No future pour l’entité sioniste

Un bon papier sur KABOBfest qui expose bien le hiatus entre les régimes arabes, prêts pour diverses raisons à pactiser avec le régime sioniste, et les opinions publiques arabes qui rejettent toujours aussi fermement une greffe dont le rejet n’est différé que par la force des armes mais, surtout, par l’argent des contribuables des Etats Unis.
Et il est vrai que l’entité sioniste n’a aucun avenir dans la région d’Asie mineure où elle s’est implantée. Les sionistes, même les plus obtus comme ceux qui postent des commentaires sur ce blog (pourtant insignifiant pour résumer leur point de vue) le savent bien. En désespoir de cause, ils en sont réduits à souhaiter une destruction de l’ensemble de la région au moyen de leurs armes atomiques en cas de menace de disparition de l’Etat voyou.
Donc rien d’autre qu’une preuve supplémentaire que le monde doit être débarrassé de cet Etat malfaisant et dangereux pour tous. 
KABOBfest ne dit pas comment l’entité disparaîtra et c’est normal car  personne n’a de boule de cristal. Il est cependant douteux qu’elle soit démantelée à la suite d’une offensive militaire de je ne sais quel pays arabe. Aucun de ces pays n’a la volonté, ni la capacité militaire de venir à bout de l’entité sioniste. L’Iran est loin et aucun de ses intérêts vitaux n’est en jeu en Palestine sauf, bien sûr, si le régime sioniste mettait à exécution ses menaces contre le gouvernement de Téhéran. Le rapport de force militaire n’a en fait jamais été aussi favorable au régime sioniste: une résistance palestinienne divisée et restreinte pour l’essentiel au Hamas, une Jordanie et un régime égyptien qui ont pactisé avec le sionisme, une Syrie en crise économique avec un pouvoir sans doute assez peu solide et doté d’une armée dont les équipements sont largement obsolètes…
Il en va autrement sur le plan politique. L’image de l’entité sioniste à l’international ne cesse en effet de se dégrader à mesure que le cliché des réfugiés fuyant le nazisme s’estompe au profit du visage d’une soldatesque barbare qui commet ses forfaits au nom d’une bannière frappée de l’étoile de David. Par ailleurs, sur le plan démographique, l’entité sioniste est confrontée à deux défis. Le premier est la croissance démographique palestinienne dans l’ensemble des territoires occupés mais aussi dans la diaspora. C’est le danger le plus évident. Le deuxième est en général moins clairement perçu; il s’agit du poids démographique de plus en plus important des Juifs extrémistes. Ces derniers ont en effet un taux de natalité très élevé et représentent déjà une force politique incontournable dans les territoires occupés. Demain, ils représenteront une force incontournable dans l’ensemble de l’entité sioniste qui aura dès lors du mal à faire valoir son image de parcelle d’Europe au coeur du Proche Orient. Car ces Juifs fondamentalistes sont des fanatiques de la pire espèce qui indisposent déjà un certains nombre de ressortissants de l’entité sioniste qui ne sont en réalité Juifs que sur le papier.
Pour l’heure, le régime sioniste continue certes à obtenir des gains dont il se gargarise (comme sa récente admission à l’OCDE) sur les acquis de l’antisémitisme européen, et tend encore à l’Europe une image en miroir. Le problème est que les populations européennes rejettent de plus en plus ce qu’elles voient dans ce miroir et que dans quelques années le miroir sera surtout plein de visages de fanatiques juifs dont Netanyahou n’est qu’une version édulcorée. 
 Ces évolutions invitent à un optimisme mesuré d’autant qu’il faut bien garder en tête que la situation au Moyen Orient n’est absolument pas centrale pour les électorats occidentaux. Et qu’avec les gouvernants Européens, c’est encore autre chose car, convaincus ou pas par le sionisme, ils font l’objet de pressions dans le système socio-politique qui leur est propre car, contrairement à la légende, il y a longtemps que le conflit du Proche orient a été importé en France et en Europe (au moins depuis la Déclaration Balfour).

