Robert Faurisson a-t-il raison?

A vrai dire je n’en sais rien . Et puis la loi dite Gayssot a des arguments persuasifs dont ne dispose pas Robert Faurisson.

Faurisson-1989_b

Complément d’information pour Robert Faurisson

Je vous invite cependant à cette lecture qu’on peut qualifier de révisionniste dont les deux derniers paragraphes valent leur pesant de cacahouètes.

Le mythe du ghetto de Varsovie

Les combattants du ghetto ont peut-être été courageux, mais ils ne se sont pas battus aussi longtemps qu’on l’a affirmé. Et quel droit avaient—ils de décider du sort de 50 000 autres personnes?

par Eli Gat, Haaretz (Sionistan) 23 décembre 2013 traduit de l’anglais par Djazaïri

 Comme beaucoup de survivants de l’Holocauste, je me suis toujours senti mal à l’aise devant la manière dont la mémoire de l’Holocauste a été façonnée. Le mythe du soulèvement du ghetto de Varsovie en est un excellent exemple.

Soulèvement du ghetto de Varsovie – le nom même est trompeur. Les Juifs du ghetto de Varsovie ne se sont pas révoltés. À l’été de 1942, quelque 300.000 Juifs du ghetto furent envoyés à Treblinka et assassinés. Environ 50 000 personnes étaient restées dans le ghetto, elles avaient été épargnés à l’époque parce que c’ étaient des professionnels qualifiés qui travaillaient dans les usines allemandes à l’intérieur et à l’extérieur du ghetto. Ces gens n’avaient jamais songé à une révolte, ils pensaient à leur survie.

La révolte concerna seulement un petit groupe de jeunes gens, dont la taille et les actions ont été gonflées dans des proportions mythiques en Israël après la création de l’Etat en 1948. Plus important encore, l’insurrection, qui avait commencé le 19 Avril 1943, était en contradiction avec la stratégie de survie des masses de Juifs qui sont restés dans le ghetto.

L’idée de la révolte et de la lutte armée était cohérente avec l’esprit de la communauté juive dans la jeune nation et la Palestine pré-étatique. Elle a été exagérée par l’aile militante du mouvement travailliste – le parti Ahdut Ha’avoda et le mouvement des kibboutz qui lui était affilié – qui a revendiqué haut et fort l’insurrection tout en réprimant le souvenir de la participation d’autres mouvements, comme les bundistes [membres du Bund, un parti juif de gauche, NdT], les communistes et la droite révisionniste.

Du fait des pressions exercées par cette composante du mouvement travailliste, la journée dédiée à la mémoire de la destruction de la communauté juive européenne a été appelée Journée du Souvenir de l’Holocauste et de l’Héroïsme, comme s’il y avait une quelconque commune mesure entre les deux membres de l’expression. Ahdut Ha’avoda avait attaqué David Ben Gourion et le Mapai – un autre précurseur du parti travailliste – et avait brandi la bannière de l’activisme militaire – le Palmach en Israël et les combattants du ghetto pendant l’holocauste.

Le soulèvement a aussi été monté en épingle par le flou sur les chiffres : le chiffre des pertes allemandes, le nombre de combattants du ghetto et la durée du soulèvement. Dans les premiers travaux traitant de l’holocauste, les auteurs parlaient de plusieurs centaines d’Allemands tués. Mais on a eu par la suite connaissance des rapports dressés quotidiennement par l’officier en charge de la destruction du ghetto. Selon ces rapports rédigés par le général SS Jurgen Stroop, rapports que personne ne remet en question, 15 Allemands furent tués au combat. Après la communication de ces rapports, les premiers écrits sur le soulèvement furent mis au placard pour ne plus être cités.

 Un second chiffre flou est celui du nombre de personnes qui prirent part au soulèvement qui était coordonné par deux organisations Une d’entre elles était l’Organisation Juive de Combat (Zydowska Organizacja Bojowa, ou Zydowska Organizacja Bojowa) de gauche, qui réunissait des mouvements de tendance communiste et socialiste, sionistes et non sionistes. L’autre comprenait des militants de droite, du Betar, qui activaient dans l’Union Militaire Juive (Zydowski Zwiazek Wojskowy, ou ZWW).

