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Une lettre de Muhammad Ali à Nelson Mandela

10 décembre 2016

La conscience politique de Muhammad Ali était aussi forte que ses uppercuts.

La lettre incroyable de Muhammad Ali à Nelson Mandela exhumée près de 20 ans après avoir été écrite

Le court message avait été envoyé par le boxeur de légende au révolutionnaire sud-africain quelques jours avant la rencontre des deux hommes prévue pendant la visite de Ali dans le pays en Afrique du Sud en 1993.

The Daily Mirror (UK) 9 décembre 2016 traduit de l’anglais par Djazaïri

Une lettre envoyée par Mohamed Ali à Nelson Mandela, deux des plus grandes personnalités du 20ème siècle, a été portée à la connaissance du public par la secrétaire nerveuse qui l’avait dactylographiée.

Le court message avait été envoyé par le boxeur de légende au révolutionnaire sud-africain quelques jours avant leur rencontre prévue pendant la visite d’Ali dans le pays en 1993.

A l’époque, le camarade de Mandela à l’African National Congress, Chris Hani venait juste d’être assassiné et Ali avait envoyé à Mandela un bref message de condoléances.

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Nelson Mandela et Chris Hani

Mais dans la nervosité et l’excitation d’avoir à faire un travail pour un client d’une telle renommée, elle avait mal orthographié le prénom d’Ali.

A letter sent from Muhammad Ali to Nelson Mandela, two of the greatest personalities of the 20th century, has come to light from the nervous secretary who typed it.

L’erreur avait été décelée seulement après que la lettre avait été transmise pour signature à l’ancien champion de boxe. Une deuxième version avait été immédiatement tapée et envoyée à M. Mandela.

Aujourd’hui, 23 ans plus tard, la femme qui est quadragénaire et vit dans le sud-ouest de l’Angleterre vend la lettre historique pour £8 000 (environ €9 530).

Dans une lettre d’authentification fournie par la vendeuse, cette dernière écrit : « Du fait de mon excitation nerveuse de devoir taper une lettre d’une telle importance historique, j’avais mal orthographié le nom Muhammad, remplaçant le ‘a’ par un ‘e’.

« La lettre avait été apportée à Muhammad Ali qui l’avait dûment signée avant que quelqu’un remarque l’erreur et me la retourne. Je l’avais retapée mais avais gardé l’exemplaire avec la faute pour la postérité. »

Andrew Aldridge, de Henry Aldridge and Son, commissaires priseurs à Devizes, Wiltshire, qui vend la lettre déclare : « Cette lettre représente une rare opportunité pour un collectionneur d’acquérir une lettre d’une des personnalités les plus emblématiques et charismatiques du 20ème siècle à un des plus grands hommes de l’histoire

« Vous auriez beaucoup de mal à trouver une autre lettre envoyée par et pour deux personnalités plus importantes.

«  »Il se trouve que fortuitement, l’erreur de notre vendeuse avait été décelée après que Ali l’eut signée, sinon sa valeur aurait été considérablement moindre.

« Elle a tout pour elle. Sa provenance est superbe, son contenu excellent, elle est signée et datée et est unique.

« Elle séduira toutes sortes de collectionneurs. Ceux qui collectionnent des souvenirs concernant la boxe et, bien sûr, les personnes qui se spécialisent dans des objets emblématiques de l’histoire. »

En Avril 1993 Ali était en Afrique du Sud pour encourager le développement de la boxe là-bas et il avait rencontré Mandela le 19 Avril.

Chris Hani avait été tué le 10 avril et Ali qui séjournait à l’hôtel Elengeni de Durban avait écrit sa lettre

A letter sent from Muhammad Ali to Nelson Mandela, two of the greatest personalities of the 20th century, has come to light from the nervous secretary who typed it.

Elle est adressée à M. Nelson R. Mandela, président de l’ANC et elle dit : « Cher M. Mandela, permettez-moi de vous présenter ainsi qu’à l’ANC mes regrets les plus profonds devant la nouvelle de la mort de Chris Hani.

« Mes prières vont à la famille de M. Hani et au peuple d’Afrique du Sud en ces jours difficiles.

« Je vous donne les informations suivantes sur mon itinéraire au cas où vous souhaiteriez me rencontrer (avant notre rencontre prévue le 19 avril 1993).