‘Reconnaître Israël, SVP?’
par Sarakenos, KABOBfest, 24 octobre 2010  traduit de l’anglais par Djazaïri

Les sionistes ont essayé, depuis la déclaration Balfour, de se faire reconnaître et accepter par le monde entier, mais de manière plus cruciale par les Sarrasins qu’ils prévoyaient de remplacer, de préférence par des moyens pacifiques; par la force si nécessaire. C’est surtout après la stupéfiante victoire israélienne de 1967 qu’Israël a convaincu le monde que sa présence était tout, sauf temporaire; et d’autres pays commencèrent à la reconnaître et à commercer avec elle. Israël avait occupé la Cisjordanie, le Golan et le Sinaï en six jours et avait presque immédiatement commencé à construire des colonies (sans jamais cesser de le faire depuis). D’habitude, on ne construit pas des colonies dans des endroits qu’on a l’intention de quitter!

Israël n’a toujours ni constitution ni frontières officielles. Mais elle semble avoir abandonné l’idée d’une expansion territoriale au delà des actuels territoires occupés au profit d’une expansion politico-économique. Qui aurait pu penser que la menace existentielle pour Israël (être prise en tenaille entre deux populations foncièrement antisionistes, seize fois plus nombreuses que la population juive) aurait jamais pu devenir sa profondeur économique et stratégique? L’Egypte fournit à Israël du gaz naturel à des prix subventionnés tandis que la Jordanie a mis en place des zones franches conçues par les Américains pour  qu’Israël y installe des ateliers de confection, avec de la main d’oeuvre féminine palestinienne, qui fait la navette quotidiennement par autobus depuis les camps de réfugiés. Ajoutant à cette humiliation, ces travailleuses esclaves apposent des étiquettes « made in Israel » sur les vêtements qu’elles fabriquent.

Mais le succès de cette expansion politico-économique d’Israël ne peut perdurer et être assuré à long terme sans une véritable acceptation et reconnaissance  populaire d’Israël en tant qu’Etat juif. Quand Netanyahou demande cette reconnaissance en préalable à toute négociation de paix, ce n’est pas qu’une façon de gagner du temps.

Israël est comme une greffe d’organe incompatible que l’organisme Sarrasin rejette. Les médecins sionistes ont fait de gros efforts pour injecter à la masse sarrasine toutes sortes de médicaments pour qu’elle accepte le greffon, mais aucune de ces substances ne semble avoir d’effet permanent. Chaque camp sait que, si l’Oncle Sam retire son soutien (diplomatique et fiancier) en cette étape critique, Israël disparaîtrait de mort naturelle.

Si les Juifs Européens avaient eu recours à des moyens non invasifs pour immigrer en Palestine (par exemple ainsi qu’ils l’ont fait pour immigrer aux Etats Unis), ils auraient été aisément absorbés par l’ensemble de l’organisme sarrasin, comme l’ont été les Juifs en Amérique et les Arméniens dans les régions assyriennes, entre autres. Cependant, ces immigrants Juiifs d’Europe n’avaient pas choisi d’eux-mêmes cette destination, mais y avaient été attirés par les pionniers du sionisme – eux-mêmes des Juifs Européens animés du rêve psychotique de nettoyer ethniquement une autre population pour établir leur propre Etat séculier basé sur des fables vieilles de 2000 ans, avec l’entier soutien de l’Europe (ils avaient les relations nécessaires).

