Posts Tagged ‘Mohamed Merah’

Le tueur d’Orlando était pro Daesh et pro Hezbollah

13 juin 2016

Daesh et le Hezbollah se livrent  pourtant une guerre sans merci au Liban et en Syrie!

Omar Mateen, le tueur d’Orlando en Floride se serait auto-radicalisé sur Internet. C’est du moins ce qu’on peut lire dans nos journaux et n’est pas sans nous rappeler un certain Mohamed Merah.

Dans tous les cas d’auto-radicalisation, on s’apercevra que non seulement les auto-radicalisés n’étaient pas à proprement parler des loups solitaires mais qu’ ils étaient connus des services de police.

C’est bien entendu le cas d’Omar Mateen dont l’action criminelle a coûté la vie à une cinquantaine de clients d’une boîte de nuit d’orlando.  C’est d’ailleurs à la police que Omar Mateen a déclaré faire allégeance à Daesh. On dira que le message a été transmis à qui de droit…

PHOTO: Orlando shooting suspect Omar Mateen is pictured in an undated photo from Myspace.

Omar Mateen avait aussi fait allégeance au New York Police Department

Les victimes d’Orlando ont ceci de particulier qu’elles sont homosexuelles, ou membres de ce qu’on appelle aux Etats Unis, et maintenant dans le reste de l’Occident, de la communauté LGBT (Lesbiennes, Gays, Bisexuels et Transsexuels).

La qualité des victimes invite tout naturellement à considérer le massacre comme motivé par l’homophobie.

C’est ainsi que sont fixés les cadres de lecture de cette ignominie et l’accent est mis tantôt sur un aspect, tantôt sur l’autre: l’accent mis sur l’islamophobie aux Etats Unis comme en témoignent les recensions des crimes contre les homosexuels dans ce pays, accent mis sur la façon dont Daesh traite les homosexuels en Irak et en Syrie, c’est-à-dire en les tuant avec une cruauté innommable; accent mis sur la religion musulmane en général (avec dans ce cas parfois une dérive vers l’évocation de la façon de voir d’autres religions).

Tout cela est sans doute digne d’intérêt mais passe quand même à côté de l’essentiel (après les victimes elles-mêmes). Et cet essentiel est le contexte politique dans lequel s’inscrit ce crime: dans un pays en pleine campagne pour les primaires présidentielles dans laquelle les thèmes du terrorisme et de l’Islam sont centraux; dans un pays qui déploie sa guerre contre le terrorisme dans de nombreux pays musulmans en Afrique et en Asie. Un pays qui dépêche en ce moment une importante force navale au large des côtes de la Syrie et est de plus en plus actif militairement en Afghanistan.

L’attentat s’est effectivement et tout naturellement invité dans la campagne pour l’investiture, Mme Clinton  se lançant dans un plaidoyer pour la réforme du commerce et de la détentions d’armes à feu, tandis que Donald Trump explique que l’attentat justifie ses mises en garde relatives à la présence musulmane aux Etats Unis.

Mme Clinton a également eu des accents « vallsiens » en appelant à l’unité nationale. Elle a bien senti que ce crime pourrait bien aussi compliquer sa campagne face à Trump. Et elle adresse un gage aux néoconservateurs en appelant à accroître l’engagement militaire de son pays au Moyen Orient. Un engagement qui, on le sait, est pourtant à la source de bien des déboires et de malheurs pour les Américains mais surtout pour un certain nombre d’autres peuples.

Quant à ceux qu’on appelle LGBT aux Etats Unis, ils ont souvent été et sont aux côtés du peuple palestinien, au grand dam du lobby sioniste. En ce sens, les victimes d’Orlando ne sont pas une grande perte pour les tenants du lobby sioniste à qui elle apportent beaucoup plus mortes que vives.

FBI: le tueur d’Orlando avait affirmé soutenir de multiples organisations

par Julian Hattem, The Hill (USA) 13 juin 2016 traduit de l’anglais par Djazaïri

L’homme derrière le massacre par balles le plus meurtrier de l’histoire des Etats Unis a semblé soutenir de multiples organisations différentes parfois en opposition, selon le FBI, ce qui complique la compréhension du mobile d’Omar Mateen.

Mateen a dit à un opérateur du 911 (Police Secours aux Etats Unis) pendant qu’il était retranché dans la boîte de nuit d’Orlando en Floride, qu’il avait un lien [d’allégeance avec Abou Bakr al-Baghdadi, le chef de l’Etat Islamique en Irak et au Levant (EIIL ou Daesh).

Mais il avait aussi fait part de son soutien aux auteurs de l’attentat à la bombe du marathon de Boston et à un Américain qui s’était fait exploser en Syrie au nom d’un autre groupe extrémiste, le Front al Nosra, qui est lié à al Qaïda, a déclaré de directeur du FBI James Comey à la presse lundi.

Au cours d’une enquête antérieure, le FBI avait aussi découvert qu’il se serait vanté d’avoir des connexions avec al Qaïda et le Hezbollah, une organisation militante chiite qui est en opposition avec la branche sunnite de l’Islam d’al Qaïda. L’enquête avait été classée en 2017 quand les officiels avaient conclu qu’il n’y avait pas assez d’éléments pour demander une inculpation dans cette affaire.

L’évocation d’organisations extrémistes multiples brosse un tableau compliqué pour le FBI qui continue à enquêter pour déterminer pourquoi Mateen a tué 49 personnes à Pulse, une boîte de nuit homosexuelle tôt dans la matinée de dimanche.

« Je ne sais pas quoi faire de ça, sauf que ça met en relief l’importance du travail que nous faisons en ce ce moment pour découvrir et comprendre tout de ses motivations et, si elles sont multiples, ce qu’elles sont et comment les démêler, » a déclaré Comey pendant un briefing au siège du FBI à Washington.

« Nous allons continuer à aller de l’avant dans cette enquête – et vers le passé, » a ajouté Comey. « Nous ne laisserons pas une pierre non retournée. Et nous travaillerons jour et nuit pour comprendre le cheminement de cet acte terrible. »

La tuerie perpétrée par Mateen fait l’objet d’une enquête pour acte de terrorisme mais Comey et d’autres officiels ont affirmé ne pas croire qu’elle a été dirigée par une organisation terroriste étrangère ou qu’elle relève d’un réseau agissant à l’intérieur des Etats Unis.

Mohamed Merah, Mehdi Nemmouche, les loups solitaires du Procureur de la République

3 juin 2014

Mehdi Nemmouche a moins de succès médiatique que Mohamed Merah. Il faut dire qu’alors que Mohamed Merah avait été tué au terme d’une opération policière spectaculaire et retransmise en quasi direct, l’auteur présumé de la fusillade meurtrière du musée juif de Bruxelles a été interpellé en douceur au cours d’un contrôle de routine effectué par la police de l’air et des frontières au terminus de la ligne de bus Amsterdam – Bruxelles -Marseille.

Si Mohamed Merah avait eu le bon goût de se planquer dans son propre appartement (en effet quel meilleur refuge que son chez-soi quand on est activement recherché par la police?) Mehdi Nemmouche a eu de son côté la délicatesse de prendre une ligne de bus internationale au départ de la ville où il aurait commis son crime, non sans emporter avec lui les armes utilisées au musée juif: pistolet et fusil d’assaut de type Kalashnikov, mais aussi la casquette qui est probablement l’élément le plus distinctif sur les vidéos diffusées par la police belge ainsi qu’une espèce de drap frappé de l’emblème de l’Etat Islamique en Irak et au Levant, une des milices actives en Syrie et en Irak.

