C’est ce qu’on appelle lutter contre le racisme (et l’antisémitisme) à la LICRA!
Archive for the ‘LICRA’ Category
Une bonne adresse pour les dingues (aux sens propre et figuré) d’objets nazis
24 février 2010Pour l’instant, la loi française interdit tout ce qui consiste à faire l’apologie du nazisme, et l’exposition d’objets allemands de cette période présentés sous un jour favorable peut être considéré comme en faisant partie. Elle interdit notamment le port d’insignes ou d’uniformes nazis. Il y a bien eu une proposition de loi débattue au parlement pour interdire carrément ce genre de ventes, mais je ne sais pas s’il a été adopté ou s’il est passé à la trappe.
Quoi qu’il en soit, si vous êtes collectionneur de ce genre de choses (faut vraiment aimer la guerre!), une seule adresse: le marché aux puces de Tel Aviv. Là, vous pourrez trouver des pièces ordinaires et d’autres plus intéressantes (toujours du point de vue de ceux qui aiment ça). C’est qu’au marché de Tel Aviv, vous allez trouvez des « antiquaires » compétents dont l’un a même envoyé un de ses agents écumer les plus petits villages de la Saxe ou de la Forêt Noire pour dénicher ces « raretés » qui sont depuis longtemps introuvables dans les grandes villes.
Sauf à Tel Aviv?
Ben oui.
Il n’y a que la LICRA et l’UEJF qui l’ignorent. C’est pour ça qu’elles n’ont pas moufté.
par Assaf Weiss, Yediot Aharonot (Sionistan) 24 janvier 2010 traduit de l’anglais par Djazaïri
J’ai la tentation d’aller demander des explications au placier du marché, qui permet qu’on fasse de l’argent avec le terrible traumatisme subi par notre nation, mais je fuis les coins sombres. Un des vendeurs explique, « Je vends des antiquités qui ont une valeur historique, et le reste ne m’intéresse pas. » Il n’a aucun scrupule à faire ce commerce.
Après avoir chiné pendant une heure, je constate que les pièces de valeur ne sont même pas exposées. Elles sont dissimulées dans des sacs et des tiroirs, peut-être pour les mettre à l’abri des regards de la police ou des passants, ou par sentiment de culpabilité.
Je demande à un marchand s’il vend l’attirail S.S. Entendre ce mot semble le stresser, et il me dévisage un long moment avant d’apporter une valise et de me montrer divers articles nazis de collection qui coûtent des centaines de shekels (1 shekel = environ 0,20€, NdT)..
Il y a une trousse SS de premiers secours, conçue pour être fixée sur une motocyclette – 2500 shekels (670 dollars) à débattre. Je demande si les prix sont surévalués. « Bien qûr qu’ils le sont, » dit-il en souriant. 3Le IIIème Reich est le roi des objets de collection. »
Ces temps ci, il semble que soit effectivement vrai pour beaucoup de gens. Il y a neuf mois, des organisations d’extrême droite dans le monde ont commémoré le 120ème anniversaire d’Hitler. Ces commémorations étaient accompagnées de toutes sortes de ventes écoeurantes. Il est diffcile de faire de l’argent avec de la souffrance et des atrocités, alors les organisateurs s’étaient tournés vers d’autres oeuvres d’Hitler: des peintures faites par Hitler se sont vendues à des prix avoisinant 350 000 dollars.
Toutefois, transformer l’action meurtrière en articles de consommation n’est pas une activité nouvelle: Staline et Mao Tse-Toung avaient déjà leurs portraits imprimés sur des T-shirts portés par des millions de personnes soucieuses de la mode mais à l’éthique douteuse. Mais à la différence de ses collègues meurtriers de masse, Hitler n’était pas encore devenue une icône culturelle – une situation qui va bientôt changer si on en juge par les étalages du marché aux puces de Tel Aviv.