Les sionistes aiment à se dire à eux-mêmes et au monde entier qu’ils avaient immigré en Palestine sans mauvaises intentions. Ils se lamentent sur le fait que, alors qu’ils venaient pour vivre en paix et dans la coexistence, ces Arabes qui détestent les Juifs ont refusé de patager leur territoire avec eux. Demandez à ces sionistes pourquoi, aujourd’hui, ils refusent de permettre aux millions de réfugiés Palestiniens de rentrer chez eux. Ils vous diront ouvertement que s’ils permettent à un aussi grand nombre de Palestiniens d’entrer en Israël, le simple ratio des populations serait modifié au point que l’identité juive du pays cesserait d’exister! Bien sûr, ils ont parfaitement raison d’envisager ce résultat, et c’est exactement pourquoi les Palestiniens s’étaient fermement opposés à l’immigration euro-juive il y a un siècle! Ils avaient prévu que le projet sioniste sonnerait le glas de leur légitime projet national, et leurs craintes se transformèrent en réalité.

Le récit sioniste est qu’ils [les Juifs] ont fui la persécution en Europe, sont arrivés en Palestine comme de pauvres réfugiés européens, avec de bonnes intentions pour une coexistence pacifique. Et comme ils n’avaient pas été bien accueillis par les habitants indigènes, ils avaient fini par vaincre leur adversaire; en massacrant et en expulsant des centaines de milliers de personnes, en rasant  des villes et des villages entiers, en repoussant par magie six armées arabes sans autre aide que celle de Yahvé! Essayez de vous imaginer des immigrants mexicains pacifiques et bien intentionnés et à qui on a refusé un permis de séjour aux Etats Unis, non seulement prendre les armes pour se défendre eux-mêmes contre l’expulsion mais en arriver à expulser la moitié de la population des Etats Unis et l’empêcher pour toujours de revenir dans ses foyers? Les Mexicains n’auraient-ils pas besoin, je sais pas moi, d’un tas de saloperies de fusils pour arriver à ce résultat?

Ca me rappelle un épisode de Tom & Jerry, quand « Butch, le chat de gouttière, cherche de la nourriture. Il essaye d’abord de voler… un jambon entier dans la maison de Tom & Jerry, mais il rate son coup accidentellement…  Butch décide alors de se déguiser en bébé abandonné sur le pas de la porte afin de s’infiltrer dans la maison et d’avoir accès au réfrigérateur bien garni dans la cuisine. La ruse fonctionne, et Tom fait entrer Butch dans la maison… A table, pendant le dîner, Tom coupe un peu de jambon pour Jerry et pour lui-même. Butch, toujours déguisé en bébé, apparaît soudain à la fenêtre et demande en langage bébé un peu de jambon. Amusé par l’audace de Butch, Tom lui donne du jambon avec réticence; en en coupant d’abord une tranche très fine. Mais Butch s’empare alors de tout le jambon et commence à l’engloutir voracement tout en repoussant Tom & Jerry » – cité d’après Wikipedia.

Les Palestiniens, et les Sarrasins plus largement, ont ces faits, cette vérité, gravés dans leurs coeurs. Et même si chaque tentative d’agir sur la base de cette vérité pour récupérer le territoire volé a été, pour l’instant, tenue brutalement en échec par les clients des Etats Unis (Israël, les gouvernements et les milices arabes); la vérité reste inchangée. Et quand les officiels Israélo-US achètent des alliés chez les Sarrasins, ils ne font que visser un peu plus une cocotte minute. Ce que veulent en réalité les sionistes, c’est éteindre le feu sous la cocotte, et ils ne savent tout simplement pas comment faire. Ils sont incapables de voir que ce feu est leur existence illégale!

Quand le premier ministre Ben Gourion avait été interrogé pour savoir s’il croyait vraiment que les Palestiniens ne rentreraient pas chez eux, il avait répondu que les vieux mourraient et que les jeunes oublieraient. Pourquoi ces damnés palestiniens n’oublient-ils pas? Pourquoi ces damnés Sarrasins ne laissent-ils pas tomber? OK, bien, les sionistes ont pris une petite portion de votre immense territoire arabe et expulsé quelques centaines de milliers de personnes, bla bla bla… Quand arriverez-vous à vous y faire et à nous laisser, nous sionistes, vivre en paix? Tout ce que nous voulons, c’est la paix! Nous sommes même d’accord pour vous rendre la Cisjordanie et Gaza et le contrôle entier sur al-Aqsa, en échange de la paix et de la sécurité. Sinon, il y aura une nouvelle guerre meurtrière et nous vous botterons encore le derrière! Et sincèrement, ce n’est pas ce que nous voulons, sincèrement! Vous voulez une preuve? Regardez ce qui s’est passé avec l’Egypte! Ils ont reconnu notre droit à l’existence, et en échange nous leur avons restitué tous les territoires et démantelé nos colonies sur place. Qu’est-ce que nous devons faire de plus pour que vous nous acceptiez?

