Posts Tagged ‘Sam Bacile’

Sam Bacile, alias Nakoula Basseley Nakoula était un informateur du FBI. Et il avait besoin d’argent.

15 septembre 2012

The Smoking Gun est un site internet américain spécialisé dans les affaires de justice de droit commun, des arrestations pour excès de vitesse aux malversations financières en passant par les bagarres et les assassinats.

On trouve notamment sur ce site ce qu’on appelle en anglais des «mug shots»de nombreuses vedettes du show business.

Les « mug shots » sont les portraits des contrevenants faits par les photographes de la police. On trouve par exemple le portrait de Rick Springfield,Phil SpectorSnoop Dog, ou encore Mel Gibson et Jane Fonda.

The Smoking Gun a une fiche sur Nakoula Basseley Nakoula puisque ce dernier avait été arrêté dans le cadre d’une enquête sur une fraude bancaire assez importante. Cette fiche est intitulée :

L’homme de Los Angeles avait commencé à coopérer avec les procureurs après le démantèlement d’une arnaque bancaire en 2009
…..
Nakoula Basseley Nakoula est devenu un informateur du gouvernement après son arrestation en 2009 pour escroquerie bancaire [pour un montant de près de 800 00 dollars], a appris The Smoking Gun.
Même si de nombreux documents judiciaires relatifs à cette affaire restent sous scellés, la transcription d’un verdict de juin 2010 donne un aperçu de la coopération de Nakoula avec les enquêteurs de Los Angeles (et de la réduction de peine qui en a résulté).
Sa liberté sous caution ayant été rejetée, Nakoula, un homme marié père de trois enfants, avait été écroué au Metropolitan Detention Center in L.A. C’est alors qu’il commença à coopérer avec les agents fédéraux et la justice. Pendant une série de sessions de debriefing, Nakoula avait présenté de manière détaillée l’opération de fraude aux enquêteurs et leur désignant l’homme qui selon lui était à la tête de l’opération, selon les commentaires faits par son avocat lors du prononcé du verdict.
Nakoula avait identifié le chef du réseau comme étant Eiad Salameh, un escroc bien connu qui est recherché depuis plus d’une dizaine d’années par la police d’Etat et la police fédérale. Pendant ses debriefings, Nakoula avait dit avoir été recruté comme complice par Salameh qui avait empoché la plus grande partie de l’argent généré par les fraudes bancaires, selon James Henderson, avocat de Nakoula.
En plus de faire référence à la lettre du gouvernement – connue comme la lettre 5K1 – Henderson avait dit à Snyder [le juge chargé de l’affaire] que la famille de Nakoula allait souffrir financièrement pendant son emprisonnement dans la mesure où il était le seul à pourvoir aux besoins de la famille. Henderson avait aussi signalé que Nakoula souffrait de plusieurs maladies, dont l’hépatite C, «de graves problèmes de diabète» et de la prostate pour laquelle il avait subi une opération. «Il prend dix médicaments en ce moment,» avait ajouté Henderson.
Le rôle de Nakoula dans l’escroquerie, avait affirmé Henderson, était dû à la nécessité de subvenir aux besoins de sa famille, dont son père très âgé. «A l’époque où il a fait ça, il avait perdu son travail d’employé de station service, qui est ce qu’il connaît le mieux dans notre pays,» avait déclaré Henderson qui avait ajouté qu’il travaillait au marché aux puces tous les weekends pour essayer de nourrir sa famille.»

Comme vous le voyez, on est loin du portrait d’un idéologue et encore moins d’un fondamentaliste religieux. Nous sommes plutôt devant quelqu’un qui a un pressant besoin d’argent et qui ne s’embarrasse pas de scrupules, puisqu’il se livre à des activités délictueuses avant de devenir une «balance » pour la police.

Surtout qu’aux Etats Unis, quand on a des problèmes de santé chroniques qui nécessitent des soins coûteux, il vaut mieux avoir la bonne couverture sociale qu’offre un emploi stable.

Or ce n’es pas le cas de Nakoula Basseley Nakoula qui semble vivre d’expédients.

