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Harvey Weinstein condamné à la mort économique par sa communauté

14 octobre 2017

Apparemment, quand on appartient au « peuple élu », on ne peut pas se résoudre à être comme les autres, même dans la déviance.

C’est cette façon de voir qui nous vaut cet article du magazine juif Tablet qui parle du caractère spécifiquement juif de la perversion du producteur hollywoodien en voie de déchéance, Harvey Weinstein.

Et si on comprend bien, les agissements du célèbre producteur, connus depuis longtemps, n’ont été étalés sur la place publique que parce qu’il a commis l’erreur de se livrer à une démonstration sexuelle devant une femme juive, lui qui auparavant ne s’en prenait qu’à des shiksas.

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Harvey Weinstein et Roman Polanski (ce dernier est recherché par la justice américaine pour viol sur mineure)

La perversion spécifiquement juive d’Harvey Weinstein

Le producteur de film déchu est un personnage sorti tout droit de l’œuvre de Philip Roth, qui réalise ses fantasmes de vengeance sur les Goyim.

par Mark Oppenheimer, Tablet (USA) 9 octobre 2017 traduit de l’anglais par Djazaïri

Note de la Rédaction: depuis sa publication des excuses ont été présentées à propos de cet article

A première vue, Harvey Weinstein a l’air d’un personnage très familier. N’est-il pas ce vieux, ce même vieux, ce même homme riche et puissant, sûr de ses droits avec sa teinture ratée qui abuse de son pouvoir pour forcer des femmes à avoir des relations sexuelles avec lui ? Harvey n’est-il pas exactement comme Roger Ailes, ou Bill O’Reilly ou, sur ce point, comme Bill Clinton? Mais examinez les détails de l’affaire et vous constaterez que la réponse est non. Harvey est différent. Harvey est, malheureusement, un genre de pervers profondément juif.

Aussi ignobles que vous puissiez trouver Ailes, O’Reilly et les autres goyim libidineux, vous reconnaîtrez que leur comportement correspond à un modèle vieux comme le monde, aussi banal que les plaintes de Fox News à propos de la « guerre contre Noël. » Les hommes sont avides de sexe et les pires parmi eux l’obtiendront par tous les moyens qu’ils jugent nécessaires. Ces messieurs méprisables ont du pouvoir et de l’influence, et ils n’hésitent pas à promettre un contrat lucratif – ou à menacer de l’annuler – pour une coucherie. Dans ces transactions, les femmes ne sont rien d’autre que des objets, et tout « consentement » n’est pas autre chose qu’une illusion. Moralement, ces hommes ne valent pas mieux que les proxénètes qui se pressent dans le bar du personnage de James Franco dans The Deuce, le nouveau feuilleton sur HBO; psychologiquement, ils ne sont pas plus complexes que les clients du bar. L’argent rentre, le foutre sort. Les femmes sont des dommages collatéraux.

Harvey a fait quelque chose de singulier – pas moins odieux, mais différent. Harvey a joué [comme un acteur]. Comme nous l’entendons dire maintenant [que nous le voulions ou pas), il aurait contraint une femme à le regarder pendant qu’il se masturbait sur une plante en pot. Et si vous voulez comprendre cet étrange comportement, n’allez pas chercher du côté de Roger Ailes, de David Vitter ou de Peter Crouch – allez voir chez Philip Roth.

Mieux sans doute que n’importe quel autre écrivain, Roth a capturé l’angoisse propre au Juif américain du 20ème siècle, qui accède finalement au pouvoir mais, n’ayant pas grandi avec, n’est pas certain de ce qu’il est censé faire maintenant. Toutes ces années à désirer des femmes non juives inaccessibles, sans avoir jamais alors les moyens de les attirer. Le résultat est Alexander Portnoy de « Portnoy et son complexe« , un homme mûr dont la vie sexuelle et émotionnelle est toujours de l’ordre du grand spectacle exactement comme à l’adolescence quand il se masturbait avec un morceau de foie.

Enfant, Portnoy rêvait d’atteindre une déesse shiksa [terme yiddish péjoratif pour désigner la femme non juive] mythique qu’il surnommait Thereal McCoy  qui fait du patin à glace « dans sa parka bleue, avec ses cache-oreilles rouges et ses grosses mitaines blanches – Miss America sur patins! Avec son gui et son pudding aux prunes (ou n’importe quoi d’autre), » mais à l’âge adulte il gagne la vraie femme qu’il surnomme Le Singe. Et que fait-il pour la rabaisser ? Il la fait coucher avec une prostituée italienne. Certes, il finit par se joindre à elles, mais pas avant qu’elles jouent dans un mauvais film – pas à Hollywood mais dans un film triple-X à San Fernando Valley. Et le surnom qu’il lui donne, Le Singe? Il vient d’un épisode de sa vie avant qu’elle rencontre Portnoy, quand un couple d’échangistes l’avait ramassée pour qu’elle mange une banane tout en les regardant copuler. Du fait d’avoir un passé qui l’excite sexuellement, elle se retrouve rabaissée avec un surnom d’animal.

Harvey est tout d’une pièce. Ayant grandi dans le Queens, il rêvait de célébrité et de fortune, et une fois qu’il les a eues, il a lutté pour les conserver en se construisant un personnage plus grand que nature. Il hurlait sur les employés comme s’il était un patron de studio des années 1920 – la seule chose qui manquait étant une cravache. Il dirigeait des campagnes pour les Oscars comme on le faisait dans le bon vieux Hollywood. Et il harcelait les femmes, pas nécessairement pour s’en servir comme instruments de plaisir mais pour d’en servir comme instruments de son pouvoir.

