Archive for the ‘Nicolas Sarkozy’ Category
Après avoir appelé à un "Islam de France", M. Sarkozy appellera-t-il à un "judaïsme de France"?
12 février 2011Haïti: la manifestation hostile à Sarkozy occultée par la presse française
20 février 2010USA – Mémoire de l’holocauste: quand un professeur veut forcer une élève juive à porter l’étoile jaune
27 janvier 2010L’identité de rupture de M. Nicolas Sarkozy
9 décembre 2009Ahmadinejad à l’ONU: l’oukase d’Angela Merkel à Sarkozy et à l’Union Européenne
24 septembre 2009Il est vrai que des pays comme la France et l’Allemagne s’y connaissent en matière d’antisémitisme pour l’avoir pratiqué à grande échelle voici quelques dizaines d’années.
Selon l’AFP, un diplomate français a indiqué qu’une position européenne commune avait été concertée sur ce point.
Mme Merkel qui serait mieux inspirée de donner un bout de territoire allemand aux Juifs en réparation des crimes commis par ses compatriotes ; je propose le Pays de Bade. Et si la France veut bien donner un morceau de territoire pour racheter les crimes de la France de Vichy, je suggère l’Alsace, territoire limitrophe du pays de Bade.
Ces deux pays pourront ainsi expier leurs méfaits à leurs propres frais et non à ceux des Palestiniens.
Un point de vue sur les récents attentats d’Alger
16 décembre 2007La revendication par al Qaïda a au moins le mérite de faire noircir du papier dans la presse occidentale et de maintenir présent le spectre d’attentats meurtriers dans cette Europe si proche des pays gagnés par le fondamentalisme musulman.
S’il est raisonnable d’analyser les derniers attentats d’Alger comme de sinistres péripéties dans la lutte des clans qui s’affrontent pour le pouvoir, il convient de restituer à cette lutte de clans sa dimension internationale.
En effet, quel est le contexte international dans lequel s’insèrent ces attentats? On peut observer qu’ils interviennent à peine quelques jours avec la visite du président de la république française en Algérie, visite qui a été marquée par deux aspects fondamentaux : le renoncement par le chanteur Enrico Macias à son projet de figurer dans la suite présidentielle de M. Sarkozy et les reproches plus ou moins acerbes adressés par certains en Algérie à une France qui négligerait, en contradiction avec les annonces publiques, le partenariat et l’investissement dans l’économie du pays.
Alger semble apparemment souhaiter un rapprochement avec Paris. Apparemment car il est douteux que ce souhait fasse l’unanimité dans les classes dirigeantes algériennes. Il existe en effet en Algérie des groupements qui militent plus ou moins ouvertement pour un arrimage de l’Algérie non à la France mais aux USA. Les USA sont en effet très présents dans l’économie pétrolière algérienne et les groupements pro USA pensent qu’il est possible d’effectuer un rapprochement avec cette puissance sur la base d’une alliance dans la guerre contre le terrorisme chère à George W. Bush. Ils ont donc tout fait pour accréditer l’idée que l’Algérie est aux premières loges dans le combat contre al Qaïda comme le démontreraient les revendications des attentats de décembre et d’avril par le GSPC présenté désormais sous le nom d’al Qaïda au maghreb.
M. Bouteflika, tout en développant une politique étrangère marquée par un retour aux relations diplomatiques avec l’Iran et à un rapprochement avec la Russie qui s’est notamment traduit par de gros contrats d’armements, n’en a pas moins laché du lest aux partisans des USA ainsi qu’en témoigne la participation d’officiers Algériens à des conférences associées à l’OTAN ainsi que la présence de forces algériennes dans des manoeuvres militaires relatives à la sécurité en Méditerranée, le tout en présence de représentants de l’entité sioniste.