Alors la question se pose vraiment : qui a financé le film dont a été tiré la bande annonce intitulée «l’innocence des musulmans » ?

Nikoula Basseley Nikoula, le cinéaste porno Alan Roberts, reste à savoir qui manque à l’appel de ceux qui ont insulté la religion musulmane?

15 septembre 2012

A propos des évènements qui secouent un certain nombre de pays musulmans en relation avec la bande-annonce du film « L’innocence des musulmans », je ne vais pas discuter de la part qui revient à une colère spontanée et celle qui revient à son exploitation par des forces organisées dont le rôle a été évident à Benghazi.

J’aimerais cependant à nouveau attirer l’attention sur ce que Benghazi nous dit de la situation en Libye à partir de ces constats simples que 1) l’ambassadeur des Etats Unis siégeait toujours dans cette ville et non à Tripoli qui est pourtant la capitale libyenne et 2) que les hommes qui ont attaqué l’ambassade étaient bien armés, au point même de déclencher hier des tirs intenses d’artillerie anti-aérienne contre les drones dont Obama a ordonné le déploiement au-dessus de la deuxième ville libyenne.Si on s’intéresse au film lui-même, on commence à en savoir plus sur les conditions de sa réalisation. On apprend en effet que

Le film aurait été réalisé par Alan Roberts, 65 ans, spécialisé dans les films pornographiques et d’action à petit budget comme « La jeune Lady Chatterley II » ou « Karaté Cop », selon le site web Gawker. D’après Gawker qui a interrogé des membres de l’équipe de tournage du film « Innocence of Muslims », les acteurs affirment avoir été trompés, croyant jouer dans un film de fiction épique, et découvrant ensuite qu’un doublage avait transformé leurs répliques en propagande anti-musulmane. Initialement, les rôles principaux attribués par Alan Roberts à ses acteurs s’appelaient George, Condalisa et Hillary, mais la version finale du script les faisaient interpréter le prophète Mahommet et d’autres personnages du Coran. Le film a été ensuite promotionné par des coptes par des chrétiens évangéliques antimusulmans de droite, tel Morris Sadek, Egypto-américain, et le pasteur de Floride Terry Jones, connu pour avoir brûlé publiquement des exemplaires du Coran.

Alan Roberts est donc plutôt spécialisé dans le cinéma pornographique, ce qui en soi ne le disqualifie pas pour tourner un film insultant une religion, que ce soit l’Islam ou une autre confession.

Apparemment, ni Alan Roberts, ni les comédiens engagés sur le tournage n’avaient conscience de la destination du film dont l’objet initial diffère complètement de ce qui est présenté sur la bande-annonce grossièrement doublée.

Comme Alan Roberts, certains comédiens venaient du milieu du cinéma pornographique comme Tim Dax et Amina Noir, ce qui a dû rendre plus simple le tournage des scènes de sexe qui figurent dans le film.

Amina Noir & Tim Dax

J’allais dire, puisqu’il s’agissait de dénigrer une religion, pourquoi pas?

Mais, au delà de l’insulte faite à la religion musulmane et à ses adeptes, voire même à tous ceux qui ont du respect pour les croyances religieuses des uns et des autres, ce qui ne va pas c’est que la société chargée de produire le film s’appelle Media For Christ

Le président de cette association, dédiée à « faire briller la lumière de Jésus » sur le monde, est l’Egyptien de religion copte Joseph Nassrallah Abdelmasih

En effet, même en admettant qu’une organisation religieuse ait eu l’intention de produire un film portant atteinte à la religion musulmane, ce qui semble par contre inconcevable, c’est qu’elle fasse appel à un réalisateur et à des comédiens venus de l’univers de la pornographie. Parce que j’ai de la peine à comprendre comment Joseph Nasrallah, un proche de l’extrême droite chrétienne, a pu recruter un réalisateur de pornographie pour « faire briller la lumière de jésus ».

Le milieu du cinéma aux Etats Unis est un vaste monde et il y a fort peu de chances qu’on tombe par hasard sur un réalisateur de films pornographiques sauf si on l’a choisi délibérément, ce que n’aurait bien entendu jamais fait un véritable croyant, chrétien ou autre, surtout s’il vit sa foi de manière militante. D’autant que nous avons en fait deux films: un film épique contenant des scènes explicites de sexe et une bande-annonce réalisée en doublant certaines scènes du film. 

