Archive for the ‘ADL’ Category

L’imagerie antisémite de Roger Waters (ex Pink Floyd)

29 septembre 2010
Roger Waters (ex Pink Floyd) effectue actuellement une tournée de spectacles intitulée « The Wall Live ».
Au cours de ses concerts, Waters propose aux spectateurs la projection d’une animation dans laquelle on voit un avion larguer des bombes qui ont une forme très particulière, celles de symboles religieux, politiques  ou de signes renvoyant à la civilisation matérielle.
Cette animation a eu le don d’irriter l’Anti Defamation League (équivalent de la LICRA en Amérique du Nord) qui reproche au musicien de
Or, comme le fait remarquer The Gothamist (USA):
Voici une liste des symboles qu’on peut voir largués comme des bombes par un avion dans une projection vidéo au cours du concert The Wall de Roger Waters: des croix, des croissants, des logos Shell [la société pétrolière, NdT], des symboles du dollar |$], des faucilles et des marteaux, des logos Mecedes benz et l’étoile de David. Et voici le nombre de communiqués de presse publiés en protestation contre cette imagerie: Un. Vous voulez savoir qui est scandalisé?
La réponse est dans le titre de l’article, c’est l’Anti Defamation League bien entendu.
Pour aller au fond des choses, The Gothamist a interrogé son rabbin maison, un certain Ben Yakas:
« L’ordre dans lequel il met toutes ces choses est malheureux, mais je ne pense pas que c’était forcément quelque chose d’antisémite visant directement les « Juifs et leur argent ». C’est trop vague pour ça. Il y a des croix et des croissants et des logos de compagnie pétrolière qui tombent tous en même temps. C’est juste une mauvaise juxtaposition. Ce qui est plus choquant est la chanson; c’est presque un plagiat  du refrain de Ruby Tuesday ! »[morceau des Rolling Stones, NdT].
Avant de finir sur une pointe d’humour, The Gothamist demande quand même si tout ça est plus choquant que la politique sioniste de construction de nouvelles colonies dans les territoires palestiniens occupés.
Sur ce sujet, on lira également avec intérêt les réflexions de Gilad Atzmon.

Benito Cabo, ou la réponse du journal El Pais aux pressions sionistes

30 septembre 2009
Eugenio Suarez, chroniqueur littéraire du journal espagnol El Pais a choisi tout récemment d’offrir au lectorat une nouvelle revue « critique » d’un roman de l’écrivain Benito Cabo paru voici deux ans.
Il explique qu’il le signale à nouveau parce que c’est selon lui un livre intéressant qui, toujours selon lui, n’a malheureusement pas rencontré le succès qu’il méritait.



On peut légitimement s’étonner d’une sollicitude assez inhabituelle chez les journalistes et donc hésiter à se contenter de cette explication.
Si la qualité du livre ne semble pas douteuse, il faut situer le regain d’intérêt d’El Pais à son égard à la lumière des accusations d’antisémitisme qui ont été proférées à l’encontre de ce journal par l’entité sioniste et la fameuse Anti Defamation League (ADL), accusations fondées sur la façon dont ce quotidien, mais aussi El Mundo un autre titre espagnol important,  a rendu compte de l’agression sioniste contre Gaza. Les sionistes mettent notamment en cause la caricature que vous trouverez par ce lien. La traduction (correcte) de la légende, je la laisse aux bons soins de nos amis de Sion.
Et il va aussi de soi que l’ADL a constaté une sensible poussée d’antisémitisme en Espagne (comme d’ailleurs en Norvège, en Suède et en vérité un peu partout).


Cet article est donc en réalité une réponse assez élégante aux accusations formulées par l’entité sioniste et ses suppôts.
On aimerait d’ailleurs que ce roman rencontre un vif succès et qu’il soit traduit en français, d’autant qu’il est absolument fidèle à la réalité historique.

Une précision toutefois : Ion Victor Antonescu, le chef de l’Etat roumain de l’époque, s’il a pactisé avec Hitler, si son armée a procédé au massacre de Juifs et livré des Juifs réclamés par le régime nazi, semble avoir protégé ses concitoyens de confession israélite dans une démarche qui le rapproche de Philippe Pétain. L’opération d’évacuation décrite dans le livre n’avait d’ailleurs été rendue possible que par la vieille amitié d’Antonescu avec le président des communautés juives de Roumanie.



Nazis et Juifs bras dessus bras dessous
Par Eugenio SUÁREZ, El Pais (Esp) le 21/09/2009 traduit de l’espagnol par Djazaïri


Il y a 70 ans débutait la guerre mondiale et un de ses chapitres collatéraux les plus terrifiants fut l’extermination des Juifs. Penser au mot nazi évoque immédiatement son contraire : Juif. Pour sa rareté – du moins pour moi – je crois intéressant de rendre compte d’un livre curieux qui n’ayant pas rencontré d’écho médiatique à ce jour, n’a été tiré qu’en un nombre restreint d’exemplaires. Comme il en faut pour tous les goûts [« hay gente pa tó »], je me permets de le signaler à nouveau au nom de la curiosité qu’il peut susciter.