Yitzhak (Antek) Zuckerman (Icchak Cukierman) était un dirigeant du Zydowska Organizacja Bojowa et il joua un rôle essentiel dans la construction de l’image du soulèvement en Israël après la guerre. Il affirmait qu’environ 500 combattants avaient pris part à la révolte ; Un autre participant à la révolte, Stefan Grayek, avait porté le chiffre à 700.

Du côté des historiens, le professeur Yehuda Bauer de l’université hébraïque de Jérusalem affirme (sans donner de détails) qu’il y avait entre 750 et 1 000 combattants, tandis que le professeur Israel Gutman, qui avait participé au soulèvement et avait écrit un livre après avoir fait des recherches de son côté, situait ce chiffre à 350. Aucune de ces estimations – sauf semble-t-il celle de Bauer – n’inclut les combattants des organisations de droite dont aucun membre n’a survécu pour témoigner et dont le rôle a fait l’objet d’un silence assourdissant pendant de nombreuses années.

 Le témoignage le plus fiable sous différents aspects concernant le soulèvement, y compris sur la question du nombre de combattants, a été donné par un de ses chefs, Marek Edelman. Edelman, qui était bundiste, était resté en Pologne après la guerre et devint donc un intouchable du point de vue des institutions mémorielles israéliennes.

Edelman situait le nombre des combattants du Zydowska Organizacja Bojowa à environ 220. Quand on lui demanda sur quoi il basait ce chiffre, il répondit : «J’étais sur place et je connaissais tout le monde. Ce n’est pas difficile de connaître 220 personnes.» Sur l’écart entre ses chiffres et ceux de Zuckerman, Edelman dit : «Antek avait des motivations politiques et moi pas.» 

En admettant que le nombre de combattants de l’organisation de droite – pour laquelle on n’a pas vraiment de chiffres – était inférieur, il est raisonnable de supposer que le nombre total de participants à la révolte était inférieur à 400, pour une population de 50 000 âmes dans le ghetto.

 Seulement deux jours de combats acharnés

Les données sur la durée des véritables combats a aussi été gonflée. Gutman fait durer le soulèvement un mois. Mais les rapports de Stroop [l’officier allemand] ainsi que les témoignages des chefs du soulèvement montre que la véritable bataille n’a duré que deux jours. Parce que les plans de bataille de la Zydowska Organizacja Bojowa n’ont jamais été exécutés complètement. Le plan prévoyait de prendre position aux fenêtres, de tirer et de lancer des grenades avant de faire mouvement vers de nouvelles positions.

Au début de la révolte, le 19 avril, les Allemands avaient été surpris par la résistance armée et s’étaient retirés du ghetto. Mais après s’être réorganisés, ils n’ont pas fait le choix de pourchasser les Juifs maison par maison et de subir ainsi des pertes. Ils firent au contraire le choix de détruire le ghetto et de l’incendier.

 Les membres de la Zydowska Organizacja Bojowa qui considéraient que le sort des Juifs du ghetto était joué de toute façon – voués à la mort – avaient prévu de combattre et de mourir les armes à la main. Mais ils se sont finalement retrouvés à se cacher et à chercher à fuir la destruction et les flammes. A la fin, ils furent forcés à fuir et à brûler avec les habitants du ghetto, contrairement à leurs plans de départ.

Zivia Lubetkin, un des chefs de la révolte, en a parlé ainsi : «Nous étions tous impuissants et bouleversés de honte. Tous nos plans étaient en ruines. Nous avions rêvé d’une dernière bataille dont nous savions que nous allions la perdre face à l’ennemi, mais après lui avoir fait payer très cher sa victoire. Tous nos plans étaient en ruines et, faute d’autre possibilité, nous primes une décision : Nous allions décrocher. Il n’était pas possible de combattre plus longtemps.»

Zuckerman a écrit : «Nous connaissions très bien toutes les voies de sortie, tous les passages par les toits. Si l’assaut avait été donné… sans lance flammes, des centaines de soldats auraient dû être jetés dans la bataille pour nous vaincre.» 

