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Quand les sionistes essayèrent de tuer le président des Etats Unis

13 octobre 2016

C’est presque chaque jour qu’on en apprend un peu plus sur les agissements des sionistes dont l’Etat voyou est le « combat de sa vie » pour Nicolas Sarkozy et dont François Hollande est follement amouraché.

On savait que ces bandes criminelles avaient tué, outre de nombreux anonymes, Lord Moyne,  le représentant de la reine d’Angleterre au Caire en pleine guerre contre le nazisme, qu’ils avaient assassiné en 1947 le Comte Folke Bernadotte, un diplomate suédois chargé d’une mission de paix en Palestine, qu’ils avaient tenté une attaque aérienne sur Londres au départ de Paris …

On apprend maintenant qu’ils avaient aussi essayé en 1947 de tuer Harry Truman qui était rien moins que le président des Etats Unis.

Ce qui n’empêche pas les responsables politiques de multiplier les déclarations sur les liens « unbreakable » et « unshakable » entre l’entité sioniste et les Etats Unis.

Peut-être par peur de se faire liquider ?

 L’auteur de l’article, Richard Silverstein, est un Juif très critique du sionisme mais pas nécessairement antisioniste ainsi qu’on le comprend en faisant attention à son vocabulaire. Il est par contre très bien informé sur le sionisme, son histoire, son actualité et son unité en dépit de ses apparentes tendances divergentes.

Les Israéliens du Groupe Stern avaient envoyé une lettre piégée au Président Truman à la Maison Blanche

par Richard Silverstein | Tikun Olam (USA) 11 octobre 2016 traduit de l’anglais par Djazaïri

J’ai interviewé un militant à Kansas City, Jeremy Rothe-Kushel en prévision d’un article sur son arrestation à la demande de la fédération juive locale pendant un discours de Dennis Ross. Jeremy est un chercheur enthousiaste et j’aime parler avec des gens comme lui parce qu’inévitablement j’apprends des choses sur l’histoire du sionisme que je ne savais pas. Comme ce qui suit…

En 1947, le Yishouv [la population sioniste avant la création de l’Etat juif] était dans la tourmente. David Ben Gourion poursuivait son plan de proclamation d’un Etat juif. Il était en compétition avec des extrémistes juifs qui avaient leurs propres plans pour libérer la Palestine du joug de l’Empire Britannique. Si Ben Gourion les considérait comme des rivaux dangereux, il savait aussi qu’ils étaient le méchant flic sui faisait pendant à son bon flic. Leur existence même et les ravages qu’ils provoquaient dans l’appareil colonial britannique donnaient à Ben Gourion l’allure d’un modéré par comparaison. A ce titre, ils étaient extrêmement utiles. Le fait que Ben Gourion pardonna beaucoup de ces terroristes pour les crimes qu’ils perpétrèrent après la création de l’Etat d’Israël et n’en poursuivit aucun en justice est le signe qu’ il était en collusion directe avec eux ou bien qu’ils servaient si bien ses buts qu’il se sentit obligé de leur accorder le pardon.

Au moment même où tout cela se passait, l’ONU essayait d’appliquer son propre plan de partition de la région entre des enclaves juives et arabes. Les extrémistes juifs de l’Irgoun et tout particulièrement de l’organisation dissidente, le Lehi (ou Groupe Stern), trouvaient Ben Gourion par trop accommodant. Ils avaient la conviction qu’il n’y avait pas grand-chose à gagner à négocier avec la puissance coloniale. Ils cherchaient au contraire à mettre les Britanniques à genoux et les forcer ainsi à abandonner le Mandat et libérer la Palestine.

Le Lehi en particulier s’était lancé, tout comme l’OLP dans les années 1970, dans des actions terroristes spectaculaires. La spécialité du Lehi était l’assassinat. Leur attaque la plus choquante fut l’assassinat au Caire de Lord Moyne. Ils assassinèrent aussi le Comte Folke von Bernadotte, le membre de la famille royale de Suède qui avait sauvé des Juifs pendant l’holocauste et avait été désigné par l’ONU pour faire avancer les négociations entre les protagonistes pour qu’ils acceptent la partition. Il y eut aussi des échecs retentissants comme les séries de lettres piégées envoyées aux domiciles et aux bureaux de ministres, anciens ou en fonction, des affaires étrangères britanniques, et à d’autres hauts responsables britanniques. Plusieurs d’entre elles explosèrent blessant des employés des services postaux ou des fonctionnaires du gouvernement. Aucune, fort heureusement, ne blessa une des cibles visées.