L’itinéraire précisait qu’Ali devait se trouver à Cape Town du 13 au 16 avril et à Johannesburg du 16 au 22 avril.

Une deuxième lettre envoyée par li à Oliver Tambo, président de l’ANC à l’époque, est aussi incluse dans le lot.

Elles seront mises en vente le 17 décembre.

Nelson Mandela et le Mossad

22 décembre 2013

 La presse a largement répercuté une information récemment publiée par le journal sioniste Haaretz qui, citant des archives de l’Etat sioniste,affirme que le leader sud-africain Nelson Mandela aurait été entraîné au maniement des armes et aux techniques de guérilla en Ethiopie par le Mossad, les tristement célèbres services secrets franco-anglo-américano-sionistes,

Une « information » qui tombait à pic pour conforter la thèse selon laquelle la fine équipe au pouvoir à Tel Aviv ne se serait pas rendue aux obsèques de Mandela pour des raisons pécuniaires, Et pour laver des années de coopération soutenue avec le régime d’apartheid.

Ce genre de photo est supposé étayer la thèse d'une collaboration de Mandela avec le Mossad

Ce genre de photo est supposé étayer la thèse d’une collaboration de Mandela avec le Mossad

 Mandela n’a jamais été formé par des agents israéliens, affirme la Fondation Nelson Mandela

La Fondation Nelson Mandela a rejeté des informations selon lesquelles l’ancien président a reçu un entraînement par des agents israéliens en 1962.

Sapa, The Mail & Guardian (Afrique du Sud) 21 décembre 2013 traduit de l’anglais par Djazaïri

«Les médias se sont fait l’écho d’une histoire selon laquelle en 1962 Nelson Mandala avait été en relation avec un agent israélien en Ethiopie, » déclare la Fondation dans un communiqué. «La Fondation Nelson Mandela peut confirmer qu’elle n’a trouvé aucune indication dans les archives privées de Nelson Mandela… qu’il aurait été en relation avec un agent israélien pendant sa tournée dans des pays africains cette année là.»

Le site web du journal britannique The Guardian a rapporté vendredi que Mandela avait apparemment reçu une formation au maniement des armes par des agents du Mossad en Ethiopie en 1962 sans que les services secrets israéliens aient connaissance de sa véritable identité. The Guardian basait son article sur «un courrier secret intrigant déposé dans les archives de l’Etat israélien.»

Le site rapportait que la missive, révélée par le journal israélien Haaretz – deux semaines après le décès de Madiba – indiqauit qu’il avait été formé à l’utilisation des armes et aux techniques de sabotage et avait été encouragé à développer des sympathies sionistes. La Fondation a cependant démenti qu’une telle chose se soit produite.

«En 1962, Mandela a suivi une formation militaire au Maroc avec les combattants algériens de la liberté et avec l’Ethiopian Riot Battalion à Kolfe près d’Addis Abeba, avant de rentrer en Afrique du Sud en juillet 1962.

« En 2009, un maître de recherche de la Fondation Nelson Mandela avait séjourné en Ethiopie et s’était entretenu avec les survivants parmi les hommes qui avaient contribué à la formation [militaire] de Mandela et aucun indice d’une connexion israélienne n’était apparu » lit-on dans la déclaration.

Le socialisme français sous la lumière crue de l’apartheid et du sionisme

9 décembre 2013

Les évolutions politiques en cours depuis la chute du mur de Berlin devraient nous inciter à réfléchir sur ce que nous appelons gauche, droite, fascisme, antifascisme, laïcité etc.

Parce qu’on tend à employer ces mots comme des totems, sans jamais s’interroger sur ce qu’ils recouvrent vraiment.

Certains événements particuliers sont pourtant des occasions de réflexion en ce qu’ils projettent une lumière crue sur une réalité habituellement voilée.

C’est le cas par exemple avec l’annonce du décès et des obsèques de Nelson Mandela, le grand leader Sud-Africain.

Au milieu du concert quasi universel de louanges on a en effet pu observer deux faits significatifs.