Malgré  le manque relatif de succès médiatique de M. Nemmouche, la presse et les autorités françaises, se sont empressées de faire le parallèle entre les itinéraires des deux personnages: deux jeunes d’origine maghrébine nés en France, un milieu familial désuni, un passé de petit délinquant et enfin l’embrigadement dans la mouvance terroriste dite islamiste ou djihadiste.

Dans les deux cas, nous dit-on, l’embrigadement a été l’aboutissement d’un processus d’auto-radicalisation de loups solitaires.

Pourtant, les loups solitaires semblaient connaître du monde et j’ai personnellement du mal à me figurer comment quelqu’un qui s’est auto-radicalisé peut finir par s’intégrer rapidement au sortir de sa détention dans une milice armée à des milliers de kilomètres de son dernier domicile connu.

Parce que c’est ainsi que ça s’est passé pour Mehdi Nemmouche qui aurait effectivement participé à la lutte armée  contre le gouvernement syrien.

Ce qui le différencie d’un Mohamed Merah qui, s’il s’est rendu en divers endroits comme l’Afghanistan ou Tel Aviv n’a jamais été signalé comme ayant pris part à des actions armées.

On peut nous prendre pour des sots, mais je ne vois pas comment un quidam auto-radicalisé et sans le sou peut se rendre en Syrie pour y rejoindre un groupe armé qui ne va pas vous incorporer dans ses rangs sans avoir une idée assez précise de qui vous êtes et de vos motivations.  Ce Mehdi Nemmouche, s’il a bien combattu en Syrie en tout cas, a nécessairement été pris en charge par une filière qui a au minimum des correspondants en France et l’a introduit auprès des cadres de l’Etat Islamique en Irak et au Levant.

Les gens de l’EIIL sont peut-être des extrémistes mais ils sont organisés comme n’importe quel groupe combattant dans une zone de guerre difficile et complexe, avec ses luttes intestines et ses agents doubles. Et notez bien que la fiche « parcours » de M. Nemmouche publiée par France [dés)Info l’affilie au Jabhat al Nosra, une organisation aux relations pour le moins tendues avec l’EIIL.

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Alors qui a lancé cette thèse du loup solitaire et du jeune auto-radicalisé?

Dans l’affaire Mohamed Merah comme dans l’affaire Mehdi Nemmouche, le concept tire son origine de la même source, le Procureur de la République François Molins qui avait en charge le dossier Mohamed Merah.

Ce n’est certes pas un hasard si François Molins qui exerçait déjà à ce poste sous Nicolas Sarkozy y a été maintenu par l’équipe de François Hollande. Ce maintien est le signe de la continuité d’une politique judiciaire à l’égard des jeunes  Arabo-musulmans sur le plan intérieur et d’une politiqué étrangère à l’égard des peuples arabo-musulmans sur le plan extérieur.

François Molins désigne un loup solitaire Abdelhakim Dekhar

François Molins désigne le loup solitaire Abdelhakim Dekhar

François Molins, c’est l’instrument indispensable du gouvernement par la crédibilité associée à sa pseudo-expertise en matière judiciaire. Or, sa fonction est moins technique que politique, et c’est donc bien la politique du gouvernement qu’il met en oeuvre.

Cette thèse du loup solitaire, libre à chacun de la croire.

En tout cas, le Belge André Vandoren, patron de l’Organe de coordination pour l’analyse de la menace (OCAM) n’y croit pas.

André Vandoren

André Vandoren

M. Vandoren observe en effet:

« à mes yeux, il ne s’agissait pas de l’acte d’un loup solitaire: un terroriste qui aurait tout fait tout seul. Il a voyagé vers la Syrie et d’autres pays. L’enquête devra détailler tout son parcours. Comment a-t-il été formé? Comment a-t-il pu échapper à tout contrôle pendant plusieurs jours après l’attentat? »

C’est du simple bon sens. L‘OCAM est un organisme interministériel chargé d’analyser la menace terroriste contre la Belgique en traitant des informations fournies par des services comme les douanes, la police fédérale, le service public fédéral mobilité et transport etc.

Une méthode d’auto-radicalisation pour apprentis « djihadistes »

3 juin 2013

La méthode a en effet été  testée avec succès à Montauban, Toulouse, Boston et Londres.

Comme les assassinats de Toulouse et Montauban attribués à Mohamed Merah ou l’attentat de Boston attribué aux frères Tsarnaev, l’assassinat de Lee Rigby, un soldat Anglais, par Michael Adebolajo  et Michael Adobowale, deux présumés islamistes à Londres a suscité indignation et commentaires.

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Michael Adebolajo au tribunal: « Sur le Coran, je m’en bats les couilles que tu me demandes de me lever. »

L’idée générale derrière les commentaires émanant des responsables politiques étant qu’il convient de renforcer la surveillance des individus  susceptibles de passer à l’action et de mieux contrôler internet parce que nous aurions affaire à des individus auto-radicalisés.

C’est dans la bouche du procureur François Molins que j’ai entendu parler pour la première fois de ce processus d’auto-radicalisation qui renvoie à l’image d’un individu isolé qui développe dans son coin une culture théologico-politique extrémiste et s’initie à des modes d’action comme la confection d’explosifs (la fameuse cocotte-minute des frères Tsarnaev par exemple).

Et cette auto-radicalisation serait particulièrement bien servie par des sites internet en tout genre comme celui dont le nom est souvent repris par vos journaux, un site qu’on nous présente comme saoudien mais rédigé en anglais pour que tout un chacun puisse profiter de la science du terrorisme dit islamique.

Libre à vous de croire à ces fables  parce que dans les trois affaires citées, non seulement les terroristes ou présumés tels n’ont jamais été isolés mais ils étaient tous connus des services de police ou de renseignements.

La presse anglaise revient sur cette relation des services secrets avec un des auteurs présumés de l’assassinat qui a coûté la vie au jeune soldat de Sa Majesté.

Ce dont rend compte la presse n’est qu’un aperçu d’une vérité que nous ne connaîtrons sans doute jamais sur l’état des relations entre des services de sécurité et de présumés «djihadistes,» Londres ayant une longue expérience dans ce domaine.

Meurtre de Woolwich, la connexion MI6: le plus jeune frère de Michael Adebolajo ‘était payé pour espionner au Moyen Orient’

Jérémiah Adebolajo, 26 ans est professeur d’anglais à l’université en Arabie Saoudite

Il aurait été approché par le MI6 qui avait fait pression sur lui pour qu’il devienne un espion

Il voyageait en classe affaires dans des hôtes cinq étoiles et touchait du cash

Sa soeur, Blessing, dit qu’il avait ‘fermement’ rejeté des propositions pour travailler avec le MI6

On lui avait demandé de ‘retourner’ son frère Michael pour cause de liens avec des organisations terroristes

Par Robert Verkaik, Mail on Sunday (UK) 2 juin 2013 traduit de l’anglais par Djazaïri

Le plus jeune frère d’un des hommes accusés d’avoir assassiné le tambour Lee Rigby avait été payé des milliers de livres sterling par le MI6 dans le cadre d’opérations d’espionnage au Moyen Orient, a découvert le Mail on Sunday.

Jeremiah Adebolajo, qui se fait appeler Aboul Jalil avait aussi été sollicité pour aider à ‘retourner’ son frère Michael pour qu’il travaille avec le MI5 qui était déjà au courant des liens étroits de Michael avec des organisations extrémistes.

Ces affirmations sont le fait de la famille Adebolajo et d’une source bien placée qui a contacté le Mail on Sunday.

Jeremiah Adebolajo, 26 ans, qui exerce comme professeur d’anglais dans une université en Arabie Saoudite et est rentré en Grande Bretagne cette semaine, doit être interrogé aujourd’hui sur son frère par les policiers antiterroristes de Scotland Yard.