Les groupements pro USA estiment sans doute que ce n’est pas assez et il y a fort à parier que ce sont eux qui ont commandité les attentats de décembre et d’avril. Outre les attentats et la visite de M. Sarkozy, deux informations doivent attirer nore attention qui plaident dans le sens ce cette analyse. La société nationale des hydrocarbures SONATRACH vient de décider de ne pas reconduire le partenariat qui la liait à la firme russe Gazprom avec pour objectif la constitution d’un cartel du gaz. L’importance de cette information est considérable car elle signifie que l’Algérie se prive d’un argument stratégique dans toutes les tractations qu’elle entreprendra avec les divers partenaires européens et qu’à contrario, elle sera plus sensible aux pressions externes. L’importance de ce revirement n’a pas échappé aux observateurs russes, tel le journal Kommersant qui titre : l’Union Européenne ne veut pas de la coopération algéro-russe, ce qui donne pour Ria Novotsi : La Russie perd pied en Algérie .
« des fuites du côté algérien avaient fait état de critiques formulées à l’égard de la qualité du matériel de guerre fourni par la Russie. Le plus étonnant, c’est que ces celles-ci n’émanent pas essentiellement des clients directs au sein des forces armées, mais de l’entourage civil du président Abdelaziz Bouteflika ».
>Un point de vue sur les récents attentats d’Alger
16 décembre 2007>
La revendication par al Qaïda a au moins le mérite de faire noircir du papier dans la presse occidentale et de maintenir présent le spectre d’attentats meurtriers dans cette Europe si proche des pays gagnés par le fondamentalisme musulman.
S’il est raisonnable d’analyser les derniers attentats d’Alger comme de sinistres péripéties dans la lutte des clans qui s’affrontent pour le pouvoir, il convient de restituer à cette lutte de clans sa dimension internationale.
En effet, quel est le contexte international dans lequel s’insèrent ces attentats? On peut observer qu’ils interviennent à peine quelques jours avec la visite du président de la république française en Algérie, visite qui a été marquée par deux aspects fondamentaux : le renoncement par le chanteur Enrico Macias à son projet de figurer dans la suite présidentielle de M. Sarkozy et les reproches plus ou moins acerbes adressés par certains en Algérie à une France qui négligerait, en contradiction avec les annonces publiques, le partenariat et l’investissement dans l’économie du pays.
Alger semble apparemment souhaiter un rapprochement avec Paris. Apparemment car il est douteux que ce souhait fasse l’unanimité dans les classes dirigeantes algériennes. Il existe en effet en Algérie des groupements qui militent plus ou moins ouvertement pour un arrimage de l’Algérie non à la France mais aux USA. Les USA sont en effet très présents dans l’économie pétrolière algérienne et les groupements pro USA pensent qu’il est possible d’effectuer un rapprochement avec cette puissance sur la base d’une alliance dans la guerre contre le terrorisme chère à George W. Bush. Ils ont donc tout fait pour accréditer l’idée que l’Algérie est aux premières loges dans le combat contre al Qaïda comme le démontreraient les revendications des attentats de décembre et d’avril par le GSPC présenté désormais sous le nom d’al Qaïda au maghreb.
M. Bouteflika, tout en développant une politique étrangère marquée par un retour aux relations diplomatiques avec l’Iran et à un rapprochement avec la Russie qui s’est notamment traduit par de gros contrats d’armements, n’en a pas moins laché du lest aux partisans des USA ainsi qu’en témoigne la participation d’officiers Algériens à des conférences associées à l’OTAN ainsi que la présence de forces algériennes dans des manoeuvres militaires relatives à la sécurité en Méditerranée, le tout en présence de représentants de l’entité sioniste.
Les groupements pro USA estiment sans doute que ce n’est pas assez et il y a fort à parier que ce sont eux qui ont commandité les attentats de décembre et d’avril. Outre les attentats et la visite de M. Sarkozy, deux informations doivent attirer nore attention qui plaident dans le sens ce cette analyse. La société nationale des hydrocarbures SONATRACH vient de décider de ne pas reconduire le partenariat qui la liait à la firme russe Gazprom avec pour objectif la constitution d’un cartel du gaz. L’importance de cette information est considérable car elle signifie que l’Algérie se prive d’un argument stratégique dans toutes les tractations qu’elle entreprendra avec les divers partenaires européens et qu’à contrario, elle sera plus sensible aux pressions externes. L’importance de ce revirement n’a pas échappé aux observateurs russes, tel le journal Kommersant qui titre : l’Union Européenne ne veut pas de la coopération algéro-russe, ce qui donne pour Ria Novotsi : La Russie perd pied en Algérie .