Le premier est que François Hollande a décidé d’inviter Nicolas Sarkozy à le rejoindre dans la délégation française qui assistera aux funérailles de Nelson Mandela en Afrique du Sud. Quand on se souvient de la teneur du discours de Nicolas Sarkozy sur l’homme Africain insuffisamment entré dans l’histoire, on peut se demander si cette invitation ne signale pas une affinité supplémentaire entre François Hollande et un Sarkozy avec la politique économique et étrangère duquel le gouvernement socialiste n’a pas vraiment rompu.

L’autre fait significatif est l’annulation du déplacement pour les mêmes funérailles de Benjamin Netanyahou et de Shimon Peres au motif du coût élevé du transport et du séjour ! (Ce qui revient en fait à insulter ouvertement le défunt).

Vous me direz que quand on aime on ne compte pas. Justement la presse ne se gêne pas pour rappeler que les dirigeants sionistes n’aimaient pas Mandela et que celui-ci le leur rendait bien en affichant son soutien à la cause palestinienne.

Maintenant, il faut juste se souvenir des dernières rencontres entre François Hollande et Benjamin Netanyahou et des déclarations d’amitié (presque d’amour) du président Français à l’égard du premier ministre sioniste, où des bisous entre Laurent Fabius et Shimon Peres pour comprendre le caractère incongru de la présence même de François Hollande aux obsèques de Nelson Mandela. Parce que le soutien à l’apartheid par l’entité sioniste n’était pas l’affaire de la droite ou de la gauche sioniste mais de tout le mouvement sioniste.

Laurent Fabius et Shimon Peres, plus qu'une amitié

Laurent Fabius et Shimon Peres, plus qu’une amitié

Shimon Peres, que les socialistes Français ont régulièrement côtoyé dans les rangs de l’Internationale Socialiste était ministre de la défense en 1974 et il fut un des principaux artisans du resserrement des relations avec l’Afrique du Sud ségrégationniste sur la base, selon ses propres termes, «de notre haine commune de l’injustice et de notre refus  de se soumettre à elle» et d’une «identité d’aspirations et d’intérêts».

Angry Arab reproduit une lettre adressée par Shimon Peres en 1974 à Eschel Rhoodie, alors  ministre de l’information Sud-Africain.

Lettre de Shimon Peres à Eschel Rhoodie

Lettre de Shimon Peres à Eschel Rhoodie

Cette lettre est mentionnée par The Guardian, journal selon lequel Eschel Rhoodie avait même rapporté de Tel Aviv, en bagage à main, ce qu’il présentait comme un détonateur pour bombe atomique, c’est-à-dire probablement une substance radioactive de nature à provoquer la réaction en chaîne, l’explosion de la matière fissile.

Ci-dessous la traduction de la lettre de l’ami de Laurent Fabius qui lui aussi a une longue histoire de soutien à Nelson Mandela.

Ministère de la défense

Tel Aviv, le 22 novembre 1974

Top secret

Cher Dr Rhoodie,

Permettez moi de vous remercier très sincèrement pour les gros efforts que vous avez déployés pour assurer le succès des réunions qui se sont tenues à Pretoria les 13 et 14 de ce mois.

C’est en très grande partie grâce à votre perspicacité, votre clairvoyance et à votre imagination politique qu’une coopération d’une importance vitale entre nos deux pays a été initiée. Cette coopération est basée non seulement  sur des intérêts communs et sur la détermination à résister également à nos ennemis, mais aussi sur les fondations inébranlables de notre haine commune de l’injustice et de notre refus  de se soumettre à elle.

Tout comme je suis conscient du rôle personnel significatif que vous avez joué dès les étapes préliminaires de nos discussions, je suis aussi convaincu  que les nouveaux liens que vous avez contribué à forger entre nos deux pays vont se développer dans une proche identité d’aspirations et d’intérêts qui s’avèreront durablement bénéfiques pour nos deux pays.

Je me réjouis de vous rencontrer à nouveau lors de votre prochaine visite en Israël.

Avec mes chaleureuses et sincères salutations,

Shimon Peres, ministre de la défense

Nelson Mandela, un révolutionnaire au pays de la révolution du 1er novembre

24 juin 2013

Cette photo a été diffusée sur Facebook par Lalla Fatma N’Soumer et reprise par Belkacem E.m.

Espérons que la fin sans doute malheureusement proche de Nelson Mandela ne signe pas la fin des authentiques révolutions, celles qui déplaisent à l’impérialisme.

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