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Le mannequin italien Ambra Batillana et Harvey Weinstein

Il va sans dire que presque toutes ces femmes – Rose McGowan, Ambra Batillana, Laura Madden, Ashley Judd, etc – étaient des Gentilles pour mieux nourrir le fantasme vengeur d’un Weinstein sorti de son quartier de banlieue et de ses origines sémites. Mais il se trouve qu’il y avait une femme juive dans le lot, nulle autre que Lauren Sivan, celle de l’épisode de la plante en pot.

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La journaliste Lauren Sivan

C’est par cet aspect qu’il s’est par inadvertance écarté du modèle Portnoy, jouant de son vice non pour le grand spectacle américain mais pour une femme qui aurait pu être sa cousine. Harvey peut fuir ce qu’il est, mais il ne peut pas le cacher.

 

Qui contrôle Hollywood?

6 mars 2014

Cet article de Joel Stein n’a jamais été intégralement traduit en langue française, et on comprend pourquoi quand on le lit.

Avant de collaborer avec le Los Angeles Times, Joel Stein était une des plumes de Time Magazine.

Joel Stein a été invité à renouer avec ses racines juives

Joel Stein a été invité à renouer avec ses racines juives

Questionné en novembre 2008 par le Jewish Journal sur ce qu’il y a de juif en lui, Joel Stein répondait :

JS: Mon nom, mon visage… Je suis devenu beaucoup plus juif depuis que je suis installé à Los Angeles. C’est la ville la plus juive comparée à New York.

JJ: Allez-vous parfois à la synagogue?

JS : Non, je ne vais jamais à la synagogue. Ma vie est courte. Je ne veux pas perdre mon temps à me casser la tête à me sentir être quelqu’un de meilleur pour une chose à laquelle je ne crois pas. Je suis complètement athée. Je ne vais pas à la synagogue parce qu’on y parle de la Bible et je ne veux rien entendre de ce qu’il y a dedans.

JJ: Alors vous n’êtes pas fan de la Bible ?

JS: Je pense tout simplement qu’elle est du genre violent, égoïste et tribal.

Qui contrôle Hollywood? Allons, dites-le.

Par Joel Stein, Los Angeles Times (USA) 19 décembre 2008 traduit de l’anglais par Djazaïri

Je n’avais jamais été aussi bouleversé par un sondage dans ma vie . Seulement 22 % des Américains pensent que « les indstries du cinémé et de la télévision sont largement contrôlées par les Juifs, » contre près de 50 % en 1964. L’Anti Defamation League [ADL, équivalent américain de la LICRA], qui a publié les réssultats du sondage le mois dernier voit dans ces chiffres une victoire contre les stéréotypes. En fait, le sondage montre seulement à quel point l’Amérique est devenue stupide. Les Juifs contrôlent complètement Hollywood.

A quel point Hollywood est-il juif ? Quand les dirigeants des studios ont acheté une pleine page du Los Angeles Times il y a quelques semaines pour appeler la Screen Actors Guild [SAG, syndicat des acteurs] pour qu’elle signe la convention collective, la lettre ouverte était signée par le président de News Corp, Peter Chernin (juif), le PDG de Paramount Pictures, Brad Grey (juif), le directeur exécutif de Walt Disney, Robert Iger (juif), le PDG de Sony Pictures (surprise, juif hollandais), le PDG de Warner Bros, Barry Meyer (juif) et le directeur exécutif de NBC Universal, Jeff Zucker (méga-juif). Si l’un ou l’autre des frères Weinstein avait signé, ce groupe aurait eu non seulement le pouvoir d’arrêter toute production de films mais aussi de former un minyan [groupe de prière constitué d’au moins dix hommes] acec suffisamment d’eau FIJI dans les mains pour remplir un mikvé [bain rituel juif].

La personne qu’ils pourfendaient dans cette page était le président de la SAG, Alan Rosenberg (faisons une devinette). La réplique cinglante à la page achetée par les studios a été écrite par le super-agent des professions du divertissement, Ari Emanuel (Juif avec des parents israéliens) et publiée dans le Huffington Post qui est la propriété d’Arianna Huffington (qui n’est pas juive et n’a jamais travaillé à Hollywood).

Les Juifs sont si dominants que j’ai dû éplucher les annuaires professionnels pour dénicher six Gentils ayant des postes importants dans des entreprises du divertissement ? Quand je les ai contactés pour qu’ils parlent de de leur incroyable promotion, cinq d’entre eux ont refusé de parler avec moi, de peur apapremment d’insulter les Juifs. Le sixième, Charlie Collier, président d’AMC, s’est avéré être juif.

En tant que Juif et fier de l’être, je veux que l’Amérique connaisse nos réalisations. Oui, nous contrôlons Hollywood. Sans nous, vous seriez en train de zapper à longueur de temps à la télévision entre « The 700 Club » [une émission du Christian Broadcasting Network, un vecteur du sionisme chrétien] et « Davey and Goliath » [série animée pour enfants de la télévision luthérienne].

Alors j’ai pris sur mo de re-convaincre l’Amérique que les Juifs contrôlent Hollywood en lançant une campagne de relations publiques, parce que c’est ce que nous faisons le mieux. Je réflachis à plusieurs slogans dont : « Hollywood plus juif que jamais ! » ; « Hollywood par le peuple qui vous a apporté la Bible » ; et « Hollywood : si vous aimez la télévision et le cinéma, alors vous aimer probablement les Juifs après tout ».

