Posts Tagged ‘Hassan Rohani’

Sur la situation en Iran (Moon of Alabama)

2 janvier 2018

Un article perspicace de Moon of Alabama sur l’Iran et l’agitation qui semble s’être emparée de ce pays. Selon l’auteur, les protestations légitimes des couches défavorisées de la population contre la vie chère et d’autres problèmes comme la faillite de banques privées, ont été saisies comme une opportunité par de petits groupes d’agitateurs violents. En lien avec l’étranger, ces agitateurs ont lancé les slogans appelant à la fin du régime et même à la fin du soutien à la cause palestinienne. Des slogans que la presse occidentale s’est évidemment empressée de reprendre et de commenter.

Selon Moon of Alabama, nous sommes maintenant dans une phase où la contestation sociale a semble-t-il été apaisée, au moins momentanément, par l’affirmation par le gouvernement que les doléances sur les questions sociales seraient prises en charge. Un gouvernement qui a aussi rappelé que le peuple avait tout à fait le droit de manifester.

La place est maintenant occupée surtout par des émeutiers peu nombreux qui ne représentent en aucune façon une menace pour les autorités en place.

Le changement de régime ne viendra probablement pas des présents troubles. Mais comme le relève l’auteur, l’objectif est avant tout pour le lobby sioniste et son partenaire américain d’essayer de trouver un moyen d’enfoncer un coin dans le rapprochement entre l’Iran et l’Europe.

Comme on le sait en effet, Emmanuel Macron doit se rendre à Téhéran en octobre 2018 et une visite préparatoire du chef de la diplomatie française vient d’être reportée en raison de la situation en Iran.

Iran – Moins de manifestations – Plus d’émeutes – Les Etats Unis préparent la phase suivante

Moon of Alabama (USA) 2 janvier 2018 traduit de l’anglais par Djazaïri

Les émeutes et les manifestations en Iran en sont à leur 6ème jour. Alors que les médias « occidentaux » affirment que les manifestations se multiplient, je n’en vois aucun signe dans les différentes vidéos diffusées en ligne. Les protestations légitimes contre la hausse des prix, la faillite de banques privées et le budget néolibéral d’austérité du Président Rohani ont été très vite détournées par des bandes d’émeutiers. Ces bandes sont à l’évidence coordonnées depuis l’étranger par le truchement de diverses applications Internet, en particulier Télegram et Instagram:

Amad News, une chaîne sur Telegram semble avoir joué un rôle central dans la vague de protestations. Selon les témoignages, Rohollah Zam, un journaliste en exil, fils d’un clerc religieux réformiste, aurait fui le pays après avoir été accusé d’avoir des liens avec des agences de renseignement étrangères …

Le blocage des chaînes de contrôle [de l’action émeutière] spécifiques s’est avéré insuffisant :

Les logiciels spéciaux utilisés pour contourner les filtres du gouvernement pouvaient encore être téléchargés facilement. Et lundi, comme les autres jours, il y a eu des appels à manifester sur des médias en ligne et   sur des chaînes satellitaires en langue persane basées à l’étranger.

Le blocage des applications internet a été levé aujourd’hui.

Les manifestations de départ sur les problèmes économiques semblent s’être essoufflées après que le président Rohani ait confirmé le droit de manifester, reconnu les problèmes économiques et promis de les prendre en charge. En effet, il n’y a que peu de nouvelles vidéos montrant de véritables marches de protestation, mais on a une avalanche de vidéos d’émeutes, d’incendies criminels et de heurts avec les forces de police. La taille de ces protestations est de quelques centaines de personnes ou moins. Les contre-manifestations, exprimant la loyauté envers la république (non signalées dans les médias «occidentaux»), sont plus importantes que les manifestations antigouvernementales. Entre le 28 décembre et aujourd’hui, des manifestations et des émeutes ont eu lieu dans un total de 66 villes, mais seulement environ 30 villes ont vu des manifestations tous les soirs. Cela pourrait être le signe d’une certaine planification derrière les événements. Un changement quotidien des sites de l’agitation pourrait avoir pour but d’empêcher la police de se préparer.

Les groupes d’émeutiers sont entre 30 et 80 personnes plus quelques badauds autour d’eux. Ils semblent suivre une stratégie de type flash mob apparaissant ici et là pour disparaître à nouveau lorsque la police apparaît en force. Dans certaines villes, les émeutiers ont attaqué des postes de police, des locaux militaires et même volé des camions de pompiers. Certains des émeutiers essayent évidemment de mettre la main sur des armes.

Au total, seuls quelques milliers de personnes, majoritairement des jeunes hommes, semblent être impliqués. Des milliers de personnes protestent chaque semaine en Israël contre la corruption du Premier ministre Netanyahou. Au Nouvel An, plus de 1000 voitures ont été brûlées en France par des incendiaires. Rien de tout cela n’est en première page, mais quelques dizaines d’émeutes en Iran sont qualifiées de «révolution».