Il traite de circonstances qui sont restées secrètes ou connues de très peu de gens, de pactes, d’accords et de communauté d’intérêts entre Hitler et les Juifs sionistes. Le livre, sous forme romancée, comporte des documents en annexe avec de solides références sur les faits présentés. Son titre : El expediente Sión [Le dossier Sion], publié par les éditions Depha en 2007. Son auteur : Benito Cabo, un Asturien d’Avilés, licencié en droit de la Complutense [université de Madrid], qui réside et travaille à Madrid. Voilà pour les références.

Le récit commence avec l’affrètement d’un vieux bateau nommé Sparta, qui quitta en 1941 le port roumain de Constantza avec à bord 769 Juifs Roumains qui aspiraient – moyennant un prix très élevé – à se rendre au port de Haïfa en Palestine. Deux années s’étaient donc écoulé depuis l’éclatement du conflit et la signature du pacte germano-soviétique suivis par le déclenchement des hostilités entre l’Allemagne et l’URSS. Connaissant l’antisémitisme nazi que j’ai vécu à la fin de cette guerre en qualité de correspondant de presse à Budapest, j’avais vu, soit dit en passant, des choses de manière très directe lorsque j’avais hébergé certains de ces êtres sans défense avec une étoile jaune cousue sur leurs vêtements.
Le navire se nommait en réalité Struma comme le confirme la documentation, il battait pavillon panaméen ; et l’odyssée de sa cargaison humaine en Méditerranée pendant 74 jours, est relatée avec minutie dans le livre. Comment est-il possible que près d’un millier de Juifs aient tenté l’aventure d’atteindre la terre promise d’Israël en cette période et dans de telles conditions ?
Lorsque, après un voyage difficile, ils furent en vue de la terre de Palestine, les autorités britanniques – haïes par les Arabes et par les Juifs – qui exerçaient un dur protectorat (je suis allé là bas) soupçonnant la manœuvre, refusèrent la permission d’accoster et le bateau renta alors de rallier Istanbul. Là bas, les Turcs, cédant à une exigence anglaise, le refoulèrent implacablement. Et, terme d’un périple difficile de plus de deux mois, à dix milles d’Istanbul, un sous marin russe tira une torpille qui coula le navire. Une seule personne en réchappa, dont le nom apparait dans le livre et qui vit maintenant aux Etats Unis.

LA grille d’’interprétation proposée par le récit est incroyable et en même temps vraisemblable. Les Juifs sionistes entrent en contact avec les autorités allemandes via l’ambassadeur d’Allemagne à Ankara, Franz Von Papen, ex-chancelier de la république de Weimar et allié fidèle d’Hitler.
La proposition était simple : l’Allemagne soutient l’installation des Juifs en Palestine, où un commando spécial attaquera la cité portuaire d’Haïfa ; les Juifs de toute l’Europe afflueraient en Israël pour fonder un Etat autonome et une base allemande qui couperait l’alimentation en pétrole arabe, neutraliserait le canal de Suez et les forces britanniques se retrouveraient enfermées dans un piège mortel. De son côté, Rommel empêcherait la retraite des troupes britanniques, le tout réalisé avant l’intervention des Etats Unis sur le continent européen. Le Royaume Uni se verrait obligé de demander ou d’accepter la paix et l’armée allemande aurait les mains libres pour affronter le véritable ennemi : la Russie soviétique. Le Führer avait approuvé le projet, faisant la distinction entre sionistes et Juifs en général, voués à l’extermination selon son idéologie politique.

Je ne veux pas gâcher l’intérêt du récit, vraiment passionnant, à pat le phénomène contagieux qui n’a pas épargné l’auteur et qui consiste à employer des mots vulgaires pour décrire des situations érotiques non nécessaires et qui affaiblissent une partie de la narration.
Intéressante sans doute, par son caractère véridique, la surprenante alliance d’une partie du peuple juif avec ses bourreaux
.

La Norvège, ce pays antisémite

29 septembre 2009
Combien de pays antisémites à travers la planète Terre?

Rassurez-vous, si vous avez un peu de mal à compter, vous aurez plus vite fait de dénombrer les pays qui ne sont pas antisémites: il n’y en a aucun (zéro).

En effet des officines du genre ADL (Anti-Defamation League) ne cessent de nous fournir des statistiques plus alarmantes les unes que les autres sur l’antisémitisme en baisse mais le plus souvent en hausse malheureusement.
Toutefois, quand la statistique est à la baisse, ce ne peut-être que temporaire et dissimuler des hausses dans tel ou tel secteur géographique, ou telle catégorie sociale du pays concerné.

Saviez-vous par exemple que la Norvège (comme le reste de la Scandinavie) est un pays notoirement antisémite?

Eh bien, su vous l’ignoriez, le ministre des affaires étrangères sioniste Avigdor Lieberman vous le rappelle preuves à l’appui.
Par exemple, le fait que la délégation norvégienne n’ait pas quitté la salle lors du discours du président Iranien Mahmoud Ahmadinejad.
Car ne vaut-il pas mieux être taxé d’anti-iranisme (ou aryanisme je ne sais pas comment le formuler) plutôt que d’antisémite?

Mais, objecterez-vous, il y a au moins un pays au monde qui n’est pas antisémite et il s’agit de l’entité sioniste elle-même.

A voir, car un certain nombre d’indications laissent à penser que ce n’est pas du tout le cas.