J’ai appelé Abe Foxman, le président de l’ADL, qui se trouvait à Santiago du Chili où, m’a-t-il dit à ma grande consternation qu’il n’était pas en train de pourchasser des Nazis. Il rejeté l’ensemble de ma proposition en expliquant que le nomre de personnes qui pensent que les Juifs contrôlent Hollywood reste trop élevé. L’enquête de l’ADL, a-t-il relevé, montre que 59 % des Américains pensent que ceux qui dirigent Hollywood « ne partagent pas les vonvictions religieuses et les valeurs morales de la plupart des Américains », et 43 % pensent que l’industrie du divertissement mène une campagne organisée pour « affaiblir l’influence des valeurs religieuses dans ce pays. »

C’est un bobard sinistre, affirme Foxman. « Il signifie qu’ils [les Amméricains] pensent que les Juifs se réunissent au Canter’s Deli le vendredi matin pour décider ce qui est le mieux pour les Juifs . » L’argument de Foxman m’y a fait repenser : je devrais aller plus souvent manger au Canter’s Deli.

« C’est une phrase très dangereuse, ‘les Juifs contrôlent Hollywood’. Ce qui est vrai, c’est qu’il y a beaucoup de Juifs à Hollywood, » dit-il. Foxman préfèrerait que les gens disent que beaucoup de cadres dirigeants dans l’industrie [du divertissement] « se trouvent être juifs, » vu que «la totalité des huit grands studios sont dirigés par des hommes qui se trouvent être juifs. »

Mais Foxman dit être fier des réalisations des Juifs américains. « Je pense que les Juifs sont représentés de manière disproportionnée dans l’industrie de la création. Ils le sont aussi dans les professions d’avocats et sans doute médicales aussi, » dit-il. Il soutient que cela ne veut pas dire que les Juifs font des films pro-juifs pas plus qu’ils ne fnt de la chirurgie pro-juive. Quoique d’autre pays, ai-je observé, n’en font pas tant sur la circoncision.

Je comprends la préoccupation de Foxman. Et peut-être que la vie que j’ai passée dans le cocon philosémite du New Jersey, de New York et de la baie de Los Angeles a fait de moi un naïf. Mais je me fiche de savoir qi les Américainspensent que nous contrôlont la presse, Hollywood, Wall Street ou le gouvernement. Ce qui m’intéresse, c’est que nous continuions à les contrôler.

John Rankin Waddell, le boycott, Scarlett Johansson et les « zélotes extrémistes juifs » qui contrôlent Hollywood

22 février 2014

John Rankin Waddell est, si j’en crois la presse anglo-saxonne, un photographe très connu, notamment dans le milieu de la mode et des célébrités, qu’elles appartiennent au monde de la politique comme la Reine Elizabeth II, à celui de la musique comme les Rolling Stones ou encore du cinéma comme l’actrice Scarlett Johansson.

John Rankin Waddell

John Rankin Waddell

Scarlett Johansson qui vient de faire beaucoup parler d’elle récemment pour sa décision de démissionner de sa mission d’ambassadrice pour l’organisation humanitaire Oxfam. La comédienne s’est retrouvée en effet dans l’obligation de choisir entre sa mission d’ambassadrice de la fameuse ONG et un contrat publicitaire avec l’entreprise SodaStream qui possède une usine de fabrication de gazéificateurs pour boissons en Cisjordanie occupée par l’armée sioniste, Oxfam rejetant tout échange commercial avec les colonies sionistes.

Et c’est justement une question posée à ce sujet par le journal londonien The Independent qui a mis le photographe britannique au cœur d’une tempête médiatique qui reste pour l’instant essentiellement confinée aux médias communautaires juifs.

La question, qui venait après une réflexion générale de John Rankin Waddell sur son refus de travailler pour certaines marques pour des raisons morales était la suivante :

« Quelles sortes de marques ? Ne feriez-vous jamais une publicité pour SodaStream avec Scarlett Johansson  par exemple» ?

La réponse du photographe met à la fois en cause l’occupation sioniste de la Palestine et ce qu’il appelle le poids des « zélotes juifs extrémistes » à Hollywood, ce qui expliquerait selon lui le choix de Scarlett Johansson de ne pas renoncer à son contrat avec SodaStream par crainte pour sa carrière.

Scarlett Johansson vue par Rankin Waddell

Scarlett Johansson vue par John Rankin Waddell

La presse et les organisations communautaires juives exigent bien sûr des excuses que le photographe n’a pas tardé à présenter, sauf qu’elles portent plus sur la forme que sur le fond.

Du coup Rankin Waddell n’est pas tiré d’affaire et se voit exiger des excuses aussi sur le fond, attendu que parler de très forte influence des hommes d’affaires et producteurs juifs sur Hollywood n’est pas autre chose qu’un cliché antisémite.

Et ce n’est pas Joel Stein qui pourrait dire le contraire. Quoique

L’ADL appelle à des « excuses sincères » de la part du photographe Rankin pour ses propos antisémites ; et crtique le journal The Independent pour « manque de jugement éditorial »

par la Rédaction, The Algemeiner (USA), 19 février 2014 traduit de l’anglais par Djazaïri

L’organisation juive des droits de l’homme, l’Anti Defamation League (ADL) a déclaré que les escuses présentées par le photographe britannique Rankin pour ses propos antisémites n’allaient pas assez loin.

L’organisation a aussi fustigé le journal britannique The Independdent pour avoir publié les propos offensants.