Le premier groupe de combattants du ZZF quitta le ghetto le 20 avril , au deuxième jour de la révolte, par des tunnels préparés à l’avance. Un deuxième groupe partit le 22 avril et un dernier groupe le 26 avril. La plupart d’entre eux, tous peut-être, furent tués quand on les découvrit côté polonais.

Les combattants de la Zydowska Organizacja Bojowa, qui n’avaient pas envisagé de quitter le ghetto, n’avaient pas préparé de routes pour s’enfuir. C’est seulement grâce aux tunnels des égouts et à l’aide fournie du côté polonais qu’ils purent quitter le ghetto. Le 28 avril, un premier groupe sortit. Le 8 mai, Mordechai Anielewicz, le commandant de la Zydowska Organizacja Bojowa, se suicida après que l’emplacement de la cache de son groupe dans un sous-sol fut révélé. Le 9 mai, ce qui restait de la Zydowska Organizacja Bojowa quitta le ghetto. En tout, 100 combattants de la Zydowska Organizacja Bojowa avaient pu fuir.

En l’espace de quelques jours, les deux organisations militaires avaient quitté (ou fui) le ghetto bombardé et incendié avec ses 50 000 habitants laissés à la terrible vengeance des Allemands. On évalue à 10 000 le nombre d’habitants du ghetto tués par les Allemands ; le reste fut envoyé dans des camps près de Lublin.

 Une stratégie de survie réduite à néant

Le soulèvement avait donc interféré avec la stratégie de survie de la masse des Juifs du ghetto. Pour le comprendre, il faut prendre la mesure du changement de situation entre 1942 et ses transports de masse, quand la grande majorité des Juifs de Pologne furent exterminés en une courte période de temps, et la situation en 1943.

Dans cet intervalle de temps avait eu lieu le tournant de la seconde guerre mondiale. En novembre 1942, les Russes avaient percé le front du côté de Stalingrad et début février 1943, toute la Sixième Armée allemande s’était rendue. Au même moment les Allemands connaissaient la défaite à El Alamein dans le désert égyptien, et les alliés débarquaient en Afrique du Nord française.

 Ces revers avaient insufflé en Europe occupée l’espoir d’une rapide défaite de l’Allemagne. Même les Juifs s’étaient remis à espérer. S’ils pouvaient tenir ne serait-ce qu’un jour de plus, alors peut-être pourraient-ils être sauvés.

 Il y avait même eu une inflexion dans la politique allemande à l’égard des Juifs. La destruction des Juifs jusqu’au dernier restait peut-être la première priorité, mais l’urgence s’était quelque peu atténuée après l’atteinte de l’essentiel de l’objectif et à la lumière des besoins de l’économie. Les Allemands avaient besoin de travailleurs pour leurs usines après l’enrôlement dans l’armée de l’ensemble de la main d’oeuvre allemande apte au combat. Le travail forcé s’étendait à toute l’Europe.

Les 50 000 Juifs environ qui étaient restés dans le ghetto de Varsovie après les transports [sic, l’auteur n’emploie pas le mot déportation, NdT] de 1942 avaient survécu comme dans d’autres ghettos de la Pologne sous occupation parce qu’ils travaillaient pour l’Allemagne dans des usines. Beaucoup de ces usines avaient des propriétaires et des gérants allemands qui avaient négocié avec les autorités allemandes et la SS pour pouvoir conserver leurs travailleurs.

ghetto

Après la chute du ghetto en mai 1943

 A la lumière de tous ces éléments, les Juifs en étaient venus à croire qu’ils avaient une chance de survie. Deux mauvais choix s’offraient à eux : fuir le ghetto pour rejoindre la partie polonaise de la ville qui leur était hostile ou continuer à travailler dans les usines allemandes. Ces deux options signifiaient vivre au jour le jour dans l’espoir que la guerre se termine rapidement.

A la fin de la guerre, des centaines de milliers de Juifs avaient survécu en Pologne et en Allemagne. Rien qu’à Varsovie, le nombre de survivants est estimé à environ 25 000. La bataille jusqu’à la mort, ainsi que l’avaient prévu les combattants du ghetto, n’était pas dans les intentions de la grande majorité des Juifs restés dans le ghetto.

