Archive for the ‘nazisme’ Category

Cinéma ou histoire…

2 novembre 2010

D’après les diverses informations disponibles, cet article ne recèle en fait aucun scoop car tout ce qu’il évoque est public depuis des années. Et qu’aucune preuve décisive n’est parvenue à étayer définitivement la thèse de l’une ou l’autre partie, chacun se renvoyant à la tête des accusations de collaboration avec les autorités nazies…

On retiendra surtout qu’il existe une controverse qui pour l’instant n’a pas été tranchée, ni par l’histoire ni par la justice et qui ressurgit aujourd’hui. L’affaire est d’autant plus curieuse qu’elle concerne le pianiste dont la vie avait été traitée à l’écran par un cinéaste dont on a reparlé récemment pour ses démêlés avec la justice américaine.

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Le pianiste Wladyslaw Szpillman dont « l’histoire » a été portée à l’écran par Roman Polanski

Cet article repose, et je crois que ce n’est pas inutile, la question de la confusion entre art cinématographique, mémoire et histoire.

Le pianiste du ghetto de Varsovie accusé d’avoir collaboré avec le Gestapo

Par Kate Connolly, The Guardian (UK) 3 novembre 2010 traduit de l’anglais par Djazaïri

Berlin : Il était devenu un héros national après l’immortalisation de l’histoire de sa survie dans le ghetto de Varsovie dans « Le Pianiste », un film récompensé aux Oscars – mais les exploits de guerre de feu le pianiste Polonais Wladyslaw Szpillman sont au centre d’une querelle après des accusations venues d’outre-tombe, selon lesquelles il aurait collaboré avec la Gestapo.

Andrzej, le fils de Szpillman a engagé une procédure judiciaire pour obtenir le retrait d’un livre qui contient des allégations de Wiera Gran, une chanteuse Polonaise connue pour ses spectacles de cabaret d’avant et d’après-guerre, selon lesquelles Szpillman avait « constitué un gang » qui avait essayé de la tuer.

Gran, décédée en 2007, l’accusait aussi d’avoir collaboré avec la Gestapo) l’époque où ils étaient tous deux enfermés – avec des centaines de milliers d’autres Juifs – dans le ghetto de Varsovie pendant l’occupation nazie.

L’autobiographie de Szpillman, Le Pianiste, qui décrit sa survie, en partie grâce à un officier Allemand mélomane, avait été adaptée en 2002 par le cinéaste Roman Polanski dans un film lauréat de plusieurs récompenses.

‘Juste après la guerre, mon père a publié son journal sous le titre « Mort d’une ville, » et aucun des survivants du ghetto n’avait critiqué sa version des événements,’ a déclaré Andrzej Szpillman à Der Spiegel. « Mon père était une victime des nazis, pas un collaborateur. »

Le livre, « Accusée: Wiera Gran » de la journaliste Agata Tuszynska, a été décrit par la presse polonaise comme un essai de réhabilitation de la chanteuse. Ses éditeurs en font la promotion avec le slogan: « L’autre face de l’histoire de Wladyslaw Szpillman. »

Tuszynska cite des notes personnelles rédigées par Gran dans lesquelles elle évoque Szpillman comme « l’homme de la Gestapo », et l’accuse aussi d’avoir agi en tant que policier Juif dans la réinstallation des Juifs de Varsovie [probablement à Treblinka, NdT].

Le fils de Szpillman, lui-même producteur et compositeur, a accusé Tuszynska d’essayer de faire de la publicité à un livre sur une chanteuse qui, contrairement à Szpillman, est aujourd’hui peu connue en Pologne. Il affirme qu’elle est derrière tout ça en répétant les accusations d’une femme qui n’est plus en vie pour répondre de ses accusations.

« Je ne veux pas voir salir le nom de mon père, qui est une figure emblématique, » a-t-il dit, ajoutant que toutes ces accusations avaient été répercutées sur des sites antisémites.

Les historiens du ghetto de Varsovie disent qu’il y avait déjà de l’animosité entre Gran et Szpillman et d’autres artistes à l’époque où ils vivaient dans le ghetto dont la chanteuse s’était échappée.

En punition pour leur collaboration, plusieurs des artistes avec lesquels elle avait joué dans des spectacles de cabaret avaient été condamnés à mort pendant la guerre par des membres des mouvements clandestins juifs et polonais.

En 1947, Szpillman était au tribunal quand Gran a été traduite en justice pour collaboration en temps de guerre avec les nazis. Mais faute de preuves, l’affaire avait été classée sans suites. Plus tard, Gran fera face à des accusations semblables après son émigration en Israël et sera contrainte de quitter sa nouvelle patrie et d’aller en France où elle travaillera avec Maurice Chevalier et Charles Aznavour.

Szpillman avait à peine dissimulé Gran sous le personnage de « Mme K » dans « Le Pianiste », offrant un portrait peu flatteur d’un personnage attirant physiquement mais moralement douteux.

Plusieurs survivants célèbres du ghetto qui ont connu personnellement Szpillman, comme l’ancien ministre Polonais des affaires étrangères Wladyslaw Bartoszexski, ont condamné ces allégations, les qualifiant « d’infondées et honteuses. »

De Nuremberg à Nuremberg puis… Dialectique de la haine raciale

14 octobre 2010

A ceux qui croient que les responsables Européens des persécutions commises par le nazisme ont été sanctionnés, notamment à Nuremberg, et que la page a été tournée moyennant une vigilance nécessaire pour que plus jamais ne se reproduisent de telles horreurs, je dis: détrompez-vous.

Car le véritable châtiment est encore à venir, la punition pour avoir persécuté le peuple élu est en fait en cours d’exécution et verra bientôt son accomplissement.

 C’est du moins ce que je crois comprendre en lisant un édito paru dans le Yediot., un journal de l’entité sioniste Et c’est vraiment un jour de chance parce qu’un site tenu par des merdeux sionistes me dispense d’avoir à le traduire moi-même en français. 

On trouve dans ce texte ce vieux principe biblico-talmudique qui veut que la vengeance juive est exercée par des Gentils contre d’autres Gentils. Ici, les Gentils punis sont les méchants Européens et les Gentils agents de la punition sont les méchants Musulmans. Le texte se donne même un petit air de resucée de la Bible. En fait c’est une resucée des textes bibliques même si l’auteur prétend s’être donné la peine de réfléchir.

