d’Obama ne provoquait pas une perte d’influence de l’Amérique dans la région. Gutman a répondu en disant que le monde arabe apprécie Obama suite à son discours du Caire, évoquant par là un discours présidentiel de 2009.

L’islande, premier pays d’Europe occidentale à reconnaître l’Etat de Palestine

30 novembre 2011

Je sais, je sais que l’Islande est un petit pays. Mais c’est quand même un pays européen, d’Europe occidentale et membre de l’OTAN depuis la fondation de cette alliance, rappelons-le au passage.

Eh bien la république d’Islande vient de reconnaître officiellement l’Etat de Palestine suite à l’adoption d’une motion parlementaire en ce sens.

En fait, l’Islande est le premier pays d’Europe occidentale à avoir fait une telle démarche. L’Islande est donc un grand pays par son courage…

Et comment puis-je savoir cette information en français?

Le seul média grand public à en parler en français est le journal Métro… Canada puisque aucun organe d’information hexagonal n’en a apparemment eu vent. 


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