Nous savons, comme un fait historique, que les terroristes juifs visèrent les Britanniques. Mais on sait rarement qu’ils avaient aussi élargi leurs objectifs pour inclure des officiels américains. Margaret Truman et le chef du service du courrier de la maison Blanche ont écrit chacun un livre (celui de Mme Truman est une biographie de son père, et celui du chef du service du courrier est un livre de souvenirs sur ses dizaines d’années au service de plusieurs présidents). Tous deux ont noté qu’en 1947, une série de lettres piégées avait été découverte et que les services secrets les avaient faites exploser avant qu’elles parviennent à leur victime désignée.

Pendant l’été 1947, ce qu’on appelait le Groupe Stern de terroristes en Palestine avait essayé d’assassiner papa avec du courrier. Un certain nombre d’enveloppes couleur crème d’environ 20 cm sur 15 arrivèrent à la maison Blanche, adressées au Président et à plusieurs de ses collaborateurs. A l’intérieur de chacune d’entre elles, se trouvait une enveloppe plus petite avec l’inscription « Personnel et confidentiel ». A l’intérieur de cette seconde enveloppe se trouvait de la gélignite [plastic] en poudre, une pile crayon et un détonateur qui devait faire exploser la gélignite à l’ouverture de l’enveloppe. Heureusement, la salle du courrier à la Maison Blanche était alertée sur la possibilité qu’arrivent des lettres de ce genre. Au mois de juin, au moins huit d’entre elles avaient été adressées à des membres du gouvernement britannique, dont le ministre des affaires étrangères Ernest Bevin et l’ancien ministre des affaires étrangères Anthony Eden. La police britannique en avait fait exploser une de manière contrôlée et avait conclu qu’elle pouvait ruer, au à tout le moins mutiler quiconque aurait eu la malchance de l’ouvrir. Le service du courrier avait remis les lettres aux services secrets et elles furent désamorcées par leurs experts en explosifs.

Harry Truman et sa fille Margaret

Après la publication du livre de Mme Truman, Nathan Yelin-Mor, le dernier chef du Lehi, dénonça Truman et son récit. Il qualifiait de mensongères ses assertions et la mit au défi de le poursuivre en justice. Yelin-Mor était soit un imbécile, soit un avocat finaud. Parce qu’il n’est pas possible à un auteur de vous poursuivre si vous affirmez qu’une histoire relatée dans son livre est inexacte. Sur quelles bases ? Vous exprimez votre opinion, une liberté garantie par la loi. A contrario, Yelin-Mor aurait pu poursuivre en justice Margaret Truman pour diffamation et essayer de prouver que son histoire était fausse et qu’elle savait qu’elle était fausse. C’est ce qu’on appelle diffamation. Mais bien sûr, Yelin-Mor savait qu’il aurait perdu cette bataille. Il n’alla donc pas en justice.

Le chef du Lehi soutenait que son organisation n’avait aucune raison d’attaquer les Etats Unis parce qu’Israël avait besoin d’autant d’alliés que possible dans sa lutte pour devenir un Etat indépendant. Cette affirmation était hypocrite parce que Truman n’a jamais été un chaud partisan de l’Etat d’Israël. En réalité, il avait fait de nombreuses déclarations qui témoignaient de son profond scepticisme devant la thèse selon laquelle le nouvel Etat permettrait d’aboutir à une quelconque résolution pacifique du conflit. S’il est vrai qu’il finit par acquiescer et permit à ses représentants de voter en faveur de la résolution onusienne de partition et que les Etats Unis reconnurent le nouvel Etat, le Lehi n’avait aucune possibilité de le savoir en 1947.