 Europe, prépare-toi, au déluge! 
Op-ed : Lettre ouverte aux Européens, qui ont tué des Juifs et qui sont maintenant aux prises avec l’islam radical

Par Avi Rath, Yediot Aharonot (Sionistan) 7 octobre 2010

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Avi Rath

Bonsoir l’Europe!
Bonjour à vous, cher continent. Depuis un certain temps maintenant, j’ai eu l’intention de vous écrire quelques mots, en tant que voisin proche ici au Moyen-Orient qui aime voyager à travers vos beaux paysages, et dont les racines sont profondément enfouies dans le continent.
Vous avez été notre foyer pendant des milliers d’années, et particulièrement pendant les 1000 ans passés.
Nous avons connu de bons moments de relations amicales, ainsi que la prospérité économique, culturelle et spirituelle. Pourtant, nous avions également connu des jours difficiles de haine, les expulsions, l’humiliation et les diffamations de sang. Oh, nous n’avons jamais connu de tels jours.

D’une façon ou d’une autre, nous avons survécu; tant vous que nous. À notre grand regret et honteusement pour vous, nous n’avons pas été ceux qui ont choisi de mettre fin  à notre relation avec vous, cher continent. Nous aurions pu maintenir des relations amicales et de coopération pendant de nombreuses années, mais pour des raisons que vous avez choisies, vous avez voulu mettre fin, littéralement, à ce partenariat.

Le plan a été conçu sur votre sol, les camps y ont été construits ! Et les trains ont voyagé en direction de ces camps, sur votre sol! Les tombes ont été creusées sur votre sol et le sang a coulé dans vos cours d’eau. Dans un cours laps de temps, vous avez mis fin à 1000 ans, d’une présence juive significative! Vous avez assassiné et expulsé des millions de fidèles citoyens juifs. Non seulement, vous les avez éliminé, mais vous avez aussi éliminé l’ensemble de leurs contributions à la culture, à l’économie, l’art, les sciences humaines, aux universités, la littérature, la médecine, l’éducation, le commerce, la banque, et la vie en général.

Pendant longtemps, j’ai eu l’intention de vous écrire, cependant ce n’était pas mis au point. Or, cette semaine, après avoir vu deux choses, j’ai décidé que je devais dire quelques mots.

Tout d’abord, j’ai vu des rapports rédigés par toutes sortes d’experts en démographie et sociologie, qui prétendent que d’ici quelques années, vous l’Europe, vous deviendrez musulmane. Dans quelques états européens, 50% de toutes les naissances sont musulmanes. Si on ajoute à cela, la faible natalité des non musulmans d’Europe – où vous le blanc, le Chrétien d’Europe, vous vous transformerez en continent musulman.

Vous essayez en effet, de vous engager dans des batailles d’arrière-garde contre ce phénomène – contre des mosquées en Suisse, contre la burqa en France, contre l’immigration, et contre toutes sortes d’autres choses. Personne ne pourra interdire à une femme musulmane de mettre un voile. En effet, les femmes européennes  libérales, éclairées et légèrement vêtues se rendent compte qu’un jour pourrait venir où l’islam radical gagnera assez de force pour mettre fin à tout ceci.

La deuxième chose que j’ai pu voir, était l’avis émis par les Etats pour mettre en garde leurs citoyens qui voyagent, aux vues de la position de l’Europe, par crainte du terrorisme. Quelqu’un a déjà noté (et ce n’était pas nécessairement un Juif) que, bien que les Musulmans ne soient pas tous des terroristes, pour quelque raison, la plupart des terroristes sont des Musulmans.

Lentement, notre cher continent, vous commencez à comprendre ce que vous avez  à faire ici. Vous commencez à comprendre quel est le genre de religion et de culture que véhicule l’islam radical. Soudainement, vous découvrez la haine et la culture des martyrs, ainsi que l’intolérance et l’isolement, l’aliénation face à la véritable démocratie, et l’évitement des droits de l’homme et de la femme.

Tout à coup, l’islam radical est coincé comme un os dans la gorge de l’Europe. Vous ne pouvez pas l’éjecter – parce que cela soulèverait immédiatement des cris de racisme, des droits de l’homme, et le brouhaha habituel – mais vous ne pouvez pas l’avaler non plus, parce que la culture blanche, démocratique, libérale et chrétienne de l’Europe ne peut pas contenir ces éléments radicaux culturels et religieux. Cela se terminera par une explosion majeure, à plus d’un titre. Chers continent, il n’y a pas de vide dans le monde. Vous avez expulsé et vous avez exterminé, et  vous avez obtenu le monde musulman à la place. Au début, c’était agréable, d’obtenir un peu d’atmosphère et de brise proche oriental, cependant le temps passant, la tempête islamiste radicale est arrivée et menace maintenant de vous emporter, notre cher voisin. Maintenant vous commencez à dormir dans le lit que vous avez fait. Tout à coup, vous découvrez les femmes voilées, les yeux zélés, et des mosquées à chaque coin. Tout à coup, vous avez besoin de composer avec des taux de natalité élevés, une culture avec des caractéristiques radicales que vous avez cultivées, et le terrorisme, et la violence que vous avez ignorée. Vous ne pouvez pas le nier plus longtemps. La confrontation est déjà là. Malheureusement, nous sommes déjà des experts sur la question, même si là aussi, il ne manque pas de naïfs, d’individus bien-pensants.

La première fois que le Créateur a décidé de raser le monde comme résultat de notre conduite, il a accepté d’accorder une autre chance à l’humanité. Il a demandé à Noé d’entrer dans l’arche afin de créer une nouvelle base pour le monde et de produire une humanité plus digne. L’arche fut la chance pour le monde; un abri momentané.
Donc, chère Europe, serez-vous assez sage pour vous préparer à l’avance une Arche de Noé physique et culturelle pour survivre et vous préserver ? Ou, est ce que votre agressivité, votre arrogance, votre hypocrisie, ne vous permettant pas de reconnaître le désastre que vous avez amené sur vous, vous transformeront en un continent vivant sur le temps emprunté ?