« Rankin a essayé mollement de justifier ses propos alors que ce à quoi nous appelons ici est qu’il reconnaisse que les opinions qu’il a exprimées sont antisémites, » a déclaré récemment le directeur des affaires internationales de l’ADL Michael A. Saldberg dans un courriel à Algemeiner. « Il n’est pas trop tard pour que Rankin présente des excuses sincères. »

« Inclure les citations de Rankin dans l’article était un manque de jugement éditorial de la part de The Independent », a ajouté Sadberg. « Nous attendons maintenant plus de The Independent et nous considérons qu’il doit aussi des excuses à ses lecteurs. »

Les propos de Rankin, publiés la semaine dernière, venaient en réaction à une question sur la récente décision de l’actrice hollywoodienne Scarlett Johansson de rompre ses relations avec l’organisation humanitaire Oxfam pour « une divergence fondamentale d’opinions à l’égard du mouvement de boycott, désinvestissement et sanctions [BDS]. » Johansson avait d’abord été critiquée par l’organisation humanitaire parce qu’elle représente l’entreprise israélienne SodaStream qui gère une usine en Cisjordanie.

« Je lui ai consacré beaucoup de tems, » a déclaré au sujet de l’actrice, Rankin dont le nom complet est John Rankin Waddell, « mais j’ai une très mauvaise opinion de SodaStream. »

« Ce qu’il y a, je pense que la raison pour laquelle elle ne s’est pas retirée [de la campagne de communication pour SodaStream], c’est parce qu’en Amérique les zélotes juifs sont si puissants. Particulièrement dans l’industrie du divertissement, ce qu’ils pourraient faire à sa carrière. 

« Mais le plus important pour moi dans tout ça, c’est ce genre de judaïsme extrémiste. Cette croyance extrême que c’est leur patrie et que ces gens [les Palestiniens] ne sont rien pour eux. C’est quelque chose de très puissant aux Etats Unis. Ils vous mettront sur une liste noire ? C’est pire que le maccarthysme. Tu es pro-palestinien ? Laise tomber. »

L’ADL a déclaré que « les propos de Rankin ont des relents de stéréotypes antisémites classiques sur le contrôle des médias par les Juifs et leur pouvoir excessif. Ses références aux ‘zélotes juifs’ et au ‘judaïsme extrémiste’ conduisant à des représailles contre quiconque est en désaccord avec une supposée opinion ‘correcte’ concernant la politique d’Israël relèvent tout simplement de l’ignorance. »

Dans ses excuses subséquentes, Rankin a dit regretter le vocabulaire et l’émotion causés par ses déclarations, mais il n’a pas parlé du fond de ses assertions.

« Dans une interview sollicitée par The Independent au sujet du lancement [d’un magazine de mode], je regrette d’avoir répondu à la légère sur des questions portant sur un autre thème et sur un sujet si difficile et sensible, » a-t-il dit. « Bien sûr, ce n’est pas ma position officielle et je m’excuse de tout cœur pour le langage que j’ai utilisé et pour les offenses que j’ai pu causer. »

 S’exprimant dans le Daily Telegraph de Londres, un représentant du Britain’s Community Security Trust [organisation communautaire juive britannique] a également déclaré que Rankin devait aller plus loin et renier ses propos.

« Ce sont les allégations sur le pouvoir juif dans les médias qui distinguent l’antisémitisme des autres formes de racisme, » a-t-il dit. «Il se peut bien que Rankin ne soit pas antisémité, auquel cas il devrait apprendre à ne pas répandre les affirmations nauséabondes sur les Juifs qui contrôlent les médias et Hollywood. »

 Rankin est spécialisé dans le portrait et la photo de mode. Il a photographié ente autre Britney Spears, Madonna, les Roling Stones, Cate Blanchett, la Reine Elizabeth II et Tony Blair.

Michelle Obama et le cinéma de propagande en économie de marché

25 février 2013

 Vous avez sans doute vu comme moi Michelle Obama, l’épouse du président des Etats Unis, apparaître en duplex à la cérémonie des Oscars pour annoncer le prix du meilleur film décerné à Argo de Ben Affleck.

Si certains ont pu voir là la simple magie du charme de la première dame des Etats Unis, qu’on a vue aussi dans d’autre s circonstances comme dans une séquence vidéo s’inscrivant dans le cadre de la lutte contre la surcharge pondérale, on était bien obligé de faire une lecture politique de cette intrusion de la Maison Blanche dans cette fête du cinéma.

D’autant que le film récompensé porte toutes les marques d’une propagande que les critiques de cinéma n’auraient pas manqué de relever ou de dénoncer si un film de ce genre avait été produit en Iran ou même en Russie.

C’est précisément le constat que fait Max Read dans les colonnes de Gawker, ce magazine  décidément pas comme les autres.

Michelle Obama et ses conseillers culturels en treillis chic

Michelle Obama et ses conseillers culturels en treillis chic

La Première Dame des Etats-Unis attribue l’Oscar du «Meilleur Film» à la propagande de la CIA

Par Max Read, Gawker (USA) 25 février 2013 traduit de l’anglais par Djazaïri

Michelle Obama, la première Dame des Etats Unis, est apparue en direct par satellite à l’Academy Awards ce dimanche soir pour annoncer qu’Argo, le film de Ben Affleck sur les escapades de la CIA en Iran, avait remporté l’oscar du Meilleur Film. Oui, Michelle Obama, l’épouse du commandant en chef, entourée de militaires en grand uniforme, badinant avec jack Nicholson et célébrant un film qui en lui-même célèbre une collaboration réussie ente l’industrie cinématographique américaine et son industrie du renseignement.