Des sources gouvernementales ont déjà confirmé que Michael Adebolajo était connu du MI5. La semaine dernière, il a été suggéré qu’il avait opposé une fin de non recevoir aux démarches des services de sécurité pour le recruter comme espion.

Michael, 28 ans, est sorti de l’hôpital vendredi et a été inculpé hier pour l’assasinat du tambour Rigby et pour tentative de meurtre de deux agents de police le 22 mai à Woolwich, Londres Sud.

On sait maintenant que l’agence soeur du MI5, le MI6, s’était intéressée à Jeremiah, un enseignant marié qui exerce à l’université de Ha’il (en Arabie).

Le MI5 et le MI6 coopèrent étroitement dans les opérations antiterroristes Le champ d’action principal du MI5 est la sécurité intérieure, tandis que le MI6 s’occupe des menaces venues de l’étranger.

Un document consulté par le Mail on Sunday détaille les inquiétudes de la famille de Jeremiah sur un présumé harcèlement par le MI 6 en avril 2012.

Dans ce document, la soeur de Jeremiah, Blessing Adebolajo, 32 ans, qui travaille comme assistante en ressources humaines à Londres, affirme que son frère avait été approché par le MI6 alors qu’il travaillait à l’université de Ha’il – une localité stratégique du Moyen Orient parce qu’elle n’est qu’à une heure d’avion de 11 capitales arabes.

Blessing Adebolajo

Blessing Adebolajo

Un ami de Jeremiah a confirmé la déclaration de la soeur.

Cet ami déclare: ‘Ils l’ont questionné sur Michael et lui ont demandé de les aider à le « retourner» pour qu’il travaille avec le MI5.

 ‘Ils lui avaient aussi demandé d’aller dans certains hôtels, de commander une tasse de thé et d’attendre son contact.

 ‘En ces occasions, on lui donnait 300 £, et on lui payait l’avion en première classe et le séjour en hôtel cinq étoiles.’

Le document, préparé par des juristes de l’association humanitaire Cageprisoners, indique que Blessing avait contacté l’association humanitaire d’East London parce qu’elle s’inquiétait du harcèlement et de l’intimidation exercés sur ses deux frères par les services de sécurité et de renseignements.

Elle affirme que le MI6 a acheté un billet d’avion pour que Jeremiah puisse aller dans un hôtel intercontinental d’un autre pays du Moyen Orient (qui seraient les Emirats Arabes Unis) et qu’on lui avait donné en monnaie locale l’équivalent de 1 000 £.

Elle soutient également que Jeremiah lui a dit qu’on l’interrogeait sur des personnes bien précises et qu’on lui montrait des photos de lui-même avec les individus en question prises au Royaume Uni. Mais Blessing a dit à Cageprisoners que Jeremiah avait ‘fermement’ rejeté l’offre du MI6 pour qu’il travaille comme un de ses agents..

La conséquence de ce refus, affirme la soeur, est qu’on l’a ‘intimidé’ jusqu’à ce qu’on lui dise finalement qu’on l’empêcherait de quitter le Royaume Uni [pour rejoindre son poste, NdT].

Son ami dit qu’il y a deux ans, Jeremiah avait été approché par des agents des services de sécurité britanniques quand il avait été retenu à Heathrow alors qu’il rentrait d’Arabie Saoudite.

Pendant l’entretien, on l’avait averti de ce qui arrive aux Musulmans qui ne collaborent pas avec le gouvernement et on lui avait montré des documents qui confirmaient que des gens qu’il connaissait étaient détenus dans des prisons un peu partout dans le monde.

La police et les services de sécurité subissent de très fortes pressions pour expliquer ce qu’elles savent sur Adebolajo et son présumé complice Michael Adebowale. En dépit d’avertissements remontant jusqu’à une dizaine d’années, Michael Adebolajo avait été considéré par le MI5 comme présentant un ‘risque faible’. Il avait été photographie à des manifestations très remarquées – se tenant même debout à côté du prêcheur de haine Anjem Choudary.

Il avait été arête au Kenya en 2010 pour un présumé projet de se rendre en Somalie pour rejoindre l’organisation terroriste Al-Sahabab avant d’être renvoyé au Royaume Uni. Jeremiah a épousé Charlotte Patricia Taylor en 2008 au Sutton Register Office dans le Surrey.

Peu de temps après, le couple serait parti pour l’Arabie Saoudite où Jeremiah avait trouvé un emploi d’enseignant.  L’université de Ha’il est un des établissements d’enseignement les plus progressistes d’Arabie Saoudite et a été créé par décret royal en 2005. Elle comporte cinq facultés – Sciences, Médecine et Sciences médicales, Ingénierie, Informatique et un Community College (cycle court) – et accueille plus de 16 000 étudiants.

Montauban, Toulouse, Boston, Reyhanli, Londres: terrorisme et affaires d’Etat

23 Mai 2013

Je ne sais pas pourquoi, mais presque à chaque fois que des tueurs (ou présumés tels) commettent des crimes atroces, par exemple Mohamed Merah à Montauban et à Toulouse, les frères Tsarnaev à Boston, ou tout récemment Michael Adeboloja et un autre individu qui ont sauvagement assassiné (sans le décapiter cependant contrairement à ce qui avait été d’abord annoncé)un soldat à Londres, on constate qu’ils  avaient fait l’objet d’un suivi par les services de renseignements et la police.

Michael Adeboloja  et son complice étaient en effet connus du MI 5 (renseignements intérieurs britanniques) comme le signale la presse anglo-saxonne. Un des deux tueurs de Londres avait même appartenu à une organisation interdite, al-Muhajiroun.

Ce qui est curieux, c’est que pour l’instant, aucune campagne de presse n’a été lancée ni en France, ni aux Etats Unis, pays où dit-on la presse est libre, pour dénoncer ce qui s’apparente à des scandales d’Etat.

On verra si l’Angleterre fera exception. J’en doute.

En Turquie, on est un peu plus audacieux. En effet, quelques jours après le double attentat de Reyhanli, attribué par le gouvernement turc aux autorités syriennes , qui a tué plus de cinquante personnes, un groupe de hackers dans l’esprit de WikiLeaks a rendu publiques des communications internes de la gendarmerie qui tendent à plaider pour une responsabilité du Jabhat al-Nosra, une organisation qui est un des fers de lance de la lutte armée contre le régime de Damas…

Le journal tuc Hürriyet rapporte qu’un gendarme a été mis aux arrêts et accusé d’être à l’origine de la fuite qui ne serait pas due à un piratage informatique mais du fait d’un simple gendarme qui aurait photographié puis envoyé par mail certains documents à Redhack.

Ce que cette organisation réfute par un communiqué qui dit en substance :

“si ce gendarme est la personne qui nous a livré l’information, comment se fait-il que nous ayons su avant elles [les autorités] qu’une chasse aux sorcières avait été lancée dans l’armée et qu’on sacrifierait des fonctionnaires ‘innocents’ ? » a déclaré l’organisation via Twitter.

Redhack avait twitté plusieurs heures avant l’annonce [par le gouvernement] que les autorités allaient essayer de faire porter le chapeau à un «pauvre soldat. »

Redhack rend publics des câbles sur les explosions de Reyhanli

Redhack a rendu publics une série de communications internes aux services de sécurité qui révèlent les préparatifs du double attentat de Reyhanli  vus par des documents top secrets des services de renseignements de la gendarmerie.

İstanbul – BIA News (Turquie) 22 mai 2013 traduit de l’anglais par Djazaïri

 Redhack, un groupe de hackers Turcs, a publié une série de câbles qui révèlent ce qui était connu des préparatifs du double attentat de Reyhanlı d’après les fichiers top secrets des services de renseignements de la gendarmerie turque.