Cordialement,

Votre voisin juif du Moyen-Orient

 

Un juif nommé Adolf Hitler

26 juillet 2010
Juste une observation par rapport au contenu de cet article. La Roumanie de Ion Antonescu figurait effectivement parmi les alliés de l’Allemagne nazie et à ce titre, elle a participé à la persécution des juifs. Il convient d’observer cependant que cette persécution excluait les juifs disposant de la nationalité roumaine.
Notez  sur la pierre tombale: Hittler et non Hitler. Il s’agit de variantes du même patronyme.
Bucarest se souvient de l’histoire d’un juif nommé Adolf Hitler
El Periodico (Espagne) 24 juillet 2010 traduit de l’espagnol par Djazaïri

Bucarest – « Ici reposent les restes d’ADOLF HITLER. Décédé le 26 octobre 1892 à l’âge de 60 ans. Priez pour son âme, » peut-on lire en roumain et en hébreu sur une tombe du cimetière juif Filantropia de Bucarest en Roumanie. Le chroniqueur de la communauté juive roumaine, Marius Mircu, retrace dans son livre « Filantropia, un cimetière plein de vie », l’histoire de ce chapelier qui a eu la malchance de partager les mêmes nom et prénom que l’Adolf Hitler allemand qui bouleversera l’Europe dans les années 1940 avec la seconde guerre mondiale et sa politique nazie d’extermination.
Mircu a eu la surprise découvrir la tombe du Hitler roumain et, intrigué par la coïncidence digne de l’humour noir le plus irrévérencieux, a fait des recherches dans les archives de la ville. Il a appris ainsi que l’Adolf Hitler de Bucarest avait un atelier et un magasin de chapeaux dans la rue Royale.

Le chapelier Hitler est décédé avant que le nazisme ne s’abatte sur le continent européen, mais avoir le même nom que Hitler pertutbera la paix de sa mémoire pendant des décennies.

Tombe détruite

En pleine seconde guerre mondiale, un employé du cimetière remarqua par hasard l’inscription sur la tombe d’Hitler. A l’époque, la Roumanie de Ion Antonescu était alliée avec l’Allemagne et participait à la politique de persécution des juifs impulsée par le Führer. La communauté juive fut ainsi dépouillée de ses droits civilques et brutalement assassinée.

Dans ce climat de terreur, raconte Mircu, cette découverte provoqua une grande nervosité chez ceux qui connaissaient l’existence de cerre tombe, qui se hâtèrent de supprimer le texte en roumain avec le nom d’Hitler par crainte que les autorités pro nazies le considèrent comme une provocation.

La restauration

Il aura fallu quarante ans pour que le souvenir du Hitler juif puisse avoir de nouveau l’honneur d’être vu de tous. « La réparation dut effectuée en 1987, sur l’initiative du grand rabbin Moses Rozen, » raconte l’ingénieur juif Iosif Colnareanu qui a travaillé avec l’équipe qui a reconstruit le monument. « Ce fut un acte de justice parce que cet homme n’était en rien coupable d’avoir le nom qu’il avait, » se souvient-il.

« le monument (funéraire) a été reconstruit exactement tel qu’il était, mais dans un style plus commun dans les années 1980. L’épitaphe a été cependant repectée fidèlement., explique l’ingénieur qui a coordonné les travaux.

Qu’est-ce que tu vends Abraham? Quoi, du "savon de l’holocauste"?

27 mars 2010
Je pensais pouvoir me dispenser de traduire cet article parce que la presse canadienne francophone évoque aussi cette information. Seulement, l’article publié en français omet certains détails importants, par exemple qu’Abraham Botines,  le commerçant incriminé, est lui-même de confession juive, un Juif d’origine espagnole peut-on lire. Ensuite que le dit commerçant ne propose pas seulement une savonnette confectionnée à partir de graisse humaine mais aussi une tresse de cheveux supposée provenir d’un camp de concentration nazi.
Botines est au mieux un petit filou qui trompe son ennui en vendant de fausses reliques mais cette fois il rique d’avoir des ennuis car il a le B’nai Brith et d’autres organisations juives sur le dos. C’est que sa savonnette jette un trouble certain parce qu’il est désormais de notoriété publique que les nazis n’ont pas procédé à la fabrication de savon à partir de graisse humaine, extraite de cadavres de juifs notamment. L’article nous dit certes que les nazis auraient procédé à des expérimentations de fabrication sans passer cependant à l’échelle industrielle. Mais contrairement à ce qui nous est affirmé ici, il n’existe aucune véritable preuve à ce sujet. D’un point de vue logique, il semble difficile de collecter suffisamment de graisse sur des corps de personnes le plus souvent extrêmement amaigries par les privations et le travail forcé.
La réalité des camps de concentration était bien assez affreuse pour qu’il soit inutile d’en rajouter.
Alors si vous n’avez pas l’esprit assez macabre pour collectionner des savonnettes de ce genre mais que vous aimez collectionner les casques ou les uniformes nazis, une seule adresse pour vous, le marché aux puces de Tel Aviv.

Le commerçant justifie la vente de « savon de l’holocauste »
par CBC News (Canada) 26 mars 2010 traduit de l’anglais par Djazaïri

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La police de Montréal indique qu’elle va procéder à des vérifications et discuter aves les organisations juives locales avant de décider d’enquêter sur un magasin qui vend une barre de savon dont le commerçant prétend qu’elle est faite à base de graisse de victimes de l’holocauste.
Le propriétaire de ce magasin d’articles de collection de Montréal justifie sa décision de vendre une barre de savon qu’il présente comme fabriquée à partir de la graisse de victimes de l’holocauste.

Des organisations juives de Montréal dénoncent ce magasin du quartier Plateau-Mont-Royal où la barre de savon de couleur beige est exposée.

Un svastika est gravé sur la savonnette présentée dans une boîte en verre avec une étiquette qui indique « Pologne 1940. »

Abraham Botines, un Juif d’origine espagnole qui exploite cette curieuse boutique depuis 1967 reconnaît ne pas savoir si la savonnette est réellement faite à partir de restes humains.

« J’ai 73 ans et je collectionne des objets de l’holocauste et de la seconde guerre mondiale parce que j’appartiens à cette époque, » a déclaré Botines à The Canadian Presse au cours d’un entretien vendredi dans le magasin encombré.

« Dans ma vie, j’ai eu beaucoup d’objets curieux – c’est-à-dire des choses qui sont difficiles à trouver… et mes objets à moi, mes enfants, ils n’ont aucun intérêt. »
Mais Botines dit tout net qu’il vend des objets de collection et non une idéologie odieuse.

Après l’arrivée de journalistes sans son magasin vendredi matin, la savonnette controversée a été mise à l’abri des regards.

Botines dit qu’elle ne pourra être vue maintenant que par des collectionneurs séreux.

« C’est ma savonnette et je suis libre d’en faire ce que je veux, » dit-il.

La plupart des spécialistes de l’holocauste affirment que les histoires qui ont circulé pendant des années sur la production de masse par les nazis de savon à partir des restes de Juifs et d’autres qui ont péri dans les camps de concentration sont fausses même s’il existe des preuves que les nazis ont testé la fabrication de savon à partir de restes humains.

Les organisations juives ont néanmoins été irritées par la découverte de ce savon, évoquée pour la première fois par CBC News.