Si le Lehi avait sombré dans le néant après 1948, alors rien de tout ça n’aurait plus eu d’importance particulière. Mais Yitzhak Shamir, le chef du Lehi, et Menahem Begin, le chef de l’Irgoun, devinrent premiers ministres. Leurs successeurs ont assumé les rênes du pouvoir et dirigé Israël pendant une bonne partie de ces quarante dernières années. Israël est devenu un Etat qui incarne la vision de ces anciens terroristes israéliens.
L’assassinat a fini par devenir la signature des méthodes d’Israël pour débarrasser la Terre de ses ennemis politiques parmi les Arabes. A ce jour, le Mossad et le Shabak [sécurité intérieure] pratiquent le meurtre comme politique d’Etat (lisez mon article sur Mint Press qui relate l’assassinat d’Omar Zayed par Yossi Cohen du Mossad).

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Omar Zayed assassiné en 2016 en Bulgarie par les terroristes sionistes

En outre, les héritiers d’extrême droite du Lehi et de l’Irgoun rejettent aussi le pragmatisme de la vieille gauche travailliste qui voulait faire avancer son projet de façon graduelle. Si le Parti Travailliste était une main de fer dans un gant de velours, le Likoud est la main de fer sans gant d’aucune sorte prête à frapper durement pour la suprématie juive, le nettoyage ethnique et le maximalisme dans tous les domaines. Bibi Netanyahou, c’est Avraham Stern en costume.

Ce que Begin a accompli à une relativement petite échelle à Deir Yacine, Ben Gourion l’a fait à grande échelle avec la Nakba. Les guerres israéliennes de conquête qui suivirent en 1956 et 1967 et l’aventurisme militaire d’Israël à Gaza et au Liban depuis le tournant du siècle sont dans la même veine que la vision terroriste des débuts avec Israël comme Etat garnison qui domine la région et impose sa volonté à quiconque ose être en désaccord.

Palestine: la vérité continue à sortir de sa boîte

28 avril 2013

Les terroristes sionistes, qu’ils soient armés d’un fusil, d’un stylo ou même simplement de leurs langues de vipères, ont un discours bien huilé sur les étapes de leur projet colonial ainsi que sur la phase décisive qui a amené à la proclamation d’un Etat juif sur le sol palestinien.

Le problème est que ce discours est un tissu de mensonges et que la vérité comme mue par une volonté autonome n’a de cesse de se manifester pour de faire connaître.

On sait le travail accompli en ce sens par les historiens Palestiniens ou autres ainsi que par les militants de la cause de la Palestine.

Beaucoup reste à faire cependant, notamment pour propulser les résultats de ce travail dans le discours ordinaire des médias et pour en faire l’arrière-fond obligé de toute réflexion publique sur la question palestinienne.

L’ouverture de certaines archives et l’information sur leur contenu par la presse y contribue utilement, comme cet article du Guardian sur les rapports des services de renseignements britanniques concernant la situation en Palestine et, par voie de conséquence dans le reste de cette région arabe, à la veille de la première guerre arabo-sioniste.

Ces archives confirment ce qu’on savait déjà, c’est-à-dire la confiance peut-être naïve des Arabes dans un règlement pacifique de la question de l’indépendance palestinienne, l’activisme terroriste des sionistes aussi bien contre les forces britanniques que contre les Palestiniens, et la préparation des mêmes terroristes sionistes à l’accaparement par la force du maximum de territoire possible.

Les autorités britanniques avaient prévu la guerre – et la défaite arabe – en Palestine en 1948

Des rapports britanniques déclassifiés documentent l’intensification du conflit, l’approbation par l’opinion publique juive de la position pro-terroriste de ses dirigeants et observent que les armées des pays arabes étaient le «seul espoir» des Palestiniens.

Par Richard Norton-Taylor, The Guardian (UK) 26 avril 2013 traduit de l’anglais par Djazaïri

Le gouvernement britannique savait dès le moment où il avait envisagé le retrait de ses forces de Palestine il y a plus de 60 ans que la partition du territoire et le fondation de l’Etat d’Israël aboutiraient à la guerre et à la défaite des Arabes, ainsi que le montrent clairement des documents secrets rendus publics.