Le nombre total de morts parmi les « manifestations pacifiques » est maintenant de 21 (d’après mon décompte) dont au moins cinq policiers tués dans des attaques par des « manifestants » et deux civils qui se trouvaient là par hasard qui ont été renversés et tués par des émeutiers qui conduisaient un camion de pompiers volé. Six émeutiers ont été tués lorsqu’ils ont tenté d’attaquer un poste de police dans la ville de Qahderijan. Le gouverneur a affirmé que les assaillants étaient munis d’armes à feu.

La même fabrication de photos de grandes manifestations et de «preuves» de la brutalité du gouvernement que nous avions vu à propos de la guerre contre la Syrie est mise en œuvre dans le cas iranien. Des vidéos de manifestations en Argentine et à Bahreïn sont utilisées pour illustrer la réalité de grandes manifestations en Iran. Un tweet avec la vidéo de Bahreïn diffusée par un « journaliste » qui prétendait être en Iran a reçu plus de 17 000 re-tweets. Des vidéos d’Espagne ou même des scènes de films sont censées montrer la violence policière en Iran. Une vidéo d’un homme couché sur le dos et recevant des soins le présente dans un cas comme ayant été touché par un tir de la police tandis qu’un autre propagandiste prétend que l’homme a eu un arrêt cardiaque après que la police ait utilisé un Taser contre lui. On ne voit aucun signe apparent de blessure ou autre traumatisme. Le gars vient probablement simplement de s’évanouir.

L’organisation terroriste MEK (CNRI, OMK, Moudjahidine-E Khalq) a  » divulgué  » de faux compte rendus d’une réunion supposée du gouvernement qui, selon elle, témoignent de la panique du régime au face aux manifestations. Le gouvernement craindrait la chef de l’OMPI [ou MEK, Organisation des Moudjahidine du Peuple Iranien], Maryam Radjavi [l’organisation est établie en France, NdT]. Le MEK a payé des sommes importantes pour obtenir le soutien de politiciens, dont le Sénateur John McCain, à Washington et ailleurs. Pendant la guerre Irak-Iran, le MEK a combattu l’Iran aux côtés de l’Irak. Après que les États-Unis eurent envahi l’Irak, l’OMPI a été détenue dans des camps spéciaux sous contrôle américain. Selon un article publié en 2012 par Seymour Hersh, l’armée américaine a entraîné des combattants de l’OMPI aux États-Unis pour les former aux techniques de sabotage et d’insurrection. Ces gens sont profondément détestés en Iran, mais certainement pas craints. Leur engagement précoce dans les « manifestations » via leur site web et leurs opérations de propagande en Iran peut indiquer un rôle plus profond dans les émeutes

Résultat de recherche d'images pour "marjam rajavi"

Maryam Radjavi, leader des MEK ,et le Sénateur John McCain, un des principaux animateurs de la politique belliqueuse contre l’Iran aux Etats Unis

Les néoconservateurs habituels dans les médias américains plaident pour « plus d’aide » pour le « peuple iranien ». L’aide qu’ils veulent lui d’offrir est conçue pour aggraver la situation économique du peuple iranien.

J’ai déjà soutenu que le plan plus large des instigateurs de ces émeutes ne vise pas obtenir un «changement de régime» par la violence, mais à provoquer une réaction du gouvernement iranien qui pourrait alors être utilisée pour pousser les Européens à isoler à nouveau l’Iran. Ce plan est maintenant confirmé par un éditorial du Washington Post . Michael Singh du lobby sioniste à Washington écrit :

Si le régime recourt quand même à la violence, la réponse internationale devrait se concentrer sur l’isolement diplomatique. Les États européens et asiatiques devraient réduire leurs relations diplomatiques avec l’Iran et limiter la participation de l’Iran aux forums internationaux. Les sanctions peuvent aussi avoir un rôle …

Sans surprise, la rédaction néoconservatrice du WaPo est parfaitement synchrone avec le lobby:

Les dirigeants européens, qui ont été beaucoup plus prudents, devraient prendre la parole. … Dimanche [le président iranien Rohani] a reconnu que les manifestants avaient des griefs légitimes et a nominalement reconnu leur droit de manifester. L’administration Trump et les autres gouvernements occidentaux devraient viser à faire en sorte qu’il respecte sa parole par la diplomatie et la menace de sanctions en cas d’effusion de sang.

Au niveau qui est le leur actuellement, les émeutes ne mettent en aucun cas en danger la république iranienne. Si certains émeutiers acquièrent des armes, la situation pourrait se durcir un peu. Mais à moins de recevoir un soutien en matériel et en hommes de l’extérieur, comme ce fut le cas en Syrie, la situation devrait bientôt se calmer. Le peuple iranien est opposé à une telle violence et le gouvernement est très loin d’avoir mobilisé ses capacités multiformes.