Vrai ou faux, ce savon est un scandale et « cette personne, et d’autres comme lui, ne contribuent en aucune façon à la préservation de l’histoire, » affirme Alice Herscovitch, directrice de l’Holocaust Centre de Montréal. « A mon sens, la vente d’objets qui glorifient le nazisme et la haine n’apporte rien. Ils ne nous aident certainement pas à nous souvenir. »

L’idée est aussi dégoûtante, dit-elle.

« Ce sont des articles qu’on ne devrait pas trouver dans le commerce, promuvoir par la vente. »

Tresse de cheveux à vendre

La vente d’articles ornés d’un svastika n’est pas illégale au Canada, contrairement à la vente de savon fait à partir d’ingrédients humains, déclare Anita Bromberg, chef du service juridique de B’nai Brith Canada.

Affirmer une telle chose à propos d’une savonnette, si cela s’avère faux, est également illégal car c’est une fraude, ajoute-t-elle.

« C’est tout simplement profondément insultant, » déclare Bromberg qui travaille à Toronto. « Je ne peux même pas imaginer que quelqu’un puisse même faire semblant de dire qu’il collectionne ça pour son intérêt historique. »
Botines vend aussi une tresse de cheveux étiquetée comme provenant d’un « camp d’extermination » nazi.

Il affirme qu’il ne vendrait aucun de ces articles à un néo-nazi.

Vendredi, la police de Montréal a indiqué qu’elle vérifierait les faits avec les organisations juives locales avant de décider de l’éventuelle ouverture d’une enquête.

« Il est très important de valider d’abord l’information, » explique le commandant Paul Chablo, de la police de Montréal. « C’est une chose de dire que cet objet est mis en vente, [mais] est-ce que c’est seulement vrai?… S’il y a quelque chose de vrai là dedans, bien sûr que nous voudrons ouvrir une enquête. »

Une enquête comprendrait une analyse du savon en laboratoire, précise Chablo.

Une bonne adresse pour les dingues (aux sens propre et figuré) d’objets nazis

24 février 2010
En 2000, la LICRA et l’Union des Etudiants Juifs de France (UEJF) avaient poursuivi en justice le portail internet Yahoo pour avoir hébergé une vente aux enchères d’objets nazis. Yahoo avait été relaxé en appel pour des motifs un peu compliqués que vous pourrez apprécier en allant sur ce lien. L’avocat de l’UEJF avait même plaidé en première instance que ces enchères étaient  » un défi à la morale républicaine et à nos lois « , et qualifié Yahoo de complice de Robert faurisson.
Pour l’instant, la loi française interdit tout ce qui consiste à faire l’apologie du nazisme, et l’exposition d’objets allemands de cette période présentés sous un jour favorable peut être considéré comme en faisant partie. Elle interdit notamment le port d’insignes ou d’uniformes nazis. Il y a bien eu une proposition de loi débattue au parlement pour interdire carrément ce genre de ventes, mais je ne sais pas s’il a été adopté ou s’il est passé  à la trappe.
Quoi qu’il en soit, si vous êtes collectionneur de ce genre de choses (faut vraiment aimer la guerre!), une seule adresse: le marché aux puces de Tel Aviv. Là, vous pourrez trouver des pièces ordinaires et d’autres plus intéressantes (toujours du point de vue de ceux qui aiment ça). C’est qu’au marché de Tel Aviv, vous allez trouvez des « antiquaires » compétents dont l’un a même envoyé un de ses agents écumer les plus petits villages de la Saxe ou de la Forêt Noire pour dénicher ces « raretés » qui sont depuis longtemps introuvables dans les grandes villes.
Sauf à Tel Aviv?
Ben oui.
Il n’y a que la LICRA et l’UEJF qui l’ignorent. C’est pour ça qu’elles n’ont pas moufté.
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Souvenirs nazis en vente à Tel Aviv
Si cela se passait dans n’importe quel autre pays, on serait en train de crier ‘antisémitisme!’ mais ça se passe en plein jour dans la première ville hébraïque. Et oui, il y a des acheteurs.
par Assaf Weiss, Yediot Aharonot (Sionistan) 24 janvier 2010 traduit de l’anglais par Djazaïri
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« Si vous achetez cette médaile nazie, je vous laisse la carte postale d’Hitler à moitié prix ». Le vendredi après-midi au marché aux puces de la place Dizengoff à Tel Aviv, entre des porcelaines anciennes, des disques vinyl de collection et des vêtements d’époque, j’aperçois soudain Hitler sur un timbre. A côté du timbre, se trouvent  des cartes postales envoyées dans les années 1940 à leurs familles par des officiers SS, signées de la tristement célèbre salutation « Heil. »Puis je vois des médailles, des pièces de monnaie, des billets et des lettres – tous authentiques, datant tous de l’époque du IIIème Reich et exposés en pleine lulière du jour dans la première ville hébraïque, en vente contre de l’argent israélien. Chaque article comporte la tristement fameuse swatiska, le symbole qui passait devant les yeux de millions de personnes avant leur mise à mort.

J’ai la tentation d’aller demander des explications au placier du marché, qui permet qu’on fasse de l’argent avec le terrible traumatisme subi par notre nation, mais je fuis les coins sombres. Un des vendeurs explique, « Je vends des antiquités qui ont une valeur historique, et le reste ne m’intéresse pas. » Il n’a aucun scrupule à faire ce commerce.

Après avoir chiné pendant une heure, je constate que les pièces de valeur ne sont même pas exposées. Elles sont dissimulées dans des sacs et des tiroirs, peut-être pour les mettre à l’abri des regards de la police ou des passants, ou par sentiment de culpabilité.

Je demande à un marchand s’il vend l’attirail S.S. Entendre ce mot semble le stresser, et il me dévisage un long moment avant d’apporter une valise et de me montrer divers articles nazis de collection qui coûtent des centaines de shekels (1 shekel = environ 0,20€, NdT)..

Il y a une trousse SS de premiers secours, conçue pour être fixée sur une motocyclette – 2500 shekels (670 dollars) à débattre. Je demande si les prix sont surévalués. « Bien qûr qu’ils le sont, » dit-il en souriant. 3Le IIIème Reich est le roi des objets de collection. »

Ces temps ci, il semble que soit effectivement vrai pour beaucoup de gens. Il y a neuf mois, des organisations d’extrême droite dans le monde ont commémoré le 120ème anniversaire d’Hitler. Ces commémorations étaient accompagnées de toutes sortes de ventes écoeurantes. Il est diffcile de faire de l’argent avec de la souffrance et des atrocités, alors les organisateurs s’étaient tournés vers d’autres oeuvres d’Hitler: des peintures faites par Hitler se sont vendues à des prix avoisinant 350 000 dollars.