Il faut dire que son apparition à la fil de ce spectacle bizarre et interminable de remise de récompenses était la plus grosse faute de goût de cette soirée (imaginez Lyudmila Poutine proclamant «meilleur film» la restitution fictionnelle d’une opération du SVR en Géorgie), mais ici le maître de cérémonies était Seth MacFarlane, le créateur de Gamily Guy, ce qui signifiait trois heures de plaisanteries sirupeuses et égocentriques, aussi niaises et pas drôles qu’elles étaient sexistes et homophobes, ponctuées par un inexplicable «hommage» à trois comédies musicales de ces dix dernières années.

Ce qui était vraiment le plus gênant dans la présence de Michelle Obama est qu’elle a été la reconnaissance solennelle que l’industrie cinématographique est un instrument de la puissance impériale des Etats Unis, et pas quelque chose qui aurait pu, disons, nous offrir une cérémonie de remise de prix divertissante.

Hollywood ou la propagande en économie de marché

25 décembre 2012

Quand on pense à la propagande sous ses différents aspects, on a souvent à l’esprit celle qui est produite par les régimes autoritaires comme celui de Corée du Nord ou encore celui qui gouverne actuellement en Syrie.

Pourtant, les systèmes de propagande de ces pays se caractérisent avant tout par leur manque de subtilité et, surtout, d’efficacité sauf quand le pays concerné est complètement fermé vis-à-vis du monde extérieur. La population locale est alors complètement tributaire des médias gouvernementaux.

Ce qui est le cas de la Corée du Nord mais pas du tout de la Syrie qui était encore récemment largement ouverte sur son environnement régional et même au-delà.

Dans la crise que vit ce pays, d’aucuns insistent sur le poids de la propagande gouvernementale dans la couverture des évènements. Pourtant, chacun sait que les médias dépendant du gouvernement syrien n’ont qu’un impact limité hors de Syrie et ne représentent absolument rien par rapport aux poids lourds de la communication que sont TF1 et Libération en France, Sky News et le Times au Royaume Uni ou CNN et USA Today aux Etats Unis. On se souvient du rôle de ces médias dans la crise en Libye, les guerres contre l’Irak, le conflit yougoslave etc.

Et ce ne sont pas quelques blogueurs ici ou là qui seraient susceptibles de concurrencer ces médias lourds (sans parler des blogueurs pro opposition).

De fait, les principaux acteurs de la propagande relative à la Syrie sont bel et bien les médias occidentaux dont beaucoup se parent de la qualité d’organes de presse «indépendants» et donc crédibles.

Pourtant ces médias ne sont ni indépendants, ni nécessairement crédibles et leur rôle dans la propagande a été démontré dans divers contextes, notamment celui de la seconde guerre mondiales ainsi que nous le rappelait opportunément Timothy Sexton à propos du cinéma hollywoodien dont le rôle idéologique n’a fait que croître avec le développement de la télévision.

L’histoire d’Hollywood: la propagande pendant la deuxième guerre mondiale

Par Timothy Sexton, Yahoo! Contributor Network (USA) 29 décembre 2006 traduit de l’anglais par Djazaïri

Beaucoup d’américains seraient hérissés par l’idée que les films hollywoodiens étaient aussi délibérément propagandistes que les films produits en Allemagne à l’époque du nazisme. Alors que ces films [allemands] étaient pour la plupart lourds et sans subtilité, il y eut des exceptions comme Olympia [connu en France sous le titre : Les dieux du stade], un documentaire sur les Jeux Olympiques réalisé avant-guerre par Leni Riefenstahl. Peu de gens contesteraient qu’Olympia a une valeur artistique bien supérieure à sa valeur propagandiste.

Affiche et images extraites du film Olympia

Affiche et images extraites du film Olympia

Les américains restent cependant encore réticents devant toute suggestion selon laquelle la propagande pro-américaine serait sous un aspect quelconque comparable à la propagande produite par n’importe quel pays qui serait notre ennemi du moment. Et pourtant, il suffit simplement de regarder Rambo III de Sylvester Stallone pour en avoir confirmation. Ce film dépeint comme des héros les «combattants de la liberté» en Afghanistan qui sont maintenant des terroristes connus sous le nom de Talibans.

La propagande pendant la deuxième guerre mondiale tendait à être beaucoup moins flagrante à Hollywood qu’elle ne l’était à Berlin, mais pour une seule raison. Même dans la quête d’un aussi noble objectif que d’appeler à soutenir la guerre, les dirigeants d’Hollywood gardaient un seul véritable objectif : gagner de l’argent en faisant des entrées.  Le fait que les films américains n’étaient pas que de la propagande pure et simple témoigne du bon vieil appât du gain des patrons des studios et du talent des scénaristes, des acteurs et des réalisateurs. Si les intrus de l’Office of War Information [bureau d’information sur la guerre] et du Bureau of Motion Pictures [bureau du cinéma avaient eu les coudées franches, il est à peu près certain qu’on se souviendrait aujourd’hui de peu de films relatifs à la guerre.