J’avais déjà indiqué de manière documentée dans des publications antérieures que l’administration Trump, en étroite coopération avec Israël, s’est préparée depuis longtemps à l’intensification d’un conflit avec l’Iran. Il y a six mois, la CIA a mis en place un bureau spécial avec un faucon e matière de politique iranienne de haut niveau qui mène la charge. Le mois dernier, Trump a nommé un autre faucon « iranien » pour diriger la Direction Moyen-Orient du Département d’Etat.

Depuis que le peuple iranien a réussi le «changement de régime» en 1979, les États-Unis et la Grande-Bretagne ont adopté une politique hostile à l’Iran. Elle a fluctué en intensité mais n’a jamais changé. Sous Trump nous allons assister à une augmentation rapide des actions hostiles. L’administration vient d’appeler à une session d’urgence de l’ONU sur la situation. C’est un geste risible quand on considère le nombre d’assassinats que les États-Unis et leurs alliés commettent quotidiennement au Yémen, en Syrie et en Palestine. Mais l’opération qui se déroule actuellement n’est probablement qu’une petite partie d’une stratégie anti-iranienne plus large ne se déploie pas encore ouvertement.

Quelques images tirées de la presse antisémite

21 janvier 2014

L’Anti Defamation League (ADL) est un importante organisation nord-américaine qui, comme la LICRA en France, en Suisse et en Belgique, a officiellement pour vocation de lutter contre le racisme (et surtout sa variante antisémite) mais consacre en réalité le plus clair de son temps à faire l’apologie de l’Etat prétendu juif et à le soutenir mordicus vaille que vaille.

Ce soutien passe par des publications et des prises de parole publiques à la radio ou à la télévision mais aussi par des canaux moins médiatisés que sont l’entrisme politique et les jeux d’influence auprès des élus et des administrations, ce qu’on appelle le lobbying.

L’ADL est en effet une pièce essentielle de ce qu’on appelle improprement le lobby juif aux USA alors que nous sommes devant un lobby sioniste.

Il n’est pas aisé de dénoncer ce lobby, même si ça reste un peu plus facile au Royaume Uni et aux Etats Unis qu’en France.

Peut-être parce que les deux puissances anglo-saxonnes n’ont pas eu pendant la seconde guerre mondiale le même rôle douteux que la France de Vichy ? Et que les élites y étaient moins perméables aux thèses nazies et n’avaient pas eu à se compromettre avec le Reich ? Que les citoyens britanniques et américains ressentent poins de culpabilité pour les malheurs subis par les Juifs ?

Il y a un peu de tout ça sans doute, à quoi il faut ajouter un goût pour la liberté d’expression mieux garanti juridiquement qu’en France.

Ce qui n’empêche pas les médias dans ces pays d’être attaqués par les organisations du lobby sioniste, moins dans le but d’obtenir une condamnation au tribunal que de les amener à licencier le journaliste ou dessinateur fautif, à retirer les photos, les écrits ou les dessins jugés tendancieux et de présenter des excuses à qui de droit.

Ces excuses qu’un certain Dieudonné a refusé de prononcer, refus qui lui a valu d’être évincé des grands médias audiovisuels ce qui aurait dû causer sa mort professionnelle.

En voyant les caricatures incriminées par l’ADL dans l’article ci-dessous, je n’ai pu m’empêcher de penser qu’aucune d’entre elles, pas même la plus anodine publiée par The Economist n’aurait pu être publiée en France. Une caricature qui, soit dit en passant, aurait aussi pu être incriminée pour ses clichés sur les Iraniens ou encore pour rappeler la façon dont les esclaves noirs étaient entravés dans les plantations d’Amérique

 

L’ADL à The Economist : Excusez-vous pour le dessin antisémite

Abe Foxman exige des escuses après l’indignation provoquée par le magazine avec une caricature sous-entendant un contrôle juif sur le gouvernement des Etats Unis

Yediot Aharonot (Sionistan) 21 janvier 2014 traduit de l’anglais par Djazaïri

L’Anti-Defamation League a exigé des excuses sans ambiguïté de la part du magazine britannique The Economist pour avoir publié un dessin qui a suscité des plaintes pour évocation d’idées reçues classiques de l’antisémitisme.

Le dessin qui illustre un article sur le programme nucléaire iranien montre un président US Barack Obama enchaîné au Congrès, cette institution étant représentée par le sceau du Congrès, alors qu’il essaye de se rapprocher du président iranien Hassan Rohani, qui est lui-même retenu par des ayatollahs et des militants qui brûlent de drapeau américain.

Le sceau du Congrès est basé sur le grand sceau des Etats Unis et, comme on le voit dans le dessin, il comprend un aigle qui tient des flèches dans une serre et un rameau d’olivier dans l’autre. Le véritable sceau contient plusieurs étoiles sur le bord et elles sont aussi présentes dans le sceau du dessin. Ce qui n’existe cependant pas dans le sceau authentique – mais est présent sur le dessin – est l’étoile de David qui sous-entend que le Congrès est contrôlé par des Juifs avec des motivations pro-israéliennes.