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Mai 1948: barbelés séparant secteurs juif et arabe de Jérusalem

Ces documents, qui ont une remarquable résonance contemporaine, révèlent comment les autorités britanniques se contentaient de regarder les colons juifs prendre le contrôle de toujours plus de terres arabes.

Pendant les semaines qui ont précédé la partition de la Palestine en 1948, quand la Grande Bretagne avait renoncé à son mandat onusien, les organisations terroristes juives avaient accru le nombre de leurs attaques contre les forces britanniques et les combattants arabes, montrent les documents du Colonial Office.

Et ils révèlent comment les hauts fonctionnaires britanniques étaient occupés à décider la meilleure manière de se répartir entre eux deux Rolls-Royces et une Daimler.

Les documents, disponibles aux national Archives, montrent comment, dans des remontées routinières d’informations à Londres, les fonctionnaires britanniques à Jérusalem décrivaient une montée régulière de la tension au moment où la Grande Bretagne, les Etats Unis, l’ONU et les sionistes s’orientaient vers la partition de la Palestine.

Dès octobre 1946, deux ans avant la partition, les officiels britanniques avaient averti Londres que l’opinion publique juive s’opposerait à la partition «sauf si la part [de territoire] juive était agrandie au point de rendre  la proposition complètement inacceptable pour les Arabes.»

Les fonctionnaires britanniques avaient prévenu le Secrétaire aux colonies George Hall: «L’opinion publique juive… a approuvé l’attitude de ses dirigeants pour lesquels le terrorisme est la conséquence naturelle de la politique générale du gouvernement de Sa Majesté,» comme le déroutement des bateaux qui transportent des immigrants Juifs «illégaux »

Les dirigeants Juifs [sionistes] modérés qui avaient peur d’être qualifiés de quislings, avaient signalé à Londres ces fonctionnaires Britanniques, en référence à ceux qui avaient collaboré avec l’Allemagne nazie dans les pays occupés [l’officier Norvégien Vidkun Quisling était en effet un genre de Philippe Pétain nordique, NdT]. Le rapport suivant des services de renseignements parlait des «pressions efficaces que les sionistes en Amérique sont en position d’exercer sur le gouvernement des Etats Unis.»

Après la multiplication des attaques violentes perpétrées par les militants sionistes du groupe Stern et de l’Irgoun, les officiels britanniques rapportaient en 1946 : «Les dirigeants Arabes semblent encore disposés à différer une opposition active [armée, NdT] tant qu’existe une chance de décision politique acceptable pour les intérêts arabes.» Mais ils prévenaient : «Il existe un vrai danger et une vraie crainte qu’une quelconque nouvelle provocation juive puisse entraîner des actes de rétorsion isolés qui déboucheront inévitablement sur une extension des affrontements entre Juifs et Arabes.»

Un rapport daté d’octobre 1947 parle de Menahem Begin, le chef de l’Irgoun, affirmant dans un entretien avec la presse que «la lutte contre l’envahisseur britannique se poursuivra jusqu’à ce que le dernier [britannique] quitte la Palestine.»

Begin sera plus tard élu premier ministre d’Israël et signera un traité de paix avec le président Egyptien Anouar Sadate en 1979, ce qui vaudra aux deux dirigeants d’être récompensés par le prix Nobel de la paix.

Début 1948, les officiels Britanniques signalaient que “les Arabes ont subi une série de défaites écrasantes.” Ils ajoutaient : «Les victoires juives… ont réduit le moral des Arabes à zéro et, à l’exemple de leurs ineptes et couards dirigeants, ils fuient par milliers les zones de peuplement mixte. Il est maintenant évident que leur seul espoir de récupérer leur position repose sur les armées régulières des Etats arabes.»

Londres était avertie: “La violence arabo-juive a maintenant diffusé dans pratiquement toute la Palestine.” Quelques jours plus tard, les officiels Britanniques parlaient de «conflits mutuellement destructeurs» et d’un «afflux régulier de volontaires Arabes» venant des pays voisins.