Beaucoup d’historiens de l’holocauste et du soulèvement venaient d’un camp politique qui avait des objectifs politiques. Ils avaient beaucoup d’influence sur le musée de l’holocauste de Yad Vashem, Ils écrivirent nos livres d’histoire et modelèrent notre souvenir de l’holocauste.

Leur influence sur leurs élèves et leurs disciples se sent encore fortement aujourd’hui. C’est pourquoi la question n’a jamais été soulevée : Quel droit avait un petit groupe de jeunes gens de décider du sort des 50 000 Juifs du ghetto de Varsovie.

Eli Gat est un survivant de l’holocauste et l’auteur de « Pas seulement un livre de plus sur l’holocauste »

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4 Réponses to “Robert Faurisson a-t-il raison?”

  1. baladi Says:

    Au-delà de cette question, l’auteur de l’article est un vrai polisson, un rien de rien, rien qu’à lire sa dernière phrase. C’est le même argument qu’utilise ceux qui refusent la lutte armée pour libérer la Palestine et ceux qui ont refusé toutes les révoltes et toutes les révolutions dans le monde. Car dans tous les cas, ce ne sont que les plus valeureux et les plus courageux qui se révoltent et prennent les armes contre l’injustice. Et lorsque c’est l’échec, on retrouve ce genre d’arguments de fumistes et d’arriérés.

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    • Dziri Says:

      Le choix de la lutte armée ne doit pas être un choix irrationnel: la guerre s’inscrit dans le cadre de la volonté d’atteindre des objectifs politiques. Avant de faire ce choix, on doit donc se poser la question de savoir en quoi il permet de réaliser l’objectif politique en question. Si on parle de l’insurrection du ghetto de Varsovie, et pas des insurrections en général, on a du mal à voir quel objectif politique pouvait être atteint dans une Pologne occupée et dont la population non juive, c’est ce qu’on comprend de l’article, est plutôt hostile aux Juifs à l’exception semble-t-il des communistes. On voit aussi, d’après l’article toujours, que les insurgés du ghetto, fort peu nombreux, sont en oute divisés entre militants de gauche et d’extrême droite (partisans de Jabotinsky). J’ai peine à croire qu’une militante palestinienne ou pro-palestinienne trouve quelque justification à l’action du Betar. Mais aujourd’hui plus rien ne m’étonne.

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  2. Dakar Says:

    http://www.aredam.net/lettre-CRIF-cukierman-montee-antisemitisme.html

    Lettre au Président du CRIF, au sujet de l’article paru dans Le Parisien le 16 décembre 2013, traitant de la montée de l’antisémitisme

    De : Michel Dakar
    Route de Barre-y-va
    76490 Villequier

    Le 26 décembre 2014

    A l’attention de monsieur Roger Cukierman, Président du Conseil Représentatif des Institutions juives de France.
    39 rue Broca 75005 Paris

    Objet : notre combat commun contre l’antisémitisme

    Cher monsieur,

    J’ai pris connaissance de l’article du journal Le Parisien en date du 16 décembre 2013 relatant un entretien que vous avez donné à un salarié de ce journal, entretien relatif à la montée de l’antisémitisme en France.

    Ce sujet est de même que pour vous l’une de mes préoccupations premières, aussi j’ai décidé de participer à votre campagne de lutte contre l’antisémitisme.

    Je suis particulièrement concerné par l’antisémitisme, car je suis l’un des rares authentiques sémites dans le monde, en ce sens qu’une partie de mes origines ethniques est située géographiquement dans la région de Syrie où se parle encore l’araméen qui était la langue de Jésus, araméen qui est l’une des langues sémites encore vivantes à notre époque avec l’arabe, l’hébreu à l’époque de Jésus n’était déjà plus utilisé par le peuple juif qui parlait l’araméen, mais uniquement par les prêtres pour la liturgie, comme l’est actuellement le latin, qui est une langue dite morte, l’hébreu actuel n’étant sans doute guère autre qu’une revitalisation artificielle de l’hébreu historique, comme peut l’être toute proportion gardée le grec ancien parlé par les érudits et enseigné à l’université. De plus, étant de famille chrétienne, ma souche généalogique remonte à la véritable population sémite qui existait au Proche-Orient aux temps dits bibliques, c’est à dire probablement à la population des premiers convertis au christianisme, qui étaient des juifs, réels ceux-là.