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Les fichiers top secrets rendus publics par le groupe sont dates du 20 mai – 9 jours après l’attentat meurtrier qui a tué 51 civils dans la ville méridionale de Reyhanli, province de Hatay.

Un câble donne des détails sur plusieurs véhicules charges de bombes et d’explosifs destines à être livrés à des organisations liées à al Qaïda en Syrie.

Les bombes et les explosifs doivent server à une attaque contre la Syrie, lit-on dans le câble.

Un autre câble rapportait que des militants du Jabhat al-Nosra avaient transféré les bombes et les explosifs dans trois autres véhicules devant être utilisés dans une attaque contre la Turquie – une information qui venait confirmer la première.

Un troisième câble affirmait que les responsables au quartier général de la police au Hatay avaient reçu un appel anonyme qui alertait sur l’attentat à venir et donnait des informations sur certaines des allégations parues dans les medias.

* Cliquez ici pour accéder aux câbles publiés par Redhack (en turc).

Sortie du roman officiel de la vie de Mohamed Merah

10 novembre 2012

Je vous recommande la lecture de l’entretien que M. Albert Chennouf vient d’accorder au magazine Le Point.

Albert Chennouf est le père d’Abel Chennouf, un des trois soldats dont l’assassinat est attribué à Mohamed Merah.

Si, comme certains commentateurs, on peut le chipoter sur le point de savoir si son fils et les deux autres soldats assassinés méritent la légion d’Honneur ou une autre décoration à titre posthume, on ne saurait par contre contester que la mort des trois militaires n’a subi ni le même traitement médiatique, ni le même traitement politique que celle des victimes juives de l’école privée toulousaine.

M. Chennouf porte non seulement le deuil de son fils, mais il est aussi en colère contre le gouvernement français et la classe politique qui refusent de donner suite à sa demande d’une commission parlementaire pour faire la lumière sur cette terrible affaire.

M. Chennouf considère que ce refus montre que, contrairement à ce que lui avait affirmé M. Manuel Valls, ministre de l’intérieur, l’affaire Merah met en cause la raison d’Etat et qu’une commission d’enquête sonnerait le glas de la DCRI (Direction Centrale du Renseignement Intérieur).

Parce que, selon M. Chennouf:

La France entière a compris que Mohamed Merah était un indic de la DCRI. Je l’affirme moi-même depuis le début. Comment entre-t-on d’Israël en venant de la Syrie avec un nom à consonance arabe ? Et vice-versa. Merah était protégé par la DCRI, qui comptait sur lui pour démanteler des réseaux islamistes. Bernard Squarcini, l’ancien patron de la DCRI, a voulu nous faire croire que c’était un loup solitaire. En fait, je le pense protégé par un parrain solidaire qui nous vend une fable de barbouze. Pour moi, Bernard Squarcini est l’assassin présumé de mon fils. J’affirme qu’il a menti au juge. Et lorsqu’on ment au juge, on ment au peuple. Je n’admets pas cela.

et un peu plus loin:

François Hollande est sur la même ligne que Nicolas Sarkozy, que Jean-Yves Le Drian, nouveau ministre de la Défense, que Gérard Longuet, Manuel Valls, ou encore Claude Guéant. Tous, ils ont peur de la vérité…

Oui, il y a consensus droite- gauche sur l’affaire Merah comme sur les suites législatives à lui donner avec un renforcement de l’arsenal anti-terroriste qui est coproduit en quelque sorte par le précédent gouvernement et celui qui lui a succédé.

Il n’y aura pas de commission d ‘enquête sur les crimes imputés à Mohamed Merah.

Parce que, et j’ignore si c’est une coïncidence,  la sortie de « Mon frère, ce terroriste »,  roman officiel sur l’itinéraire de Mohamed Merah vient d’être annoncée par toute  la presse et il est l’oeuvre d’Abdelghani Merah, le frère aîné du tueur présumé.

Selon lui, Mohamed aurait été endoctriné par un autre membre de la fratrie, Abdelkader, inculpé de complicité d’assassinat.

Mohamed Merah le djihadiste en tenue camouflée

Abdelghani n’est pas tendre non plus avec sa soeur Souad qu’il accuse

des mêmes dérives radicales. Un frère et une soeur, dit-il, qui se sont «rapprochés des salafistes toulousains». Il ajoute que sa soeur Souad lui a confié «plusieurs fois qu’elle était fière de Mohamed et des crimes qu’il avait commis. Qu’il avait eu le courage d’agir en moudjahidine, qu’il était dans la vérité. Qu’elle ne le pleurait pas avec tristesse, mais avec joie»

Au singulier, on agit en moudjahid, pas en moudjahidine, mais passons…

Il va de soi que Mohamed avait fait la fête le 11 septembre 2001!  (Mohamed Merah a eu 13 ans en octobre 2001)

En fait, Abdelghani Merah a

retracé l’itinéraire d’un adolescent perdu de la république. Djihadiste et tueur d’enfants

La formule creuse au sujet de « l’adolescent perdu de la république n’est pas d’Abdelgahni Merah mais de Mohamed Sifaoui, le romancier spécialisé dans le djihad banlieusard.

En fait, c’est M. Sifaoui qui est le véritable auteur de  Mon frère, ce terroriste.

Et c’est certainement un gage d’authenticité et de probité…

On ne s’étonnera pas si Abdelkader Merah nie avoir déclaré être fier des actes de son petit frère!

Le frère de Mohamed Merah annonce qu’il va quitter Toulouse et essayer « de se remettre à vivre ».

Je pense que les recettes du bouquin devraient lui en donner les moyens…

Bien sûr Mohamed Merah correspondait sans doute plus au portrait de quelqu’un qui veut en découdre pour une cause qu’il estime juste, et sans doute avait-il plus de traits communs avec certains délinquants  qu’avec un jeune ouvrier consciencieux et conscient.

Mais ça ne suffit pas pour faire de quelqu’un un tueur froid habile au maniement des armes et, surtout, qui dispose d’un véritable arsenal et voyage fort loin: Syrie, Pakistan et même entité sioniste. Et qui, selon Claude Guéant, alors ministre de l’intérieur, peut se permettre de quitter momentanément son appartement alors qu’il est assiégé par la crème des forces de police.

De qui vous moquez-vous M. Guéant?

De qui se moque-t-on?

Mais la grande question est: comment un gamin de pas même 24 ans a-t-il pu avoir les moyens d’acheter ces armes, de voyager de la sorte et, par dessus le marché, de payer le loyer et les charges d’un appartement.

On n’a jamais entendu ni le ministre de l’intérieur, ni le procureur parler de ça.

Pourtant, l’argent comme on le sait est le nerf de la guerre.

La symbolique de Toulouse et sa signification politique

2 novembre 2012

François Hollande a rendu publiquement hommage aux victimes de la tuerie de Toulouse, et c’est une démarche tout à fait légitime.

Le problème est qu’il l’a fait en compagnie de Benjamin Netanyahou, le premier ministre violent d’un Etat voyou qui séquestre et spolie le peuple palestinien.

S’il pensait que cet hommage avait une finalité pédagogique, on peut dire que c’est raté.

Si le but était par contre de flatter les instances supposées représenter la communauté juive en France et donner un coup de pouce électoral à Benjamin Netanyahou, on peut dire que c’est réussi.

On retiendra l’image de François Hollande donnant l’accolade à Benjamin Netanyahou dans l’école toulousaine fréquentée par les victimes de Mohamed Merah.

Je suis satisfait de toi François.