Les documents montrent que deux ans auparavant, les agents de renseignements britanniques avaient signalé «des indices inquiétants de renouveau de l’intérêt et de l’activité politiques chez les  Palestiniens Arabes ordinaires… La décision d’accepter l’entrée des expulsés de Chypre [des Juifs expulsés dans des camps sur cette île] malgré les quotas d’immigration,  l’impression que le gouvernement de Sa majesté avait fait des concessions en cédant devant les pressions et le terrorisme juifs… ont  contribué à éveiller les sentiments de l’opinion publique arabe.»

Comme maintenant, mais pour des raisons très différentes, la Syrie était au centre des préoccupations des puissances occidentales. «Le nationalisme arabe va vers une nouvelle crise. C’est particulièrement notable en Syrie,» observait un rapport rédigé pendant la seconde guerre mondiale pour les officiers du renseignement britannique et les responsables de la propagande.

L’opinion répandue alors était que le Liban et la Syrie pourraient être rendus à la France une fois la guerre terminée. «Le Syrie pourrait être le théâtre du prochain acte de la Révolution Arabe,» ajoutait le rapport en référence à l’humiliation ressentie dans le monde arabe.

Ce rapport de temps de guerre établi pour les chefs du renseignement britannique affirmait que le nationalisme arabe avait une «nature double… un mouvement rationnel et constructif ouvert à l’influence et à l’aide occidentales [et] un mouvement émotionnel de révolte contre l’Occident.»

Il concluait: «Le conflit entre ces deux tendances sera tranché pendant la génération actuelle. Le premier objectif de la politique des puissances occidentales doit être d’empêcher le triomphe de la deuxième tendance.

Parmi les documents classifiés rendus publics aujourd’hui, on trouve un rapport sur la manière de répartir des voitures entre les diplomates et les agents du renseignement britanniques qui devront rester à Jérusalem après la partition. Une Rolls-Royce  sept places était décrite comme une «grosse voiture rapide.» Le problème, notait le rapport, était que le Haut Commissaire britannique en Palestine, le général Sir Alan Gordon «a l’intention de la ramener au pays pour s’en servir dans le protem [sic] au Royaume Uni » [son poste provisoire ?].

Winston

Daimler de Churchill. Daimler est une marque anglaise. Comme Jaguar qui l’a absorbée, elle est aujourd’hui la propriété de l’industriel  Tata (Inde)

Une autre Rolls-Royce était présentée comme “une excellente voiture sauf pour les longs déplacements dans le pays parce qu’elle n’a pas assez de puissance dans les collines.» Une automobile Daimler blindée était décrite comme «la voiture anti-raid aérien du Roi » quand elle était en Grande Bretagne était signalée comme «lente à cause de son poids.»

L’Etat d’Israël a été proclamé le 14 mai 1948. Le lendemain, les derniers soldats Britanniques se retiraient et la première guerre israélo-arabe commençait.

Du terrorisme juif des années 1940 au terrorisme d’Etat

20 novembre 2012

Document est une émission d’investigation de BBC radio. Le 24 juillet 2006, l’émission était consacrée au terrorisme juif qui sévissait en Palestine avant, pendant et après la seconde guerre mondiale (et qui sévit aujourd’hui sous la forme d’un terrorisme d’Etat).

L’émission avait justement évoqué le complot dont je vous parlais dans mon post précédent, la BBC précisant que le projet de bombardement visait rien moins que le parlement britannique !

Une confirmation de plus, si besoin était, que les sionistes sont les inventeurs du terrorisme moderne à la fois sans foi, ni loi et impitoyable.

Pensez donc, ces terroristes juifs s’en prenaient à une des puissances qui avaient joué un rôle décisif dans la défaite d’un nazisme qui s’était fixé pour tâche, nous disent ces mêmes terroristes, l’extermination des Juifs.

Cherchez l’erreur.

On parle beaucoup aujourd’hui d’internationale terroriste djihadiste ou islamiste. Je me demande si, ce faisant, les commentateurs ne se contentent pas de plaquer simplement le schéma de l’internationale terroriste juive telle que conçue, par exemple, par le groupe Stern.

Il existe un musée du groupe Stern à Tel Aviv (on rappellera qu’il s’agissait d’une organisation fascisante qui a lutté militairement contre l’Angleterre pendant la seconde guerre mondiale).