Dessin de The Economist

Dessin de The Economist

« The Economist ne peut pas réparer les dégâts infligés par la publication d’une image antisémite en se contentant de demi-mesures, » affirme Abe Foxman le chef de l’ADL dans une déclaration. « Il doit à ses lecteurs des excuses sans ambiguïté, qui non seulement reconnaissent la nature offensante du dessin mais explique aussi aux lecteurs pourquoi cette image qui sous-entend u cotrôle du Congrès par les Juifs était si scandaleuse et blessante. »

Le directeur de l’ADL a accusé The Economist de donner une tribune à des stéréotypes anti-juifs vieux de plusieurs siècles.

« Ce n’était rien moins qu’une représentation visuelle du vieux poncif antisémite du contrôle par les Juifs. Et il évoque en plus un autre classique de la mythologie antisémite – l’accusation de la double ‘loyauté des Juifs’ qui agiraient seulement dans l’intérêt d’Israël au détriment de leur propre pays. » écrit-il.

Foxman affirme que le dessin reflétait ce à quoi il faisait allusion quand il parlait des informations peu fiables du magazine sur Israël.

« The Economist a déjà un problème de crédibilité quand il est question d’Israël. Le fait que ce dessin ait franchi la barre éditoriale sans déclencher des signaux d’alarme pose de graves questions sur le jugement de la rédaction et la possibilité de l’existence d’un biais plus enraciné contre l’Etat juif. »

Le magazine a retiré la caricature de l’article lui-même, la remplaçant par une image composite figurant Rohani et Obama. Elle a été cependant maintenue bien en vue sur la page Moyen Orient du site internet.

Ce n’est pas la première fois que des publications britanniques sont accusées de se servir d’imagerie antisémite dans leurs illustrations. En 2002, le magazine New Statesman avait été condamné avec force pour sa couverture avec une image d’une étoile de David fichée au milieu du drapeau britannique, Le titre qui l’accompagnait disait : « Une conspiration casher ? »

Couverture du New Statesman

Couverture du New Statesman

 Un an plus tard, au plus fort de l’intifada, le journal The Independent avait publié une caricature du premier ministre de l’époque, Ariel Sharon, dans laquelle feu le dirigeant israélien était dépeint en train de dévorer un bébé palestinien.

Caricature de The Independent

Caricature de The Independent

 La Press Complaints Commission britannique a innocenté le journal de l’accusation d’antisémitisme après de nombreuses protestations venues d’Israël et d’organisations juives qui avaient affirmé que l’image invoquait l’ancienne accusation antisémite de crime rituel. 

Les racines du dénouement en vue de la crise en Syrie et la chasse au Netanyahou

12 octobre 2013

J’étais parti pour faire une petite intro sur Yaïr lapid et Benjamin Netanyahou mais j’ai un peu dérivé… 

La crise syrienne a connu récemment un tournant décisif et ce tournant n’a pas été militaire mais politique,

On est en effet passé de l’exigence du départ du président Syrien Bachar al-Assad par les puissances occidentales (souvenons-nous de Laurent Roquet Fabius qui affirmait que le président syrien ne mériterait pas d’être sur la Terre) à l’exigence de la destruction des armes chimiques dont dispose l’armée syrienne,

C’est ce qu’on appelle un changement de paradigme, changement concocté par les Etats Unis, la Russie et ,,, le gouvernement syrien, prenant au dépourvu la Turquie et une diplomatie française ridiculisée dans sa vaine posture belliciste.

Le camouflet à répétition n’a pourtant apparemment pas suffi à vacciner Paris contre l’emploi d’un langage musclé qui n’est plus vraiment dans ses moyens et de toute façon ne sert pas ses intérêts.

Ne vient-on pas en effet de lire que François Hollande a assuré Benjamin Netanyahou de «toute sa fermeté» à l’égard de l’Iran?

Parce que l’élection de Hassan Rohani à la présidence de la république islamique d’Iran est aussi un des éléments qui ont joué dans l’évolution du traitement du dossier syrien. Non pas que le nouveau chef de l’Etat ait pris des positions radicalement différentes de son prédécesseur, Mahmoud Ahmadinejad, du moins sur les dossiers syrien et nucléaire, mais son image de modéré bien mise en avant dans la presse occidentale (malgré de vaines tentatives sionistes de le diaboliser comme on l’a fait pour Mahmoud Ahmadinejad) a donné l’opportunité aux Etats Unis de changer de ton à l’égard de l’Iran.

ahmadinejad-hitler-israel-horz

Ahmadinejad et Rohani (faisant un salut nazi?)

La conséquence de ce changement de ton a été la rencontre entre les présidents Rohani et Hollande en marge de l’assemblée générale de l’ONU, et l’échange téléphonique entre Barack Obama et le président de la république islamique d’Iran. Il va sans dire que François Hollande avait été dûment autorisé par la maison Blanche à rencontrer son homologue iranien.