>Petite leçon de théologie judéo-chrétienne en bande dessinée

11 juin 2009

>

Gary Trudeau est un dessinateur connu sous forme daux Etats Unis, notamment grâce à sa bande dessinée quotidienne « The Doonesbury » qui, nous apprend Wikipedia, lui a valu le prix Pulitzer en 1975.
Opposant résolu à George W. Bush, il avait promis une récompense de 10 000$ sous forme de dons à une oeuvre caritative vouée à aider les militaires étatsuniens à la personne qui apporterait la preuve que le président avait réellement effectué son service militaire.
Mais la dernière controverse à son sujet est toute différente puisque l’Anti Defamation League (ADL, équivalent de la LICRA aux USA) vient d’accuser une de ses récentes bandes dessinées d’être antisémite, pas moins!

s

Dans une lettre à Trudeau, l’ADL écrit:

L’enseignement chrétien est clair: le Dieu de l’Ancien Testamant est le même Dieu que le Dieu du Nouveau Testament. Le révérend Sloan de Doonesbury est coupable de promotion de stéréotypes anti juifs et d’ignorance de la Bible. Il doit des excuses aux chrétiens comme aux juifs.

Vous avez pu constater en lisant la BD qu’à aucun moment il n’est question de juifs. Alors pourquoi l’ADL s’offusque-t-elle?
f
La réponse justement dans la lettre de l’ADL:

« Le problème de Jésus dans les évangiles est avec les changeurs, pas avec les usuriers. Les changeurs convertissaient les pièces de l’empire romain en monnaie acceptée par le Temple de Jérusalem, comme les changeurs actuels changent des dollars contre des euros.
Parler d’usuriers ramène au stéréotype de Shylock, quand les juifs furent forcés par les chrétiens à s’engager dans l’usure. »
On observera le caractère étrange de la remarque de l’ADL et de son réflexe antisémite qui consiste à associer judaïsme et usure, ou prêt à intérêt car le mot « moneylender » se traduit aussi bien par ururier que par prêteur à intérêt. Ce qui est indifférent pour le christianisme originel pour lequel prêt à intérêt et usure sont du pareil au même.
On notera également avec intétérêt le ton sentencieux de l’ADL qui semble s’y connaître en matière de « judéochristianisme, » puisqu’elle va jusqu’à qualifier le révérend de la BD d’ignorance es christianisme puisqu’il aurait dû savoir que le Nouveau Testament condamne les changeurs et non les prêteurs.
Bon, je ne suis pas un spécialiste et n’ai pas chez moi un exemplaire du Nouveau Testament. Cependant, en cherchant bien sur le web, j’ai trouvé ceci:

Il y est question de changeurs condamnables parce qu’ils se comportent comme des… usuriers!

Petite leçon de théologie judéo-chrétienne en bande dessinée

11 juin 2009
Gary Trudeau est un dessinateur connu sous forme daux Etats Unis, notamment grâce à sa bande dessinée quotidienne « The Doonesbury » qui, nous apprend Wikipedia, lui a valu le prix Pulitzer en 1975.
Opposant résolu à George W. Bush, il avait promis une récompense de 10 000$ sous forme de dons à une oeuvre caritative vouée à aider les militaires étatsuniens à la personne qui apporterait la preuve que le président avait réellement effectué son service militaire.
Mais la dernière controverse à son sujet est toute différente puisque l’Anti Defamation League (ADL, équivalent de la LICRA aux USA) vient d’accuser une de ses récentes bandes dessinées d’être antisémite, pas moins!

s

Dans une lettre à Trudeau, l’ADL écrit:

L’enseignement chrétien est clair: le Dieu de l’Ancien Testamant est le même Dieu que le Dieu du Nouveau Testament. Le révérend Sloan de Doonesbury est coupable de promotion de stéréotypes anti juifs et d’ignorance de la Bible. Il doit des excuses aux chrétiens comme aux juifs.

Vous avez pu constater en lisant la BD qu’à aucun moment il n’est question de juifs. Alors pourquoi l’ADL s’offusque-t-elle?
f
La réponse justement dans la lettre de l’ADL:

« Le problème de Jésus dans les évangiles est avec les changeurs, pas avec les usuriers. Les changeurs convertissaient les pièces de l’empire romain en monnaie acceptée par le Temple de Jérusalem, comme les changeurs actuels changent des dollars contre des euros.
Parler d’usuriers ramène au stéréotype de Shylock, quand les juifs furent forcés par les chrétiens à s’engager dans l’usure. »
On observera le caractère étrange de la remarque de l’ADL et de son réflexe antisémite qui consiste à associer judaïsme et usure, ou prêt à intérêt car le mot « moneylender » se traduit aussi bien par ururier que par prêteur à intérêt. Ce qui est indifférent pour le christianisme originel pour lequel prêt à intérêt et usure sont du pareil au même.
On notera également avec intétérêt le ton sentencieux de l’ADL qui semble s’y connaître en matière de « judéochristianisme, » puisqu’elle va jusqu’à qualifier le révérend de la BD d’ignorance es christianisme puisqu’il aurait dû savoir que le Nouveau Testament condamne les changeurs et non les prêteurs.
Bon, je ne suis pas un spécialiste et n’ai pas chez moi un exemplaire du Nouveau Testament. Cependant, en cherchant bien sur le web, j’ai trouvé ceci:

Il y est question de changeurs condamnables parce qu’ils se comportent comme des… usuriers!