    Le fait que vous attiriez les foudres d’une partie de la population européenne en tant que sémite m’inquiète inévitablement moi en tant que véritable sémite, aussi, je vous propose quelques conseils afin de réduire cette menace qui pèse, par delà de vous-même, sur les authentiques sémites, les sémites de « souche ».

    Mais pour combattre efficacement l’antisémitisme, il faut tout d’abord se poser cette simple question de bon sens : « D’où vient l’antisémitisme ? ».

    A mon avis, il faut remonter au 19 ème siècle en Europe. C’est à cette époque, en raison du basculement de la société européenne vers le capitalisme, et la libéralisation politique qui fut peu à peu imposée, inhérente à l’instauration du pouvoir par l’argent (les milieux d’affaires sont antinomiques avec le type de régime monarchique traditionnel), que la population juive européenne pu gravir très vite l’échelle sociale, en environ un siècle, pour se trouver rapidement et dans tous les secteurs clés, à accaparer le pouvoir et l’argent avec les élites indigènes européennes. Ce fait devint si évident aux yeux de tous qu’il provoqua la réaction inévitable des populations indigènes, qui se sentaient peu à peu exclues des postes lucratifs.

    On peut trouver aussi là l’origine de la création du sionisme. Le sionisme n’est qu’une réaction à l’hostilité des indigènes européens résistants à l’emprise des juifs sur leurs sociétés, le sionisme proposant de créer un lieu qu’on dirait de façon moderne « offshore » (par analogie avec les paradis fiscaux, les zones franches), hors d’atteinte de ces réactions populaires. Ce lieu « offshore » est la cause de l’antisionisme, l’antisionisme pouvant être défini comme la poursuite de la réaction populaire face à l’accaparement par les juifs des situations de pouvoir et d’argent, mais au niveau planétaire.

    Si je me permets de « mettre les pieds dans le plat », et de nommer un chat un chat, c’est que je considère que je possède la légitimité pour le faire, car moi je suis un authentique sémite, et la montée de l’antisémitisme me concerne intimement, d’autant plus que par bien des aspects, vos agissements la favorisent, sinon la provoquent et même l’entretiennent.

    On peut dire pour résumer que l’antisémitisme est la marque de la victoire en Europe des juifs européens dans leur conquête des diverses cimes de la société européenne. On peut considérer raisonnablement que l’antisémitisme est inévitable, et vous pourriez presque vous en féliciter si vous aviez ce courage, à moins de prôner la pauvreté, ce qui serait dans votre cas une révélation, car vous avez été à la direction de la banque Rothschild. Visiblement, vous ne possédez pas la virtuosité de l’église catholique avec ses moines, qui font vœux de pauvreté tout en demeurant dans ces splendides palais que sont les abbayes, et dont la propagande à double tiroirs émet comme message subliminal depuis environ deux millénaires « Faites ce que je dis et ne faites pas ce que je fais », sans que quiconque n’y trouve à redire. Pourtant, le catholicisme n’est qu’une adaptation du judaïsme. Vous en avez donc bien perdu certaines de ses richesses originelles (Ah ! ce malheureux « Nous vaincrons par la tromperie », le roi s’est dénudé volontairement !).

    Aussi, je me sens le devoir de vous donner un petit coup de pouce.

    Il existe pourtant bien une manière simple de conjuguer l’antisémitisme et la réussite sociale juive. La voici.

    Je vous propose que les organisations juives remarquables, en France, telles principalement le CRIF et la LICRA, promeuvent une mesure de quotas ethniques et religieux, dans tous les secteurs prestigieux et lucratifs de la vie sociale, politique et culturelle, c’est à dire au sein de la classe politique, de la haute administration, de la justice, des directions des associations, dans les médias et le show bizness, l’édition et dans tous les autres secteurs où se manifestent le pouvoir, l’influence et le profit, sans surtout omettre le secteur médical, et en prenant en compte la localisation géographique (par exemple Paris, Nice, la Creuse, le Cantal, l’Île de France …).