Toutefois, transformer l’action meurtrière en articles de consommation n’est pas une activité nouvelle: Staline et Mao Tse-Toung avaient déjà leurs portraits imprimés sur des T-shirts portés par des millions de personnes soucieuses de la mode mais à l’éthique douteuse. Mais à la différence de ses collègues meurtriers de masse, Hitler n’était pas encore devenue une icône culturelle – une situation qui va bientôt changer si on en juge par les étalages du marché aux puces de Tel Aviv.

Tout en me présentant une montre d’officier nazi (1000$), un autre vendeur m’explique que son agent s’est rendu pendant des années dans des villages allemands reculés. « C’est seulement dans ces zones rurales qu’on peut encore trouver des pièces intéressantes de ce genre, » dit-il. « Dans les grandes villes, vous ne trouverez rien de ce genre. »

Mais dans la plus grande ville d’Israël, vous le pouvez? « Je ne vois pas ce qu’il y a de mal avec ça, » dit-il. « Ce sont des objets de collection. »

Et vous vendriez aussi des chaussures, des lunettes ou des vêtements portés par les Juifs qui ont été assassinés dans l’holocauste? « Non, c’est un problème différent, » dit-il. « Vous serez surpris de savoir que beaucoup d’acheteurs sont des enfants de survivants. Ce sont des clients compulsifs. Je pense que c’est un cas classique de victime qui s’identifie à son agresseur. »
Il poursuit par une explication su syndrome de Stockholm, caractérisé par le développement d’une empathie avec son bourreau, mais quelqu’un surprend notre conversation, et exprime un intérêt pour les articles. Son [c’est une femme, NdT] explication de cet intérêt est différente, et jette un éclairage révélateur.

« Je pense que ça a de la valeur. En ce moment précisément, avec le déni de holocauste qui se répand dans le monde, les gens devraient garder des témoignages sur cette période, » dit-elle avant de sortir son porte-monnaie.

Le juge Goldstone traître du peuple Juif…

31 janvier 2010
Vous avez sans doute entendu parler du juge Richard Goldstone, le magistrat Sud-Africain chargé par l’ONU d’établir un rapport sur d’éventuels crimes de guerre commis durant l’opération « plomb durci » mené par l’entité sioniste contre Gaza fin 2008, début 2009.
Vous ne connaissez par contre peut-être pas Alan Dershowitz. Dershowitz est un juriste US, professeur d’université qui a d’autres qualités.Il est notamment un partisan de la torture qui selon lui a fait la preuve de son efficacité à l’époque du nazisme et, bien entendu, un sioniste de la pire espèce.
C’est à ce dernier titre que M. Dershowitz prend position sur le rapport, pardon sur le juge Goldstone ad hominem. Le tout dans un langage, disons, talmudique un peu éloigné des notions du droit international ou même US. Ainsi reproche-t-il au juge Goldstone d’avoir délivré un ‘hechsher’, soit un certificat de conformité à la casherout à la diffamation (apparemment M. Dershowitz se prend pour un rabbin et considère aussi le juge Goldstone comme tel).
Faute d’arguments, il ne reste en effet que les attaques personnelles et l’insulte. Ainsi Derhowitz n’y va pas par quatre chemins et qualifie le juge Goldstone de « traître du peuple juif ».
Oui, vous avez bien lu, traître du peuple Juif. Moi qui pensais que Goldstone appartenait au peuple Sud-Africain et Dershowitz au peuple Américain, je suis enfin informé de mon erreur.

Un survivant (Juif) d’Auschwitz antisémite!

27 janvier 2010
Certains survivants de l’holocauste, quelle que soit la définition qu’on en donne, sont comme une épine dans le pied du sionisme.Après Hedy Epstein, voici qu’un autre de ces survivants fait parler de lui en affichant activement son hostilité au sionisme. Et, à la différence de Mme Epstein, cette qualité de survivant, les sionistes ont du mal à la refuser à Hajo Meyer qui a séjourné une dizaine de mois au fameux camp d’Auschwitz en Pologne.

Hajo Meyer sera  présent à Paris pour co-animer un débat intitulé:

Un survivant d’Auschwitz: ‘Israël agit comme les Nazis’
Exclusif: Graeme Murray and Chris Watt
Sunday Herald (UK)  24 Jan 2010 traduit de l’anglais par Djazaïri
Un des derniers survivants d’Auschwitz s’est lancé dans une attaque cinglante contre l’occupation de la Palestine par Israël au premier jour de sa tournée de conférences en Ecosse.
Le Dr Hajo Meyer, qui a survécu dix mois dans le camp de la mort nazi, s’est exprimé avec force dès le début de sa tournée de conférences d’une dizaine de jours au Royaume Uni et en Irlande – dont trois en Ecosse. Ses propos ont provoqué la fureur des groupes de pression extrémistes juifs qui ont qualifié M. Meyer « d’antisémite » et l’ont accusé d’abuser de son statut de survivant de l’holocauste.
Le Dr Meyer a assisté à des audiences au tribunal d’Edimbourgh ce mardi, où cinq militants pro palestiniens sont accusés de comportement raciste aggravé pour avoir perturbé un concert donné par le Jérusalem Quartet au Queen’s Hall de la ville.
S’exprimant au démarrage de sa tournée, le Dr Meyer a affirmé qu’il existait des similitudes entre le traitement des Juifs par les Allemands pendant la seconde guerre mondiale et le traitement actuel des Palestiniens par les Israéliens.
Il a declaré: “Les Israéliens essayent de déshumaniser les Palestiniens, exactement comme les Nazis ont tenté de me déshumaniser. Personne ne devrait déshumaniser l’autre et ceux qui essayent de déshumaniser l’autre ne sont pas humains.
“Israël n’est peut-être pas le pays le plus cruel du monde… mais la chose que je sais avec certitude est qu’Israël est championne du monde de la prétention à être un Etat cultivé et civilisé. »
Le Dr Meyer est né en 1924 à Bielefeld en Allemagne. Il ne fut pas autorisé à fréquenter l’école là-bas après novembre 1938. Il s’enfuit alors, seul, aux Pays Bas. En 1944, après un an de clandestinité, il fut arrêté par la gestapo et survécut dix mois dans le camp de concentration d’Auschwitz en Pologne.
Il vit actuellement aux Pays Bas et a écrit trois livres sur le judaïsme, l’holocauste et le sionisme.
Le Dr Meyer insiste aussi sur le fait que désormais, la définition de  «l’antisémite» a changé, et il affirme : « Auparavant, un antisémite était quelqu’un qui haïssait les Juifs parce qu’ils étaient Juifs et avaient une âme juive. Mais de nos jours, un antisémite est quelqu’un que les Juifs n’aiment pas.»
Un porte parole de l’ International Jewish Anti-Zionist Network, dont le Dr Meyer est membre, affirme que critiquer Israël « n’est pas la même chose » que critiquer les Juifs.
Mick Napier, président de la , Scottish Palestine ­Solidarity Campaign, et qui est un des cinq manifestants à comparaître devant le tribunal dont les audiences reprendront en mars, déclare : « Les Palestiniens sont heureux de l’avoir comme allié de leur cause.
“Hajo sait qu’Israël a une longue histoire d’exploitation de l’histoire de l’holocauste afin de faire taire les critiques légitimes contre ses propres crimes.
“Tout particulièrement depuis Gaza, les gens ne sont plus bernés par leur affirmation selon laquelle quiconque critique Israël est antisémite. »
Les affirmations du Dr Meyer ont rencontré une réaction de colère de la part d’organisations pro Israël, qui les ont qualifiées de «honteuses.»
Jonathan Hoffman; co-vise président de la Fédération Sioniste; déclare: “Je lui dirai qu’il abuse de son statut de survivant, et je lui dirai que si Israël avait été créée dix ans plus tôt, des millions de vies auraient pu être sauvées. »
“Survivant ou pas, utiliser des analogies avec le nazisme au sujet des politiques d’Israël est antisémite, sans aucun doute.»
M. Hoffman ajoute que la date de la tournée a été choisie avec cynisme pour coïncider avec l’ Holocaust Memorial Day du 27 janvier.
Le Dr Ezra Golombok, porte parole pour l’Ecosse de l’ Israel Information Office, accuse le lobby antisioniste « d’exploiter » le Dr Meyer qu’il présente comme quelqu’un « qui est embarqué dans une situation qu’il ne comprend pas. »
«C’est un exercice de propagande de Mick Napier et ses amis, rien de plus. Il est absurde de comparer Israël et les tactiques nazies. »
La série de conférences, intitulée  Never Again – For Anyone, se poursuit jusqu’au 30 janvier.