Là où Hollywood a le mieux réussi – ou a peut-être fait le pire – pour présenter l’idée propagandiste de Washington, c’est dans ses courts métrages et ses dessins animés.  Certains dessins animés de la Warner de l’époque ont été définitivement retirés de la circulation en raison de leur description souvent raciste ou à prédominance raciste des allemands et, spécialement, des japonais. Le fait que ces dessins animés n’aient pas passé avec succès l’épreuve du temps du point de vue artistique et sont aujourd’hui considérés comme embarrassants par les studios est en vérité une preuve suffisante pour démontrer qu’Hollywood savait ce qui se passait. A côté de ces dessins animés, toute une série de courts métrages avaient été produits montrant des vedettes d’Hollywood contribuant à l’effort de guerre, tentant d’inciter à l’achat de bons de guerre en se faisant généralement passer pour des gens ordinaires. Ces courts métrages sont à peu près aussi ridicules aujourd’hui que les dessins animés, offrant une image d’authenticité et se sincérité qui n’existait pas.

Le gouvernement cherchait à influer sur tous les aspects de la production cinématographique du temps de guerre, depuis la quantité de sang qui coulait pendant les scènes de combat jusqu’à décider si un film qui faisait d’une manière ou d’une autre la satire des valeurs américaines devait être distribué à l’étranger. (En passant, saviez vous que  [de Frank Capra avec James Stewart dans le rôle principal, NdT] avait été dénoncé dans la vraie vie par certains sénateurs à sa sortie à l’époque comme étant un-américan, anti-américain ? Ce n’est pas une blague.) Les politiciens semblaient déterminés à jouer le même jeu que leurs homologues allemands : c’est-à-dire à dépouiller complètement les films de toute valeur artistique au profit d’une propagande enthousiaste et naïve.

Heureusement, l’appât du gain l’avait emporté sur le patriotisme à courte vue. Même si une bonne partie de sous-produits oubliés dans l’instant du cinéma de propagande avait pu voir le jour, la démarche d’Hollywood pour instiller de la ferveur guerrière était incroyablement subtile. Même le film de guerre typique qui essayait de présenter une unité militaire comme un microcosme du rêve américain en y mettant un soldat de chaque groupe ethnique, à l’exception des noirs et des japonais, s’est avéré un terrai fertile pour des récits dramatiques. Le concept d’un groupe de types venant de différents milieux et s’unissant pour une cause commune a peut-être tôt fait de devenir un cliché, mais il a rarement nui à un film.

Un aspect essentiel de l’effort de guerre consistait bien sûr en l’arrivée de la main d’œuvre féminine, un fait qui se reflétera dans les films. Tout film qui se déroulait dans un contexte contemporain – qu’il traite ou non de la guerre – devait par définition tenir compte de l’absence d’hommes dans la main d’œuvre. Le résultat fut que le public féminin se voyait montrer de manière routinière des images de femmes au travail. Même si les femmes qui travaillent étaient depuis longtemps un élément de base des intrigues cinématographiques, c’est seulement avec les années de guerre que le fait qu’une femme occupe un emploi normalement exercé par un homme n’a plus fait partie intégrante de l’intrigue. La femme occupait un emploi masculin parce c’était le reflet de la réalité.

Le plus bel exemple  de la grande subtilité avec laquelle Hollywood menait une campagne de propagande est peut-être le film Casablanca, un classique du cinéma.

Humphrey Bogart et Ingrid Bergmann

Humphrey Bogart et Ingrid Bergman

Quoique considéré dans le monde entier comme étant peut-être le plus beau mélodrame jamais porté à l’écran, l’histoire sentimentale n’était pas la seule chose qu’avaient à l’esprit ses producteurs. Les cinéastes d’aujourd’hui feraient bien de regarder plusieurs fois  Casablanca avant de se lancer dans leurs projets de films de propagande; c’est un magnifique exemple de la manière dont un film peut fonctionner efficacement à deux niveaux. Tout en étant une des plus grandes romances de notre temps, Casablanca existe aujourd’hui d’abord parce que certaines personnalités puissantes d’Hollywood voulaient faire quelque chose qui pourrait convaincre l’Amérique de cesser d’être un pays qui ne prend de risques pour personne [isolationniste, NdT].

Du nouveau sur Sam Bacile et son film « L’innocence des Musulmans »?

12 septembre 2012

Je reviens de suite sur les évènements de Benghazi où une manifestation de colère contre les Etats Unis à cause d’un film intitulé « L’innocence des Musulmans » a débouché sur la mort de l’ambassadeur des Etats Unis en Libye ainsi que de trois de ses collaborateurs.

Dans un fameux test psychotechnique, une des épreuves consiste à déceler ce qui manque dans une image. Les sujets les moins « capables » ont en effet souvent du mal à voir ce qui est absent alors même que ce qui manque se voit en quelque sorte comme le nez au milieu de la figure.

Dans l’affaire Sam Bacile, le réalisateur du film « l’innocence des Musulmans, » ce qui manque précisément, c’est la photo de cet individu. En faisant une recherche d’images sur les principaux moteurs de recherche, on tombe sur le portrait de divers individus (dont le pasteur Terry Jones mais aussi Harlem Désir!) mais pas sur celui de Sam Bacile, à ne pas confondre avec Sam Basile, un individu sans rapport avec l’auteur du film qui a provoqué la colère à Benghazi et au Caire.

On ne trouve également aucun élément biographique autre que ceux qui sont signalés dans les articles de presse qui puisent tous aux mêmes sources qui s’avèrent assez maigrelettes.

On peut donc raisonnablement supposer que Sam Bacile est un pseudonyme.