Ce rapprochement entre l’Iran et l’Occident a bien sûr pour conséquence que l’élimination du régime syrien n’a plus le caractère impérieux qu’elle avait il y a seulement quelques mois, d’autant qu’il apparaît clairement que la fraction de l’opposition polico-militaire tenue à bout de bras par Londres, Paris et Washington ne représente pratiquement rien, ni sur le terrain militaire, ni sur le terrain politique.

Un troisième facteur qui a joué un rôle absolument décisif dans le changement de posture des Etats Unis est la déposition du président Mohamed Morsi par l’armée égyptienne, un coup d’état qui était motivé entre autres par le refus d’un engagement militaire de l’Egypte contre le régime syrien, même par volontaires interposés, et qui a pu s’appuyer sur l’hostilité de l’Arabie Saoudite à l’égard des Frères Musulmans.

Il faut bien se figurer en effet que, vu de Riyad, les Frères Musulmans que nous qualifierions de bourgeois conservateurs, sont perçus comme de dangereux révolutionnaires, une véritable menace pour la monarchie (l’épisode de la proclamation d’une république au Yémen par les Frères Musulmans avec à leur tête l’Algérien Fodil El Ouartilani n’a sans doute pas été oublié en Arabie).

Image

Fodil al Ouartilani

Si le paysage reste confus, avec des retournements qui semblent fourmiller de contradictions, il est peut-être possible de mieux saisir sa logique globale en prenant de la hauteur, c’est-à-dire en examinant la situation dans la région asiatique dans son ensemble.

On le sait, le centre de gravité de l’économie mondiale est en train de se déplacer vers l’Asie orientale (Corée, Chine, Thaïlande) quoique d’autres pôles de puissance semblent émerger ailleurs (Inde, Brésil par exemple) et tôt ou tard le politique suivra. Des tentatives d’organisation autonome de ces espaces ont vu le jour comme le BRICS (Brésil, Russie, Chine, Inde, Afrique du Sud) ou l’Organisation de Coopération de Shangaï.

Deux pays asiatiques retiendront notre attention ici: la Chine et l’Inde, Ces deux géants ont pour point commun d’avoir d’énormes besoins en énergie (pétrole, gaz) que la production nationale est absolument incapable de satisfaire, Ces deux pays se tournent donc vers des fournisseurs étrangers dont l’Iran fait partie. Mais ce rôle de fournisseur de l’Iran n’a en réalité pas vraiment de caractère déterminant dans les inflexions de la diplomatie des Etats Unis. Ce qui est important à cet égard, ce sont les réserves d’hydrocarbures présentes dans l’Asie Centrale ex soviétique et qui font l’objet de toutes les sollicitudes. Des réserves auxquelles la Chine peut accéder par voie terrestre moyennant des aménagements en infrastructures de transport qui existent déjà et d’autres qui sont en cours de réalisation ou à l’étude.

Pour l’Inde, les choses se présentent différemment puisque son accès terrestre à l’Asie Centrale est barré par le Pakistan, l’ennemi intime depuis la sécession de 1947.

L’accès de l’Inde à l’Asie Centrale passe donc par l’Iran où l’Inde investit 100 millions de dollars dans le port et la zone franche de Chabahar, des investissements qui complètent ceux effectués dans des infrastructures routières qui relient de grandes villes afghanes à l’Iran. De son côté,la Chine s’est ménagée une ouverture portuaire semblable au Pakistan qui lui offre une route sud-nord complémentaire à la route est-ouest,

Image

Nouvelles routes terrestres et maritimes en Asie

Et bien sûr, ces régions d’Asie, et peut-être l’Afghanistan une fois la paix revenue, seront des fournisseurs mais aussi des clients.

Cette partie du monde est donc à la veille d’un boom économique auquel l’Iran va participer ne serait-ce que par son positionnement géographique au débouché sud-ouest de ces régions.

Image

Transports de gaz et de pétrole en Asie centrale et au Moyen Orient

C’est là que se situent les enjeux majeurs pour le monde, pour l’Iran et par conséquent pour le Moyen Orient et non dans une prétendue lutte entre Islam chiite et sunnite,

L’affaire syrienne a été l’occasion pour les Etats Unis de jauger la volonté de la Russie et de la Chine quant au contrôle de l’accès aux ressources et aux marchés de l’Asie Centrale et du Moyen orient.

Et les Etats Unis ont semblé conclure que cette volonté était trop forte pour qu’ils puissent tenter quoi que ce soit de significatif sans en subir de conséquences, par exemple dans l’unique position clef qu’ils occupent encore, c’est-à-dire en Afghanistan.

Sous peine d’être à moyen terme exclus de la région, la solution qui s’est imposée à eux est celle d’un rapprochement avec l’Iran.