 On a vu que ces prétendus militants du christianisme sont en fait bien encadrés par des gens qui tout en étant des fanatiques extrémistes gardent la tête froide. Si vous voulez comprendre un peu mieux ce qui se passe et qui manque à l’appel, posez-vous cette question toute simple:

Qui contrôle l’industrie du porno aux Etats Unis?

Du nouveau sur Sam Bacile et son film « L’innocence des Musulmans »?

12 septembre 2012

Je reviens de suite sur les évènements de Benghazi où une manifestation de colère contre les Etats Unis à cause d’un film intitulé « L’innocence des Musulmans » a débouché sur la mort de l’ambassadeur des Etats Unis en Libye ainsi que de trois de ses collaborateurs.

Dans un fameux test psychotechnique, une des épreuves consiste à déceler ce qui manque dans une image. Les sujets les moins « capables » ont en effet souvent du mal à voir ce qui est absent alors même que ce qui manque se voit en quelque sorte comme le nez au milieu de la figure.

Dans l’affaire Sam Bacile, le réalisateur du film « l’innocence des Musulmans, » ce qui manque précisément, c’est la photo de cet individu. En faisant une recherche d’images sur les principaux moteurs de recherche, on tombe sur le portrait de divers individus (dont le pasteur Terry Jones mais aussi Harlem Désir!) mais pas sur celui de Sam Bacile, à ne pas confondre avec Sam Basile, un individu sans rapport avec l’auteur du film qui a provoqué la colère à Benghazi et au Caire.

On ne trouve également aucun élément biographique autre que ceux qui sont signalés dans les articles de presse qui puisent tous aux mêmes sources qui s’avèrent assez maigrelettes.

On peut donc raisonnablement supposer que Sam Bacile est un pseudonyme.

Par ailleurs, le Hollywood Reporter qui, comme son nom l’indique, est spécialisé sur les questions de cinéma et sur Hollywood en particulier attire notre attention sur deux points importants:

Même si Bacile affirme avoir dépensé 5 millions de dollars pour le film – un chiffre qui situerait le budget de son film au même niveau que ‘What Maisie Knew’, le film présenté au festival international du film de Toronto avec Julianne Moore en vedette – la séquence de 13 minutes disponible en ligne semble manquer de professionnalisme. De plus, il n’y a virtuellement aucune trace de Bacile dans la communauté du cinéma à Hollywood. Le réalisateur-scénariste-producteur n’a pas d’agent enregistré sur IMDBPro et n’est crédité sur aucun film ou production télévisuelle.

Si on comprend bien, il est pratiquement impossible qu’un dénommé Sam Bacile ait pu réaliser un vrai film en Californie car cela aurait laissé des traces dans le milieu du cinéma, une grosse industrie ou néanmoins presque tout le monde se connaît et ou certains corps de métiers sont très réglementés ou encadrés pas des syndicats.

Il y a donc peu de chance qu’un long métrage ayant coûté 5 millions de dollars ait pu être produit et réalisé sur le sol des Etats Unis.

 Il n’existe donc sans doute qu’une ou quelques séquences diffusées sur internet, celle doublée en arabe ayant suscité la colère que l’on connaît.

Peut-être la presse et/ou la police, nous en diront-elles plus dans les prochains jours?

A suivre donc.

 

Sam Bacile, l’islamophobe sioniste et la mort de l’ambassadeur des Etats Unis en Libye

12 septembre 2012

Les émeutes de Benghazi en Libye ont coûté la vie à l’ambassadeur des Etats Unis dans ce pays ainsi qu’à trois autres fonctionnaires américains.

Un évènement hautement symbolique qui nous permet d’abord de constater que dans la Libye «libérée,» l’ambassadeur des Etats Unis restait stationné à Benghazi et non dans la capitale où le nouveau régime a du mal à s’imposer.