Musée du groupe Stern à Tel Aviv (plus instructif que Yad Vashem)

Et, entre autres choses, on peut y trouver ce panneau qui recense les activités du groupe Stern à l’international.

Organisation internationale du terrorisme juif selon le Stern Museum

Dommage que l’image soit coupée. Mais vous voyez que l’organisation était active en Syrie et au Liban (renseignement), en Italie (achat d’armes, entrainement de groupes de combat clandestins), en Egypte (cellules clandestines, collecte de fonds, achat d’armes etc.) et en France qui était semble-t-il la principale base européenne du terrorisme juif. La France accueillait en effet l’infrastructure pour les actions en Europe, la confection des lettres piégées et leur expédition à des personnalités en Angleterre, la préparation des actions de sabotage contre des objectifs britanniques et la propagande.

Le Manuel Valls de l’époque avait de quoi faire même si ces gens bénéficiaient de complicités d’un autre calibre que les terroristes qu’on nous désigne aujourd’hui comme des menaces pour la « république »  (je ne veux pas dire par là que le risque est nul et que la police ne doit pas agir).

Compte tenu de ce que nous savons, il est assez piquant de voir aujourd’hui William Hague, le chef de la diplomatie britannique, apporter son soutien aux tueurs sionistes à l’oeuvre à Gaza. Des tueurs pourtant dans la même lignée idéologique et d’action que l’organisation terroriste juive qui projetait d’assassiner un de ses prédécesseurs au Foreign Office, Earnest Bevin.

T’es sympa toi William! Docile juste ce qu’il faut.. Je te ferai pas buter par le Mossad.

Une indication supplémentaire de l’état d’abaissement de la classe politique européenne.

Document

Un rendez-vous avec Bevin

BBC, 24 juillet 2006 traduit de l’anglais par Djazaïri

Mike Thomson enquête sur l’insurrection juive en Palestine après la deuxième guerre mondiale et sur un complot en vue d’assassiner le ministre britannique des affaires étrangères, Earnest Bevin. Suivez ce lien pour une série d’images prises par Document pendant la réalisation de ce programme.

En 1946, peu de temps après sa victoire dans la seconde guerre mondiale, la Grande-Bretagne était à nouveau sous la menace. Les insurgés juifs, qui menaient depuis longtemps une guerre insurrectionnelle sanglante contre les troupes britanniques en Palestine, étaient sur ​​le point de porter leur guerre à Londres.

Des documents auparavant top secrets révèlent que équipes de tueurs avaient été envoyés dans la capitale avec liste de cibles à abattre. Il y avait dessus les noms de plusieurs hauts responsables du gouvernement, dont notamment celui du ministre britannique des affaires étrangères, Earnest Bevin.

Des organisations extrémistes comme le groupe Stern (ou Lehi) et l’Irgoun étaient déterminés à mettre un terme au mandat britannique sur la Palestine pour lui substituer un foyer national juif. Des centaines de leurs combattants, ainsi que de nombreux soldats britanniques, furent tués ou blessés dans un affrontement qui connut une escalade après la fin de la guerre [mondiale].

Prêts à tout pour réaliser une percée après l’arrestation ou la mort de beaucoup de leurs membres, les deux organisations avaient créé des cellules clandestines en Grande Bretagne. Il ne fallut pas longtemps aux services de sécurité britanniques pour avoir vent de ce qui se tramait et début 1946, ils lançaient une alerte interne top secrète :

«Des membres du groupe Stern sont en cours d’organisation et sont à l’entraînement. On s’attend à ce qu’ils soient envoyés au Royaume Uni pour assassiner des membres importants du gouvernement de sa majesté, M. Bevin en particulier.»

Dans les mois qui suivirent, un certain nombre de bombes explosèrent à Londres et il y eut une tentative pour larguer une bombe depuis un avion de location sur la Chambre des Communes. Ce dernier projet fut stoppé seulement quand la police française découvrit que des membres du groupe Stern s’apprêtaient à traverser la Manche dans un avion transportant une bombe de forte puissance.

Mike Thomson et l’équipe de Document sont allés à la recherché de l’assassin envoyé pour tuer Earnest Bevin et de l’homme qui lui avait fourni les explosifs dans ce but.