« des fuites du côté algérien avaient fait état de critiques formulées à l’égard de la qualité du matériel de guerre fourni par la Russie. Le plus étonnant, c’est que ces celles-ci n’émanent pas essentiellement des clients directs au sein des forces armées, mais de l’entourage civil du président Abdelaziz Bouteflika ».
Enrico Macias ne se rendra pas en Algérie et c’est tant mieux!
26 novembre 2007Je vous livre volontiers mon point de vue même si les autorités algériennes n’en ont cure.
Il doit d’abord être clair que ce n’est pas la confession de M. Macias qui peut justifier une interdiction de séjour en Algérie. Des Juifs de toutes nationalités séjournent en Algérie sans aucun problème sans parler des quelques Juifs qui n’ont jamais quitté l’Algérie.
De fait, les Juifs d’Algérie sont des autochtones du Maghreb et avaient vocations à devenir citoyens d’un Maghreb décolonisé, ce qu’explique bien la lettre adressée par le FLN aux compatriotes de confession israélite.
Cependant le FLN n’a jamais été naïf et on peut dire que cette lettre était l’ultime chance offerte aux Juifs Algériens en tant que communauté de choisir le camp de l’indépendancce. Je dis bien en tant que communauté car de nombreux Juifs ont fait, à titre individuel, promptement le choix de la décolonisation. Or la communauté juive avait, par ses organisations dites représentatives, opté résolument pour la nationalité française avant d’aller vers une sorte de neutralisme ainsi que le relève la lettre :
Au dernier congrès mondial juif de Londres, les délégués algériens, contrairement à leurs coreligionnaires de Tunisie et du Maroc, se sont prononcés, à notre grand regret, pour la citoyenneté française.
Ceci est une chose mais ce n’est pas tout. Les Juifs Algériens ont aussi à cette époque été fermement pris en mains par le sionisme. Et l’évolution neutraliste de la communauté était aussi dictée par les impératifs du sionisme : ce dernier était en effet à la fois l’allié de la France qui était à l’époque un de ses premiers soutiens mais avait aussi intérêt à récupérer les Juifs d’Algérie pour judaîser la Palestine. La prise en main des juifs Algériens par le sionisme est évoquée par cet article d’un quotidien sioniste qui parle de
l’organisation de milices juives par le Mossad en 1956.J’ignore si Gaston Ghrenassia, alias Enrico Macias, qui avait 18 ans en 1956, a participé de près ou de loin à ces milices mais on peut se poser la question car, tout en prétendant chanter et militer pour la paix, son engagement pour l’entité sioniste est bien connu. Personnellement, je connais peu de personnalités militantes de la paix qui ont été décorées par le ministère de la défense d’une puissance occupante, agressive et qui foule aux pieds le droit. C’est pourtant le cas de M. Macias.
Or, d’une certaine manière pour M. Macias et les personnes qui réfléchissent comme lui, le sionisme est une forme de revanche contre une indépendance de l’Algérie qu’ils ont eu bien du mal à accepter. De la même façon, la lutte pour les droits des Palestiniens s’inscrit dans la continuité du combat pour l’indépendance de l’Algérie et d’autres pays arabes.
Il se trouve que des gens en Algérie souhaitent, alors que ce pays a tourné le dos à de nombreux objectifs que s’était assignée la révolution, normaliser les relations avec l’entité sioniste. On sait que des officiers Algériens rencontrent leurs homologues sionistes au moment de conférences ou de manoeuvres liées à L’OTAN.
Dans ce contexte, accepter la venue en Algérie d’Enrico Macias c’est ni plus ni moins essayer de faire accepter en douceur l’idée d’une normalisation que certains cercles appellent de leurs voeux et aller encore plus loin dans le renoncement aux idées qui ont conduit l’Algérie à l’indépendance.
Ceci, la majorité des Algériens ne sont, je l’espère, pas près de l’accepter et c’est avec soulagement que j’apprends que M. Macias ne se rendra pas en Algérie.
Ni nationalistes tardifs, ni chauvinistes souffreteux les Algériens partagent par contre les souffrances du peuple de Palestine et n’accepteront jamais, du moins je l’espère, d’entériner les spoliations et les crimes dont ce peuple est victime.