Tout en me présentant une montre d’officier nazi (1000$), un autre vendeur m’explique que son agent s’est rendu pendant des années dans des villages allemands reculés. « C’est seulement dans ces zones rurales qu’on peut encore trouver des pièces intéressantes de ce genre, » dit-il. « Dans les grandes villes, vous ne trouverez rien de ce genre. »
Mais dans la plus grande ville d’Israël, vous le pouvez? « Je ne vois pas ce qu’il y a de mal avec ça, » dit-il. « Ce sont des objets de collection. »
Et vous vendriez aussi des chaussures, des lunettes ou des vêtements portés par les Juifs qui ont été assassinés dans l’holocauste? « Non, c’est un problème différent, » dit-il. « Vous serez surpris de savoir que beaucoup d’acheteurs sont des enfants de survivants. Ce sont des clients compulsifs. Je pense que c’est un cas classique de victime qui s’identifie à son agresseur. »
Il poursuit par une explication su syndrome de Stockholm, caractérisé par le développement d’une empathie avec son bourreau, mais quelqu’un surprend notre conversation, et exprime un intérêt pour les articles. Son [c’est une femme, NdT] explication de cet intérêt est différente, et jette un éclairage révélateur.
« Je pense que ça a de la valeur. En ce moment précisément, avec le déni de holocauste qui se répand dans le monde, les gens devraient garder des témoignages sur cette période, » dit-elle avant de sortir son porte-monnaie.
Affaire close: on peut rire de tout, pourvu que ce soit des Arabes.
14 septembre 2009Tous les commentateurs, ou peu s’en faut, s’accordent à dédouaner les propos de M. Hortefeux de tout véritable racisme. Si SOS Racisme se dit bien consternée par les propos du ministre et menace de « suspendre sa participation à la commission jeunes-police, » point de condamnation formelle des propos. Ce que SOS Racisme sait pourtant faire à l’occasion.
De toutes façons, nous dit la LICRA qui s’y connaît en matière d’Arabes, l’affaire est close. Qu’on se le dise.
Non, je vais seulement vous parler de ce que M. Hortefeux n’a pas dit. Vous notez dans la séquence filmée la présence de M. Jean-François Copé, un aspirant présidentiable, qui est d’ailleurs celui qui oriente la conversation sur l’ethnicité en parlant des Auvergnats (et M. Hortefeux est Auvergnat).
Maintenant, demandons-nous si M. Copé aurait été aussi hilare si quelqu’un avait dit, parlant de lui:
– Il est juif, c’est un drame, c’est un drame
où si, parlant toujours de lui, la conversation avait pris ce tour:
Une participante : « Il est catholique, il mange du cochon et il met la radio pendant shabbat ».
Brice Hortefeux : « Ah mais ça ne va pas du tout, alors, il ne correspond pas du tout au prototype, alors. C’est pas du tout ça. »
Une participante : C’est notre petit Juif.
Brice Hortefeux : « Bon, tant mieux. Il en faut toujours un. Quand il y en a un, ça va. C’est quand il y en a beaucoup qu’il y a des problèmes. Allez, bon courage… »
Je ne sais pas non plus si, comme le veut la LICRA, l’affaire serait close. A mon avis, M. Hortefeux aurait déjà giclé de son fauteuil ministériel.
A propos (encore) de l’entrée sionisme d’une encyclopédie sur le racisme
5 décembre 2008
L’ADL n’arrête cependant pas sa campagne contre cette entrée de l’encyclopédie ainsi qu’en témoigne l’article ci-dessous. Comme toujours, on y trouvera l’habituelle insistance pour confondre antisionisme et antisémitisme. Il est effectivement clair pour l’ADL qu’il est rigoureusement impossible d’être antisioniste sans être antisémite. Pourtant nous savons bien qu’il est possible d’être antisémite tout en étant pro sioniste. Il y a comme qui dirait un problème de logique.
Ou alors c’est une question de point de vue et, du point de vue sioniste, un Palestinien qui voit ses oliviers arrachés ou sa maison détruite par les hordes sionistes et qui ne dit pas merci ne peut être qu’un antisémite.
En effet, l’ADL comme le bibliothécaire à qui la parole est donnée, reprochent à l’entrée sionisme de l’encyclopédie ses erreurs factuelles. Erreurs que le bibliothécaire aurait énumérées dans un courrier et dont on se garde bien cependant de nous fournir la liste.
Et pour cause, l’article ne comporte pas d’erreurs, ce qui, quand la vérité gêne, est un grand tort quand on parle de sionisme. Le bibliothécaire qui a constitué cette liste « d’erreurs » nous fait cependant un petit cadeau en mettant en ligne [lien en fin de page] l’article controversé (Ah oui, « controversé » le mot fétiche des sionistes et des journalistes qui craignent de se faire taxer d’antisémites : je deviens sioniste ma parole !)