Ce rapprochement va sans doute prendre du temps, parce qu’on ne passe pas du jour au lendemain d’un langage belliqueux et menaçant à des relations amicales et surtout en raison de la présence de l’Etat prétendu juif qui torpille toute approche rationnelle de la part des Etats Unis dans la région.

L’analyse qui semble prévaloir à Washington est que c’est Benjamin Netanyahou qui représente un obstacle et la tête de ce dernier est en quelque sorte mise à prix par la Maison Blanche qui aimerait avoir un interlocuteur plus sensible aux intérêts de l’allié américain.

Cet interlocuteur pourrait être Yaïr lapid, l’actuel ministre des finances du cabinet Netanyahou qui vient d’être reçu très chaleureusement par Joe Biden malgré le Shutdown.

Pourtant, comme l’explique l’article que je vous propose, si Yaïr lapid a une autre prestance que Benjamin Netanyahou, il est fondamentalement sur la même ligne aussi bien sur la question des négociations avec les Palestiniens que sur le dossier iranien.

Yaïr Lapid a beaucoup plus de charme que Netanyahou, mais son message est le même

par Philip Weiss, Modoweiss (USA) 11 octobre 2013 traduit de l’anglais par Djazaïri

Yaïr Lapid, le ministre des Finances d’Israël et étoile montante centriste, est reçu comme une star aux Etats Unis. Lapid s’est entretenu hier, en plein Shutdown, avec le vice-président, ils se sont apparemment bien entendus. Le vice président a tweeté la photo ci-dessus et publié une déclaration selon laquelle ils avaient une « conversation sur de nombreux sujets », notamment sur l’Iran et les négociations avec les Palestiniens. Ils avaient été rejoints par le secrétaire au Trésor Jack Lew et le coordonnateur pour le Moyen-Orient à la Maison Blanche, Phil Gordon.

Lapid était une vedette de la télévision, et ça se voit. Charlie Rose a passé beaucoup de temps avec Lapid mardi. D’abord sur le Charlie Rose Show. Puis au centre culturel 92d Street Y pour une co-présentation avec une organisation pro-israélienne, l’Israeli Policy Forum.

Image

Yaïr Lapid interrogé par Charlie Rose

A 92d Street Y, Rose a présenté Lapid comme étant «un des Juifs les plus célèbres du monde.» L’interview (vidéo ici) était dans l’ensemble gentille et Lapid a pu contrôler aisément la situation, comme si c’atait lui qui animait le talk show.

Il a plaisanté avec naturel l’accent sudiste de Rose et l’a rembarré quand il lui a demandé s’il aspirait à être premier ministre, et il a moqué le New York Times qui cite les gens hors contexte. Mais ses positions ne sont guère différentes de celles de Netanyahou, et on n’a pas à attendre longtemps avant que Lapid commence à parler de la Cité de David [Jérusalem].

C’est un tenant d’une ligne dure sur Jérusalem.

“Jérusalem ne sera jamais divisée. Jérusalem est la capitale d’Israël. Les pays ne renoncent pas à leurs capitales… mais oui, il y aura – certains territoires qui seront restitués…”

Rose: “Vous n’êtes pas en faveur de Jérusalem comme capital pour les Palestiniens et les Israéliens.”

“Vrai.”

Gaza ne fait pas partie de l’Etat palestinien tel qu’il peut l’imaginer.

Gaza est hors jeu. Il n’y pas de négociations avec le Hamas. Le Hamas est une… organisation terroriste qui devrait être traitée comme telle.

La vallée du Jourdain est également exclue des négociations. «Sécurité.»

Il est aussi partisan d’une ligne dure sur l’Iran.

“Le problème que nous avons avec l’Iran…c’est qu’ils construisent des armes nucléaires… et que les Iraniens financent le Hamas et le Hezbullah… Je pense que la ruse et la fraude ont toujours fait partie des instruments de la stratégie |de l’Iran].”

Lapid dit que l’Iran doit faure deux chose simples pour une levée des sanctions. Renoncer aux centrifugeuses, il y en a 18 000, et fermer son réacteur au plutonium.“parce que personne n’utilise des réacteurs au plutonium à des fins pacifiques.”

Ses attitudes par rapport à Israël sont très marquées par un chauvunisme ethnique. Son père avait échappé à l’holocauste à Budapest et il aime vivre dans un Etat juif.

“Ecoutez, je ne cherche pas un mariage heureux avec les Palestiniens. Je veux un divorce. L’idée de gouverner… environ 3 millions de Palestiniens est problématique pour l’identité juive d’Israël, et je veux vivre dans un Etat juif.…”

Quel est votre principal motif d’inquiétude pour l’avenir d’Israël? lui a demandé Rose? Une bonne partie de la réponse de Lapid est: les Arabes.

“Je dirais l’éducation…. Cette année, 49 % des élèves qui entrent à l’école élémentaire sont soit des ultra orthodoxes, soit des Arabes. Je ne veux pas dire que c’est une menace existentielle mais c’est un changement existentiel pour Israël. Et nous devons faire en sorte que tous participeront à la société israélienne.. Donc oui, je crains plusles menaces internes que les menaces externes.”