Chers sionistes, vous ne semblez pas comprendre. Nous sommes une nation plurielle avec des dizaines de groupes ethniques, dont des Juifs. Vous êtes des occupants « étrangers », et vous avez volé un territoire qui ne vous appartient pas (et ne vous a jamais appartenu). Nous n’avons pas de place parmi nous pour un auto-proclamé peuple élu, raciste, exclusiviste, colonialiste, assassin et doté de l’arme atomique. Vous pouvez acheter votre reconnaissance avec l’argent des contribuables américains, mais nous ne la signerons pas. L’argent ne vous permettra pas d’échapper à votre destin: chaque pouce de votre Etat devra être démantelé. Comprenez, s’il vous plaît, que ce n’est pas du fait de notre haine envers vous (quoique vous méritiez notre haine pour ce que vous avez fait et continuez à faire), mais c’est notre interprétation universelle de la justice. Cela tient au respect envers nous-mêmes, nos valeurs et, plus important, à notre respect pour ces hommes et ces femmes, Chrétiens et Musulmans, laïcs et religieux, qui ont versé leur sang et sont morts dans le combat pour leur liberté. Quand votre démantèlement sera achevé (et nous souhaitons sincèrement qu’il se fasse sans effusion de sang), c’est avec le plus grand plaisir que vos demandes de visas seront accueillies par votre consulat de Palestine le plus proche en Europe ou en Amérique.

17 Réponses to “No future pour l’entité sioniste”

  1. Anonymous Says:

    Tout le monde a le droit de rêver. Mais comme le disait Herzl: si vous le voulez ce ne sera pas un rêve.Avec ce genre de réflexion on voit que les peuples arabes continueront , malheureusement longtemps, à stagner économiquement, sociologiquement, techniquement pendant que le reste du monde, en particulier les pays émergents progressent à pas de géant. Le monde arabomusulman a reçu depuis la multiplication par 10 du prix du pétrole en 1973 tout l'or du monde, où en est-il aujourd'hui?

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  2. Djazaïri Says:

    Les sionistes ont su s'appuyer sur les milliardaires juifs (trop heureux d'essayer d'évacuer un certain nombre de bouseux juifs venus d'Europe de l'est)et sur les gouvernements européens et US. Par exemple, à l'heure décisive des combats qui ont abouti à la création de l'entité sioniste, la Tchécoslovaquie (un Etat aujourd'hui disparu avait apporté une aide militaire cruciale.Votre entité ne tient que par l'aide que lui apportent le racket effectué sur les communautés juives à l'étranger et sur les contribuables allemands et américains. Hors ce racket, l'Etat sioniste ne saurait se maintenir plus d'un mois dans la région. Et vous le savez fort bien.Et je vous en prie, ne souhaitez pas un développement des pays arabes, car un tel développement ne pourrait que précipiter votre fin.Je vois que vous avez inventé l'expression "développement sociologique", encore une innovation due à la science sioniste.