Hedy Epstein, ou le casse tête de l’holocauste

23 janvier 2010
Hedy Epstein n’est pas franchement sioniste. A cause de l’antisionisme de ses parents qu’elle n’a pas revus depuis que, à l’âge de 14 ans, elle a pu fuir l’Allemagne nazie dans une opération d’évacuation d’enfants Juifs, le kindertransport.
Elle est si peu sioniste qu’elle a beaucoup fait parler d’elle ces derniers temps par sa présence à la marche pour Gaza. Cette dame âgée aujourd’hui de 85 ans a pris cependant conscience assez tardivement de ce qui se jouait entre Palestiniens et sionistes. Sa détermination n’en est que plus forte, ce qui lui vaut pas mal d’inimitiés parmi ses coreligionnaires qui adhèrent au sionisme. Ainsi, en juin 2009 avait-elle été victime d’une agression physique près de son domicile par une petite frappe mandatée par les sionistes.
Hedy Epstein au Caire en décembre 2009

Aujourd’hui, Hedy Epstein est devenue définitivement insupportable pour les sionistes qui contestent sa qualité de survivante de l’holocauste.
D’où cet article assez savoureux sur la définition de ce qu’est un survivant de l’holocauste. Une tâche ardue car la notion d’holocauste [à la différence de la notion de génocide par exemple] n’est en rien une notion historique ou produite par les historiens ou même des juristes, c’est plutôt la pièce du credo d’une religion dans laquelle ne peuvent s’exprimer que ceux qui ont été dûment ordonnés. Le plus étonnant est que même les responsable du culte ont quelque mal à s’y retrouver, tel un certain professeur David Cesarini, historien spécialiste de l’holocauste qui conclut pour s’éviter une migraine que « Les deux termes, ‘holocauste’ et ‘survivant’ sont devenus cruellement imprécis. »
Notez bien que c’est lui qui le dit.

Querelle sur la définition de survivant de l’holocauste
par Leon Symons, Jewish Chronicle (UK)14 janvier 2010 traduit de l’anglais par Djazaïri

Une querelle a éclaté sur le signification de l’expressio survivant de l’holocauste depuis qu’une grand-mère âgée de 85 ans s’est présentée ainsi tout en critiquant les actions israéliennes contre les Palestiniens.
Née en Allemagne, Hedy Epstein a été attaquée par un haut responsable de la Fédération Sioniste qui ne lui reconnait que la qualité de réfugiée « brandie comme un trophée » pour participer à la calomnie contre Israël.

La querelle a éclaté pendant des échanges tendus dans un débat sur internet sur l’existence d’une définition exacte de ce terme par les historiens.
Jonathan Hoffman, vice président de la Fédération Sioniste, écrit dans son blog sur le site de la Jewish Chronicle: « Hedy Epstein est une réfigiée.’ Elle n’est pas une survivante.’ L’appeler survivante est une insulté pour les authentiques survivants et leurs familles. Hedy Epstein ne s’est jamais trouvée dans un camp, dans un ghetto ou dans une allée de la mort. »

Il reconnait que Mme Epstein est venue d’Allemagne en Angleterre avec le kindertransport le 18 mai 1939 et poursuit ainsi: « La définition d’un ‘survivant’ par Yad Vashem est une personne qui s’est troubée dans un camp, ou en Allemagne ou dans un pays occupé après le déclenchement de la guerre. Epstein ne répond pas à cette définition.

« Si elle – et les gens qui se servent d’elle – sont disposés à la qualiifier de ‘survivante’ pour donner du poids à leur mensonges sur Israël, il est alors parfaitement logique de relever qu’elle n’est pas une ‘survivante’ mais une ‘réfugiée.’ En utilisant son statut pour comme moyen pour calomnier Israël, elle – et ceux qui se servent d’elle – ont fait de son statut une question qui intéresse l’opinion publique. »

Cet article a attiré plus de 40 commentaires qui vont de ceux qui qualifient M. Hoffman de « révisionniste de l’holocauste » à ceux qui disent que la seule r aison pour attirer l’attention sur elle était le fait qu’elle prenait parti pour les Palestiniens et que tout ça « c’était de la politique. »

S »exprimant depuis son domicile dans le Missouri, Mme Epstein a déclaré n’avoir adopté ce terme qu’après avoir été présentée comme une survivante par un musée dédié à l’holocauste. L’United States Holocaust Museum de Washington lui avait aussi appliqué ce terme. « Pour commencer, ce n’est pas un terme par lequel je me présentais. Il est parfois gênant parce qu’il m’appose une étiquette et que je suis beaucoup d’autres choses, » dit-elle.