Un complot terroriste contre Londres déjoué à Paris

19 novembre 2012

Je rassure tout de suite les Londoniens et tous ceux qui aiment Londres, le complot a été éventé!

Et le titre de l’article que vous allez découvrir n’est pas de moi, mais d’un journal australien qui n’est pas complotiste mais qui sait que les complots existent ! A l’époque on ne parlait pas de complot islamiste ou de terrorisme islamique mais de terrorisme juif.

Comme on le sait, les sionistes sont passés maîtres dans l’art de la propagande et du travestissement de l’histoire.

Ces procédés ne marchent cependant qu’un temps.

Leur propagande peut certes encore compter sur la bienveillance, voire la complicité, de nombreux journalistes et personnalités du monde médiatique, comme par exemple ce Bruce Toussaint d’Europe 1 qui, interviewant Ygal Palmor un des chefs du gang sioniste, lui posait les questions tout en lui suggérant des pistes de réponses. Comme si Ygal palmor, un maître du mensonge, avait besoin des conseils d’un pseudo journaleux.

Yigal Palmor (ou Kravat’or) porte parole de la diplomatie sioniste

Il n’empêche que malgré tous les artifices,  la réalité de ce qu’ils sont apparaît de jour en jour plus nettement aux yeux des observateurs honnêtes.

Et ces observateurs sont une majorité immense dans ce qu’on appelle l’opinion publique.

Il y a la propagande et il y a l’histoire.

Et cette dernière, si elle s’écrit au quotidien aujourd’hui, s’écrivait aussi au quotidien dans les années 1940.

Grâce à internet et à l’effort de publication en ligne des archives de la presse, la réalité de ce qu’est le sionisme et de la manière dont il était perçu en Europe apparaît sans fard.

Je vous propose ici un article d’un journal de 1947 mis en ligne par le gouvernement australien.

Il serait impossible de titrer de la sorte un tel article aujourd’hui. Pourtant, nous avons là un article publié dans un journal tout ce qu’il y a de plus ordinaire dans un pays qui, au sein du Commonwealth, a joué un grand rôle dans la défaite du nazisme.

Complot juif contre Londres (Jewish plot to raid London)

Six bombes découvertes à Paris

Australian Associated Press, The Advertiser (Australie) 7 septembre 1947 traduit de l’anglais par Djazaïri

La police parisienne a arrêté plusieurs personnes aujourd’hui après avoir découvert six bombes à ailettes artisanales dont on suppose que le groupe Stern avait l’intention de les faire exploser sur Londres en représailles pour le transport de migrants Juifs à Hambourg [au lieu de la Palestine, NdT].

Le rabbin Baruch Korff, président de l’ American Political Action Committee for a Free Palestine, a également été arrêté près de paris aujourd’hui avec deux autres personnes alors qu’ils étaient sur le point d’embarquer dans un avion avec une valise pleine de tracts. Selon la police, Korff et ses compagnons avaient loué l’avion probablement pour procéder à un largage de tracts sur Londres.

Le terroristeBaruch Korff et le président des Etats Unis Gérald Ford

On ne sait pas si l’arrestation de Korff a un lien avec la découverte des bombes à ailettes qui ont été fabriquées à partir d’extincteurs d’environ 20 pouces de longueur auxquels ont été ajoutés des ailerons et un détonateur.

Le terroriste Baruch Korff et le président George Bush (père)

Les tracts disaient : « Ceci est un avertissement, nous porterons la guerre au cœur même de l’empire [britannique, NdT]. Nous sommes aujourd’hui prêts à mener une guerre de libération pour ne pas être esclaves demain.»

Après l’annonce de la découverte du complot pour bombarder Londres, un porte parole du ministère français de l’intérieur a déclaré que la police surveillait le groupe Stern depuis plusieurs semaines et vérifiait des informations selon lesquelles les terroristes allaient conduire une expédition aérienne sur Londres avec un avion privé.

Le porte parole a ajouté que Korff est un ressortissant Américain né en Russie. Les autres personnes arrêtées sont le pilote, Réginald Gilbert, Américain né à Birmingham en Angleterre, et Mme Judith Rosenberg, d’origine hongroise mais dont la nationalité actuelle est inconnue. Elle est la secrétaire de Korff.