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  3. Anonymous Says:

    tout le monde sait que la prochaine puissance sera la chine, et les lobbys sionistes-talmudistes en chine…la messe est dite, cette théocratie raciste et meurtriere ne verra pas la fin de se siecle, personne ne la regretteraapartheid un jour, nazi le lendemain, état voyou aujourdhui

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  4. Djazaïri Says:

    Prudence, parce que les sionistes commencent à enseigner la shoah aux Chinois.http://www.europe1.fr/International/Shoah-Des-instituteurs-chinois-a-Yad-Vashem-282153/

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  5. apostat du rock Says:

    A la différence de l ‘Europe ou les peuples sont encore malheusement naifs sur la question .
    Dans le monde arabe , chrétiens et musulmans du peuple ne goutent pas du tout à l’allégence de leurs gouvernements pour le sionismes .

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  6. Anonymous Says:

    sur 1,4 milliards de chinois, une dizaines de touristes-enseignants ne changeront pas grand choseles chinois savent tres bien ce que veut dire colonisation, ils connaissent les usa depuis bien longtemps deja, au cours du 19eme siecle…on peut imaginer que les chinois ne vont pas se laisser mourir pour le petit protégé des americains, le 21eme siecle ne fait que commencerles jours de tel aviv sont comptés, la messe est dite

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  7. Somud Says:

    L’éthique élémentaire oblige toute personne un tant soit peu douée de raison et d’informations objectives à souhaiter la disparition dans les plus brefs délais de l’anomalie étatique sioniste.

    Mais ce souhait ne peut qu’être renforcé si on prend la peine de (mieux ?) connaître, sans devoir être expert en droit international, le contexte objectif, le texte et la qualité (liberté en particulier) des votes de la recommandation 181 non contraignante que sa propre Charte empêchait l’ONU de soumettre au vote.

    Mais surtout pas à partir d’auteurs qui, en se présentant comme neutres, voire même pro-palestiniens (patriotes ou non ?) font en fait le jeu de la perdurance de l’amoral monstre qui sévit depuis plus de 62 ans entre la Méditerranée et le Jourdain avec des tentacules qui sévissent à Washington et New-York, mas aussi à Berlin, Bruxelles, Londres, Paris et Rome, entre autres.

    Vu le culte totalement irrationnel et quasi religieux qu’on nous a inculqué qui voudrait qu’un vote majoritaire donne forcément un résultat, en fait d’homme ou de texte ou d’action, bon pour l’intérêt général, tout auteur honnête, ne peut que faire savoir ceci : le vote du 29 novembre 1947 n’a recueilli, en réalité, que moins de 26 voix libres sur 56, dont honteusement la France (seul vote applaudi), même si le chiffre officiel est 33 sur 46 (fausse majorité des 2/3).

    C’est ce que démontre une vraie information peu fréquente sur le contexte et ce texte de la 181 hypocritement invoqué comme légitimant, alors que Ben Gourion avait écrit * et écrirait encore après qu’il ne le respecterait pas ….. et qui n’est toujours pas respecté, vu la méprisable lâcheté de la pseudo « communauté internationale » .

    Ben Gourion, le fondateur de l’Etat d’Israël écrivait, dans une lettre à son fils en 1936 : « Un Etat juif partiel n’est pas une fin, mais seulement un commencement. Je suis convaincu que l’on ne peut nous empêcher de nous établir dans les autres parties du pays et de la région. » Et de préciser sa pensée au Conseil de Paalei Zion, futur Parti Travailliste, à Tel-Aviv en 1938 : « Les frontières des aspirations sionistes, incluent le Liban Sud, le sud de la Syrie, la Jordanie d’aujourd’hui, toute la Cisjordanie, et le Sinaï. »

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  8. Oumelkheir Says:

    Des mots très justes et une vérité que très peu admettent… ceci dit, ce passage m'a rappelé (feu)Sharon :"Les médecins sionistes ont fait de gros efforts (…) mais aucune de ces substances ne semble avoir d'effet permanent. Chaque camp sait que, si l'Oncle Sam retire son soutien (diplomatique et fiancier) en cette étape critique, Israël disparaîtrait de mort naturelle."