Elle a grandi dans le village de Kippenheim où on l’appelait « sale juive » et où on l’a renvoyée de l’école après l’accession au pouvoir de Hitler en 1933, alors qu’elle avait huit ans.

« Mon père avait été envoyé à Dachau avant qu’on m’envoie en Angleterre, j’avais quatorze ans. C’est la dernière fois que j’ai vu mes parents et eux ainsi que la plupart de mes proches ont été tués dans des camps en France et à Auschwitz. » Après l’Angleterre, elle est allée chez un oncle et une tante en Amérique.
Elle dit que sa position sur Israël s’enracinait dans l’antisionisme de ses parents. Mais elle y prêta peu d’attention jusqu’aux massacres de réfugiés Palestiniens par des miliciens Chrétiens Libanais dans les camps de Sabra et Chatila en 1982.

Elle s’est rendue cinq fois en Cisjordanie et se trouvait en Egypte la semaine dernière pour la marche pour la liberté de Gaza. Elle est allée en Israël pour visiter le Mémorial de l’Holocauste où le nom de ses parents est inscrit.

Elle reconnaît: « Mes opinions ont été influencées par ce que j’ai vu et vécu. J’ai su depuis ma tendre enfance à quoi ressemblaient la persécution et l’oppression. Certains survivants de l’holocauste sont en désaccord avec mes opinions, d’autres pas. »

Et elle souligne un autre paragraphe de défintion de Yad Vashem qui indique: « On peut aussi définir les survivants de la shoah comme des Juifs qui ont vécu n’importe quel laps de temps sous la domination nazie, directe ou indirecte, et y ont survécu… ainsi que des Juifs qui ont quitté l’Allemagne par la contrainte dans les années 1930, après l’accession au pouvoir des Nazis. Aucune définition historique n’est complètement saticfaisante. »

CE QUE DISENT LES SPECIALISTES

Les spécialistes ne sont d’accord que sur une chose: il n’ya pas de définition unique de qui est un survivant de l’holocauste.
Tout le monde s’accorde que cette c atégorie comprend ceux qui étaient dans des camps et ont été arrêtés dans l’Europe occupée par les Nazis entre 1933 et 1945. Mais certains adoptent une définition plus large.

La Claims Conference de New York par exemple, cite diverses classifications par le gouvernement allemand concernant ceux qui peuvent faire une réclamation dans le cadre de différents programmes et sont donc des survivants.
La position de Lord Janner, président de l’Holocaust Educational Trust, est sans équivoque: « Si Hedy Epstein était dans le kindertransport, elle est une survivante de l’holocauste. Ce qu’elle fait est peut-être répugnant et triste mais les enfants du kindertransport sont des survivants. »

Historien et spécialiste de l’holocauste, le professeur David Cesarini déclare: « Il n’y a pas une définition unique du survivant de l’holocauste. Il est techniquement plus correct de décrire ceux qui sont venus en Grande Bretagne en 1938-39 comme d’anciens réfugiés de la persécution nazie. Mais s’ils se perçoivent comme des survivants, je ne vois pas pourquoi ils ne devraient pas avoir le droit de se penser et de parler d’eux-mêmes en tant que tels. Les deux termes, ‘holocauste’ et ‘survivant’ sont devenus cruellement imprécis. »

Denis McShane, député et président de la commission d’enquête parlementaire sur l’antisémitisme, déclare: « Mon interprétation serait quelqu’un qui a été dans les camps de la mort ou les camps de prisonniers. »

La baronne Deech déclare: « Ma réponse première serait quelqu’un qui se trouvait dans les camps ou en Europe. Mais cette femme n’aurait jamais été dans le kindertransport et n’aurait pas eu à fuir si ce n’est à cause des Nazis, alors je dirais qu’elle est fondée à se présenter comme une survivante. »

Deborah Lipstadt, qui avait gagné un procès en diffamation intenté par le négateur de l’holocauste David Irving il y a dix ans, est d’accord: « C’est quelqu’un dont la vie a été gravement perturbée par l’holocauste ou qui a dû quitter l’Allemagne précipitamment. Dans son cas, cependant, ce statut a été pressé comme un citron. »

Dans quel pays peut-on dire publiquement "Hitler avait raison"?

4 janvier 2010
La réponse nous est apportée par les animateurs de Jews sans frontières qui suivaient une manifestation à Jérusalem le 25 décembre 2009.
Ce que vous voyez, ce sont des passants qui réagissent à une manifestation de Juifs contre les expulsions de familles palestiniennes du quartier de Cheikh Jarrah à Jérusalem. Ils crient « Hitler avait raison », expriment leur regret que les manifestants n’aient pas été exterminés, et font le salut nazi.
C’est plus compliqué qu’il n’y paraît pour ceux qui connaissent mal la sociologie isréelienne. Ces deux Israéliens, des Juifs d’origine arabe, identifient les manifestants comme étant des Juifs Ashkénazes (d’origine européenne), et leurs propos se veulent des insultes contre les Ashkénazes. En Israël, les Juifs d’origine arabe ont été systématiquement discriminés et opprimés depuis la création de l’Etat. La grande réussite du parti travailliste dominé par les Ashkénazes fut d’associer la paix avec les Palestiniens à une intensification du racisme contre les Juifs d’origine arabe. Ceci est le fruit immonde de cette réussite.
Je me demande si l’Anti Defamation League (ADL ,équivalent américain de la LICRA) aura quelque chose à dire à ce sujet. Je n’y crois pas trop.
PS: Ils crient aussi des insultes contre Yossi Beilin, l’architecte des accords d’oslo avec qui les manifestants ont en réalité peu en commun. Je suis d’accord avec ces insultes là.

Quand les sionistes négociaient avec Eichmann le sioniste, l’hébraïsant…

11 décembre 2009
Eichmann avait fait ami-ami avec les sionistes, sa récompense fut le gibet. Leçon à méditer par ceux qui soutiennent ardemment l’entité sioniste.
Fin de la digression.
 