Petite leçon de théologie judéo-chrétienne en bande dessinée

11 juin 2009
Gary Trudeau est un dessinateur connu sous forme daux Etats Unis, notamment grâce à sa bande dessinée quotidienne « The Doonesbury » qui, nous apprend Wikipedia, lui a valu le prix Pulitzer en 1975.
Opposant résolu à George W. Bush, il avait promis une récompense de 10 000$ sous forme de dons à une oeuvre caritative vouée à aider les militaires étatsuniens à la personne qui apporterait la preuve que le président avait réellement effectué son service militaire.
Mais la dernière controverse à son sujet est toute différente puisque l’Anti Defamation League (ADL, équivalent de la LICRA aux USA) vient d’accuser une de ses récentes bandes dessinées d’être antisémite, pas moins!

s

Dans une lettre à Trudeau, l’ADL écrit:

L’enseignement chrétien est clair: le Dieu de l’Ancien Testamant est le même Dieu que le Dieu du Nouveau Testament. Le révérend Sloan de Doonesbury est coupable de promotion de stéréotypes anti juifs et d’ignorance de la Bible. Il doit des excuses aux chrétiens comme aux juifs.

Vous avez pu constater en lisant la BD qu’à aucun moment il n’est question de juifs. Alors pourquoi l’ADL s’offusque-t-elle?
f
La réponse justement dans la lettre de l’ADL:

« Le problème de Jésus dans les évangiles est avec les changeurs, pas avec les usuriers. Les changeurs convertissaient les pièces de l’empire romain en monnaie acceptée par le Temple de Jérusalem, comme les changeurs actuels changent des dollars contre des euros.
Parler d’usuriers ramène au stéréotype de Shylock, quand les juifs furent forcés par les chrétiens à s’engager dans l’usure. »
On observera le caractère étrange de la remarque de l’ADL et de son réflexe antisémite qui consiste à associer judaïsme et usure, ou prêt à intérêt car le mot « moneylender » se traduit aussi bien par ururier que par prêteur à intérêt. Ce qui est indifférent pour le christianisme originel pour lequel prêt à intérêt et usure sont du pareil au même.
On notera également avec intétérêt le ton sentencieux de l’ADL qui semble s’y connaître en matière de « judéochristianisme, » puisqu’elle va jusqu’à qualifier le révérend de la BD d’ignorance es christianisme puisqu’il aurait dû savoir que le Nouveau Testament condamne les changeurs et non les prêteurs.
Bon, je ne suis pas un spécialiste et n’ai pas chez moi un exemplaire du Nouveau Testament. Cependant, en cherchant bien sur le web, j’ai trouvé ceci:

Il y est question de changeurs condamnables parce qu’ils se comportent comme des… usuriers!

>Le lobby sioniste tente (encore) d’empêcher un discours de Desmond Tutu

13 avril 2009

>

Le lobby sioniste ne gagne pas à tous les coups. Encore une fois, il a tenté d’empêcher une prise de parole de l’archevêque Desmond Tutu dans une université des Etats Unis.

Mais cette fois, la direction de l’université, celle du Michigan, n’a pas cédé malgré les accusations indécentes d’antisémitisme portées à l’encontre du prix Nobel de la paix.

Ce n’est pas que la direction de l’université a été emportée par une fièvre antisioniste ; la même direction se dit fermement opposée au boycott de l’entité sioniste.

Non, c’est simplement qu’il est difficile de faire croire à une personne douée de discernement que Desmond Tutu est antisémite. Et c’est aussi qu’une annulation de l’invitation faite à l’archevêque aurait entrainé des remous non seulement à l’intérieur du campus mais aussi dans les universités sudafricaines avec lesquelles l’université d Michigan entretient d’importantes relations.

Et enfin, il y a la mobilisation en faveur de la Palestine d’étudiants et de membres du corps enseignant. Ce n’est pas pour rien que l’organisation Hillel, présente sur le campus, fait plutôt profil bas.


Une organisation critique l’invitation de Tutu par l’université du Michigan

Simon cite la liberté académique en réponse aux critiques

par Matthew Miller, Lansing State Journal (USA)10 avril 2009 traduit de l’anglais par Djazaïri
EAST LANSING – L’Université d’Etat du Michigan a annoncé la semaine dernière que l’archevêque Sudafricain à la retraite Desmond Tutu ferait le discours de rentrée universitaire. Deux jours plus tard, l’Anti-Defamation League, un groupe de pression juif a émis une protestation.

Dans une lettre à Lou Anna Simon, présidente de l’Université de l’Etat du Michigan, deux responsables de l’ADL écrivent que Tutu, dont l’opposition à l’apartheid dans les années 80 lui a valu le prix Nobel de la paix, a fait des déclarations sur Israël qui «charriaient une franche intolérance contre… le peuple Juif.»

Ils affirment que la proposition d’un boycott académique et culturel d’Israël, que Tutu soutient, était « basée sur des idées qui sont antisémites et devraient faire l’objet de l’anathème par toutes les institutions d’enseignement supérieur réellement investies en faveur de la liberté académique.»

Ils demandent à l’Université du Michigan de reconsidérer son invitation.

Simon a répondu cette semaine. Elle a dit non.

Tout en remarquant que des dirigeants de l’université s’étaient publiquement opposés à un tel boycott, elle écrit : «L’Université d’Etat du Michigan rejette la notion que les échanges intellectuels et les activités académiques devraient faire les frais de dissensions politiques.»