Et quand Lapid dit qu’il tend constamment la main aux autres partis, pour travailler avec eux, il parle d’autres partis juifs, du Likoud au Foyer Juif en passant par les travaillistes. Pourquoi Charlie Rose ne luii demande-t-il pas s’il parle avec les partis palestiniens, et s’il ne le fait pas, pourquoi? Ros accepte ainsi le même genre de discrimination que celui auquel il s’opposait en Caroline du Nord dans son enfance.

Lapid dit de l’extrémiste de droite Naftali Bennett que c’est un ami, et que le gouvernement de Netanyahou ne tombera pas avant l’expiration de son mandat. “Il y a une bonne énergie et la volonté de travailler ensemble.”

La première question qui vient de l’auditoire est, “Pourquoi ne pouvez-vous pas diviser la ville de Jérusalem?”

La réponse référait à la doctrine ethno-religieuse, et était un peu effrayante:

“[si nous] posons que tout relève du rationnel… alors– je serais sans doute mieux à vivre à New York . Vous savez, Israël a été créé au début pour être un havre de sécurité pour les Juifs du monde. Je ne pense pas que c’est un lieu sûr. J’entends par là que New York est un endroit plus sûr quand on est juif. Je vis en Israël parce que je veux vivre dans un pays qui n’est pas seulement un territoire, mais aussi une idée. Et Jérusalem est l’essence de cette idée. Certes, il y a… des raisons logiques pour dire OK, je renonce à Jérusalem Est, mais un pays ne peut pas survivre sans un ethos et l’ethos d’Israël est à Jérusalem Est. C’est la cité du roi David. C’est – vous savez quoi, notre droit au retour doit aussi être pris en compte – et nous sommes revenus à Jérusalem. J’aime Tel Aviv, la ville où je vis mais nous ne sommes pas rentrés après 2 000 ans pour Tel Aviv, nous sommes rentrés pour Jérusalem.

Applaudissements nourris du public à 29 dollars la place.

Lapid dit aussi croire en Dieu et lire «beaucoup» la Bible. Parce que la Bible est pleine de héros et que notre monde est celui des «anti-héros », Oui, et il préférerait vivre dans une idée, pas dans un pays. Il y a chez lui beaucoup plus de vernis que chez Netanyahou, mais l’ethos est le même.

L’espion Belge et la controverse des deux soleils de Sion

1 octobre 2013

Un espion Iranien détenteur d’un passeport belge aurait été arrêté par les autorités sionistes. Si l’arrestation est intervenue le 11 septembre, elle n’a été rendue publique que dimanche dernier, de sorte à bien sûr précéder de peu le passage de Benjamin Netanyahou à la tribune de l’ONU et sa rencontre subséquente avec le président des Etats Unis.

Histoire de mette la pression sur un chef de l’Etat américain qui a eu le front de passer un coup de téléphone à son homologue Iranien Hassan Roahani qui venait d’être la vedette de ce show politique qu’est l’Assemblée Générale des nations Unies.

On peut lire dans la presse belge  les éléments fournis par les services secrets sionistes sur ce supposé espion qui s’intéressait particulièrement à l’ambassade des Etats Unis à Tel Aviv.

Faut vraiment être belge (au sens de Coluche) pour faire le déplacement dans l’entité sioniste pour fureter autour d’une ambassade américaine alors qu’on est d’origine iranienne et qu’il existe des ambassades et consulats des Etats Unis à peu près partout.

L’article du journal belge Le Soir comme celui du torchon sioniste Aliya Express sont illustrés de la photo ci-dessous dans laquelle Alex Manes (Manes est un nom assez typiquement juif)  alias Ali Mansouri pose sous la lumière du soleil de Palestine.

Image

Alex Manes alias Ali Mansouri

Alex (Ali) avait alors l’air très confiant dans son short belge iranien. Au fait qui a pris la photo? Un complice ou simplement quelqu’un qui passait par là?

Pourtant cette photo pose problème et la nature de ce problème n’a pas échappé au blogueur Imgur qui publie un billet joliment intitulé:

Jésus en Judée!

En effet Imgur observe que si on en croit cette photo, il y a deux soleils dans le ciel de la Palestine occupée.

Regardez: la direction de l’ombre des jambes du prétendu espion, face à lui, à comparer avec la direction de l’ombre du poteau sur la gauche de l’image.

Si vous ne voyez pas ce que je veux dire, Imgur guide notre regard:

ombres

Ombre N°1 (poteau) et ombre N°2 (jambes). Info dernière: la Palestine occupée à deux soleils dans son ciel

Habillons en Hitler le nouveau chef de l’Etat iranien

20 juin 2013

Il y a eu beaucoup d’emballement en Occident autour de l’élection du nouveau président iranien, M. Hassan Rohani, présenté comme quelqu’un de plus modéré que Mahmoud Ahmadinejad. «Rohani, modéré et favori des Occidentaux, élu président» peut-on lire sur le site de RTL.