Dans la voiture qui transportait les personnes arrêtées à l’aéroport, la police a découvert deux valises contenant 10 000 tracts imprimés en anglais, apparemment par un imprimeur français.

Aucune bombe n’a été trouvée dans l’avion qui attendait Korff. La police envisage d’autres arrestations.

Une perquisition dans les lieux de résidence des personnes arrêtées a permis à l’enquête de progresser rapidement, a ajouté le porte parole. La police a trouvé des documents qui ont fourni des pistes intéressantes.

Korff avait approché l’actuel ministre des affaires étrangères (M. le Tourneau) avec un plan pour utiliser un aéroport français comme base pour parachuter des Juifs en Palestine. M. le Tourneau avait rejeté cette demande.

Selon le correspondant à Paris de l’Associated Press de Grande Bretagne, la police de Versailles a indiqué que les tracts que Korff transportait devaient être largués au-dessus des bateaux de réfugiés à Hambourg.

L’édition parisienne du New York Herald Tribune affirme que ces tracts devaient être largués sur Londres hier.

Le correspondant de Reuters à Paris cite un témoin oculaire qui dit que les trois Juifs étaient sur le point d’embarquer sur un avion de location quand un policier en civil a ouvert le feu et que plusieurs inspecteurs, déguisés en mécaniciens, ont arrêté les Juifs.

Korff avait déclaré hier au correspondant de la British United Press que le groupe Stern s’était nouvellement formé en Irlande (Eire) et qu’il supposait que ce groupe était responsable du colis piégé expédié depuis l’Irlande qui avait blessé deux préposés au tris dans un centre postal de Westminster.

Korff avait menace la Grande Bretagne de nouveaux attentats de ce genre si les Juifs devaient débarquer à Hambourg. Le débarquement des trois bateaux de migrants, le Runnymede Park, l’Ocean Vigour et l’Empire Rival qui sont arrivés aujourd’hui à Hambourg en provenance de Cuxhaven a été retardé à cause du brouillard et ne commencera pas avant demain. L’Ocean Vigour a accosté cet après-midi sur le quai à Hambourg en présence d’un petit nombre de personnes.

M. H. V. Berry, commissaire régional d’Hambourg, a déclaré que si les émigrants ne quittaient pas volontairement les bateaux, il ordonnerait à l’armée de les faire débarquer.

Le lieutenant-colonel Gregson, commandant des troupes d’escorte sur les trois bateaux, a rejoint la terre ferme dès que les bateaux ont jeté l’ancre au large de Cuxhaven. Il a signalé aux autorités à Hambourg que les Juifs étaient d’accord pour débarquer dans le calme s’ils ne « perdaient pas la face » à cause de la publicité sur le quai. Des membres des services de sécurité britanniques sont montés dans les bateaux au larde de Cuxhaven et ont extrait les agitateurs et les éventuels terroristes.

La presse ne sera pas autorisée à accéder aux quais pendant les deux heures qui suivront le débarquement. Environ 180 journalistes et photographes ont protesté contre cette interdiction.

Trafic d’enfants

Un porte parole du Foreign Office a déclaré hier que des «organisations particulièrement inhumaines» pratiquaient un trafic illégal d’enfants Juifs entre l’Europe et la Palestine.

Le porte parole a ajouté que “La principale organization, connue sous l’appellation Has homer Hatzair, déporte des enfants de Hongrie vers l’Allemagne où ils attendant parfois pendant un an avant d’être mis dans un bateau en partance pour la Palestine. «Le trafic a été découvert quand 13 parents se sont adressés au représentant politique Britannique à Budapest pour obtenir le rapatriement de 13 enfants dont ils pensaient que des organisations juives les avaient expédiés en Palestine à bord du President Warfield, un bateau d’immigration illégale.»

Hashomer Hatzair a une adresse à Budapest et le témoignage des parents a montré qu’un éclatement systématique des familles était en cours depuis deux ans. Un porte parole de Hashomer Hat zair, qui est une organisation socialiste de la gauche du mouvement sioniste a démenti ces allégations.