C’est une affaire apparemment ouverte puis close mais elle a provoqué des petits remous sur le campus.

Des professeurs et des étudiants interviewés ce mardi sont unanimes dans leur soutien à la position de Simon sur la liberté académique et pour permettre à Tutu de s’exprimer.

Les opinions divergeaient sur la tactique de l’ADL et sur le boycott préconisé par Tutu.

David Wiley est un professeur de sociologie qui a dirigé le Centre d’Etudes Africaines de l’université du Michigan pendant trente ans avant d’en quitter la direction cette année. Il avait joué un rôle dans la décision de l’Université d’Etat du Michigan de ne plus investir en Afrique du Sud en 1978. Et il qualifie de «déplacée» la requête de l’ADL.

« Encore et toujours, l’ADL et d’autres organisations juives font l’amalgame entre le fait de critiquer Israël et l’antisémitisme, » dit-il. «En fait, l’évêque Tutu a toujours été pour l’inclusion des marginaux, que ce soient les noirs en Afrique du Sud ou la communauté juive.»

Tutu a déclaré soutenir l’existence de l’Etat d’Israël. Il a aussi comparé le traitement des Palestiniens à celui des noirs pendant l’apartheid.

Et il est partie prenante de la campagne aux USA pour un boycott académique et culturel d’israël qui vise à cesser les relations et les investissements dans les institutions académiques et culturelles israéliennes jusqu’à ce qu’Israël se retire des territoires occupés de la bande de Gaza et de Cisjordanie.

Un tel boycott, affirme Ken Waltzer, directeur des études juives à l’Université du Michigan, porterait un coup sévère au travail de son programme. Il punirait les Israéliens les plus engagés pour la paix.

Et il « repose sur une analogie entre l’Afrique du Sud et Israël qui est manifestement fausse et ignoble. »

Geoff Levin, étudiant en deuxième année à l’université et responsable de l’organisation étudiante Hillel pour l’Université d’Etat, dit respecter les réussites de Tutu, mais est attristé par ses positions sur Israël.

«Je ne ferais aucune pression pour son retrait de la liste des orateurs en raison des grandes choses qu’il a réalisées,» dit-il.

« Mais je pense que les pro Israël et la communauté juive doivent exprimer notre mécontentement à propos de ce vers quoi il pousse.»

Salah Hassan enseigne l’anglais à l’Université d’Etat du Michigan et est membre de Michigan Professors Against Occupation, un groupe ad hoc qui s’oppose à l’occupation par Israël de la Cisjordanie, de Gaza et de Jérusalem Est.

« La meilleure façon de d’y mettre un terme à cet appel au boycott, » dit-il, « serait de mettre fin à l’occupation.»

«L’ADL a tout à fait le droit de protester contre la venue de quelqu’un qu’elle n’aime pas, » dit-il.

« Mais en réalité, si la présidente de l’université avait accepté de retirer l’invitation, cela aurait provoqué une forte polémique.»

Le lobby sioniste tente (encore) d’empêcher un discours de Desmond Tutu

13 avril 2009

Le lobby sioniste ne gagne pas à tous les coups. Encore une fois, il a tenté d’empêcher une prise de parole de l’archevêque Desmond Tutu dans une université des Etats Unis.

Mais cette fois, la direction de l’université, celle du Michigan, n’a pas cédé malgré les accusations indécentes d’antisémitisme portées à l’encontre du prix Nobel de la paix.

Ce n’est pas que la direction de l’université a été emportée par une fièvre antisioniste ; la même direction se dit fermement opposée au boycott de l’entité sioniste.

Non, c’est simplement qu’il est difficile de faire croire à une personne douée de discernement que Desmond Tutu est antisémite. Et c’est aussi qu’une annulation de l’invitation faite à l’archevêque aurait entrainé des remous non seulement à l’intérieur du campus mais aussi dans les universités sudafricaines avec lesquelles l’université d Michigan entretient d’importantes relations.

Et enfin, il y a la mobilisation en faveur de la Palestine d’étudiants et de membres du corps enseignant. Ce n’est pas pour rien que l’organisation Hillel, présente sur le campus, fait plutôt profil bas.


Une organisation critique l’invitation de Tutu par l’université du Michigan

Simon cite la liberté académique en réponse aux critiques

par Matthew Miller, Lansing State Journal (USA)10 avril 2009 traduit de l’anglais par Djazaïri
EAST LANSING – L’Université d’Etat du Michigan a annoncé la semaine dernière que l’archevêque Sudafricain à la retraite Desmond Tutu ferait le discours de rentrée universitaire. Deux jours plus tard, l’Anti-Defamation League, un groupe de pression juif a émis une protestation.

Dans une lettre à Lou Anna Simon, présidente de l’Université de l’Etat du Michigan, deux responsables de l’ADL écrivent que Tutu, dont l’opposition à l’apartheid dans les années 80 lui a valu le prix Nobel de la paix, a fait des déclarations sur Israël qui «charriaient une franche intolérance contre… le peuple Juif.»

Ils affirment que la proposition d’un boycott académique et culturel d’Israël, que Tutu soutient, était « basée sur des idées qui sont antisémites et devraient faire l’objet de l’anathème par toutes les institutions d’enseignement supérieur réellement investies en faveur de la liberté académique.»

Ils demandent à l’Université du Michigan de reconsidérer son invitation.

Simon a répondu cette semaine. Elle a dit non.