Atteinte à Israël : un bibliothécaire découvre l’entrée antisioniste de l’encyclopédie
par Cindy MindellThe Jewish Ledger (USA) mercredi 3 décembre 2008 traduit de l’anglais par Djazaïri
L’AJL a écrit une lettre à Gale et un bibliothécaire de l’ADL à New York a demandé à Bernstein une copie de l’article que ce dernier a alors inclus dans son espace internet personnel de la Central Connecticut State University.
>A propos (encore) de l’entrée sionisme d’une encyclopédie sur le racisme
5 décembre 2008>
L’ADL n’arrête cependant pas sa campagne contre cette entrée de l’encyclopédie ainsi qu’en témoigne l’article ci-dessous. Comme toujours, on y trouvera l’habituelle insistance pour confondre antisionisme et antisémitisme. Il est effectivement clair pour l’ADL qu’il est rigoureusement impossible d’être antisioniste sans être antisémite. Pourtant nous savons bien qu’il est possible d’être antisémite tout en étant pro sioniste. Il y a comme qui dirait un problème de logique.
Ou alors c’est une question de point de vue et, du point de vue sioniste, un Palestinien qui voit ses oliviers arrachés ou sa maison détruite par les hordes sionistes et qui ne dit pas merci ne peut être qu’un antisémite.
En effet, l’ADL comme le bibliothécaire à qui la parole est donnée, reprochent à l’entrée sionisme de l’encyclopédie ses erreurs factuelles. Erreurs que le bibliothécaire aurait énumérées dans un courrier et dont on se garde bien cependant de nous fournir la liste.
Et pour cause, l’article ne comporte pas d’erreurs, ce qui, quand la vérité gêne, est un grand tort quand on parle de sionisme. Le bibliothécaire qui a constitué cette liste « d’erreurs » nous fait cependant un petit cadeau en mettant en ligne [lien en fin de page] l’article controversé (Ah oui, « controversé » le mot fétiche des sionistes et des journalistes qui craignent de se faire taxer d’antisémites : je deviens sioniste ma parole !)
Atteinte à Israël : un bibliothécaire découvre l’entrée antisioniste de l’encyclopédie
par Cindy MindellThe Jewish Ledger (USA) mercredi 3 décembre 2008 traduit de l’anglais par Djazaïri
L’AJL a écrit une lettre à Gale et un bibliothécaire de l’ADL à New York a demandé à Bernstein une copie de l’article que ce dernier a alors inclus dans son espace internet personnel de la Central Connecticut State University.
Petite leçon de théologie judéo-chrétienne
4 février 2008Je vous vois venir avec votre question : de quoi se mêle ce Djazaïri ? Ou encore Djazaïri est-il donc Catholique ?
Je l’avoue, je ne suis pas catholique mais si je tiens à vous parler de cette religion, c’est que d’autres gens s’en mêlent sans se gêner et qu’ils ne sont pas plus catholiques que moi.
D’accord, vous commencez à vous y perdre et moi aussi. Disons juste que cette lettre était un des éléments visant à renouer avec certaines traditions catholiques et à réintégrer certaines communautés qui avaient désapprouvé l’évolution de la liturgie.
Le problème est que, dans ce rite antérieur à 1970, il est question des Juifs notamment dans une prière du vendredi saint pour la conversion des Juifs et dans laquelle il est fait référence à « l’aveuglement » des Juifs et où on demande à Dieu de « lever le voile de leurs cœurs. »
La réaction n’a pas tardé et comme l’écrivait le site Eucharistie Miséricorde, lors du séjour du Pape aux USA en janvier 2008, le Vatican s’est retrouvé « face à un « ticking clock » (compte à rebours) à propos de la prière pour la conversion des Juifs. »
L’affaire a en effet été prise en main par l’ADL (Anti Defamation League), soit l’équivalent de la LICRA aux USA. L’ADL considère en effet cette prière comme une des « 10 questions affectant le plus les Juifs en 2007 ».
Et le site Eucharistie Miséricorde de s’insurger de voir « Benoît XVI sur la même liste de délinquants antisémites que le président iranien Mahmoud Ahmadinejad, par exemple.»
Comme si, en passant, cette prière avait été rédigée par M. Ahmadinejad, ce site catholique n’est pas même fichu d’assumer le contenu d’une prière du rite catholique tel que fixé par la plus haute autorité de son église.
Bref les hiérarques catholiques ont commencé à se contorsionner (cf. Eucharistie Miséricorde) pour trouver une échappatoire devant la pression des organisations juives, le problème étant que céder sur ce point pourrait amener d’autres groupes de pression à mettre en avant leurs revendications.