    En voici une illustration.

    Les musulmans qui représentent entre 5 à 10 % de l’ensemble de la population française se verraient octroyés cette proportion dans tous les secteurs listés précédemment.

    Les juifs, qui représentent environ 1 à 2 % de l’ensemble de la population française, se verraient octroyés cette proportion.

    Idem pour les français d’origine africaine, ceux d’origine des peuples nomades, asiatiques et autres.

    Les français dits de « souche » (concept à préciser), se verraient octroyés peut-être de 85 % des postes prestigieux ou lucratifs.

    C’est à mon sens la façon radicale d’en finir avec l’antisémitisme, qui affecte les authentiques sémites comme moi, et les sémites de vœux (ce qui m’émeut, je vous en félicite et vous en remercie, vous êtes un juste), tel vous-même, qui ressemblez à un européen de l’Est typique, il faut bien le dire (sans l’habit folklorique).

    De plus, cette mesure va dans le sens que vous exprimez dans l’article du Parisien, qui est la non communautarisation, puisqu’elle favorise la mixité à tous les postes clés, ce qui est le secteur primordial où elle doit exister.

    C’est aussi pourquoi je communique une copie de ce courrier aux organisations africaines (comme le CRAN), musulmanes (comme l’UOIF), aux organisations de défense des Roms et autre peuples nomades, ainsi qu’à celles qui défendent les français de « souche ».

    Je me permets de souligner que cette mesure respecte la pierre angulaire de tout notre système social : l’inégalité économique, inégalité qui est son dogme sacré, le pilier unique qu’il est tabou (au sens du terme appartenant aux peuples primitifs océaniens concernant la préservation des zones de reproduction des poissons), de transformer. Aussi cette mesure a-t-elle toutes les chances d’être bien reçue. De plus elle respecte l’idée d’égalité des droits, inscrite sur les façades des édifices, et les en-têtes des documents officiels, idée qui ne remet pas en cause les écarts, les fossés, les gouffres, les abysses économiques insondables, les vides intergalactiques qui caractérisent et charpentent notre système social, béances qui constituent le lien entre individus , vide qui cimente notre société, et qui est inhérent à ce pilier unique, l’inégalité économique.

    Je vous propose donc de fonder une association loi 1901 à vocation internationale pour la promotion des quotas ethniques, religieux et autres, qui pourrait être intitulée « Comité Représentatif Inter-organisations Françaises Contre l’Inégalité économique Raciale et pour l’Amitié entre les Peuples » (CRIFCIRAP).

    Je me permets de soumettre à votre sagacité le fait que les événements actuels de Syrie devraient vous pousser à créer des alliances, ce qui pourrait être réalisé par le biais du CRIFCIRAP. En effet, on peut qualifier ce moment que nous vivons de temps de l’étal, c’est à dire que la période d’expansion mondiale occidentale sans limite est visiblement close (expansion occidentale qui supportait la vôtre). Le temps de l’étal est ce moment où la marée n’est ni montante ni descendante. Après le temps de l’étal, va venir le temps qu’on peut nommer trivialement du « retour de bâton », et je ne pense pas que ni votre lieu « offshore » (avec ses 300 têtes atomiques), ni vos agissements dans les lieux « inshore » (vos élevages de terroristes intellectuels stipendiés) ne puissent vous préserver de ce retour de bâton, vous avez en effet provoqué trop de souffrances indélébiles, trop longtemps, avec trop de vices et sur une trop grande échelle.