Tout en remarquant que des dirigeants de l’université s’étaient publiquement opposés à un tel boycott, elle écrit : «L’Université d’Etat du Michigan rejette la notion que les échanges intellectuels et les activités académiques devraient faire les frais de dissensions politiques.»

C’est une affaire apparemment ouverte puis close mais elle a provoqué des petits remous sur le campus.

Des professeurs et des étudiants interviewés ce mardi sont unanimes dans leur soutien à la position de Simon sur la liberté académique et pour permettre à Tutu de s’exprimer.

Les opinions divergeaient sur la tactique de l’ADL et sur le boycott préconisé par Tutu.

David Wiley est un professeur de sociologie qui a dirigé le Centre d’Etudes Africaines de l’université du Michigan pendant trente ans avant d’en quitter la direction cette année. Il avait joué un rôle dans la décision de l’Université d’Etat du Michigan de ne plus investir en Afrique du Sud en 1978. Et il qualifie de «déplacée» la requête de l’ADL.

« Encore et toujours, l’ADL et d’autres organisations juives font l’amalgame entre le fait de critiquer Israël et l’antisémitisme, » dit-il. «En fait, l’évêque Tutu a toujours été pour l’inclusion des marginaux, que ce soient les noirs en Afrique du Sud ou la communauté juive.»

Tutu a déclaré soutenir l’existence de l’Etat d’Israël. Il a aussi comparé le traitement des Palestiniens à celui des noirs pendant l’apartheid.

Et il est partie prenante de la campagne aux USA pour un boycott académique et culturel d’israël qui vise à cesser les relations et les investissements dans les institutions académiques et culturelles israéliennes jusqu’à ce qu’Israël se retire des territoires occupés de la bande de Gaza et de Cisjordanie.

Un tel boycott, affirme Ken Waltzer, directeur des études juives à l’Université du Michigan, porterait un coup sévère au travail de son programme. Il punirait les Israéliens les plus engagés pour la paix.

Et il « repose sur une analogie entre l’Afrique du Sud et Israël qui est manifestement fausse et ignoble. »

Geoff Levin, étudiant en deuxième année à l’université et responsable de l’organisation étudiante Hillel pour l’Université d’Etat, dit respecter les réussites de Tutu, mais est attristé par ses positions sur Israël.

«Je ne ferais aucune pression pour son retrait de la liste des orateurs en raison des grandes choses qu’il a réalisées,» dit-il.

« Mais je pense que les pro Israël et la communauté juive doivent exprimer notre mécontentement à propos de ce vers quoi il pousse.»

Salah Hassan enseigne l’anglais à l’Université d’Etat du Michigan et est membre de Michigan Professors Against Occupation, un groupe ad hoc qui s’oppose à l’occupation par Israël de la Cisjordanie, de Gaza et de Jérusalem Est.

« La meilleure façon de d’y mettre un terme à cet appel au boycott, » dit-il, « serait de mettre fin à l’occupation.»

«L’ADL a tout à fait le droit de protester contre la venue de quelqu’un qu’elle n’aime pas, » dit-il.

« Mais en réalité, si la présidente de l’université avait accepté de retirer l’invitation, cela aurait provoqué une forte polémique.»

>A propos (encore) de l’entrée sionisme d’une encyclopédie sur le racisme

5 décembre 2008

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Je vous avais parlé antérieurement de la protestation des sionistes contre un article sur le sionisme paru dans une encyclopédie sur le racisme publiée par une maison d’édition universitaire.

Apparemment l’Anti Defamation League (ADL, équivalent de la LICRA aux USA) a du mal à convaincre des non sionistes de la pertinence de ses remarques critiques et de ses demandes de révision (ou de censure) de son contenu.
L’ADL n’arrête cependant pas sa campagne contre cette entrée de l’encyclopédie ainsi qu’en témoigne l’article ci-dessous. Comme toujours, on y trouvera l’habituelle insistance pour confondre antisionisme et antisémitisme. Il est effectivement clair pour l’ADL qu’il est rigoureusement impossible d’être antisioniste sans être antisémite. Pourtant nous savons bien qu’il est possible d’être antisémite tout en étant pro sioniste. Il y a comme qui dirait un problème de logique.
Ou alors c’est une question de point de vue et, du point de vue sioniste, un Palestinien qui voit ses oliviers arrachés ou sa maison détruite par les hordes sionistes et qui ne dit pas merci ne peut être qu’un antisémite.

Le problème de l’ADL ou d’autres organisations sionistes est maintenant non pas d’empêcher que les non Juifs lisent cet article sur le sionisme mais bel et bien d’éviter que des Juifs (sionistes ou pas) ne le lisent avant d’avoir préalablement été alertés sur son contenu.
En effet, l’ADL comme le bibliothécaire à qui la parole est donnée, reprochent à l’entrée sionisme de l’encyclopédie ses erreurs factuelles. Erreurs que le bibliothécaire aurait énumérées dans un courrier et dont on se garde bien cependant de nous fournir la liste.
Et pour cause, l’article ne comporte pas d’erreurs, ce qui, quand la vérité gêne, est un grand tort quand on parle de sionisme. Le bibliothécaire qui a constitué cette liste « d’erreurs » nous fait cependant un petit cadeau en mettant en ligne [lien en fin de page] l’article controversé (Ah oui, « controversé » le mot fétiche des sionistes et des journalistes qui craignent de se faire taxer d’antisémites : je deviens sioniste ma parole !)
A part ça, Bernstein, le bibliothécaire, n’est pas favorable à la censure. Et puis, je le plains de travailler dans la bibliothèque d’une université qui est un foyer de l’antisémitisme.