L’utilisation de la figure de Hadj Amin al-Husseini par les sionistes de France (je n’ose pas écrire Français, ça pourrait les vexer) a été tardive.
C’est que les consignes de la propagande sioniste s’élaborent à Tel Aviv avant d’être peaufinées à New York ou à Washington. Il faut ensuite traduire les ordres et le merdier en français, toutes choses qui prennent du temps.
Ceci dit, on maintiendra ici que Hadj Amin al-Husseini n’était pas ce que les Européens appellent un antisémite. Il en avait certes après les Juifs, mais pas n’importe lesquels: ceux qui venaient squatter la Palestine pour y fonder un Etat et en évincer la population indigène.
Par ailleurs, Hadj Amin al-Husseini n’a pas eu l’importance qu’on lui prête ni dans ses relations avec l’Allemagne, ni dans la lutte contre le sionisme et encore moins dans le monde musulman. Patriote sans doute sincère, c’était aussi un bourgeois dont le dernier souhait était que l’indépendance de la Palestine soit arrachée par un mouvement populaire qui l’aurait probablement marginalisé.
A ceux qui parlent aujourd’hui d’islamo-fascisme voire d’islamo-nazisme, nous rappellerons simplement le rôle des troupes musulmanes arabes et africaines notamment dans la victoire contre le nazisme et pour la libération de la France. Curieusement, ce sont en partie les mêmes gens qui nous parlent sans arrêt de « mémoire » qui semblent oublieux de cette réalité. Preuve encore que mémoire et histoire sont deux notions bien différentes même si elles ne sont pas sans rapport.
Je voudrais évoquer maintenant, brièvement, les relations entre les sionistes et les nazis. Vous en aviez déjà eu un petit aperçu sur ce blog et le texte que je vous propose apporte quelques éclairages supplémentaires. On y découvre non seulement certaines tractations des sionistes avec les nazis, mais aussi que ce sont les sionistes qui étaient le plus demandeurs. Demandeurs pour obtenir l’émigration des Juifs mais exclusivement vers la Palestine. Il y a eu d’autres aspects des tractations sionistes avec les Nazis que j’aborderai peut être ultérieurement sans doute à partir de la source citée ci-après.
 
Le texte que je vous propose est un extrait du livre de Lenni Brenner « Zionism in the Age of the Dictators, » qui à ma connaissance n’a jamais été traduit intégralement en français. Il s’agit d’un travail universitaire pourvu d’un important appareil de citations et de notes qui renvoient aux sources utilisées. Vous trouverez les références sur le site d’où est tiré ce texte.
 
Extrait du chapitre 8 – traduit de l’anglais par Djazaïri
Jusqu’à la révolte arabe [de 1936], le patronage du sionisme par les nazis avait été chaleureux mais avec peu d’engagements comme nous l’avons vu. Cependant, avec la crise politique en Palestine et la nomination de la commission Peel, l’Organisation Sioniste Mondiale [WZO, World Zionist Organisation] vit une chance de persuader les Nazis de s’engager publiquement avec eux en Palestine même. Le 8 Décembre 1936, une délégation conjointe de l’Agence Juive, l’organe suprême de l’Organisation Sioniste Mondiale en Palestine, et du Hitachdouth Olei Germania (Association des immigrants Allemands en Palestine), se rendit au bureau de Jérusalem de Doehle, le Consul général d’Allemagne. L’historien sioniste, David Yisraeli, a relaté cet épisode.

A travers Doehle, ils cherchaient à persuader le gouvernement nazi de faire entendre son représentant à Jérusalem par la commission Peel pour lui déclarer que l’Allemagne était intéressée par une immigration accrue en Palestine en raison de son vif désir de voir les Juifs quitter l’Allemagne. Cependant, le consul avait immédiatement rejeté la proposition. Ses motivations officielles étaient que la perspective d’une plus grande immigration venue d’Allemagne amènerait inévitablement sur la table la question du transfert [accord Haavara, NdT] qui était préjudiciable aux exportations britanniques vers la Palestine.

Fait caractéristique, les Sionistes manifestaient plus d’empressement que les Nazis à développer les relations, mais le rejet de leur requête par Doehle ne les empêcha pas de faire d’autres approches. Le résultat de la mission Peel était considéré comme crucial pour les efforts sionistes et c’est donc la Haganah, à l’époque branche militaire de l’Agence Juive (une milice travailliste de facto), qui obtint la permission de Berlin de négocier directement avec le Sicherheitsdienst (SD), le service de sécurité de la SS. Feivel Polkes, un agent de la Haganah, arriva à Berlin le 26 février 1937 et se vit assigner Adolf Eichmann comme partenaire de négociation. Eichmann avait été un protégé du pro sioniste von Mildensten et, comme son mentor, avait étudié l’hébreu, lu Herzl et il était le spécialiste de sionisme au SD. Les discussions Eichmann-Polkes furent consignées dans un rapport préparé par le supérieur d’Eichmann, Franz-Albert Six, et qui a été découvert dans les archives de la SS saisies par l’armée américaine à la fin de la seconde guerre mondiale.

Polkes est un national-Sioniste. Il est contre tous les Juifs opposés à l’édification d’un Etat juif en Palestine. En tant que membre de la Haganah, il lutte contre le communisme et tout ce qui touche à l’amitié arabo-britannique… Il observait que le but de la Haganah était de parvenir, aussi vite que possible, à une majorité juive en Palestine. Il travailla donc, en fonction des nécessités liées à cet objectif, avec ou contre l’Intelligence Service britannique, la Sûreté Générale française, avec l’Angleterre et l’Italie… Il se déclarait personnellement disponible pour travailler avec l’Allemagne sous la forme d’apport de renseignements tant que ce n’était pas contraire à ses propres objectifs politiques. Entre autres choses, il soutiendrait la politique étrangère allemande au Proche orient. Il essayerait de trouver des ressources pétrolières pour le Reich Allemand sans affecter les sphères d’intérêts britanniques si les régulations monétaires de l’Allemagne étaient assouplies pour les émigrants Juifs vers la Palestine.

Six pensait certainement qu’une alliance opérationnelle avec la Haganah serait dans l’intérêt des Nazis. Ils avaient toujours besoin d’avoir des informations à jour depuis l’intérieur des diverses organisations juives de boycott et sur les complots juifs contre la vie de personnalités nazies. Il était très désireux d’autoriser la SS à aider les Sionistes en retour.

Une pression peut être exercée sur la Reichsvertretung der Deutschen Juden [principale organisation communautaire juive en Allemagne, indépendante jusqu’en 1939, NdT] de sorte que les Juifs qui émigrent d’Allemagne se rendent exclusivement en Palestine et non dans d’autres pays. Une telle mesure va complètement dans le sens de l’intérêt de l’Allemagne et est déjà préparée par des mesures prises par la Gestapo. Les plans de Polkes pour créer une majorité juive en Palestine seraient facilités dans le même temps par ces mesures.