    Et puis, je ne pense pas qu’il y ait de sérieuses difficultés à susciter des vocations et éveiller des intérêts sur lesquels vous appuyer, car comme pour les champignons qui poussent après l’averse, pour les vendus et les pourris, il suffit d’arroser, d’autant plus que leur milieu est précarisé, déculturé et déstructuré. Il suffit de bien garnir la gamelle et de choisir les bons éléments, ceux qui sont prêts à vendre père et mère. Cette « race » constitue un vivier inépuisable pour toutes les manœuvres turbides, comme on peut le constater avec le recrutement de « djihadistes » opéré par les dirigeants des Etats arabes du Golfe, comme le Qatar et l’Arabie Saoudite, qui sont vos alliés les plus dépendants, malgré la crainte de façade que vous exprimez envers vos amis qataris dans l’article du Parisien.

    Aussi, pour comme vous dites, que l’histoire ne se répète pas, et aussi, pour préserver notre pilier unique et tabou, dont vous êtes vous-même, et certes moi aussi, des spécimens qui jouissons des avantages de son sommet toujours ensoleillé (là où il ne pleut jamais), loin de l’air malsain de sa base (là où la lumière ne pénètre pas), je vous demande de considérer attentivement cette proposition, et me tiens à votre disposition pour toute collaboration.

    Ceci est ma petite contribution à l’animation de l’arène publique pour le début 2014.

    Dans l’attente de vous lire, je vous prie de recevoir, monsieur le Président, l’expression de mes plus respectueuses salutations.

    M. DAKAR

    (illustrations : copies de l’article du Parisien)

    2) Lettre à La Poste SA

    De : Michel Dakar
    Route de Barre-y-va
    76490 Villequier

    Le 31 décembre 2013

    A : Direction de La Poste,
    La Poste S.A.
    44, boulevard de Vaugirard
    75757 Paris cedex 15

    Madame ou monsieur,

    J’ai adressé une lettre en recommandé avec demande d’avis de sa réception à monsieur Roger Cukierman, président du CRIF (Conseil représentatif des institutions juives de France), à son siège 39 rue Broca à Paris 5 ème, le 26 décembre 2013. Le 28 décembre j’ai réceptionné dans ma boîte aux lettres l’accusé de réception de cette lettre sans date de sa remise, sans signature et sans tampon.

    Je constate que sur votre site Internet apparaît cette mention concernant cette lettre « Le courrier a été remis contre signature du destinataire ». Cette mention est mensongère.

    Le prix que j’ai acquitté pour l’envoi de cette lettre inclus que l’avis de sa réception porte une date de sa remise, la signature du destinataire, dans ce cas d’un employé du CRIF, son identification, ainsi que le tampon de cette organisation, prouvant que cette lettre a bien été reçue par ce destinataire.

    Je m’étonne que vous puissiez remettre à une organisation du courrier en recommandé avec demande d’avis de sa réception sans exiger une signature et un tampon prouvant sa réception, et sans dater sa remise.

    Est-ce que le CRIF dispose d’un statut qui le place au-dessus du code de la Poste, des lois françaises, qu’il commande à votre entreprise ?

    Je vous prie de me faire parvenir un document de La Poste S.A. prouvant la bonne réception de la lettre que j’ai adressée au CRIF, c’est à dire portant les éléments suivants : la date de la remise au CRIF de ma lettre, l’identification de ma lettre c’est à dire son numéro de recommandation (1A 052 751 1065 2), la signature du responsable du CRIF habilité à la réception du courrier, les nom et prénom lisibles et la qualité de cette personne, et le tampon du service courrier du CRIF.

    Je vous informe que je rends publique cette affaire, qui peut sembler en apparence sans importance, mais qui est révélatrice, et que j’entends mener jusqu’à sa conclusion.

    Je vous communique les scans couleurs de la preuve de dépôt et de l’accusé de réception de cette lettre (1 feuillet n° 2/3), ainsi que celui du relevé de ce qui figure sur votre site Internet concernant ce courrier (1 feuillet n° 3/3).

    Dans l’attente, je vous prie de recevoir, madame ou monsieur, l’expression de mes salutations distinguées.

    M. DAKAR

    Pièces jointes : 2 feuillets, numérotés 2/3 et 3/3.

    LRAR n° 1A 038 193 3979 8

    (illustration : copie de la preuve de dépoôt et de l’accusé de réception)

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  3. blog danco » Blog Archive » Bulletin du 10 janvier 2014 Says:

    […] Robert Faurisson a-t-il raison ? […]

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