Atteinte à Israël : un bibliothécaire découvre l’entrée antisioniste de l’encyclopédie
par Cindy MindellThe Jewish Ledger (USA) mercredi 3 décembre 2008 traduit de l’anglais par Djazaïri

En septembre, une nouvelle publication, « L’encyclopédie de la race et du racisme » s’est retrouvée sur le bureau de Steven Bernstein. Bernstein est conservateur de bibliothèque à la Central Connecticut State University (CCSU) et il crée les index pour les ouvrages de référence du catalogue de la bibliothèque.« Sachant qu’il recelait une erreur grossière en identifiant le sionisme à du racisme, j’étais curieux, » déclare-t-il. « Je suis allé à la lettre Z puis Io et voilà, il avait bien un tel article. En le lisant, j’ai été étonné de voir que l’article était basé sur des informations fabriquées et qu’il comportait plusieurs inexactitudes factuelles. »
Le livre est édité par Macmillan Reference USA, une division de Gale, Cengage Learning, qui vante les mérites de cet ouvrage comme étant le premier à examiner « les théories scientifiques, économiques, sociologiques et historiques de la race et du racisme de l’ère moderne. »
L’entrée sur le sionisme a été rédigée par Noel Ignatiev, co fondateur de « Race Traitor: Journal of the New Abolitionism, » une publication en ligne qui a accueilli des auteurs antisionistes et antisémites qui diabolisent Israël et le mouvement sioniste.Gale publie également l’Encyclopaedia Judaica.Pour alerter les autres bibliothécaires avant que leurs institutions fassent l’achat inconsidéré de l’encyclopédie, Bernstein a envoyé un courriel à Ha-safran, la liste de diffusion de l’Association of Jewish Libraries (AJL) dans lequel il énumère certaines des inexactitudes de l’article. Non seulement il a reçu de nombreuses réponses, mais le courriel a été retransmis à des organisations juives dont l’American Jewish Committee et l’Anti-Defamation League (ADL).
L’AJL a écrit une lettre à Gale et un bibliothécaire de l’ADL à New York a demandé à Bernstein une copie de l’article que ce dernier a alors inclus dans son espace internet personnel de la Central Connecticut State University.
L’American Jewish Committee et l’ADL ont envoyé des lettres à Gale, demandant à la maison d’édition de retirer l’article.
« Ce n’est pas du tout un quelconque appel à la censure, » explique Bernstein. « Il y a une grande différence entre censurer des idées et appeler des gens qui disent des mensonges à ne plus dire de mensonges. Les bibliothécaires ne croient pas en la censure mais en une obligation éthique de mettre en avant les informations factuelles. » Bernstein affirme être d’autant plus sensible au problème que la CCSU est connue comme foyer du discours antisémite masqué derrière une rhétorique antisioniste.« On pourrait dire que ce n’est qu’un mauvais article ou un mauvais fruit, mais Gale défend complètement l’article et ignore le fait qu’il est factuellement inexact, » poursuit Bernstein. Ils publient également ‘Encyclopaedia Judaica’, alors ils disent que « il ne peut d’aucune façon être antisémite. » Mais publier un article inexact met en question l’exactitude des autres articles. La réponse de Gale a été on ne peut mois satisfaisante.»
En réponse à la requête de l’ADL, l’éditeur a proposé d’insérer des points de vue alternatifs à l’article dans la version électronique de l’encyclopédie, mais ne prévoit pas de modifier l’édition imprimée.
L’encyclopédie reste dans la bibliothèque de la CCSU au grand chagrin de Bernstein. « la main droite ignore ce que fait la main gauche, » dit-il en pensant au fait que Gale a plusieurs équipes rédactionnelles en charge d’Encyclopaedia Judaica et de The Encyclopaedia Judaica. » Ce n’est pas parce qu’ils publient quelque chose de bien que l’autre n’est pas mauvais, » affirme-t-il.
pour lire l’article sur le sionisme: www.ccsu.edu/library/Bernstein/Zionism.pdf.

A propos (encore) de l’entrée sionisme d’une encyclopédie sur le racisme

5 décembre 2008
Je vous avais parlé antérieurement de la protestation des sionistes contre un article sur le sionisme paru dans une encyclopédie sur le racisme publiée par une maison d’édition universitaire.

Apparemment l’Anti Defamation League (ADL, équivalent de la LICRA aux USA) a du mal à convaincre des non sionistes de la pertinence de ses remarques critiques et de ses demandes de révision (ou de censure) de son contenu.
L’ADL n’arrête cependant pas sa campagne contre cette entrée de l’encyclopédie ainsi qu’en témoigne l’article ci-dessous. Comme toujours, on y trouvera l’habituelle insistance pour confondre antisionisme et antisémitisme. Il est effectivement clair pour l’ADL qu’il est rigoureusement impossible d’être antisioniste sans être antisémite. Pourtant nous savons bien qu’il est possible d’être antisémite tout en étant pro sioniste. Il y a comme qui dirait un problème de logique.
Ou alors c’est une question de point de vue et, du point de vue sioniste, un Palestinien qui voit ses oliviers arrachés ou sa maison détruite par les hordes sionistes et qui ne dit pas merci ne peut être qu’un antisémite.