N’imaginez pas que cette accolade est le fruit d’une montée d’émotion qui se serait emparée des deux dirigeants politiques, elle fait au contraire partie de détails qui ont été décidés par les responsables du protocole des deux pays parce que c’est un geste qui a du sens politique.

On retiendra que M. Hollande est allé très loin dans une proclamation de sympathie à l’égard d’un homme qui n’est rien d’autre qu’une version juive d’une extrême droite que les politiciens de gauche prétendent stigmatiser.

En tout cas cette camaraderie est en phase avec les évolutions que connaît, il suffit de penser à la rhétorique de Manuel Valls, et va connaître la gauche institutionnelle dans sa relation avec les populations issues de l’immigration musulmane. Elle est également cohérente avec les inflexions qu’a connues la politique étrangère de la France depuis sa réintégration dans l’OTAN et le bellicisme que nous avons pu constater avec les événements liés au prétendu printemps arabe. Et on aurait donc eu tort  d’être surpris devant l’hommage  rendu récemment par le président Français au fasciste Yitzhak Shamir à l’annonce du décès de ce dernier.

Nous sommes entrés définitivement dans l’après deuxième guerre mondiale. Non pas que nous nous trouvions devant des idéologies et des phénomènes politiques nouveaux, mais que la parenthèse introduite par la guerre froide et le gaullisme en ce qui concerne la France s’est refermée et que nous nous retrouvons dans la situation idéologique voisine de celle de l’entre deux guerres mondiales. Avec des forces qui correspondent peu ou prou aux forces sur lesquelles s’appuyait le maréchal Pétain et d’autres qui correspondent à celles qui lui avaient accordé les pleins pouvoirs. De fait, on a beaucoup parlé de juifs de France ces jours ci, et guère de Juifs Français ou de Français Juifs.

Comme si aucune leçon n’avait été retenue des méfaits du fascisme et du nazisme. De fait, aucune leçon n’a été tirée de cette période sombre de l’histoire. Pour la bonne raison, entre autres, que la pédagogie et le discours  politique portant sur cette époque sont à la fois trop éloignés de la réalité de ce que fut cette époque et se sont détournés des enseignements universalistes qui auraient dû en être tirés.

Benjamin Netanyahou sait parfaitement reconnaître ses amis politiques et il en a reconnu un en François Hollande dont il s’est déclaré «très satisfait» exactement comme il a su reconnaître son ami politique aux Etats unis.

Mitt Romney et Benjamin Netanyahou partagent donateurs et amitié

Par Sheera Frenkel, McClatchy Newspapers (USA) traduit de l’anglais par Djazaïri

Jérusalem : Le candidat républicain à la présidentielle Mitt Romney et le premier ministre Israélien Benjamin Netanyahou ont reconnu être amis depuis des dizaines d’années, mais les liens financiers qui les unissent sont devenus évidents quand le candidat républicain a révélé la liste de ceux qui contribuent financièrement à sa campagne.

Plus de la moitié de ceux qui ont donné de l’argent à Netanyahou pour sa campagne de réélection sont des Américains qui ont aussi contribué à la campagne de Romney ou au Parti Républicain aux Etats Unis.

La loi israélienne permet aux politiciens de faire campagne et de collecter de l’argent à l’étranger, quoique l’impact financier des campagnes électorales soit extrêmement différent ici puisque, comme le calendrier électoral se limitant habituellement à trois mois, les budgets de campagne sont maintenus au minimum et les politiciens recourent traditionnellement au financement public. Netanyahou est cependant allé chercher de l’argent à l’étranger même si la somme qu’il a réunie est minuscule comparativement aux standards américains : elle peut s’évaluer en dizaines de milliers de dollars.

Selon des documents publiés par le contrôleur des finances d’Israël, Netanyahou a reçu des dons financiers provenant de 47 personnes. Une seule d’entre elles est israélienne et 42 sont américaines En recoupant les registres officiels aux Etats Unis avec la liste de Netanyahou, McClatchy a constaté que 28 des Américains qui avaient donné de l’argent pour Netanyahou avaient aussi donné pour Romney, le Parti Républicain ou les deux. Deux seulement ont donné de l’argent au Parti Démocrate, dont l’un pour le président Obama.

A la question de savoir s’ils sont gênés de voir que plus de 90 % de l’argent de Netanyahou vient des Etats Unis, la plupart des Israéliens ont un haussement

 «Alors ils prennent de l’argent aux Etats Unis ? Pourquoi devrions-nous en être surpris ? C’est ce qu’il y a de moins surprenant à un moment où tous les autres politiciens israéliens vont en prison pour fraude et corruption,» affirme Shlomit Beniyahu, 48 ans, qui dit qu’elle votera pour Netanyahou aux prochaines élections. «C’est peut-être une bonne chose si Netanyahou obtient de l’argent auprès des mêmes personnes que Romney ; ça montre qu’il est assez malin pour connaître des riches qui ont de l’argent.»

Une famille qui semble avoir particulièrement mis la main à la poche pour Netanyahou et Romney est la famille Falic de Miami. Les Falics, qui possèdent la chaîne de boutiques hors taxes Duty Free Americas, ont fait leur fortune en tant qu’anciens propriétaires de la maison de haute couture Christian Lacroix. Par divers membres de la famille, les Falics ont apporté près de la moitié des contributions à la campagne de Netanyahou, soit environ 42 000 dollars.

Les registres officiels aux Etats Unis montrent que la famille falic contrbue financièrement de longue date en faveur du Parti Républicain, avec plus de 100 000 dollars pour les candidats républicains cette année, dont 20 000 dollars pour la campagne de Romney. La famille Falic a aussi donné de l’argent à des organisations pour la colonisation, dont certaines qui organisent pour les Américains des visites des colonies juives en Cisjordanie

Un membre de la famille Falic que nous avons pu joindre à Miami a refusé de s’exprimer, tout comme la campagne de Romney.

Un porte parole de Netanyahou a refusé de parler des sources de financement su premier ministre, mais un ancien collaborateur de netanyahou, qui s’est exprimé pour McClatchy sous condition d’anonymat parce qu’il est toujours impliqué dans la vie politique, explique que le premier ministre considère que les Etats unis sont «un lieu naturel pour récolter des fonds.»

«Netanyahou a toujours été accueilli à bras ouvert aux Etats Unis. Les gens, les donateurs là bas ne pouvaient jamais lui donner assez,» explique cet ancien collaborateur.

Dans le cours de campagne présidentielle aux Etats Unis, Netanyahou a été critiqué pour avoir  semblé préférer Romney à Obama. Si les responsables de la campagne Romney ont dit clairement n’avoir pas cherché à obtenir le soutien du premier ministre, des organisations pro-israéliennes ont diffusé des spots dans des swing states comme la Floride pour affirmer que Romney à la Maison Blanche serait mieux pour l’Etat d’Israël.

 «C’est un message clair de notre part à nous ici en Israël que Romney est mieux pour l’Etat d’Israël et que sa relation avec Netanyahou serait certainement une amitié plus naturelle,» déclare Kory Bardash du groupe Israël des Républicains à l’Etranger

Dans des interviews, des représentants de Netanyahou ont relevé qu’il n’était pas intéressé à s’immiscer dans la politique partisane aux Etats Unis. Sa liste de donateurs ne comporte cependant que deux familles qui ont donné de l’argent à la fois au Parti Démocrate et à Netanyahou.

 «Il semble un peu étrange de voir que ses contributeurs soient surtout dans un camp,» observe Beniyahu qui a parlé à McClatchy pendant sa pause repas avec trois de ses collègues de travail à Tel Aviv.