Parce que Rohani est, dit-on, un proche de Hachemi Rafsanjani, lui-même réputé être un modéré et qui avait lui-même été président de la république islamique d’Iran.

Ce curieux emballement de l’Occident pour un clerc, un dignitaire religieux qui vient succéder à un laïc, a de quoi laisser perplexe, il a quelque peu décontenancé les dirigeants sionistes qui ont l’œil rivé sur la fameuse ligne tracée par Benjamin Netanyahou devant une Assemblée Générale de l’ONU ravalée par lui au rang de réunion de crétins.

Image

Il était donc urgent pour la clique sioniste de pouvoir rapidement habiller en Hitler le président fraîchement élu.

Image

Comment forcer Rohani à porter lui aussi le képi nazi?

Alors les officines sionistes se sont décarcassées et ont «trouvé» le mal absolu qui habite Hassan Rohani.

On peut en effet lire dans le Yediot Aharonot, ce journal de l’entité sioniste, que

Un journal américain affirme que le président élu était membre de la commission spéciale qui avait ourdi l’attentat de 1994 contre un centre communautaire juif [de Buenos Aires] qui avait tué 85 personnes

L’attentat dont il est question est celui qui avait visé l’Association Mutuelle Israélite Argentine dont le régime iranien avait été accusé après une enquête bâclée qui avait vu l’immixtion des services sionistes et de ceux des Etats Unis. La justice argentine avait même émis des mandats d’arrêt internationaux contre certains dirigeants Iraniens, dont Rafsanjani (le fameux modéré).

Cette affaire a énormément nui à des relations irano-argentines qui étaient à l’époque en plein essor, notamment dans le domaine nucléaire, l’Argentine étant un des rares pays à avoir développé sa propre technologie dans ce domaine.

Les deux pays sont en voie de régler ce problème de manière intelligente sans renoncer au droit à la justice et à la vérité, ce qui déplaît à tous ceux qui sont hostiles au gouvernement iranien, à  celui de Mme Kirchner ou aux deux.

L’accusation portée par le journal américain fait donc d’une pierre deux coups : remettre le dossier de l’AMIA à l’ordre du jour médiatique et diaboliser le nouveau chef de l’Etat avant qu’il ait vraiment commencé à articuler sa politique.

Mais au fait, quel est ce journal américain auquel se réfère le Yediot ?

Il s’agit du Washington Free Beacon.

Franchement je n’en avais jamais entendu parler et je trouve quand même étrange qu’un média  publié à des milliers de kilomètres des Etats Unis se réfère à un journal dont la notoriété est sans commune mesure avec celle du Washington Post, du New York Times ou même de la Billings Gazette.

Alors je suis allé sur le site de ce journal qui propose en effet tout un dossier sur la responsabilité supposée de Hasan Rohani dans l’attentat perpétré en Argentine.

La « Une » sur internet de ce journal reflète nettement des positions [néo] conservatrices. Un des titres est par exemple :

Liz Cheney : Obama a raison : il est très loin d’être l’homme ou le leader qu’est Dick Cheney.

En fait, on a vraiment l’impression d’être devant une feuille de chou subventionnée pour donner un semblant d’écho médiatique dans le microcosme cher à Raymond Barre.

Le Washington Free Beacon [sûrement ‘free’ parce qu’il est gratuit] est une publication du Center for American Freedom, une officine néoconservatrice qui permet de rémunérer toutes taxes déduites des pseudo journalistes, sociologues et politologues.

Le président du Center for American Freedom est un certain Michael Goldfarb qui est entre autres aussi  conseiller à l’Emergency Committee for Israel.

Ces gens cumulent en effet des fonctions à différents niveaux hiérarchiques dans diverses institutions pseudo-académiques ou d’incitation à la censure sur tout ce qui gêne le régime sioniste. Il va sans dire que ce cumul de fonctions s’accompagne d’un cumul de rémunérations.

Un autre individu présent à la tête de ce Center for American Freedom est William Kristol, une figure bien connue du néoconservatisme après un passage par le trotskysme (incidemment les trotskystes occidentaux sont généralement favorables aux interventions militaires humanitaires en Libye ou en Syrie). Kristol est, faut-il le préciser, un inconditionnel de l’Etat prétendu juif.

On peut enfin citer Jaime Sneider , connu pour un éditorial dans lequel il dénonçait feu Edward Saïd pour avoir jeté une pierre à travers la frontière entre le Liban et la Palestine occupée.

Voilà : la source sur laquelle s’appuie le journal sioniste n’est rien d’autre qu’une émanation d’une officine sioniste qui agit au cœur su système politique et médiatique américain pour promouvoir des objectifs qui n’ont pas grand-chose à voir avec la sécurité ou la prospérité des Etats Unis


%d blogueurs aiment cette page :