Le problème de l’ADL ou d’autres organisations sionistes est maintenant non pas d’empêcher que les non Juifs lisent cet article sur le sionisme mais bel et bien d’éviter que des Juifs (sionistes ou pas) ne le lisent avant d’avoir préalablement été alertés sur son contenu.
En effet, l’ADL comme le bibliothécaire à qui la parole est donnée, reprochent à l’entrée sionisme de l’encyclopédie ses erreurs factuelles. Erreurs que le bibliothécaire aurait énumérées dans un courrier et dont on se garde bien cependant de nous fournir la liste.
Et pour cause, l’article ne comporte pas d’erreurs, ce qui, quand la vérité gêne, est un grand tort quand on parle de sionisme. Le bibliothécaire qui a constitué cette liste « d’erreurs » nous fait cependant un petit cadeau en mettant en ligne [lien en fin de page] l’article controversé (Ah oui, « controversé » le mot fétiche des sionistes et des journalistes qui craignent de se faire taxer d’antisémites : je deviens sioniste ma parole !)
A part ça, Bernstein, le bibliothécaire, n’est pas favorable à la censure. Et puis, je le plains de travailler dans la bibliothèque d’une université qui est un foyer de l’antisémitisme.

Atteinte à Israël : un bibliothécaire découvre l’entrée antisioniste de l’encyclopédie
par Cindy MindellThe Jewish Ledger (USA) mercredi 3 décembre 2008 traduit de l’anglais par Djazaïri

En septembre, une nouvelle publication, « L’encyclopédie de la race et du racisme » s’est retrouvée sur le bureau de Steven Bernstein. Bernstein est conservateur de bibliothèque à la Central Connecticut State University (CCSU) et il crée les index pour les ouvrages de référence du catalogue de la bibliothèque.« Sachant qu’il recelait une erreur grossière en identifiant le sionisme à du racisme, j’étais curieux, » déclare-t-il. « Je suis allé à la lettre Z puis Io et voilà, il avait bien un tel article. En le lisant, j’ai été étonné de voir que l’article était basé sur des informations fabriquées et qu’il comportait plusieurs inexactitudes factuelles. »
Le livre est édité par Macmillan Reference USA, une division de Gale, Cengage Learning, qui vante les mérites de cet ouvrage comme étant le premier à examiner « les théories scientifiques, économiques, sociologiques et historiques de la race et du racisme de l’ère moderne. »
L’entrée sur le sionisme a été rédigée par Noel Ignatiev, co fondateur de « Race Traitor: Journal of the New Abolitionism, » une publication en ligne qui a accueilli des auteurs antisionistes et antisémites qui diabolisent Israël et le mouvement sioniste.Gale publie également l’Encyclopaedia Judaica.Pour alerter les autres bibliothécaires avant que leurs institutions fassent l’achat inconsidéré de l’encyclopédie, Bernstein a envoyé un courriel à Ha-safran, la liste de diffusion de l’Association of Jewish Libraries (AJL) dans lequel il énumère certaines des inexactitudes de l’article. Non seulement il a reçu de nombreuses réponses, mais le courriel a été retransmis à des organisations juives dont l’American Jewish Committee et l’Anti-Defamation League (ADL).
L’AJL a écrit une lettre à Gale et un bibliothécaire de l’ADL à New York a demandé à Bernstein une copie de l’article que ce dernier a alors inclus dans son espace internet personnel de la Central Connecticut State University.
L’American Jewish Committee et l’ADL ont envoyé des lettres à Gale, demandant à la maison d’édition de retirer l’article.
« Ce n’est pas du tout un quelconque appel à la censure, » explique Bernstein. « Il y a une grande différence entre censurer des idées et appeler des gens qui disent des mensonges à ne plus dire de mensonges. Les bibliothécaires ne croient pas en la censure mais en une obligation éthique de mettre en avant les informations factuelles. » Bernstein affirme être d’autant plus sensible au problème que la CCSU est connue comme foyer du discours antisémite masqué derrière une rhétorique antisioniste.« On pourrait dire que ce n’est qu’un mauvais article ou un mauvais fruit, mais Gale défend complètement l’article et ignore le fait qu’il est factuellement inexact, » poursuit Bernstein. Ils publient également ‘Encyclopaedia Judaica’, alors ils disent que « il ne peut d’aucune façon être antisémite. » Mais publier un article inexact met en question l’exactitude des autres articles. La réponse de Gale a été on ne peut mois satisfaisante.»
En réponse à la requête de l’ADL, l’éditeur a proposé d’insérer des points de vue alternatifs à l’article dans la version électronique de l’encyclopédie, mais ne prévoit pas de modifier l’édition imprimée.
L’encyclopédie reste dans la bibliothèque de la CCSU au grand chagrin de Bernstein. « la main droite ignore ce que fait la main gauche, » dit-il en pensant au fait que Gale a plusieurs équipes rédactionnelles en charge d’Encyclopaedia Judaica et de The Encyclopaedia Judaica. » Ce n’est pas parce qu’ils publient quelque chose de bien que l’autre n’est pas mauvais, » affirme-t-il.
pour lire l’article sur le sionisme: www.ccsu.edu/library/Bernstein/Zionism.pdf.