 « J’imagine que ça montre quelque chose comme une préférence pour un parti sur un autre, » déclare Michael Cohen, un des collègues de Beniyahu. «Certaines personnes seront peut-être gênées parce que maintenant c’est comme s’il devait quelque chose aux Républicains… Mais la plupart des gens s’en fichent»

David Lightman a contribué à ce article depuis Washington.

Le sionisme et la France: un grand criminel à Paris, un « grand philosophe » à Jérusalem

1 novembre 2012

Lina Hasan (01/09/199 – 06/01/2009), une des 352 enfants assassinés par le régime sioniste à Gaza

Mohamed Merah a certes été mis hors d’état de nuire, mais il est un autre tueur d’enfants qui non seulement continue à sévir mais est reçu avec les honneurs en France.

Et pendant que Benjamin Netanyahou, le chef de la bande de tueurs d’enfants (liste nominative des 352 victimes de l’opération Plomb Durci à Gaza) est reçu en grande pompe par François Hollande, notre ministre des affaires étrangères officieux a fait le chemin inverse en se rendant à Jérusalem.

Bon, Bernard-Botul-Henri Lévy ne s’est pas exactement rendu là-bas en qualité de Français, ni même de Juif de France pour reprendre l’expression employée par M. Hollande qui n’a parlé ni de Juifs Français, ni de Français Juifs.

Il figure en fait parmi les 120 leaders et intellectuels venus de tout le monde juif pour participer à une conférence sur

les questions stratégiques qu’affrontent le peuple juif et l’Etat d’Israël.

Cette rencontre est organisée par l’Institut Politique du Peuple Juif (sigle anglais : JPPI) présidé par un certain Avinoam Bar-Yosef.

La diaspora juive est bien entendu au cœur de cette réflexion ainsi que l’a souligné le président de l’Institut :

 « Nous pouvons voir pour la première fois que le gouvernement israélien prend au sérieux la diaspora juive, la voyant comme un acteur stratégique pour Israël, et qu’il est prêt à investir dans son avenir pour maintenir sa puissance et son influence,» a déclaré Bar-Yosef selon le site web du Jerusalem post.

Voilà qui donne un relief tout particulier à la visite du terroriste Netanyahou en France

On veut cependant croire que cette observation ne s’applique pas à la France dont le système politique exclut tout communautarisme et où la communauté juive est persécutée comme ailleurs.

Persécution qu’a confirmée Bernard-Botul-Henri Lévy à la conférence de cet institut de politique du peuple juif, dans une analyse des plus percutantes :

Le prestigieux philosophe Français a dénoncé hier, mardi, le fait que les Juifs du monde entier sont attaqués par la double menace d’un antisémitisme déguisé en antisionisme et d’une guerre totale contre l’Etat d’Israël

 «Le défi que nous devons affronter est la forme nouvelle du vieil antisémitisme, un nouveau système pour légitimer l’expression de l’antisémitisme qui s’articule autour de l’antisionisme et de la haine contre Israël,» ce dernier phénomène étant qualifié par l’intellectuel juif comme étant «la nouvelle mutation du virus de l’antisémitisme.»

Si on veut bien prêter attention au propos du philosophe mal appertisé, on ne peut que s’étonner de ce prétendu constat sur cette universalité de l’hostilité à l’encontre des Juifs.

Il y a là un mystère à expliquer : pourquoi le monde entier et pourquoi les Juifs ? Et pourquoi accuser, entre autres,  les esquimaux, les lapons et les hottentots?

Quoique comme on l’a vu, notre philosophe propose une explication. L’antisémitisme a sa cause dans un virus qui est celui de l’antisémitisme (comme la grippe a sa cause dans un virus qui est celui de la grippe). L’antisémitisme est donc toujours là mais, à la différence du virus qui n’a besoin que d’habiter un corps, habituellement non consentant, pour se manifester, l’antisémitisme a lui besoin en plus d’un paravent pour se parer d’une forme de légitimité.

Du point de vue botulique, le vieil antisémitisme est anhistorique et est une haine fondamentale des Juifs que rien ne saurait abolir parce que, comme les virus, il mute, se transmet et que, pour ce que j’en sais, on n’a jamais été capable d’éradiquer un seul virus.

On comprend donc bien que l’antisémitisme existe depuis que des Juifs existent et qu’il perdurera sous des formes certes renouvelées tant qu’existeront des Juifs.

C’est la thèse nazie mais c’est aussi, sous une forme moins radicale, la thèse sioniste : Juifs et non Juifs ne peuvent vivre ensemble, il convient donc que les Juifs se séparent des autres en disposant de leur «foyer national».

La première thèse a été disqualifiée sans appel par l’histoire et l’ethos humaniste, la seconde ne tardera pas à subir le même sort (espérons seulement que nous en serons débarrassés avant que la clique sioniste déclenche un nouveau conflit meurtrier).

L’autre possibilité tient à une disparition physique des hôtes potentiels du virus de l’antisémitisme puisque, en tant qu’être parasitaire, le virus ne peut subsister qu’en infectant un être vivant (et je vois mal le virus de l’antisémitisme infecter les lombrics ou les chats).

On remarquera que cette disparition peut aussi être théoriquement assurée par la création du fameux «foyer national» qu’on prendra soin d’entourer de murs et de clôtures.

La conclusion est que François Hollande pourra faire ce qu’il voudra, mais pas plus que ses prédécesseurs il ne parviendra à éliminer le fléau antisémite. Sauf peut-être à admettre l’idée de Benjamin Netanyahou que la place des Juifs de France n’est pas en France mais en Palestine occupée.

Si on ne peut pas vraiment éliminer les virus, on peut par contre parfaitement se débarrasser de la vermine botulique qui est une bactérie en recourant à des moyens prophylactiques simples mais efficaces pour neutraliser ce microbe qui est l’agent d’un neurotoxique redoutable.  Un de ces moyens est par exemple de moins regarder la télévision, de s’abstenir de lire le Point etc.

Nb: Benjamin Netanyahou n’était pas au gouvernement quand a eu lieu l’opération « Plomb Durci » contre Gaza. Il va cependant sans dire qu’il a parfaitement assumé cette agression militaire et qu’il a son propre tableau de chasse en matière de victimes civiles

Sarcelles, Strasbourg et la construction du discours islamophobe « légitime »

8 octobre 2012

Les évènements s’enchaînent avec une régularité métronomique.

Qu’on en juge, la prétendue bande annonce d’un film islamophobe puis des caricatures publiées par Charlie Hebdo provoquent, ou servent de prétexte à des manifestations et des troubles dans un certain nombre de pays musulmans, et voilà qu’un micro rassemblement de Musulmans à Paris est cerné par des forces de gendarmerie qui créent facilement le surnombre.

On a là l’amorce du premier débat sur l’Islam en France depuis l’élection présidentielle avec en parallèle l’éclosion d’un œuf couvé depuis un certain temps, la loi antiterroriste co-écrite apparemment par Manuel Valls et Claude Guéant suite aux crimes perpétrés par (ou attribués à) Mohamed Merah à Toulouse et Montauban.

Suit un discours musclé du ministre de l’intérieur lors de l’inauguration d’une mosquée à Strasbourg. Le simple fait que ce type, tout ministre qu’il soit, ait pu tenir les propos qu’il a tenus en ce lieu en dit long sur l’état de déconsidération dans lequel se trouvent les Musulmans en France.

Et en bruit de fond, bien entendu, résonne presque en continu le verbe vénéneux de Marine Le Pen et de Jean-François Copé avec la mise en avant de thématiques chères à toute une frange de nos élites, de droite et parfois de gauche, sur le racisme anti-blanc, qui sont autant d’appels en réalité à la guerre ethnique.  Sous réserve bien sûr que cette guerre soit menée par la police et la gendarmerie au nom des petits blancs privés de pains au chocolat par la faute du Ramadan.