Et ensuite que quatre diplomates américains sont mort au cours d’émeutes motivées par un film anti-musulman réalisé par un ressortissant de l’entité sioniste qui jouirait aussi de la citoyenneté américaine et réside en Californie où il exerce la profession de promoteur immobilier.

Quel rapport entre l’immobilier et le cinéma ?

Aucun.

Il y a par contre un rapport entre le fait d’être un sioniste fanatique (ce qui est le cas de la majorité des sionistes) et celui d’inciter à la haine et à la guerre des civilisations.

Et ça n’a rien à voir avec la liberté d’expression, mais avec une stratégie consciente au service de l’entité sioniste. Et de fait, ces attaques répétées contre l’Islam sont presque toujours le fait des suppôts du sionisme ou soutenues par les intellectuels emblématiques du sionisme.

Ce promoteur immobilier, qui a des connexions avec des «chrétiens» extrémistes comme le pasteur Terry Jones a quand même pu réunir les cinq millions de dollars qu’a coûté son film auprès d’une centaine de bailleurs de fonds juifs.

De fait, Bacile

se définit lui-même comme comme un Juif Israélien [et pas comme un Juif Américain, note de Djazaïri], déclare avoir la conviction que le film va aider son pays d’origine en montrant au monde les tares de l’Islam.

« L’islam est un cancer, point final, » répète-t-il d’une voix solennelle avec un fort accent.

Effectivement, pour un certain nombre d’organes de presse, Sam Bacile n’est pas un américano-sioniste, mais un citoyen sioniste qui réside aux Etats Unis, nuance.

Si «l’islam est un cancer, » comme le prétend ce promoteur/réalisateur de cinéma, on a bien compris quelle maladie infectieuse véhicule ce triste individu nommé «Bacile,» ça ne s’invente pas.

Je ne sais pas si le journal Le Monde va garder le titre de son article.Ne risque-t-il pas, en effet, d’’être attaqué pour antisémitisme?

En attendant, quatre fonctionnaires américains viennent de faire les frais de l’amour vache que portent les sionistes aux Etats Unis.

Le film à l’origine des attaques en Egypte et en Libye est produit par un Israélo-Américain

Le Monde.fr avec AFP | 12.09.2012

Le film Innocence of Muslims (L’Innocence des musulmans) à l’origine des violentes manifestations anti-américaines, mardi 11 septembre en Egypte et en Libye et qui ont fait au moins un mort, a été réalisé et produit par Sam Bacile, un promoteur immobilier israélo-américain de 54 ans originaire du sud de la Californie, rapporte le Wall Street Journal .

« L’islam est un cancer », a déclaré Sam Bacile au WSJ après que des manifestants protestant contre son film se sont introduits dans l’ambassade américaine au Caire, où ils ont notamment arraché un drapeau américain. A Benghazi, en Libye, de violentes manifestations, elles aussi suscitées par ce film, près du consulat américain ont fait au moins un mort, un fonctionnaire américain.

Sam Bacile a expliqué au WSJ qu’il était bien à l’origine du film en question, soulignant avoir  levé cinq millions de dollars auprès d’une centaine de donateurs juifs, qu’il n’a pas identifiés, pour le financer . Il assure avoir  travaillé avec 60 acteurs et une équipe de 45 personnes pour tourner  le film en trois mois l’an dernier en Californie. « C’est un film politique, ce n’est pas un film religieux », déclare-t-il au quotidien.

Dimanche, le grand mufti égyptien Ali Gomaa avait dénoncé « les actions entreprises par des extrémistes coptes qui ont fait un film offensant le Prophète ».

Le long métrage a été défendu par le pasteur  Terry Jones, qui s’est attiré de nombreuses critiques par le passé, notamment pour avoir  brûlé un exemplaire du Coran et s’être résolument opposé à la construction d’une mosquée près de Ground Zero à New York.

Le pasteur a précisé qu’il comptait montrer  un extrait de 13 minutes du film, mardi soir, dans son église de Gainesville, en Floride. « C’est une production américaine, qui n’a pas pour objectif d’attaquer  les musulmans mais de montrer  l’idéologie destructrice de l’islam », explique-t-il dans un communiqué publié par le WSJ.


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