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  9. Apocalypse Says:

    Mounadil, on comprend que tu doive faire des concessions, mais aller jusqu’à dire que Marx était non seulement athée mais issu de parents convertis au christianisme. tu pousse un peu loin le bouchon. petit fils d’un des rabbins les plus importants, et éduqué dans le judaisme le plus radical.

    même si les apparences ont été mise en place pour nous faire croire ces fadaises, comme c’est en général le cas pour tout ce qui concerne le judaïsme, Marx était un juif pur porc, et comme le dit Wiesel, ses textes étaient étudiés dans les yeshivas en Russie au même titre que le talmud.

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    • Msili Says:

      Rien à voir avec des concessions. Je ne sais pas ce que Wiesel a dit sur Marx mais après tout, Wiesel a dit tant de bêtises. Le père de Karl Marx était converti au christianisme. Par sens pratique? peut-être. mais les conversions par sens pratique n’ont jamais été rares et ont fourni des adeptes souvent sincères à toutes les religions. Une indication très claire que Marx n’était pas juif: dans ses textes, un des pires qualificatifs qu’il pouvait attribuer à ceux dont il se gaussait était « pharisien. » Jamais un juif n’aurait choisi cet adjectif.
      Il faut par ailleurs distinguer marxisme, communisme et révolution; aucun de ces termes n’étant synonyme de l’autre. Que des Juifs en Russie ou ailleurs aient été emballés par les idées révolutionnaires et/ou communistes et/ou marxistes ne doit pas nous amener à des raccourcis qui n’ont pas lieu d’être.

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  10. Apocalypse Says:

    Désolé mon commentaire précédent était destiné à l’article Qui est au service de qui. je corrige, libre à toi d’en faire ce que bon te semble.

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  11. Odile Says:

    Contrairement à ce qui est sous-entendu dans l’article (en fin du dernier paragraphe), on peut être en même temps religieux et laïc. Il ne faut pas confondre laïc et laïcard ou laïc et athée. De même qu’on peut être ni religieux, ni athée, mais néanmoins théiste qu’on distingue parfois de déiste. Pour être complet il faudrait même ajouter une quatrième catégorie, les agnostiques qui, sans être forcément normand, répondent à la question « Dieu existe-t-il « « P’tet bin qu’oui, p’tet bin que non ; on peut pas savoir ».

    A ce propos, contrairement à ce qui se lit souvent, Ben Gourion n’était probablement pas athée. mais par contre « anti-clérical» c’est-à-dire anti-judaïsme ; même s’il a utilisé des rabbins pour faire immigrer des Juifs juifs ( c’est-à-dire des Juifs pratiquant un des nombreux judaïsmes) et que trois rabbins ont co-signé la déclaration mal dite d’indépendance . Pour le despote fanatique et beaucoup de ses « fidèles » l’ « hébreu nouveau » ne devait pas, de large préférence, pratiquer.

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  12. Msili Says:

    Il ne faut certes pas confondre laïc, laïque et athée. Le mot laïque, dans son acception moderne, n’existe qu’en langue française et il désigne le mode particulier de sécularisation de la vie politique qu’a connue la France. Et il renvoie directement à l’organisation de l’église catholique avec son clergé régulier et son clergé séculier. Ce dernier correspondant aux laïcs exerçant une fonction sacerdotale.
    La laïcité ne peut donc réellement s’entendre que par rapport à une société dominée par le catholicisme et elle consiste non en la négation du religieux mais dans le refoulement de sa forme institutionnelle hors du champ politique.
    La question de la laïcité n’est donc pas une question de conscience religieuse individuelle mais celle du rapport de l’institution religieuse, nommément catholique, à la société. En dehors de la France, aucun pays européen n’est laïque et certains ont même une religion d’Etat comme la Grande Bretagne ou le Danemark.
    Le rapport du sionisme à la religion a été d’abord de nature instrumentale, indépendamment des convictions religieuses de tel ou tel dirigeant sioniste. Ils étaient avant tout animés d’une conception ethnique et raciale du judaïsme, à l’instar des antisémites. Aujourd’hui c’est la religion juive (du moins une partie de ses composantes) qui est en train d’instrumentaliser le sionisme.