Et maintenant, nous avons le coup de filet sur une prétendue cellule terroriste/djihadiste qui serait l’auteur d’un attentat contre une épicerie casher à Sarcelles en région parisienne en septembre 2012.

Cet attentat avait consisté en la projection d’une grenade (dont rien n’est dit sur la provenance alors que c’est elle qui a permis de remonter aux auteurs) à l’intérieur de ce magasin, n’occasionnant fort heureusement qu’un blessé léger.

Ce qui est absolument frappant, si on en reste à l’individu qui est présenté comme le principal animateur de la présumée cellule terroriste, c’est que les magistrats semblent le connaître par cœur.

En effet :

L’homme « s’était rasé la barbe en arrivant à Strasbourg » – où il séjournait ces derniers jours -, signe d’un prochain « passage à l’acte », [ ??; note de Djazaïri] a indiqué le procureur de Strasbourg Patrick Poirret. Selon ce dernier, Jérémie Louis-Sidney voulait « finir en martyr ».

Et :

Corroborant cette hypothèse, le testament du délinquant a été trouvé après sa mort. Au cours des perquisitions, samedi, « une liste d’associations israélites de la région parisienne » a également été découverte, selon le procureur de Paris.

On ne nous dit rien sur les ressources de ce Jérémie Louis-Sidney qui pourtant avait au moins deux domiciles, un à Cannes et l’autre à Strasbourg et qui faisait donc pas mal de déplacements, sans oublier ceux qui le ramenaient en région parisienne d’où il était originaire.

Tout cela a pourtant un coût.

On n’a, en tout cas pour l’instant, pas parlé d’arsenal digne de ce nom, l’arme la plus redoutable étant le « Smith & Wesson » de calibre 357 que possédait Jérémie Louis-Sidney et dont il a vidé le barillet en tirant sur les agents venus l’arrêter dont l’un n’a dû son salut qu’à son équipement de protection.

Mais il voulait mourir en martyr nous dit-on. Et il ne nous dira certes pas le contraire.

Comme si tous les délinquants qui avaient résisté imprudemment à la police avaient derrière la tête l’idée de mourir en martyr. Peut-être était-ce là l’idée de Jacques Mesrine au fond ?

Ici, on nous refait le coup des jeunes auto-radicalisés comme Mohamed Merah. Mais outre que Merah ne s’était pas auto-radicalisé, ce n’est certainement pas le cas non plus de ces prétendus djihadistes qui étaient d’une certaine manière déjà radicalisés avant leur entrée dans la religion musulmane. Je les suppose plus auto-islamisés qu’auto-radicalisés.

Nous sommes en fait en présence d’une bande de pieds nickelés, en moins drôles il est vrai, capables de commettre des actes dangereux sans doute mais qu’il faudra bien des efforts d’agit-prop pour en faire une «menace de radicaux» comme veut le faire croire le ministère de l’intérieur. Remarquez que le chef de l’Etat n’est pas en reste dans la surenchère à l’alerte terroriste. A croire qu’il y a comme qui dirait une sorte de compétition sur ce sujet.

La menace pour la sécurité des biens et des personnes existe, c’est certain, mais exactement comme avec toutes les bandes de délinquants un peu organisées que la police a pour charge de surveiller et de neutraliser. La cible choisie, toute symbolique qu’on puisse la considérer, a surtout pour caractéristique de se situer dans l’environnement quasi-immédiat des délinquants, signe à la fois d’amateurisme et de bêtise insigne.

Menace sur la sécurité nationale ou les institutions du pays, faut donc quand même pas pousser, fort heureusement.

Ce qui est vraiment significatif dans cette opération, ce ne sont pas les interpellations elles-mêmes, ni la mort d’un des auteurs présumés de l’attentat contre le commerce juif, mais le discours qu’alimente cette action policière.

Et dans l’ensemble du discours sur l’Islam, qui est souvent, mais pas toujours, un discours sur l’islam  «radical» Manuel Valls intervient aujourd’hui avec sa propre partition plus propre à rassembler à gauche que les misérables pains au chocolat de Jean-François Copé :

Opération antiterroriste: Manuel Valls dénonce l’antisémitisme

Pains au chocolat, antisémitisme, terrorisme, à droite, comme à gauche, les Musulmans sont cernés et se retrouvent au centre du débat politique et médiatique, exactement comme le souhaitent la droite et l’extrême droite, il faut bien le dire.

Et la prochaine sommation, qui viendra de la gauche consistera à nous demander de battre collectivement notre coulpe en matière d’antisémitisme et d’admettre que l’antisionisme de nombre d’entre nous n’est qu’un faux nez pour notre profond et ancien antisémitisme que le Dr Valls va entreprendre d’extirper de nos cerveaux.

On aimerait quand même entendre sur ce dossier la voix de Mme Christiane Taubira, la Garde des Sceaux qui est franchement inaudible sur un dossier qui la concerne aussi.

Londres et son djihad pour la démocratie en Syrie

6 août 2012

La presse parle finalement assez peu de la mésaventure de ces journalistes enlevés en Syrie par des combattants djihadistes qui luttent les armes à la main contre le régime syrien.. Vous pouvez vérifier avec Google actualités. D’ailleurs, ce sont deux journalistes qui ont été détenus et non un seul comme l’indique pourtant ce titre de France 24

Syrie: un journaliste détenu par des « jihadistes » britanniques

AFP, France 24  05/08/2012 – 16:53
Un photographe britannique, John Cantlie, détenu dans un camp « jihadiste » en Syrie pendant une semaine avec un collègue néerlandais, a affirmé dimanche qu’une partie de ses ravisseurs venait du Royaume-Uni.
« Ils étaient en tout environ 30, une douzaine parlaient anglais et neuf avaient l’accent londonien », écrit John Cantlie dans le Sunday Times.
Le Britannique avait été enlevé le 19 juillet avec le photographe néerlandais Jeroen Oerlemans dans le nord de la Syrie. Tous deux ont finalement été libérés par l’Armée syrienne libre (ASL) le 26 juillet, selon leurs récits.
Juste après sa libération, M. Oerlemans avait déjà indiqué qu’il n’y avait « aucun Syrien présent » dans ce camp jihadiste.
« Ils venaient du Pakistan, du Bangladesh, du Royaume-Uni, de Tchétchénie », a détaillé John Cantlie sur la BBC, ajoutant que certains de ses ravisseurs britanniques étaient particulièrement « vindicatifs ».
Interrogé, le Foreign Office a indiqué « prendre très au sérieux les affirmations et informations selon lesquelles des Britanniques sont parmi des combattants étrangers en Syrie ». « Nous surveillons la situation d’aussi près que possible », a indiqué un porte-parole du ministère.
« La détérioration de la sécurité en Syrie laisse un espace dangereux », a encore indiqué ce porte-parole. « La solution réside dans une action internationale énergique pour résoudre la crise », a-t-il dit.
Le photographe britannique, qui a été blessé au bras par des tirs de ses ravisseurs lors d’une tentative d’évasion, tandis que son collègue néerlandais était touché à la hanche, indique qu’il a finalement été libéré grâce à l’intervention de quatre membres de l’ASL.
John Cantlie a également raconté avoir eu les yeux bandés et avoir été menacé de mort à plusieurs reprises. « A un moment ils ont même commencé à aiguiser des couteaux pour une décapitation. C’était terrifiant », a-t-il dit sur la BBC.
Le photographe, entré en Syrie par la Turquie, décrit dans le Sunday Times ses ravisseurs comme des « jihadistes prêts à mourir dans une guerre sainte contre (Bachar al-) Assad, des islamistes fondamentalistes ayant la mission de convertir les mauvais musulmans à la charia ».