Par ailleurs, le Hollywood Reporter qui, comme son nom l’indique, est spécialisé sur les questions de cinéma et sur Hollywood en particulier attire notre attention sur deux points importants:

Même si Bacile affirme avoir dépensé 5 millions de dollars pour le film – un chiffre qui situerait le budget de son film au même niveau que ‘What Maisie Knew’, le film présenté au festival international du film de Toronto avec Julianne Moore en vedette – la séquence de 13 minutes disponible en ligne semble manquer de professionnalisme. De plus, il n’y a virtuellement aucune trace de Bacile dans la communauté du cinéma à Hollywood. Le réalisateur-scénariste-producteur n’a pas d’agent enregistré sur IMDBPro et n’est crédité sur aucun film ou production télévisuelle.

Si on comprend bien, il est pratiquement impossible qu’un dénommé Sam Bacile ait pu réaliser un vrai film en Californie car cela aurait laissé des traces dans le milieu du cinéma, une grosse industrie ou néanmoins presque tout le monde se connaît et ou certains corps de métiers sont très réglementés ou encadrés pas des syndicats.

Il y a donc peu de chance qu’un long métrage ayant coûté 5 millions de dollars ait pu être produit et réalisé sur le sol des Etats Unis.

 Il n’existe donc sans doute qu’une ou quelques séquences diffusées sur internet, celle doublée en arabe ayant suscité la colère que l’on connaît.

Peut-être la presse et/ou la police, nous en diront-elles plus dans les prochains jours?

A suivre donc.

 

Avant le nazi de Budapest, l’autre victoire de la mémoire de l’holocauste

17 juillet 2012

La lutte pour la mémoire de l’holocauste vient de faire une avancée significative avec la découverte à Budapest d’un ancien criminel nazi par une organisation de «chasseurs de nazis.»

D’accord, Lazslo Csatary, c’est son nom, s’est enfui, mais à mon avis il n’ira pas bien loin car le type en question a quand même 97 ans.

Toujours sur le front de la mémoire, l’affaire de ce quasi centenaire avait été précédée par celle d’une quasi nonagénaire poursuivie sans relâche par des gardiens de la mémoire de l’holocauste. Elle a peut-être échappé pour toujours à leurs griffes puisqu’elle est morte de sa belle mort en mai dernier.

Paix à son âme.

Le centre d’éducation à l’holocauste poursuit une femme de 88 ans qui se serait engagée à lui donner 1 million de dollars

par Tonya Alanez, Sun Sentinel (USA) 29 février 2012 traduit de l’anglais par Djazaïri

Le Centre de Documentation et d’Education sur l’Holocauste qui est en difficulté financière veut qu’une femme  malade de 88 ans qui réside à Plantation honore la promesse de don de 1 million de dollars qu’elle lui aurait faite et a engagé des démarches dans sa procédure de tutelle, montrent des documents judiciaires.

La tutrice et les avocats d’Ada Feingold contestent cette promesse et affirment que le centre a harcelé sans relâche Feingold et a essayé de l’influencer pour qu’elle «rompe» la tutelle.

Le centre déclare que la tutrice et l’avocat interfèrent avec «le dessein charitable» de Feingold et qu’ils essayent «de faire en sorte que les projets philanthropique [de Feingold] ne soient pas entravés.»

Au cours de nombreuses années, Feingold a donné plus de 260 000 dollars au centre en plus des œuvres d’art produites par son défunt mari. Julian Feingold est décédé en 1990. Tous deux étaient des survivants de l’holocauste.

Feingold, qui vit avec une aide 24/24 possède des biens évalués à environ 5,5 millions de dollars, montrent les documents du tribunal.

Rebecca Fischer, l’avocate qui représente la tutrice de Feingold, Zipora Geva, affirme qu’elle n’a « jamais au grand jamais vu une organisation à but non lucratif poursuivre une personne comme ils le font [avec Feingold].»

Le centre risque de subir une saisie pour défaut de remboursement à [la ville de] Hollywood de plus de 260 000 dollars de crédits pour son immeuble de trois étages sur Harrison Street. Le procureur de la ville, Jeff Sheffel a indiqué qu’il allait engager une procédure de saisie contre le centre à la fin de cette semaine.

Musée de l’holocauste à Hollywood (Floride)

L’avocat du centre, Alan Cohn, de Greenspoon Marder, a affirmé que le dossier Feingold « n’avait absolument rien à voir avec» le contentieux du centre avec la ville.

Il s’agit de concrétiser «un engagement juridiquement contraignant» qu’un donateur de longue date a fait au centre il y a près d’une dizaine d’années, a déclaré Cohn.

Les pièces centrales du dossier sont deux lettres adressées par le centre à Feingold qui précisent [le donation] et la remercient pour sa promesse de 1 million de dollars. Les eux lettres ont été signées par Feingold, l’une en 2003 et l’autre en 2010.

Geva, une cousine de Julian [le mari décédé de Mme Feingold] affirme que les poursuites engagées par le centre contre sa parente malade sont inconvenantes. «C’est vraiment choquant,» a-t-elle dit.

Le musée de l’Holocauste court le risque avec cette affaire de créer un effet dissuasif pour de futurs donateurs, déclare Daniel Borochoff, président de CharityWatch, une organisation de Chicago qui évalue les organisations caritatives à l’intention des bailleurs de fonds potentiels.

Une audience a eu lieu au tribunal de Broward pour déterminer si Feingold est mentalement incapable à cause de ses pertes de mémoire, de la maladie de Parkinson et des médicaments contre la douleur. Le juge Mel Grossman n’a pas encore statué.

Télé réalité iranienne aux Etats Unis

22 avril 2012

Les résultats du 1er tour du scrutin présidentiel français, tels qu’ils ressortent des estimations, sont tout à fait étonnants et annoncent un nouveau durcissement du discours de droite, en l’absence probable d’une possibilité de recomposition sous la houlette de François Bayrou.