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  13. Anonymous Says:

    Nulle part la nationalité juive n'existe. En Israël la seule nationalité est la nationalité israélienne partagée par une majorité juive et une forte minorité arabe.Le seul pays où la nationalité juive existait était l'URSS où les juifs avaient sur leur carte d'identité la mention IVREI.En dehors d'Israël il n'y a plus de Juifs dans tout le moyen-orient à l'exception de l'Iran. Les derniers juifs du Yemen l'ont quitté ces derniers temps à la suite du meurtre d'un membre de la communauté par un fanatique islamiste.

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  14. Djazaïri Says:

    Le sujet n'est pas simple comme en atteste cette longue discussion sur wikipedia:http://fr.wikipedia.org/wiki/Discussion:Arabes_isra%C3%A9liensUn des arguments pour l'existence d'une nationalité du nom de l'Etat sioniste est que le passeport en ferait foi. Or, nulle part un passeport n'apparaît comme une preuve de nationalité. Les documents qui attestent de la nationalité sont les cartes d'identité là ouù il en existe une. Dans des pays comme la Grande Bretagne, seule la notion de citoyenneté est opératoire puisque cet Etat est composé de plusieurs nations bien connues grâce au rugby.

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  15. cabaleb Says:

    Tant de bêtises, tant d’ignorance …
    Les passeports comme les cartes d’identité, ou d’identification, ont le même rôle. Et ce n’est pas une « preuve de nationalité » qu’ils apportent, mais une preuve de citoyenneté ; si nationalité et citoyenneté se confondent dans les « états-nations » au sens strict du terme, force est de constater qu’il n’existent pour ainsi dire plus d’état-nation … Et ce n’est pas l’Etat d’Israël qui fait exception … puisque les nations juive, arabe, druze, bahaïe, bédouine et autres cohabitent, et sont administrées par ce même état duquel elles sont citoyennes …
    Vouloir absolument fondre toutes les nations d’un pays dans une unique patrie-nation artificielle sous prétexte qu’un seul état les administre est si archaïque que même les régimes communistes ont abandonné l’idée.
    Et si vous voulez mon avis sur la « question sioniste », à mon avis, l’issue est évidente (même si elle n’est pas proche) : un Etat Fédéral Jérusalemitain, qui administrera l’Etat Juif d’Israël et l’Etat Arabe de Palestine sur un territoire plus ou moins unique, ou balkanisé en différentes régions ou cités (par exemple, l’Etat du Negev, l’Etat Gazaoui, l’Etat Hebronite, l’état de Rammalah, etc. L’apartenance « identitaire » de chaque état sera « de fait » et fluctuera naturellement au gré des populations … Il se pourrait même que la Jordanie et à terme le Liban se joignent à la confédération …
    Vous autres allez probablement rire de cette idée, vous préféreriez jeter les 6 millions de juifs à la mer, tout comme certains extrémistes juifs aimeraient pouvoir simplement jeter les 6 millions d’arabes à la mer … Mais c’est à vous de vous rendre à l’évidence : les idées exterminationistes ne sont plus trop à la mode chez les gens sensés. Et ni l’Etat Juif, ni l'(es)Etat(s) Arabe(s) Palestinien(s) ne renonceront à leurs symboles, sionistes pour les uns, palestiniens pour les autres, aussi artificiels puissent sembler les uns ou les autres pour des yeux non-avertis. Et sans extermination, aucun des peuples présents sur cette terre ne renonceront ni ne vaincront.
    C’est le seul moyen qui permettra de rendre tout le monde content. Les arabes administrés par des arabes, les juifs par des juifs, symboles préservés, liberté de mouvement pour tous, jérusalem capitale commune …

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    • M'sili Says:

      Le problèmes est la doctrine sioniste qui est en elle-même une doctrine extrémiste. Et tous les adeptes de cette doctrine sont des extrémistes.

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