Gore Vidal disait qu’à l’époque soviétique, les gens avaient appris à lire la Pravda pour en extraire les quelques parcelles de vérité que ce journal était bien obligé de restituer aux lecteurs, ce qui donnait au final des citoyens en moyenne mieux informés que le citoyen moyen américain.  

Dans un système capitaliste libéral, les gens croient consommer des médias libres, ce qui n’est pas tout à fait exact. Et comme dans le système soviétique, les parcelles de vérité sont noyées dans la propagande, dans la répétition des contre-vérités mais aussi dans toutes les informations disons superflues, entre performances sportives et dernier caprice de telle ou telle vedette du cinéma ou de la chanson.

Si on en revient à l’article, on peut lire que le journaliste britannique John Cantlie nous dit qu’une douzaine  sur la trentaine de ravisseurs parlaient anglais et neuf avaient l’accent londonien.

Vous ne pouvez bien sûr pas avoir l’accent londonien si vous n’êtes pas né ou n’avez pas grandi dans cette ville.

Quant aux motifs de la présence de ces djihadistes Londoniens, John Cantlie a son explication:

« Je pense que ce sont des jeunes désabusés du Royaume Uni qui sont maintenant unifiés sous cette bannière djihadiste. Je pense qu’ils ont tourné leur angoisse existentielle contre nous. »

Voilà une explication qui me paraît bien légère. Parce qu’on ne part pas en Syrie comme ça avec son petit baluchon. Il faut de l’argent pour s’y rendre, des papiers (vrais ou sûrement faux), des armes pour mettre fin à l’angoisse existentielle des autres en leur ôtant la vie. Et puis il faut manger tous les jours etc.

Parce que les pérégrinations d’un Rachid Wahbi qui plaque femme et enfants pour aller mourir en Syrie, ou encore celles d’un Mohamed Merah qui arpente presque la moitié du globe terrestre, achète ou loue des voitures, se procure tout un arsenal avec des revenus proches du SMIC voire en dessous, désolé, ça ne passe pas.

D’autres combattants étrangers vont affluer en Syrie tant que le président Assad gardera son emprise sur le pouvoir a déclaré le gouvernement britannique ce mardi.
Le ministre chargé des Affaires du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord Alistair Burt a prévenu que l’aggravation de la guerre civile attirerait des djihadistes dans le pays pour combler le vide créé par les violents combats entre les forces d’Assad et les rebelles.(….)
Nous avons dit dès le début que sauf si tout ça se termine rapidement, sauf si les propositions pour établir un cessez-le-feu et aboutir à une transition politique politique entre Syriens se réalisaient, alors le combat serait rejoint par d’autres.
M. Burt a déclaré: Il est sans doute  vrai que depuis les pressions initiales et l’opposition au régime Assad qui était locale au début, la lutte a été rejointe par d’autres.

Ce ministre pose, comme à chaque fois, très clairement les exigences occidentales, à savoir le départ du président Bachar al-Assad. C’est ce qu’il faut comprendre par « propositions pour établir un cessez-le feu. » où il faut lire « conditions » au lieu de « propositions ».

Les propos d’Alistair Burt se comprennent aussi parfaitement comme une menace de renforcement de l’envoi et/ou des facilités d’acheminement de ces djihadistes sur le champ de bataille syrien.

Parce que pour lui, c’est une certitude: les combattants étrangers vont affluer. Ce n’est pas une hypothèse. Ce n’est pas quelque chose qu’il pourrait essayer d’empêcher en prenant langue par exemple avec ses amis démocrates du Qatar ou d’Arabie Saoudite qui sont les principaux inspirateurs et soutiens financiers et logistiques de ces « djihadistes ».

Et pour cause, puisque ce n’est là que le procédé auquel les occidentaux avaient eu recours pour bouter les Soviétiques hors d’Afghanistan!

Appels téléphoniques antisémites contre l’école juive (Ozar Hatorah) de Toulouse

26 juillet 2012

Ce blog vous propose un lien vers le site EuroPalestine. Europalestine fourmille d’informations parfois introuvables ailleurs.

Telle par exemple l’histoire de cette officine qui s’était spécialisée dans les appels injurieux ou menaçants à l’école juive toulousaine ou des enfants et un enseignant avaient été sauvagement assassinés par Mohamed Merah selon les sources judiciaires.

Vous n’entendrez pas trop parler de cette affaire parce que ces appels étaient orchestrés par un certain Gregory Chelli, un membre de la Ligue de Défense Juive.

La Ligue de Défense Juive (Betar) est une organisation fascisante dont les membres ont cependant tout loisir de s’entraîner aux techniques de combat sur le sol français, d’appeler à la mobilisation pour l’armée de l’Etat sioniste et d’agresser les gens tout en bénéficiant d’un étonnant laxisme de la part des services judiciaires.

 UNE OFFICINE ANTISÉMITE MONTÉE DE TOUTES PIÈCES PAR UN VOYOU DE LA LDJ

La presse et internet faisaient grand cas mercredi de l’interpellation d’un jeune homme responsable, à lui seul, de plus de 1.000 appels téléphoniques tantôt menaçants, tantôt injurieux, passés à l’école juive de Toulouse Ozar Hatorah, autrement dit l’établissement où Mohammed Merah avait perpétré l’un de ses attentats sanglants en mars dernier.

L’article consacré à cette affaire par le quotidien local La Dépêche du Midi a ainsi rapidement fait le tour du net, des sites de propagande israélienne, tels celui du CRIF, se jetant dessus telles des mouches attirées par le miel.

http://www.ladepeche.fr/article/2012/07/05/1394492-il-avait-passe-1350-appels-antisemites-a-l-ecole-ozar-hatorah.html

Le journaliste de la Dépêche du Midi nous apprend d’abord que les auteurs identifiés de ces appels et messages antisémites, dont certains « incroyablement violents » à en croire la police, sont notamment « deux personnes fragiles psychologiquement et qui depuis des établissements de soins spécialisés de Pau et la région parisienne » ont envoyé leurs délires antisémites.

L’enquête policière a été longue et minutieuse, poursuit La Dépêche du Midi, et elle a abouti pour le moment à la mise en examen et placement sous contrôle judiciaire d’un jeune homme de 20 ans.

L’article précise ensuite que cette bande de provocateurs, dont plusieurs mineurs, s’est formée sur le net sous l’enseigne du site « violvocal.com ».

Mais le journaliste n’a pas été d’une curiosité excessive, et ses sources policières se sont apparemment bien gardées de lui dire qui était derrière ce site violvocal.com

Et pour cause : car le site violvocal, qui incite depuis des mois à la violence et à la haine raciale, a été créé par un délinquant notoire de la Ligue de Défense Juive (LDJ), Grégory Chelli. La fermeture, apparemment précipitée, du site violvocal.com au cours de la journée de mercredi, n’y change rien : les données le concernant ont bien été enregistrées.

Grégory Chelli était notamment le chef du commando de la LDJ qui avait saccagé la Librairie Résistances en juillet 2009 à Paris. Défendu par le sioniste de choc Goldnadel, il s’en était tiré avec une peine de prison assortie du sursis et d’une « mise à l’épreuve » qui n’a nullement dissuadé ce voyou âgé d’une trentaine d’années de poursuivre ses agissements, proférant menaces et injures sous le nom de « Ulcan ».

Mais la police, tout comme son nouveau chef Manuel Valls, n’ont pas donné ces éléments d’information aux journalistes. Et force est donc de constater qu’ils continuent de couvrir ce dangereux individu, comme le reste de la bande.

 

CAPJPO-EuroPalestine