Mais bon, je ne voulais pas vous parler de ça, mais plutôt d’un autre phénomène malencontreux que peut produire la démocratie libérale dans sa forme la plus aboutie

Admirez la conclusion de l’article.

“Télé réalité” irano-américaine

Temps pour une révolution ?

The Economist (UK) 21 avril 2012 traduit de l’anglais par Djazaïri

Ceux qui connaissent Los Angeles savent bien que certaines parties de la ville fourmillent de riches expatriés Iraniens. Des dizaines de milliers d’entre eux, fuyant la révolution islamique de 1979, s’étaient établis dans la partie ouest de la ville, particulièrement dans des quartiers chics comme Beverly Hills. Dans le quartier de Westwood, une avenue très fréquentée qui s’est vite remplie de magasins et d’entreprises iraniens est appelée maintenant «Téhérangeles.»

Plus de trente ans après, la chaîne de télévision Bravo et Ryan Seacrest productions ont pensé que le moment  était venu pour un feuilleton télé mettant en scène les rejetons de ces immigrants. « Les Shahs de Sunset » – un show au scénario minimal [soft-scripted] qui mélange comédie et réalité et dont une deuxième série d’épisodes vient juste d’être commandée – suit la vie de six Irano-américains riches et gâtés. Quatre d’entre eux travaillent dans l’immobilier. Le nom du spectacle donne à comprendre qu’ils sont la nouvelle dynastie de Sunset Boulevard, qui traverse certains des quartiers les plus huppés de la cille.

A l’intérieur de la communauté irano-américaine très soudée, “Shahs of Sunset” a causé sa propre mini-révolution. Certains veulent que la série continue, d’autres veulent qu’elle s’arrête.

Le second groupe est écœuré par le comportement dissolu des personnages et par la manière dont certains aspects de la culture perse sont brocardés sur le petit écran.

Avant même la diffusion des premiers épisodes, Jimmy Delshad, un Irano-Américain qui a été maire de Beverly Hills, s’inquiétait du fait que la série allait “nous ramener en arrière et nous donner l’air de gens indésirables » M. Delshad, qui vit aux Etats Unis depuis des années, se rappelle de la crise des otages de 1979 – 1981 en Iran et de ses répercussions.

Après les tout premiers épisodes de Shahs”, des pétitions ont commencé à circuler dans la communauté irano-américaine pour obtenir l’interdiction de la série. Ma mairie de West Hollywood avait adopté une résolution pour la condamner. Un conseiller municipal s’inquiétait du fait que la « dissémination de stéréotypes négatifs sur n’importe quelle communauté… peut mener à de la discrimination et  même, dans des cas extrêmes à de la violence.»  D’autres Irano-Américains s’inquiètent beaucoup plus du fait que le programme est surtout devenu célèbre pour ses ignobles scènes de télé réalité comme les vomissements dans les boîtes de nuit de Las Vegas et les lavements colorectaux portés à l’écran.

La théocratie iranienne a produit cette année le lauréat de l’Oscar pour le meilleur film en langue étrangère (“Une séparation”). Certains trouvent ironique que dans le même temps, des acteurs et des actrices Irano-Américains dont les parents avaient échappé aux griffes des mollahs pour fuir vers la démocratie aient créé des joyaux du genre «Shahs of Sunset, épisode 2 : C’est mon anniversaire Salopes.»

Oussama où la victoire d’Hollywood sur Bollywood

9 mai 2011

La façon de communiquer et même de gouverner quand on est président des Etats Unis a franchement quelque chose de Hollywood, et Barack Obama ne déroge pas à la règle même quand il vient annoncer solennellement à son peuple l’assassinat d’Oussama ben Laden.

Rien d’étonnant si cette façon de procéder remonte à Ronald Reagan qui avait fait une carrière au cinéma avant de se lancer dans la politique et de devenir président des Etats Unis.

Quand la poudre parle, Oussama se tait.

Eh oui, la loi du plus fort est toujours la meilleure.

Par Casey Chan, Gizmodo (USA) 8 mai 2011 traduit de l’anglais par Djazaïri

Ce n’est pas de l’info. Pas du tout en fait. J’au simplement trouvé cette histoire très intéressante. Comme c’st le cas depuis l’époque Reagan, les photographes n’étaient pas autorisés à prendre des photos pendant le discours télévisé en direct du président Obama. Alors comment avons-nous pu avoir des photos ? Eh bien, Obama a reproduit le discours pour les photographes !

Nos soldats viennent de retuer Oussama ben Laden

Voilà ce qui s’est passé selon Jason Reed, un photographe de l’agence Reuters.

Tandis que le président Obama prononçait son discours de neuf minutes devant l’unique camera d’un grand réseau de télévisions, les photographes ont été maintenus en dehors de la pièce et on leur a demandé de respecter un silence absolu. Une fois qu’Obama n’était plus à l’antenne, nous avons été escortés devant le téléprompteur et le président a alors répété pour nous son arrivée vers le pupitre et les trente premières secondes de sa déclaration.

Le fait que ce soit une reconstitution ne change pas vraiment grand-chose pour moi — AP et Reuters révèlent toutes deux quelles photos ont été arrangées – J’aime juste le côté travail en coulisses de toute la démarche. Oh, et bien sûr, j’aime l’idée d’un Obama effectuant une deuxième fois son impressionnante sortie du bureau [ovale].

Via Xymphora


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