N’empêche, le Vatican a cédé et on peut lire aussi bien sur le site catholique sus mentionné que sur le site du patronat juif français (pardon : de France) que : Benoît XVI apporte une correction à la prière « pour les Juifs. »
Le nouveau texte bannira en effet désormais toute référence à « l’aveuglement des juifs » et aux « ténèbres » dans lesquels ils se trouvent (la prière originale comporte même le mot « perfidie.»)
C’est que Abraham Foxman, le président de l’ADL n’y était pas allé avec le dos de la cuiller, qualifiant en juillet 2007 cette prière de « profondément blessante » et ses termes « d’insultants. »
Là j’ai l’impression qu’il se mêle de ce qui ne le regarde pas. Où alors prend-il au pied de la lettre l’expression « judéo-christianisme » ?
Cette reformulation de l’Islam par des raisons qui lui sont extérieures n’est pas complètement impossible mais la tâche sera sans doute plus ardue que pour le catholicisme et ce pour une raison assez simple, c’est que le culte musulman n’est ni aussi hiérarchisé, ni aussi centralisé que le culte catholique.
>Petite leçon de théologie judéo-chrétienne
4 février 2008>
Je vous vois venir avec votre question : de quoi se mêle ce Djazaïri ? Ou encore Djazaïri est-il donc Catholique ?
Je l’avoue, je ne suis pas catholique mais si je tiens à vous parler de cette religion, c’est que d’autres gens s’en mêlent sans se gêner et qu’ils ne sont pas plus catholiques que moi.
D’accord, vous commencez à vous y perdre et moi aussi. Disons juste que cette lettre était un des éléments visant à renouer avec certaines traditions catholiques et à réintégrer certaines communautés qui avaient désapprouvé l’évolution de la liturgie.
Le problème est que, dans ce rite antérieur à 1970, il est question des Juifs notamment dans une prière du vendredi saint pour la conversion des Juifs et dans laquelle il est fait référence à « l’aveuglement » des Juifs et où on demande à Dieu de « lever le voile de leurs cœurs. »
La réaction n’a pas tardé et comme l’écrivait le site Eucharistie Miséricorde, lors du séjour du Pape aux USA en janvier 2008, le Vatican s’est retrouvé « face à un « ticking clock » (compte à rebours) à propos de la prière pour la conversion des Juifs. »
L’affaire a en effet été prise en main par l’ADL (Anti Defamation League), soit l’équivalent de la LICRA aux USA. L’ADL considère en effet cette prière comme une des « 10 questions affectant le plus les Juifs en 2007 ».
Et le site Eucharistie Miséricorde de s’insurger de voir « Benoît XVI sur la même liste de délinquants antisémites que le président iranien Mahmoud Ahmadinejad, par exemple.»
Comme si, en passant, cette prière avait été rédigée par M. Ahmadinejad, ce site catholique n’est pas même fichu d’assumer le contenu d’une prière du rite catholique tel que fixé par la plus haute autorité de son église.
Bref les hiérarques catholiques ont commencé à se contorsionner (cf. Eucharistie Miséricorde) pour trouver une échappatoire devant la pression des organisations juives, le problème étant que céder sur ce point pourrait amener d’autres groupes de pression à mettre en avant leurs revendications.
N’empêche, le Vatican a cédé et on peut lire aussi bien sur le site catholique sus mentionné que sur le site du patronat juif français (pardon : de France) que : Benoît XVI apporte une correction à la prière « pour les Juifs. »
Le nouveau texte bannira en effet désormais toute référence à « l’aveuglement des juifs » et aux « ténèbres » dans lesquels ils se trouvent (la prière originale comporte même le mot « perfidie.»)
C’est que Abraham Foxman, le président de l’ADL n’y était pas allé avec le dos de la cuiller, qualifiant en juillet 2007 cette prière de « profondément blessante » et ses termes « d’insultants. »
Là j’ai l’impression qu’il se mêle de ce qui ne le regarde pas. Où alors prend-il au pied de la lettre l’expression « judéo-christianisme » ?
Cette reformulation de l’Islam par des raisons qui lui sont extérieures n’est pas complètement impossible mais la tâche sera sans doute plus ardue que pour le catholicisme et ce pour une raison assez simple, c’est que le culte musulman n’est ni aussi hiérarchisé, ni aussi centralisé que le culte catholique.